998 resultados para Du Guesclin, Bertrand, comte de Longueville, ca. 1320-1380.


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Les monographies consacrées à Jean-Baptiste Perronneau (ca 1715-1783) à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle traduisaient l'engouement pour l'art du XVIIIesiècle qui se déployait dans le Tout Paris de la Belle Époque. Elles rendaient justice au peintre de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, et à l'un des peintres favoris des contemporains des Impressionnistes qu'elles présentaient comme un artiste éclipsé de son vivant par son prestigieux aîné, Maurice Quentin Delatour (1704-1788). La première partie de la thèse étudie la carrière parisienne du peintre, ses appuis artistiques et sociaux, ses pratiques au pastel et à l'huile, de l'agrément en 1746 à la réception en 1753 et avant le début de la période des voyages en 1756. La rivalité avec Delatour, mise en scène dans un esprit d'émulation au Salon du Louvre pendant plus de vingt ans, y est largement évoquée. Un même nombre de portraits exposés fait comprendre que Perronneau avait de son vivant la faveur des artistes et du public. Il permet de mesurer les effets de la rivalité avec le peintre de Cour sur sa carrière. Delatour faisait exposer en 1750 son autoportrait à côté de son portrait demandé à Perronneau. Les qualités des deux peintres étaient comparées par la nouvelle critique. Notre étude s'attache à ce qui les rapproche comme à ce qui les sépare. Dans la deuxième partie, les peintres des milieux artistiques qu'il fréquente, Louis Tocqué, Jean-Baptiste Oudry, Charles Nicolas Cochin, pour citer les principaux, sont convoqués pour évaluer l'art de Perronneau dans ce que Cochin appelle la « ressemblance savante ». Les peintres les plus ambitieux s'attachent à son interprétation malgré les difficultés dues aux réactions de leur clientèle. La façon dont procède Perronneau est ici envisagée suivant deux aspects : d'une part, la composition du portrait selon une idée du naturel qui détermine l'attitude et une certaine imitation des défauts ; d'autre part, l'imitation de la nature qui réside dans les qualités de l'art, et donc picturales, appréciées des amateurs avertis. La façon qui lui est propre est de composer un naturel selon des poses variées, fondé sur la noblesse de l'attitude conjuguée à la simplicité, conformément à l'idéal courtois en vigueur depuis le XVIe siècle ; elle reste immuable au long de sa carrière. Dans l'imitation de la nature, sont mis en évidence des aspects cachés du faire lors de la mise en place du relief de la figure, les références aux maîtres anciens, Rembrandt, Van Dyck, la conscience de la distance à laquelle le tableau doit être vu, qui atténue la vigueur de la touche, comme le fait le verre qui sert aussi de vernis au pastel. L'idée de sprezzatura qui régit la distinction légère de la pose se décèle à la surface de ses portraits à travers l'apparence de facilité qu'il s'attache à leur donner, et jusque dans l'inimitable retouche finale. Grâce à la qualité de sa retouche, Perronneau accroît sensiblement dans certaines oeuvres à partir de 1768 l'expression savante et inventive de son sentiment. Afin de peindre comme il l'entend tout en gagnant sa vie et celle de sa famille, le peintre prend le parti de voyager comme l'y autorisait la libéralité de son statut. Dans la troisième partie est étudiée la trame de ses voyages que constituent les recommandations dont il bénéficie. Les identités des quatre cent dix modèles peints en France et en Europe de 1740 à 1782 sont systématiquement étudiées dans le catalogue ainsi que les conditions de leur rencontre avec le peintre. Elles décrivent une clientèle variée représentative de la mobilité des statuts dans l'Europe d'ancien Régime dont la composante nouvelle est la clientèle du monde de la banque internationale et du grand commerce. Leurs portraits peints à l'étranger ou dans les villes de Province que Perronneau présente au Salon irritent et inquiètent l'élite parisienne et donne lieu à de nouvelles tensions avec l'éternel rival, Delatour, au Salon de 1767. Perronneau se sent à juste titre évincé de Paris. Alors que l'on avait pu penser qu'il avait peu souffert des critiques du philosophe qui ne furent publiées qu'après sa mort, il apparaît que sa réputation pâtit de ses jugements diffusés par les nouvelles à la main au-dedes frontières et jusqu'auprès de la prestigieuse clientèle qui lui était acquise. Le travail sur son la carrière et l'oeuvre de Perronneau permet surtout une compréhension nouvelle de l'art du portrait au milieu du siècle, au moment où la représentation individuelle n'a jamais encore touché un aussi large public et où l'Académie ambitionne d'élever cet art au plus haut degré.

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Understanding the emplacement and growth of intrusive bodies in terms of mechanism, duration, ther¬mal evolution and rates are fundamental aspects of crustal evolution. Recent studies show that many plutons grow in several Ma by in situ accretion of discrete magma pulses, which constitute small-scale magmatic reservoirs. The residence time of magmas, and hence their capacities to interact and differentiate, are con¬trolled by the local thermal environment. The latter is highly dependant on 1) the emplacement depth, 2) the magmas and country rock composition, 3) the country rock thermal conductivity, 4) the rate of magma injection and 5) the geometry of the intrusion. In shallow level plutons, where magmas solidify quickly, evi¬dence for magma mixing and/or differentiation processes is considered by many authors to be inherited from deeper levels. This work shows however that in-situ differentiation and magma interactions occurred within basaltic and felsic sills at shallow depth (0.3 GPa) in the St-Jean-du-Doigt (SJDD) bimodal intrusion, France. This intrusion emplaced ca. 347 Ma ago (IDTIMS U/Pb on zircon) in the Precambrian crust of the Armori- can massif and preserves remarkable sill-like emplacement processes of bimodal mafic-felsic magmas. Field evidence coupled to high precision zircon U-Pb dating document progressive thermal maturation within the incrementally built ioppolith. Early m-thick mafic sills (eastern part) form the roof of the intrusion and are homogeneous and fine-grained with planar contacts with neighboring felsic sills; within a minimal 0.8 Ma time span, the system gets warmer (western part). Sills are emplaced by under-accretion under the old east¬ern part, interact and mingle. A striking feature of this younger, warmer part is in-situ differentiation of the mafic sills in the top 40 cm of the layer, which suggests liquids survival in the shallow crust. Rheological and thermal models were performed in order to determine the parameters required to allow this observed in- situ differentiation-accumulation processes. Strong constraints such as total emplacement durations (ca. 0.8 Ma, TIMS date) and pluton thickness (1.5 Km, gravity model) allow a quantitative estimation of the various parameters required (injection rates, incubation time,...). The results show that in-situ differentiation may be achieved in less than 10 years at such shallow depth, provided that: (1) The differentiating sills are injected beneath consolidated, yet still warm basalt sills, which act as low conductive insulating screens (eastern part formation in the SJDD intrusion). The latter are emplaced in a very short time (800 years) at high injection rate (0.5 m/y) in order to create a "hot zone" in the shallow crust (incubation time). This implies that nearly 1/3 of the pluton (400m) is emplaced by a subsequent and sustained magmatic activity occurring on a short time scale at the very beginning of the system. (2) Once incubation time is achieved, the calculations show that a small hot zone is created at the base of the sill pile, where new injections stay above their solidus T°C and may interact and differentiate. Extraction of differentiated residual liquids might eventually take place and mix with newly injected magma as documented in active syn-emplacement shear-zones within the "warm" part of the pluton. (3) Finally, the model show that in order to maintain a permanent hot zone at shallow level, injection rate must be of 0.03 m/y with injection of 5m thick basaltic sills eveiy 130yr, imply¬ing formation of a 15 km thick pluton. As this thickness is in contradiction with the one calculated for SJDD (1.5 Km) and exceed much the average thickness observed for many shallow level plutons, I infer that there is no permanent hot zone (or magma chambers) at such shallow level. I rather propose formation of small, ephemeral (10-15yr) reservoirs, which represent only small portions of the final size of the pluton. Thermal calculations show that, in the case of SJDD, 5m thick basaltic sills emplaced every 1500 y, allow formation of such ephemeral reservoirs. The latter are formed by several sills, which are in a mushy state and may interact and differentiate during a short time.The mineralogical, chemical and isotopic data presented in this study suggest a signature intermediate be¬tween E-MORB- and arc-like for the SJDD mafic sills and feeder dykes. The mantle source involved produced hydrated magmas and may be astenosphere modified by "arc-type" components, probably related to a sub¬ducting slab. Combined fluid mobile/immobile trace elements and Sr-Nd isotopes suggest that such subduc¬tion components are mainly fluids derived from altered oceanic crust with minor effect from the subducted sediments. Close match between the SJDD compositions and BABB may point to a continental back-arc setting with little crustal contamination. If so, the SjDD intrusion is a major witness of an extensional tectonic regime during the Early-Carboniferous, linked to the subduction of the Rheno-Hercynian Ocean beneath the Variscan terranes. Also of interest is the unusual association of cogenetic (same isotopic compositions) K-feldspar A- type granite and albite-granite. A-type granites may form by magma mixing between the mafic magma and crustal melts. Alternatively, they might derive from the melting of a biotite-bearing quartz-feldspathic crustal protolith triggered by early mafic injections at low crustal levels. Albite-granite may form by plagioclase cu¬mulate remelting issued from A-type magma differentiation.

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Introduction et But de l'étude. - La transplantation de cellules souches hématopoïétiques est un des traitements proposés dans le cadre de certaines hémopathies malignes. Elle est fréquemment associée à une anorexie, des nausées et des douleurs buccales limitant les ingesta. Chez ces patients, il a été démontré qu'une altération du statut nutritionnel était associée à une durée de séjour hospitalier augmentée. Si l'évolution hospitalière est généralement bien documentée, peu d'informations nutritionnelles sur la période post-greffe sont disponibles. L'objectif de cette étude est de documenter l'évolution pondérale en fonction des différentes phases de traitement.Matériel et Méthodes. - Cette étude rétrospective a porté sur un collectif de patients suivis par la consultation ambulatoire d'onco-hématologie. Ont été inclus tous les dossiers de patients ayant bénéficié d'une autogreffe depuis plus de 100 jours. Les variables démographiques, médicales, nutritionnelles et fonctionnelles ont été recueillies aux périodes suivantes de prise en charge : lors du diagnostic (P1), à l'admission (P2) et à la sortie de l'hôpital lors de l'autogreffe (P3) et au 100e jour post-autogreffe (P4).Résultats. - L'échantillon était composé de 22 hommes et 11 femmes, ayant une moyenne d'âge de 52 ± 11 ans, un BMI moyen de 26,7 ± 4,2 et souffrant de lymphome (49 %), myélome (45 %), maladie de Hodgkin (3 %) ou amyloïdose (3 %). La durée moyenne d'hospitalisation pour l'autogreffe est de 21 ± 4 jours. À P1 et P3, seul 1 patient présentait un BMI < 18,5, et aucun patient aux autres périodes étudiées. Un BMI supérieur à 25 kg/m2 était présent chez 64 % à P1, 67 % à P2, 45 % à P3, 48 % à P4. Trente pour cent des patients perdent plus de 5 % de leur poids entre P1 et P4 dont 80 % sont des hommes. Leur BMI moyen à P1 est de 28,8 ± 3,3 kg/m2 (10 % de normal, 60 % de surpoids et 30 % d'obésité) et à P4 de 26,7 ± 3,1 kg/m2 (30 % de normal, 60 % de surpoids et 10 % d'obésité). Ces patients ont une perte de poids de 2,4 ± 4,5 % entre P1 et P2, de 8,6 ± 4,4 % entre P1 et P3 et de 7,4 ± 1,7 % entre P1 et P4.Durant le séjour hospitalier, les patients perdent en moyenne 5,6 ± 2,9 % de leur poids d'entrée (P2). Les jours qui suivent l'autogreffe50 % des sujets perdent 6 ± 3,5 %, Durant l'hospitalisation, 33 % des patients ont reçu un support nutritionnel. La prescription d'un support nutritionnel est corrélé avec la présence de candidose (r = 0,350 ; p = 0,044).Conclusion. - La majorité de ces patients oncohématologiques traités par autogreffe de cellules souches perdent du poids pendant l'hospitalisation et ceci persiste au 100e jour post-greffe pour 21 % de l'échantillon. Le BMI est élevé au moment du diagnostic et le reste tout au long de la prise en charge. Une étude prospective sur un échantillon plus large pourrait dans le futur permettre de déterminer les facteurs prédictifs d'une perte de poids persistante 3 mois après une autogreffe.