999 resultados para PASCAL, BLAISE
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Working conditions are important determinants of health. The aims of this article are to 1) identify working conditions and work characteristics that are associated with workers' perceptions that their work is harmful to their health and 2) identify with what symptoms these working conditions are associated.We used the Swiss dataset from the 2005 edition of the European Working Conditions Survey. The dependent variable was based on the question "Does your work affect your health?". Logistic regression was used to identify a set of variables collectively associated with self-reported work-related adverse health effects.A total of 330 (32%) participants reported having their health affected by work. The most frequent symptoms included backache (17.1%), muscular pains (13.1%), stress (18.3%) and overall fatigue (11.7%). Scores for self-reported exposure to physicochemical risks, postural and physical risks, high work demand, and low social support were all significantly associated with workers' perceptions that their work is harmful to their health, regardless of gender or age. A high level of education was associated with stress symptoms, and reports that health was affected by work was associated with low job satisfaction.Many workers believe that their work affects their health. Health specialists should pay attention to the potential association between work and their patients' health complaints. This is particularly relevant when patients mention symptoms such as muscular pains, backache, overall fatigue, and stress. Specific attention should be given to complaints of stress in highly educated workers.
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La présente recherche se propose de désobstruer un certain nombre de catégories « esthétiques », au sens étendu du terme, de leur métaphysique implicite. La thèse que je souhaite défendre se présente sous la forme d'un paradoxe : d'une part, le sens originel d'« esthétique » a été perdu de vue, d'autre part, malgré cet oubli, quiconque s'interroge philosophiquement sur les beaux-arts reçoit, nolens volens, Baumgarten en héritage. Avec AEsthetica (1750/1758), ouvrage inachevé et hautement problématique, nous pourrions dire, citant René Char, qu'il s'agit-là d'un « héritage précédé d'aucun testament ». En d'autres termes, ce qui nous échoit nous occupe, voire nous préoccupe, sans que nous disposions des outils conceptuels pour nous y rapporter librement. Soyons clairs, je ne soutiens pas que l'esthétique philosophique, telle qu'elle s'énonce à ses débuts, soit un passage obligé pour penser l'art, et ce d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un passage, mais proprement d'une impasse. Ce que je veux dire, c'est que Kant répond à Baumgarten, et que Hegel répond à Kant et ainsi de suite. Il n'y a pas de tabula rasa dans l'histoire de la pensée, et l'oubli de l'historicité d'une pensée est le meilleur moyen de la neutraliser en simple supplément culturel, tout en demeurant entièrement captifs de ses présupposés.Au départ, la question qui motivait implicitement la rédaction de cette recherche se formulait ainsi : « Dans quelle mesure la philosophie énonce-t-elle quelque chose d'important au sujet des beaux-arts ? » Au fil du temps, la question s'est inversée pour devenir : « Qu'est-ce que les écrits sur les beaux- arts, tels qu'ils foisonnent au 18e siècle, nous enseignent à propos de la philosophie et des limites inhérentes à sa manière de questionner ?» Et gardons-nous de penser qu'une telle inversion cantonne la question de l'esthétique, au sens très large du terme, à n'être qu'une critique immanente à l'histoire de la philosophie. Si la philosophie était une « discipline » parmi d'autres, un « objet » d'étude possible dans la liste des matières universitaires à choix, elle ne vaudrait pas, à mon sens, une seule heure de peine. Mais c'est bien parce que la philosophie continue à orienter la manière dont nous nous rapportons au « réel », au « monde » ou à l'« art » - je place les termes entre guillemets pour indiquer qu'il s'agit à la fois de termes usuels et de concepts philosophiques - que les enjeux de la question de l'esthétique, qui est aussi et avant tout la question du sentir, excèdent l'histoire de la philosophie.Pour introduire aux problèmes soulevés par l'esthétique comme discipline philosophique, j'ai commencé par esquisser à grands traits la question du statut de l'image, au sens le plus général du terme. Le fil conducteur a été celui de l'antique comparaison qui conçoit la poésie comme une « peinture parlante » et la peinture comme une « poésie muette ». Dans le prolongement de cette comparaison, le fameux adage ut pictura poesis erit a été conçu comme le véritable noeud de toute conception esthétique à venir.Il s'est avéré nécessaire d'insister sur la double origine de la question de l'esthétique, c'est-à-dire la rencontre entre la pensée grecque et le christianisme. En effet, l'un des concepts fondamentaux de l'esthétique, le concept de création et, plus spécifiquement la possibilité d'une création ex nihiio, a été en premier lieu un dogme théologique. Si j'ai beaucoup insisté sur ce point, ce n'est point pour établir une stricte identité entre ce dogme théologique et le concept de création esthétique qui, force est de l'admettre, est somme toute souvent assez flottant dans les écrits du 18e siècle. L'essor majeur de la notion de création, couplée avec celle de génie, sera davantage l'une des caractéristiques majeures du romantisme au siècle suivant. La démonstration vise plutôt à mettre en perspective l'idée selon laquelle, à la suite des théoriciens de l'art de la Renaissance, les philosophes du Siècle des Lumières ont accordé au faire artistique ou littéraire une valeur parfaitement inédite. Si l'inventeur du terme « esthétique » n'emploie pas explicitement le concept de création, il n'en demeure pas moins qu'il attribue aux poètes et aux artistes le pouvoir de faire surgir des mondes possibles et que ceux-ci, au même titre que d'autres régions de l'étant, font l'objet d'une saisie systématique qui vise à faire apparaître la vérité qui leur est propre. Par l'extension de l'horizon de la logique classique, Baumgarten inclut les beaux-arts, à titre de partie constituante des arts libéraux, comme objets de la logique au sens élargi du terme, appelée « esthético- logique ». L'inclusion de ce domaine spécifique d'étants est justifiée, selon les dires de son auteur, par le manque de concrétude de la logique formelle. Or, et cela n'est pas le moindre des paradoxes de l'esthétique, la subsomption des beaux-arts sous un concept unitaire d'Art et la portée noétique qui leur est conférée, s'opère à la faveur du sacrifice de leur singularité et de leur spécificité. Cela explique le choix du titre : « métaphysique de l'Art » et non pas « métaphysique de l'oeuvre d'art » ou « métaphysique des beaux-arts ». Et cette aporîe constitutive de la première esthétique est indépassable à partir des prémices que son auteur a établies, faisant de la nouvelle discipline une science qui, à ce titre, ne peut que prétendre à l'universalité.Au 18e siècle, certaines théories du beau empruntent la voie alternative de la critique du goût. J'ai souhaité questionner ces alternatives pour voir si elles échappent aux problèmes posés par la métaphysique de l'Art. Ce point peut être considéré comme une réplique à Kant qui, dans une note devenue célèbre, soutient que « les Allemands sont les seuls à se servir du mot "esthétique" pour désigner ce que d'autres appellent la critique du goût ». J'ai démontré que ces deux termes ne sont pas synonymes bien que ces deux positions philosophiques partagent et s'appuient sur des présupposés analogues.La distinction entre ces deux manières de penser l'art peut être restituée synthétiquement de la sorte : la saisie systématique des arts du beau en leur diversité et leur subsomption en un concept d'Art unitaire, qui leur attribue des qualités objectives et une valeur de vérité indépendante de toute saisie subjective, relègue, de facto, la question du jugement de goût à l'arrière-plan. La valeur de vérité de l'Art, définie comme la totalité des qualités intrinsèques des oeuvres est, par définition, non tributaire du jugement subjectif. Autrement dit, si les oeuvres d'art présentent des qualités intrinsèques, la question directrice inhérente à la démarche de Baumgarten ne peut donc nullement être celle d'une critique du goût, comme opération subjective {Le. relative au sujet, sans que cela soit forcément synonyme de « relativisme »), mais bien la quête d'un fondement qui soit en mesure de conférer à l'esthétique philosophique, en tant que métaphysique spéciale, sa légitimité.Ce qui distingue sur le plan philosophique le projet d'une métaphysique de l'Art de celui d'une esthétique du goût réside en ceci que le premier est guidé, a priori, par la nécessité de produire un discours valant universellement, indépendant des oeuvres d'art, tandis que le goût, pour s'exercer, implique toujours une oeuvre singulière, concrète, sans laquelle celui-ci ne reste qu'à l'état de potentialité. Le goût a trait au particulier et au contingent, sans être pour autant quelque chose d'aléatoire. En effet, il n'est pas un véritable philosophe s'interrogeant sur cette notion qui n'ait entrevu, d'une manière ou d'une autre, la nécessité de porter le goût à la hauteur d'un jugement, c'est-à-dire lui conférer au moins une règle ou une norme qui puisse le légitimer comme tel et le sauver du relativisme, pris en son sens le plus péjoratif. La délicatesse du goût va même jusqu'à être tenue pour une forme de « connaissance », par laquelle les choses sont appréhendées dans toute leur subtilité. Les différents auteurs évoqués pour cette question (Francis Hutcheson, David Hume, Alexander Gerard, Louis de Jaucourt, Montesquieu, Voltaire, D'Alembert, Denis Diderot, Edmund Burke), soutiennent qu'il y a bien quelque chose comme des « normes » du goût, que celles-ci soient inférées des oeuvres de génie ou qu'elles soient postulées a priori, garanties par une transcendance divine ou par la bonté de la Nature elle-même, ce qui revient, en dernière instance au même puisque le geste est similaire : rechercher dans le suprasensible, dans l'Idée, un fondement stable et identique à soi en mesure de garantir la stabilité de l'expérience du monde phénoménal.La seconde partie de la recherche s'est articulée autour de la question suivante : est-ce que les esthétiques du goût qui mesurent la « valeur » de l'oeuvre d'art à l'aune d'un jugement subjectif et par l'intensité du sentiment échappent aux apories constitutives de la métaphysique de l'Art ?En un sens, une réponse partielle à cette question est déjà contenue dans l'expression « esthétique du goût ». Cette expression ne doit pas être prise au sens d'une discipline ou d'un corpus unifié : la diversité des positions présentées dans cette recherche, bien que non exhaustive, suffit à le démontrer. Mais ce qui est suggéré par cette expression, c'est que ces manières de questionner l'art sont plus proches du sens original du terme aisthêsis que ne l'est la première esthétique philosophique de l'histoire de la philosophie. L'exercice du goût est une activité propre du sentir qui, en même temps, est en rapport direct avec la capacité intellectuelle à discerner les choses et à un juger avec finesse et justesse.Avec le goût esthétique s'invente une espèce de « sens sans organe » dont la teneur ontologique est hybride, mais dont le nom est identique à celui des cinq sens qui procurent la jouissance sensible la plus immédiate et la moins raisonnable qui soit. Par la reconnaissance de l'existence d'un goût « juste » et « vrai », ou à défaut, au moins de l'existence d'une « norme » indiscutable de celui-ci, c'est-à-dire de la possibilité de formuler un jugement de goût une tentative inédite de spîritualisation de la sensibilité a lieu.Par conséquent, il est loin d'être évident que ce que j'ai appelé les esthétiques du goût échappent à un autre aspect aporétique de la métaphysique de l'Art, à savoir : passer à côté du caractère singulier de telle ou telle oeuvre afin d'en dégager les traits universels qui permettent au discours de s'étayer. Dans une moindre mesure, cela est même le cas dans les Salons de Diderot où, trop souvent, le tableau sert de prétexte à l'élaboration d'un discours brillant.Par contre, tout l'intérêt de la question du goût réside en ceci qu'elle présente, de façon particulièrement aiguë, les limites proprement métaphysiques dont l'esthétique, à titre de discipline philosophique, se fait la légataire et tente à sa manière d'y remédier par une extension inédite du concept de vérité et sa caractérisai ion en termes de vérité « esthéticologique » au paragraphe 427 de Y Esthétique. Cela dit, le fait même que dans l'empirisme la sensibilité s'oppose, une fois de plus, à l'intellect comme source de la naissance des idées - même si c'est dans la perspective d'une réhabilitation de la sensibilité -, indique que l'horizon même de questionnement demeure inchangé. Si le goût a pu enfin acquérir ses lettres de noblesse philosophique, c'est parce qu'il a été ramené, plus ou moins explicitement, du côté de la raison. Le jugement portant sur les arts et, de manière plus générale, sur tout ce qui est affaire de goût ne saurait se limiter au sentiment de plaisir immédiat. Le vécu personnel doit se transcender en vertu de critères qui non seulement permettent de dépasser le relativisme solipsiste, mais aussi de donner forme à l'expérience vécue afin qu'elle manifeste à chaque fois, et de façon singulière, une portée universelle.Le goût, tel qu'il devient un topos des discours sur l'art au 18e siècle, peut, à mon sens, être interprété comme l'équivalent de la glande pinéale dans la physiologie cartésienne : l'invention d'un « je ne sais quoi » situé on ne sait où, sorte d'Hermès qui assure la communication entre l'âme et le corps et sert l'intermédiaire entre l'intellect et la sensibilité. L'expérience décrite dans l'exercice du goût implique de facto une dimension par définition occultée par la métaphysique de l'Art : le désir. Pour goûter, il faut désirer et accepter d'être rempli par l'objet de goût. Dans l'exercice du goût, le corps est en jeu autant que l'intellect, il s'agit d'une expérience totale dans laquelle aucune mise à distance théorétique n'est, en un premier temps, à même de nous prémunir de la violence des passions qui nous affectent. L'ambiguïté de cette notion réside précisément dans son statut ontologiquement problématique. Mais cette incertitude est féconde puisqu'elle met en exergue le caractère problématique de la distinction entre corps et esprit. Dans la notion de goût est contenue l'idée que le corps pense aussi et que, par voie de conséquence, la sensibilité n'est pas dépourvue de dimension spirituelle. Reste que formuler les choses de la sorte revient à rejouer, en quelque sorte, l'antique diaphorâ platonicienne et à convoquer, une fois de plus, les grandes oppositions métaphysiques telles que corps et âme, sensible et intelligible, matière et forme.La troisième partie est entièrement consacrée à Shaftesbury qui anticipe le statut ontologiquement fort de l'oeuvre d'art (tel qu'il sera thématisé par Baumgarten) et l'allie à une critique du goût. Cet auteur peut être considéré comme une forme d'exception qui confirme la règle puisque sa métaphysique de l'Art laisse une place prépondérante à une critique du goût. Mais le cumul de ces deux caractéristiques opposées un peu schématiquement pour les besoins de la démonstration n'invalide pas l'hypothèse de départ qui consiste à dire que la saisie philosophique de la question du goût et l'invention conjointe de l'esthétique au 18e siècle sont deux tentatives de trouver une issue au problème du dualisme des substances.Cette recherche doit être prise comme une forme de propédeutique à la fois absolument nécessaire et parfaitement insuffisante. Après Baumgarten et le siècle du goût philosophique, les propositions de dépassement des apories constitutives d'une tradition qui pense l'art à partir de couples d'oppositions métaphysiques tels qu'âme et corps, forme et matière, ainsi que leurs traductions dans les arts visuels (dessin et couleur ou encore figuration et abstraction), n'ont pas manqué. Il aurait fallu in fine s'effacer pour laisser la place aux plasticiens eux-mêmes, mais aussi aux poètes, non plus dans l'horizon de Y ut pictura, mais lorsqu'ils expriment, sans verser dans l'analyse conceptuelle, leurs rencontres avec telle ou telle oeuvre (je pense à Baudelaire lorsqu'il évoque Constantin Guys, à Charles Ferdinand Ramuz lorsqu'il rend hommage à Cézanne ou encore à Pascal Quignard lorsqu'il raconte les fresques de la maison des Dioscures à Pompéi, pour ne citer que trois noms qui affleurent immédiatement à ma mémoire tant leur souvenir est vivace et leur exemple un modèle). Et puis il s'agit, malgré tout, de ne pas renoncer pour autant au discours esthétique, c'est- à-dire à la philosophie, mais de réinterroger les catégories dont nous sommes les légataires et de penser avec et au-delà des limites qu'elles nous assignent. Mais cela ferait l'objet d'un autre ouvrage.
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Background: The appropriateness of use of therapy for severe active luminal Crohn's disease (CD) cases has never been formally assessed. The European panel on the appropriateness of Crohn's disease therapy [EPACT (http://www.epact.ch)] developed appropriateness criteria. We have applied these criteria to the EC-IBD prospectively assembled, uniformly diagnosed European population-based inception cohort of Inflammatory Bowel Disease (IBD) patients diagnosed between 1991 and 1993. Methods: 426 CD patients from 13 European participating centers (10 countries) were included at the time of diagnosis (first flare, naive patients, no maintenance treatment, no steroids). We used the EPACT definition of the severe active luminal CD, agreed upon by the panel experts (acute flare, hospitalized patient, without documented fistula or stenosis and who did not undergo surgery for abscess drainage or a fistulectomy). The various treatments were analyzed to determine the appropriateness of the medical decision, according to the EPACT criteria. Results: 84 (20%) patients met the inclusion criteria. Considering at least one appropriate (A) treatment as appropriate: 60 patients (71%) received an appropriate treatment, 24 patients (29%) an inappropriate treatment (I). Furthermore, in 87% of the cases with one appropriate treatment an additional mostly inappropriate treatment was added or continued. Detailed results are indicated in the table below. Conclusion: In the EC-IBD cohort, the treatment for severe active luminal CD was appropriate for more than 70% of the patients, but frequently an inappropriate treatment was continued or added, thus increasing the risk of adverse reactions, drugs interactions and costs.
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Background: Cytomegalovirus (CMV) disease remains an important cause of morbidity after kidney transplantation and has been associated with acute rejection, graft loss and other indirect effects. A 3-month course of VGC prophylaxis reduces the incidence of CMV disease. However, little is known about the indirect effects of lateonset CMV disease after VGC prophylaxis. Objective: To evaluate the impact and indirect consequences of late-onset CMV disease after VGC prophylaxis in kidney transplant recipients. Methods: Retrospective analysis of 61 consecutive adult kidney transplant recipient with positive CMV serology (donor or recipient) who received VGC prophylaxis for 3 months and completed a follow-up of at least 2 years post-transplantation. Patients who developed CMV disease within 1 year after transplantation were compared to CMV disease-free patients for renal function (plasma creatinine values) at 1, 6, 12 and 24 months and for the incidence of graft loss, acute rejection, diabetes, cancer and opportunistic infections. Results: 8/61 (13%) patients developed CMV disease at a median of 131 days after transplantation (range: 98-220). The CMV incidence in D+/R- high risk patients was 6/18 (33%), while it was 2/43 (5%) in intermediate-risk patients (p < 0.01). All 8 patients were treated by oral valganciclovir (median 39 days; range: 19-119) with a complete resolution of CMV disease. As shown in the figure, there was no difference in creatinine values between the two groups at any time during follow-up. There was no graft loss, and the incidence of acute rejection, cancer and opportunistic infections did not differ between the two groups. The incidence of post-transplant diabetes was higher (38% vs 15%) in patients with CMV disease, but this difference was not significant (p = 0.4). Conclusions: An incidence of 13% of late-onset CMV disease was observed despite 3 months VGC prophylaxis. However, no indirect consequences were found. Moreover, therapy of CMV disease by oral VGC was effective and safe. Larger trials are needed to study whether late-onset CMV disease is associated with indirect consequences, as described with early-onset CMV.
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BACKGROUND: High-sensitivity C-reactive protein (hs-CRP) is associated with several cardiovascular risk factors (CVRF) and with renal function markers. However, these associations have not been examined in populations in the African region. We analyzed the distribution of hs-CRP and the relationship with a broad set of CVRF, renal markers and carotid intima-media thickness (IMT), in the Seychelles (African region). METHODS: We conducted a survey in the population aged 25-64years (n=1255, participation rate: 80.2%). Analyses were restricted to persons of predominantly African descent (n=1011). RESULTS: Mean and median hs-CRP serum concentrations (mg/l) were 3.1 (SD 7.6) and 1.4 (IQR 0.7-2.9) in men and 4.5 (SD 6.7) and 2.2 (IQR 1.0-5.4) in women (p<0.001 for difference between men and women). hs-CRP was significantly associated with several conventional CVRF, and particularly strongly with markers of adiposity. With regards to renal markers, hs-CRP was strongly associated with cystatin C and with microalbuminuria but not with creatinine. hs-CRP was not associated with IMT. CONCLUSIONS: Serum concentration of hs-CRP was significantly associated with sex, several CVRF and selected renal function markers, which extends similar findings in Europe and in North America to a population in the African region. These findings can contribute to guide recommendations for the use of hs-CRP in clinical practice in the region.
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BACKGROUND: The Thai-Cambodian border has been known as the origin of antimalarial drug resistance for the past 30 years. There is a highly diverse market for antimalarials in this area, and improved knowledge of drug pressure would be useful to target interventions aimed at reducing inappropriate drug use. METHODS: Baseline samples from 125 patients with falciparum malaria recruited for 2 in vivo studies (in Preah Vihear and Pursat provinces) were analyzed for the presence of 14 antimalarials in a single run, by means of a liquid chromatography-tandem mass spectrometry assay. RESULTS: Half of the patients had residual drug concentrations above the lower limit of calibration for at least 1 antimalarial at admission. Among the drugs detected were the currently used first-line drugs mefloquine (25% and 35% of patients) and piperaquine (15% of patients); the first-line drug against vivax malaria, chloroquine (25% and 41% of patients); and the former first-line drug, quinine (5% and 34% patients). CONCLUSIONS: The findings demonstrate that there is high drug pressure and that many people still seek treatment in the private and informal sector, where appropriate treatment is not guaranteed. Promotion of comprehensive behavioral change, communication, community-based mobilization, and advocacy are vital to contain the emergence and spread of parasite resistance against new antimalarials.
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Cet article présente les résultats de la revue systématique: Singh M, Das RR. Zinc for the common cold. Cochrane Database of Systematic Reviews 2011, Issue 2, Art. No.: CD001364. DOI: 10.1002/14651858.CD001364.pub3. PMID: 21328251.
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Fluorescence imaging for detection of non-muscle-invasive bladder cancer is based on the selective production and accumulation of fluorescing porphyrins-mainly, protoporphyrin IX-in cancerous tissues after the instillation of Hexvix®. Although the sensitivity of this procedure is very good, its specificity is somewhat limited due to fluorescence false-positive sites. Consequently, magnification cystoscopy has been investigated in order to discriminate false from true fluorescence positive findings. Both white-light and fluorescence modes are possible with the magnification cystoscope, allowing observation of the bladder wall with magnification ranging between 30× for standard observation and 650×. The optical zooming setup allows adjusting the magnification continuously in situ. In the high-magnification (HM) regime, the smallest diameter of the field of view is 600 microns and the resolution is 2.5 microns when in contact with the bladder wall. With this cystoscope, we characterized the superficial vascularization of the fluorescing sites in order to discriminate cancerous from noncancerous tissues. This procedure allowed us to establish a classification based on observed vascular patterns. Seventy-two patients subject to Hexvix® fluorescence cystoscopy were included in the study. Comparison of HM cystoscopy classification with histopathology results confirmed 32/33 (97%) cancerous biopsies and rejected 17/20 (85%) noncancerous lesions.
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Introduction: The development of novel therapies and the increasing number of trials testing management strategies for luminal Crohn's disease (CD) have not filled all the gaps in our knowledge. Thus, in clinical practice, many decisions for CD patients need to be taken without high quality evidence. For this reason, a multidisciplinary European expert panel followed the RAND method to develop explicit criteria for the management of individual patients with active, steroid-dependent (ST-D) and steroid-refractory (ST-R) CD. Methods: Twelve international experts convened in Geneva, Switzerland in December 2007, to rate explicit clinical scenarios, corresponding to real daily practice, on a 9-point scale according to the literature evidence and their own expertise. Median ratings were stratified into three categories: appropriate (7-9), uncertain (4-6) and inappropriate (1-3). Results: Overall, panelists rated 296 indications pertaining to mild-to-moderate, severe, ST-D, and ST-R CD. In anti-TNF naïve patients, budesonide and prednisone were found appropriate for mildmoderate CD, and infliximab (IFX) when those had previously failed or had not been tolerated. In patients with prior success with IFX, this drug with or without co-administration of a thiopurine analog was favored. Other anti-TNFs were appropriate in case of intolerance or resistance to IFX. High doses steroids, IFX or adalimumab were appropriate in severe active CD. Among 105 indications for ST-D or ST-R disease, the panel considered appropriate the thiopurine analogs, methotrexate, IFX, adalimumab and surgery for limited resection, depending on the outcome of prior therapies. Anti-TNFs were generally considered appropriate in ST-R. Conclusion: Steroids, including budesonide for mild-to-moderate CD, remain first-line therapies in active luminal CD. Anti-TNFs, in particular IFX with respect to the amount of available evidence, remain second-line for most indications. Thiopurine analogs are preferred to anti-TNFs when steroids are not appropriate, except when anti-TNFs were previously successful. These recommendations are available online (www.epact.ch). A prospective evaluation of these criteria in a large database in Switzerland in underway to validate these criteria.