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Resumo:
The rapid adoption of online media like Facebook, Twitter or Wikileaks leaves us with little time to think. Where is information technology taking us, our society and our democratic institutions ? Is the Web replicating social divides that already exist offline or does collaborative technology pave the way for a more equal society ? How do we find the right balance between openness and privacy ? Can social media improve civic participation or do they breed superficial exchange and the promotion of false information ? These and lots of other questions arise when one starts to look at the Internet, society and politics. The first part of this paper gives an overview of the social changes that occur with the rise of the Web. The second part serves as an overview on how the Web is being used for political participation in Switzerland and abroad. Le développement rapide de nouveaux médias comme Facebook, Twitter ou Wikileaks ne laisse que peu de temps à la réflexion. Quels sont les changements que ces technologies de l'information impliquent pour nous, notre société et nos institutions démocratiques ? Internet ne fait-il que reproduire des divisions sociales qui lui préexistent ou constitue-t-il un moyen de lisser et d'égaliser ces mêmes divisions ? Comment trouver le bon équilibre entre transparence et respect de la vie privée ? Les médias sociaux permettent-ils de stimuler la participation politique ou ne sont-ils que le vecteur d'échanges superficiels et de fausses informations ? Ces questions, parmi d'autres, émergent rapidement lorsque l'on s'intéresse à la question des liens entre Internet, la société et la politique. La première partie de ce cahier est consacrée aux changements sociaux générés par l'émergence et le développement d'Internet. La seconde fait l'état des lieux de la manière dont Internet est utilisé pour stimuler la participation politique en Suisse et à l'étranger.
Resumo:
Né en 1924, Claude Lefort fut l'élève, puis l'ami du philosophe Merleau-Ponty.Il fonde en 1948 le groupe Socialisme ou Barbarie qui se livre à une critique sans ambages des pays de l'Est, du totalitarisme et de la société d'alors. Mais il rompt sans cesser de poursuivre sa réflexion sur l'actualité sociale et politique. Avec Morin et Castoriadis, il se livre à une des critiques " à chaud " les plus pertinentes sur les événements de mai 68 et continue à écrire sur des sujets aussi divers que l'affaire Rushdie ou l'union de la gauche. Homme de revues, il pousse ses élèves - notamment Marcel Gauchet - à en fonder et à y organiser un débat véritablement public. Pour ce critique du totalitarisme, la démocratie agit comme une mise en scène, une mise en sens de l'espace public, lieu vide que viennent combler les citoyens. Son oeuvre, jadis dispersée et confidentielle, apparaît aujourd'hui comme un étonnant témoignage de lucidité et de précocité.