1000 resultados para médecine de premier recours


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Although prolonged or chronic fatigue is a very common complaint in primary care medicine, a biomedical obvious cause is often not found. In such a case, for women between 18 and 50 years with a ferritin level of less than 50 µg/l in the absence of anaemia, an iron supplementation may be associated with an improvement in fatigue. Appropriate treatment is also important for depression, anxiety or insomnia. In other cases, the approach is essentially non-pharmacological in the form of lifestyle advice, empathy and cognitive behavioural therapy as well as progressive and adapted physical exercises. Bien que la fatigue prolongée ou chronique soit une plainte très fréquente en médecine de premier recours, une cause biomédicale évidente n'est souvent pas retrouvée. Dans une telle situation, pour les femmes entre 18 et 50 ans avec un taux de ferritine inférieur à 50 µg/l en l'absence d'anémie, un traitement de fer peut être associé à une amélioration de la fatigue. Un traitement adapté est également important en cas de dépression, d'anxiété ou d'insomnie. Dans les autres situations, la prise en charge est essentiellement non pharmacologique sous forme de conseils d'hygiène de vie, d'empathie, de thérapie cognitivo-comportementale ainsi que d'exercices physiques progressifs et adaptés.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Bien que la fatigue prolongée ou chronique soit une plainte très fréquente en médecine de premier recours, une cause biomédicale évidente n'est souvent pas retrouvée. Dans une telle situation, pour les femmes entre 18 et 50 ans avec un taux de ferritine inférieur à 50 µg/l en l'absence d'anémie, un traitement de fer peut être associé à une amélioration de la fatigue. Un traitement adapté est également important en cas de dépression, d'anxiété ou d'insomnie. Dans les autres situations, la prise en charge est essentiellement non pharmacologique sous forme de conseils d'hygiène de vie, d'empathie, de thérapie cognitivo-comportementale ainsi que d'exercices physiques progressifs et adaptés. Although prolonged or chronic fatigue is a very common complaint in primary care medicine, a biomedical obvious cause is often not found. In such a case, for women between 18 and 50 years with a ferritin level of less than 50 µg/l in the absence of anaemia, an iron supplementation may be associated with an improvement in fatigue. Appropriate treatment is also important for depression, anxiety or insomnia. In other cases, the approach is essentially non-pharmacological in the form of lifestyle advice, empathy and cognitive behavioural therapy as well as progressive and adapted physical exercises.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Face au fardeau croissant que représentent les maladies non transmissibles, et face à une proportion plus élevée de sa population qui est insuffisamment active physiquement par rapport au reste de la Suisse, le canton du Tessin (Service de promotion et d'évaluation sanitaire, SPVS) lance le projet pilote « Girasole » qui s'adresse aux médecins de premier recours et à leurs patients sédentaires. Ce projet s'appuie sur le concept « Coaching Santé », porté par le Collège de médecine de premier recours, et sur le concept « Paprica », développé notamment par la Policlinique médicale universitaire de Lausanne. Le projet s'appuie sur une vision de prise en charge qui s'inspire du « Chronic care model ». Le réseau de soin, centré autour des compétences et des ressources du patient et de sa communauté, comprend le médecin de premier recours ainsi que les éventuels autres professionnels et les structures existantes susceptibles de faciliter la mise en oeuvre du changement de comportement visé par le patient. Les patients présentant des atteintes à leur santé ou des risques particuliers pourront également bénéficier d'un conseil adapté à leur situation (activité physique adaptée).

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Il est fréquent en médecine de premier recours de rencontrer des adolescents exprimant des symptômes somatiques pour lesquels aucune des investigations entreprises n'a permis de rendre compte d'une pathologie organique. De tels symptômes sont retrouvés dans la littérature sous la terminologie de symptômes médicalement inexpliqués (MUS) ou des troubles fonctionnels. Bien que la prévalence des adolescents souffrant de MUS est fréquente, les médecins éprouvent encore beaucoup de difficultés à prendre en charge et communiquer avec ces patients, principalement en raison d'une incompréhension de leurs besoins et préoccupations tant dans leur vie quotidienne que lors d'une consultation au cabinet. Le but de notre étude est de comprendre les expériences et vécus des adolescents avec des MUS ainsi que de leurs parents afin d'aider le praticien dans la compréhension de son patient dans sa globalité et ainsi d'améliorer sa prise en charge. Dans le premier article présenté, nous nous sommes intéressés à la vie quotidienne de ces adolescents en étudiant leurs relations avec leur famille et leur entourage ainsi que les répercussions sur leurs parcours scolaire et leurs activités extrascolaires. Dans le second article nous nous sommes penchés sur les relations qu'entretiennent ces adolescents et leurs parents avec le système de santé. Nous avons collecté des données qualitatives en moyennant des groupes focus incluant 16 adolescents atteints de troubles fonctionnels et leurs parents. L'analyse a permis de faire émerger les difficultés que ces jeunes et leurs familles vivent au quotidien et comment ils sont confrontés à la solitude dû principalement à l'incompréhension sociale. Les résultats mettent aussi en évidence l'insatisfaction de ces jeunes et de leurs parents par rapport à la prise en charge médical, notamment en raison d'un manque de communication. -- Medically unexplained symptoms (MUS) are common among adolescents and are frequently encountered in primary care. Our aim was to explore how these adolescents and their parents experience the condition and its impact on their daily lives and to provide recommendations for health professionals. Using a qualitative approach, six focus groups and two individual interviews were conducted. These involved a total of ten adolescents with different types of MUS and sixteen parents. The respondents were recruited in a university hospital in Switzerland. A thematic analysis was conducted according to the Grounded Theory. The analysis of the data highlighted four core themes: disbelief, being different, concealing symptoms, and priority to adolescent's health. Transcending these themes was a core issue regarding the discrepancy between the strategies that adolescents and their parents use to cope with the symptoms. Health professionals should be made aware of the emotional needs of these patients and their families.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction: Les centres d'urgence se trouvent régulièrement confrontés à des patients avec de multiples vulnérabilités médico-sociales qui recourent préférentiellement aux urgences pour y recevoir des soins de bases. Leurs fréquentes consultations contribuent à encombrer les urgences : dans notre service d'urgence entre avril 2008 et mars 2009, une étude ayant pour but de caractériser ces patients a montré que 14 % de l'ensemble des consultations ont été causées par 5 % des patients admis > 4 x/an.Matériel et méthode: Cohorte prospective des patients admis aux urgences et présentant des critères touchant > 3 axes de vulnérabilités sur les 5 axes reconnus habituellement (déterminants somatiques, de santé mentale, comportemental, social, de consommation de soins). Les patients inclus ont été soit signalés par le personnel médico-infirmier des urgences, soit dépistés par une équipe pluridisciplinaire (2 infirmières, 1 assistant social, 1 médecin) durant les jours ouvrables du 1.9.2010 au 14.12.2010.Résultats: 75 patients ont été inclus (65 % d'hommes). La moyenne d'âge était de 43 ans. 59 % étaient des migrants en provenance de : Europe (22 %), Afrique (22 %), Asie (12 %), Amériques du Sud (6 %) et du Nord (1 %). Les vulnérabilités les plus fréquentes étaient: somatiques 76 % (maladies aiguës/chroniques sévères 50 %, mauvaise adhérence thérapeutique 40 %), liées à la santé mentale 65 % (troubles anxieux et dépressifs 54 %), comportementales 80 % (addictions aux substances 73 %), sociales 93 % (absence de domicile fixe 31 %, absence d'assurance-maladie 15 %, barrières linguistiques 24 %, à l'assistance sociale 46 %) et consommation de soins (> 4 visites aux urgences/an 57 %, absence dedecin de premier recours 33 %). La charge de travail moyenne pour orienter ces patients vers des structures de santé primaire était de 3 heures/cas. Les interventions ont été d'évaluer le réseau de soins déjà impliqué (98 %), de réorienter dans le réseau ambulatoire (64 %) ou vers les services sociaux (37 %).Conclusion: Les vulnérabilités multiples sont relativement peu fréquentes dans notre service d'urgence mais leur complexité requiert des ressources qui dépassent ce que peuvent offrir des équipes de soins habituelles aux urgences. Une prise en charge individuelle par une équipe pluridisciplinaire est susceptible de fournir ces ressources et de réorienter ces patients vers des structures ambulatoires adaptées à leurs besoins.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Le type d'affections rencontrées en pédiatrie générale ambulatoire traduit partiellement, d'une part, les compétences du pédiatre qui les prend en charge et, d'autre part, indirectement les besoins de la population en terme de soins pédiatriques. Il est utile de décrire le profil de ces affections pour plusieurs raisons ; en terme de santé publique, une connaissance du recours aux soins pédiatriques permet de mieux planifier la formation des futurs pédiatres en suivant les besoins de la population ; en terme de politique de formation, ces données permettent d'assurer un cursus éducatif de qualité adapté aux types de pathologies pédiatriques locales ; finalement, la description détaillée de l'activité de pédiatrie générale ambulatoire permet aux jeunes médecins de mieux se projeter et de s'identifier à cette profession en tant que futurs pédiatres. Il n'existe actuellement à notre connaissance que peu de données concernant les affections ambulatoires en pédiatrie de premier recours en Suisse romande ; de même, la proportion de consultations de pédiatrie ayant comme motif une pathologie infectieuse ou encore la fréquence du recours à l'antibiothérapie lors de ces dernières est méconnue en Suisse romande.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Résumé La performance diagnostic des signes et symptômes de la grippe a principalement été étudiée dans le cadre d'études contrôlées avec des critères d'inclusion stricts. Il apparaît nécessaire d'évaluer ces prédicteurs dans le cadre d'une consultation ambulatoire habituelle en tenant compte du délai écoulé entre le début des symptômes et la première consultation ainsi que la situation épidémiologique. Cette étude prospective a été menée à la Policlinique Médicale Universitaire durant l'hiver 1999-2000. Les patients étaient inclus s'ils présentaient un syndrome grippal et si le praticien suspectait une infection à Influenza. Le médecin administrait un questionnaire puis une culture d'un frottis de gorge était réalisée afin de documenter l'infection. 201 patients ont été inclus dans l'étude. 52% avaient une culture positive pour Influenza. En analyse univariée, une température > 37.8° (OR 4.2; 95% CI 2.3-7.7), une durée des symptômes < 48h (OR 3.2; 1.8-5.7), une toux (OR 3.2; 1-10.4) et des myalgies (OR 2.8; 1.0-7.5) étaient associés au diagnostic de grippe. En analyse de régression logistique, le modèle le plus performant qui prédisait la grippe était l'association d'une durée des symptômes <48h, une consultation en début d'épidémie, une température > 37.8° et une toux (sensibilité 79%, spécificité 69%, valeur prédictive positive 67%, une valeur prédictive négative de 73% et aire sous la courbe (ROC) de 0.74). En plus des signes et symptômes prédicteurs de la grippe, le médecin de premier recours devrait prendre en compte dans son jugement la durée des symptômes avant la première consultation et le contexte épidémiologique (début, pic, fin de l'épidémie), car ces deux paramètres modifient considérablement la valeurs des prédicteurs lors de l'évaluation de la probabilité clinique d'un patient d'avoir une infection à Influenza.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Contexte¦Le VIH reste une des préoccupations majeures de santé publique dans le monde. Le nombre de patients infectés en Europe continue de croître et s'élève, en 2008, à 2.3 millions (1). De plus, environ 30 % des personnes séropositives ignorent leur statut et, de ce fait, contribuent à la propagation de l'épidémie. Ces patients sont responsables de la moitié des nouveaux cas du VIH (2) ; ils transmettent, en effet, 3.5 fois plus l'infection que les patients dont le diagnostic est connu (3).¦Aux USA, en raison de l'épidémiologie actuelle du VIH, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont, en septembre 2006, mis le point sur la nécessité d'étendre drastiquement les tests et, de ce fait, ont publié de nouvelles recommandations. Non seulement, le test devra dépasser les groupes à risque dans les zones à grande prévalence mais aussi, être répandu à toute la population adulte de 13 à 64 ans sauf si la prévalence du VIH est en dessous de 0.1 % (4). Cette démarche est appelée routine opt-out HIV screening et plusieurs arguments parlent en faveur d'un dépistage systématique. Cette maladie rempli tout d'abord les 4 critères pour l'introduction d'un dépistage systématique : une maladie grave pouvant être mise en évidence avant l'apparition des symptômes, son diagnostic améliore la survie par une progression moins rapide et diminution de la mortalité, des tests de dépistage sensibles et spécifiques sont disponibles et les coûts sont moindres en comparaison aux bénéfices (5). Aux USA, 73 % des patients diagnostiqués à un stade avancé de l'infection VIH entre 2001 et 2005 avaient eu recours à l'utilisation des systèmes de soins au moins une fois dans les 8 ans précédant le diagnostic (6). Ces occasions manquées font aussi partie des arguments en faveur d'un dépistage systématique. En règle générale, le médecin se basant uniquement sur les symptômes et signes, ainsi que sur l'anamnèse sexuelle sous-estime la population à tester. Ce problème de sélection des candidats n'a plus lieu d'être lors d'un tel screening. Après cette publication des recommandations du CDC, qui introduit le dépistage systématique, il a été constaté que seulement 1/3 du personnel soignant interrogé connaissait les nouvelles directives et seulement 20 % offrait un dépistage de routine à tous les patients concernés (7). Cette étude nous montre alors qu'il est impératif de vérifier le niveau de connaissances des médecins après la publication de nouvelles recommandations.¦Devant le problème de l'épidémie du VIH, la Suisse opte pour une stratégie différente à celle des Etats-Unis. La Commission d'experts clinique et thérapie VIH et SIDA (CCT) de l'OFSP a tout d'abord publié, en 2007, des recommandations destinées à diminuer le nombre d'infections VIH non diagnostiquées, grâce à un dépistage initié par le médecin (8). Cette approche, appelée provider initiated counselling and testing (PICT), complétait alors celle du voluntary counselling and testing (VCT) qui préconisait un dépistage sur la demande du patient. Malheureusement, le taux d'infections diagnostiquées à un stade avancé a stagné aux environs de 30 % jusqu'en 2008 (9), raison pour laquelle l'OFSP apporte, en 2010, des modifications du PICT. Ces modifications exposent différentes situations où le test du VIH devrait être envisagé et apportent des précisions quant à la manière de le proposer. En effet, lors d'une suspicion de primo-infection, le médecin doit expliquer au patient qu'un dépistage du VIH est indiqué, un entretien conseil est réalisé avec des informations concernant la contagiosité élevée du virus à ce stade de l'infection. Si le patient présente un tableau clinique qui s'inscrit dans le diagnostic différentiel d'une infection VIH, le médecin propose le test de manière systématique. Il doit alors informer le patient qu'un tel test sera effectué dans le cadre d'une démarche diagnostique, sauf si celui-ci s'y oppose. Enfin, dans d'autres situations telles que sur la demande du patient ou si celui-ci fait partie d'un groupe de population à grande prévalence d'infection VIH, le médecin procède à une anamnèse sexuelle, suivie d'un entretien conseil et du test si l'accord explicite du patient a été obtenu (10).¦Nous pouvons donc constater les différentes stratégies face à l'épidémie du VIH entre les USA et la Suisse. Il est nécessaire d'évaluer les conséquences de ces applications afin d'adopter la conduite la plus efficace en terme de dépistage, pour amener à une diminution des transmissions, une baisse de la morbidité et mortalité. Aux USA, des études ont été faites afin d'évaluer l'impact de l'approche opt-out qui montrent que le screening augmente la probabilité d'être diagnostiqué (11). En revanche, en Suisse, aucune étude de ce type n'a été entreprise à l'heure actuelle. Nous savons également qu'il existe un hiatus entre la publication de nouvelles recommandations et l'application de celles-ci en pratique. Le 1er obstacle à la mise en oeuvre des guidelines étant leur méconnaissance (12), il est alors pertinent de tester les connaissances des médecins des urgences d'Hôpitaux de Suisse au sujet des nouvelles recommandations sur le dépistage du VIH de l'OFSP de mars 2010.¦Objectifs¦Montrer que les recommandations de l'OFSP de mars 2010 ne sont pas connues des médecins suisses.¦Méthodes¦Nous testerons la connaissance des médecins concernant ces recommandations via un questionnaire qui sera distribué lors d'un colloque organisé à cet effet avec tous les médecins du service des urgences d'un même établissement. Il n'y aura qu'une séance afin d'éviter d'éventuels biais (transmission d'informations d'un groupe à un autre). Ils recevront tout d'abord une lettre informative, accompagnée d'un formulaire de consentement pour l'utilisation des données de manière anonyme. La feuille d'information est rédigée de façon à ne pas influencer les candidats pour les réponses aux questions. Le questionnaire comprend deux parties, une première qui comprend divers cas cliniques. Les candidats devront dire si ces situations se trouvent, selon eux, dans les nouvelles recommandations de l'OFSP en termes de dépistage du VIH et indiquer la probabilité d'effectuer le test en pratique. La deuxième partie interrogera sur la manière de proposer le test au patient. La durée nécessaire pour remplir le questionnaire est estimée à 15 minutes.¦Le questionnaire élaboré avec la collaboration de Mme Dubois de l'UMSP à Lausanne et vont être testés par une vingtaine dedecins de premier recours de Vidy Med et Vidy Source, deux centres d'urgences lausannois.¦Réstulats escomptés¦Les médecins suisse ne sont pas au courant des nouvelles recommandations concernant le dépistage du VIH.¦Plus-value escomptée¦Après le passage du questionnaire, nous ferons une succincte présentation afin d'informer les médecins au sujet de ces recommandations. Aussi, l'analyse des résultats du questionnaire nous permettra d'agir au bon niveau pour que les nouvelles recommandations de l'OFSP de mars 2010 soient connues et appliquées, tout en ayant comme objectif l'amélioration du dépistage du VIH.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Résumé de l'article Contexte : En Suisse, les médecins de premier recours traitent la plupart des patients dépendants aux opiacés méthadone en tant que traitement de substitution. Méthode : Nous avons étudié les difficultés rencontrées dans la prise en charge des patients toxicodépendants en envoyant par poste un questionnaire d'enquête. Nous avons envoyé ce questionnaire à tous les médecins de premier recours de Suisse Romande prescrivant de la méthadone (556 médecins). Nous avons envoyé un autre questionnaire, plus court, à des médecins de premier recours du Canton de Vaud qui ne prescrivent pas de méthadone. Résultats : le taux de réponse global est de 63,3 %. La plus haute dose de méthadone donnée par les médecins de premier recours est de 120,4 mg/j (moyenne). Questionnés au sujet de l'aide qu'ils désireraient recevoir face à ces patients, les médecins de premier recours avec patients substitués par méthadone ont mentionné premièrement l'importance d'un meilleur remboursement des services prodigués. Les autres éléments demandés ont été une meilleure formation, de meilleures connaissances des pathologies psychiatriques et des groupes de discussion de cas cliniques. Les médecins sans patients sous méthadone refusent de traiter ces patients surtout pour des raisons émotionnelles et relationnelles. En conclusion : les médecins acceptant des patients sous méthadone rencontrent des difficultés relationnelles et émotionnelles. Ils désirent un meilleur remboursement pour les services prodigués.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Dès les années 2000, l'Office Fédéral de la Santé Publique recommande aux médecins de premier recours, dont les gynécologues, d'aborder activement la sexualité en consultation, en raison notamment de l'augmentation des infections sexuellement transmissibles asymptomatiques (1ST). Dans le même sens, comme le montrent nombre d'études, plus de 70% des patientes souhaiteraient être interrogées au sujet de leur sexualité en consultation gynécologique. Or, il semble que peu dedecins intègrent systématiquement des questions de sexualité dans leur anamnèse. La revue de la littérature relève que les recherches réalisées à ce jour ont été menées principalement à l'aide de questionnaire selon une perspective naturaliste, qui étudie la sexualité de manière décontextualisée et qui la conçoit comme un invariant biologique et par conséquent universel. Notre objectif est de saisir en profondeur les perceptions et le vécu des gynécologues et des femmes, face à l'intégration de la sexualité en consultation gynécologique. Nous avons adopté une perspective critique en psychologie de la santé (Santiago-Delefosse & Chamberlain, 2008 ; Murray, 2004a ; Lyons & Chamberlain, 2006) qui permet de privilégier d'une part, l'étude de la signification que les sujets donnent à la sexualité dans leur contexte socio-historique et, d'autre part, une vision de l'être humain comprenant des dimensions corporelles, psychologiques et sociétales (Santiago-Delefosse, 2011). Pour ce faire, nous avons utilisé un dispositif de méthodes mixtes en deux phases. Dans la première phase, nous avons mené 21 entretiens semi directifs avec des gynécologues hommes et femmes. Puis, nous avons réalisé 3 groupes focalisés (N=16) avec des femmes âgées de 23 à 65 ans. La seconde phase a consisté à créer un questionnaire, élaboré à partir des résultats de la première phase, afin d'élargir l'expérience de l'intégration de la sexualité en consultation, à une population plus diversifiée de femmes (N=421). Les données récoltées par le biais de ces trois méthodes nous ont permis d'esquisser un modèle présentant les processus en jeu dans la situation de non intégration de la sexualité en consultation gynécologique. Celui-ci relève non seulement des lacunes dans le cursus universitaire de médecine en matière de sexualité, mais également d'importantes discordances entre les gynécologues et les femmes interviewés concernant le rôle du gynécologue, la perception de l'intime, la perception d'introduire le sujet de la sexualité en consultation, ainsi que de la définition même de la sexualité. Nos résultats ouvrent sur des perspectives pratiques pour la consultation gynécologique, ainsi que sur des pistes pour des recherches futures dans l'étude de la sexualité, selon une perspective plus intégrative. -- Since the 2000's, the Swiss Federal Office of Public Health recommended primary care physicians, including gynaecologists, to actively address sexuality issues in consultation, namely because of the increasing incidence of Sexually Transmitted Infections (STI). In line with this, studies have shown that more than 70% of patients would like to be asked about their sexuality by their gynaecologist. However, physicians do not take systematically sexual histories from their patients. Literature in the field has highlighted that most research has been restricted to using questionnaires following a naturalist theoretical perspective according to which sexual behaviour is defined as biologically invariant, hence, universal. Our objective is to deepen understand perceptions from gynaecologists and women with regard to the integration of sexuality in consultations. A critical health psychology approach allows us to consider on the one hand sexuality as a construct that is inseparable from a given socio-historical context. On the other hand, this approach takes into consideration an embodied, social and psychological definition of human beings. Therefore, we used a mixed methods design that included two main research steps : First, we conducted 21 semi-structured interviews with male and female gynaecologists. In this phase, we also led 3 focus groups made up of 16 women aged from 21 to 65. Second, a survey was implemented (N= 421) based on findings stemming from the first phase. This allowed us to further analyse experiences on the integration of sexuality and to extend findings to a more diversified population of women. The data analysis allowed us to create a model that highlights the processes involved in the non integration of sexuality during gynaecological consultation. It shows a lack of training in sexology within medical programs. Moreover, it emphasises the mismatches on perceptions between gynaecologists and women concerning the gynaecologist's role ; intimacy, the issue of whether introducing sexuality topics, and finally, on the actual definition of sexuality itself. Our findings open new research perspectives for the study of sexuality by proposing a more integrative approach. They also provide practical and clinical perspectives concerning consultations in gynaecology.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction¦La gestion des rendez-vous (RDV) et des flux des consultations en médecine libérale sont¦primordiaux. Il n'existe actuellement que peu de données à ce sujet et chaque médecin gère ses RDV¦selon sa convenance. Le but de cette étude est de décrire de manière analytique et prospective la¦gestion des RDV chez un groupe de pédiatres généralistes installés en cabinet. Ainsi elle pourrait¦servir de base pour des formations post graduées, des cours sur la pratique libérale de médecine de¦premier recours ou encore lors d'ouvertures de cabinets médicaux.¦Méthode¦Tous les pédiatres généralistes avec activité de premier recours du canton de Neuchâtel ont été¦invités à participer à l'étude. Leurs parcours professionnels ont été recensés. Pour chaque¦consultation, le délai entre l'heure d'appel téléphonique par les parents et celle du RDV obtenu le jour¦même (RDV «du jour», RDVdJ), le temps d'attente au cabinet, sa durée, l'âge, le sexe et la nationalité du patient, les diagnostics et les traitements ont été consignés. Le nombre et la durée des¦consultations téléphoniques par les pédiatres ont été enregistrés. La période d'enquête a porté du¦lundi 7 au vendredi 11 février 2011. Parallèlement, l'activité pédiatrique aux urgences de l'Hôpital¦neuchâtelois (HNE) a été recensée du 7 au 14 février 2011, nuits et week-end inclus.¦Cette étude a été acceptée par la Commission cantonale vaudoise d'éthique de la recherche sur l'être¦humain.¦Résultats¦Sur les 24 pédiatres praticiens avec activité de premier recours installés dans le canton de Neuchâtel,¦18 ont accepté de collaborer. 1645 consultations ont été réalisées dans les cabinets, 271 au sein de¦l'HNE et 500 chez les pédiatres n'ayant pas participé à l'étude. Ainsi 2416 consultations pédiatriques¦ont été effectuées pendant les 7 jours d'analyse dans les principales structures neuchâteloises de¦soins pédiatriques.¦Sur 1645 consultations, 697 étaient des RDVdJ (médiane 42%, extrêmes 26%-57%), 880 (54%, 42%-¦69%) avaient un RDV prévu (RDVP), c'est-à dire fixé avant le jour de la consultation, 61 (4%, 0%-¦16%) étaient des RDV pressants (RDVpress), ce qui signifie que le patient s'était présenté¦directement au cabinet sans RDV préalable. 902/1645 consultations (55%) concerne des enfants de¦moins de 6 ans. Le recours parental à des RDVdJ ne dépendait pas de l'âge du patient. La plupart¦des consultations était due à un syndrome infectieux aigu (42%).¦La couverture par les pédiatres praticiens était très variable (5-14 actifs simultanément par ½¦journée), l'HNE permettant certainement d'assurer les prises en charge pédiatriques en l'absence des¦praticiens.¦Ce travail a montré une grande variabilité des différents paramètres d'activité entre les pédiatres. Il¦donne une image synthétique, quoi que partielle puisque le volet diagnostic et traitement n'ont pas été abordés, des soins pédiatriques ambulatoires dans un canton romand. Il n'a pas permis de définir un style univoque de gestion des RDV.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

[Table des matières] 1. Zusammenfassung. 2. Introduction et contexte de l'étude. 3. Méthode. 4. Besoins des personnes vivant avec le VIH/sida, amis et partenaires. 5. Etudes donnant des indications sur certaines catégories de besoins des personnes séropositives. 5.1.Programme national VIH/sida de 1999 à 2003. 5. 2. Test de dépistage du VIH. 5.3. Prophylaxie post exposition VIH (PEP). 5.4. La sexualité des personnes vivant avec le VIH/sida. 5.5. Discriminations institutionnelles à l'encontre des personnes vivant avec le VIH en Suisse. 5.6. Evaluation de la stratégie de prévention du sida en Suisse sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique : sixième rapport de synthèse. 5.7. Activité de prévention du sida des médecins de premier recours, le counselling pré-test. 5.8. Comparaison 1989/1997 : est-ce que l'amélioration du traitement médical se répercute aussi sur la perception des patients de leur maladie ? 5.9. Histoires individuelles avec le VIH, bien-être psychophysique, coping, charge psychosociale. 5.10. Etude médico-ethnologique sur la prise en charge et les choix thérapeutiques. 5.11. Qualité des soins d'un service ambulatoire spécialisé dans le suivi des patients infectés par le VIH, le point de vue des patients. 5.12. Prévention de la transmission du VIH dans les prisons suisses : analyse secondaire sur la base de la littérature disponible. 5. 13. Recommandations. 5.14. Formation VIH/sida 1989-1999. 5.15. Etude sur les nouveaux traitements du VIH/sida dans la perspective des patients. 5.16. Projet SESAM. 5.17. Etude : Evaluation du site HivNet. 5.18. Etudes relatives à la paupérisation des personnes vivant avec le VIH. 5.19. Travail, revenu et pauvreté chez les personnes vivant avec le VIH/sida de la "Swiss Cohort Study". 5.20. Séropositivité, sida et les assurances sociales. 5.21. Politiques et pratqieus cantonales en matière de prévention VIH/sida et d'éducation sexuelle à l'école. 5.22. Données épidémiologiques sur le VIH/sida issues du système de surveillance. 5.23. Données descriptives issues de la Swiss HIV Cohort Study. 6. Tableau récapitulatif : conclusions et recommandations.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

La littérature indique que parmi les différents moyens de promotion de l'activité physique, le conseil par le médecin constitue une voie efficace. La formation PAPRICA, suivie à ce jour par env. 200 médecins, a pour but de promouvoir l'activité physique des patients par les médecins de premier recours. La présente recherche étudie la mise en oeuvre par les médecins des acquis de cette formation. Les données ont été recueillies grâce à un questionnaire à tous les participants, ainsi qu'à des entretiens téléphoniques auprès d'un échantillon plus restreint. Les principaux thèmes abordés concernent les apports de la formation, la pratique effective au cabinet et la satisfaction du médecin. [Auteurs, p. 7]

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Le diabète de type 2 (DT2) a une prévalence élevée dans les pays industrialisés, et on s'attend à une augmentation dans les années à venir en raison du vieillissement de la population ainsi que des modifications du mode de vie. Il existe malheureusement peu de données épidémiologiques sur la prévalence et la prise en charge du diabète en Suisse. Les objectifs de cette étude étaient donc 1) évaluer la prévalence du DT2 dans une cohorte lausannoise ; 2) caractériser la prise en charge des patients atteints de DT2, et 3) identifier les facteurs associés à la prévalence, la connaissance par les patients de leur maladie et le traitement du DT2. Pour ce faire, 6181 sujets (3246 femmes), âgés de 35 à 75 ans et vivant à Lausanne ont été inclus dans l'étude. La prévalence totale du DT2 était de 6.3% (intervalle de confiance à 95%: 5.7-7.0%), une valeur comparable à celle des pays avoisinants. La prévalence était plus élevée chez les hommes que chez les femmes (9.1% contre 3.8%, p<0.001), et augmentait avec l'âge. Deux tiers des patients avec DT2 (65.3% ; 60.4-70.0%) avaient connaissance de leur situation, et plus de trois-quarts d'entre eux étaient traités. Les hommes étaient plus fréquemment traités que les femmes (91.3% contre 75.9%, p<0.001). La plupart des patients suivait une monothérapie (majoritairement par biguanides). Parmi les sujets avec une thérapie multiple, une prévalence plus élevée de glycémie à jeun >7 mmol/1 était présente. L'analyse multivariée a montré que le sexe masculin, l'âge croissant et un indice de masse corporelle élevé étaient associés à une plus grande prévalence du DT2, alors qu'aucune association n'a été trouvée pour l'activité physique et la consommation d'alcool. Parmi les sujets atteints de DT2, l'âge croissant était positivement associé à la connaissance du diabète, de même que l'âge croissant et le sexe masculin étaient associés à une plus grande prévalence du traitement. Le faible taux de connaissance de diabète pourrait être dû à un manque de dépistage par les médecins de premier recours. La présence d'autres facteurs de risque cardiovasculaire devrait inciter les médecins à un dépistage du diabète pour obtenir un meilleur profil de risque. Cette étude a des limitations. D'abord, aucune mesure de l'hémoglobine glyquée n'a été mesurée, et par conséquent la détermination de la prise en charge uniquement par la glycémie à jeun peut être difficile. Ensuite, le taux de participation était bas et pourrait limiter l'interprétation des résultats ; néanmoins, il est comparable à celui d'autres études effectuées dans les pays occidentaux. Il existe peu de données épidémiologiques du DT2 en Suisse, cette étude permet donc d'évaluer la situation actuelle et de déterminer la prévalence et la prise en charge du diabète à Lausanne à travers la cohorte CoLaus. Une telle étude a par conséquent son importance dans le contexte actuel, au vu du vieillissement de la population et de l'augmentation des facteurs de risque cardio-vasculaires.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Ce travail a pour objectif d'étudier l'évolution du métier dedecin de premier recours à la lumière du réel de son activité. Afin de pallier les lacunes de la littérature, nous proposons d'investiguer les perceptions et les pratiques rapportées dedecins de premier recours, considérant leur activité comme située dans un contexte spécifique. Un cadre théorique multiréférencé, intégrant les apports de Bischoff (2012), de la théorie de l'activité (Engeström et al., 1999), de l'ergonomie (Daniellou, 1996 ; Falzon, 2004a; Leplat, 1997) et de certains courants de la psychologie du travail (Curie et al., 1990 ; Curie, 2000b ; Malrieu, 1989) permet de tenir compte de la complexité du travail des médecins de premier recours. Une méthodologie mixte, alliant une approche qualitative par entretiens semi-structurés (n=20) à une approche quantitative par questionnaire (n=553), a été développée. Les résultats de l'analyse thématique des entretiens mettent en évidence trois thèmes majeurs : l'Evolution du métier (Thème 1), caractérisé par les changements perçus, les demandes des populations qui consultent et les paradoxes et vécus des médecins ; les Ajustements et supports (Thème 2) mis en place par les médecins pour faire face aux changements et aux difficultés de leur métier ; les Perceptions et les attentes par rapport au métier (Thème 3), mettant en avant des écarts perçus entre la formation et la réalité du métier. La partie quantitative permet de répondre aux questionnements générés à partir des résultats qualitatifs et de généraliser certains d'entre eux. Suite à l'intégration des deux volets de l'étude, nous présentons une nouvelle modélisation du métier dedecin de premier recours, soulignant son aspect dynamique et évolutif. Cette modélisation rend possible l'analyse de l'activité réelle des médecins, en tenant compte des contraintes organisationnelles, des paradoxes inhérents au métier et du vécu des médecins de premier recours. L'analyse des limites de cette étude ouvre à de nouvelles perspectives de recherche. A l'issue de ce travail, nous proposons quelques usages pragmatiques, qui pourront être utiles aux médecins de premier recours et aux médecins en formation, non seulement dans la réalisation de leur activité, mais également pour le maintien de leur équilibre et leur épanouissement au sein du métier. - This study aims to investigate the evolution of primary care physicians' work, in the light of the reality of their activity. In order to overcome the limitations of the literature, we propose to focus on primary care physicians' reported perceptions and practices, considering their activity as situated in a specific context. The theoretical framework refers to Bischoff (2012), Activity theory (Engeström et al., 1999), ergonomy (Daniellou, 1996; Falzon, 2004a; Leplat, 1997) and work psychology (Curie et al., 1990 ; Curie, 2000b ; Malrieu, 1989) and enables to take into account the complexity of primary care physicians' work. This mixed methods study proposes semi-structured interviews (n=20) and a questionnaire (n=553). Thematic analysis of interviews points out three major themes : Evolution of work (Theme 1) is characterised by perceived changes, patients' expectations and paradoxes ; Adjustments and supports (Theme 2), that help to face changes and difficulties of work ; Perceptions related to work, including differences between work reality as represented during medical education/training and actual work reality. Quantitative part of the study enables to answer questions generated from qualitative results and to generalise some of them. Integration of qualitative and quantitative results leads to a new modelling of primary care physicians ' work, that is dynamic and evolutionary. This modelling is useful to analyse the primary care physicians' activity, including organisational constraints, paradoxes of work and how primary care physicians are experiencing them. Despite its limitations, this study offers new research perspectives. To conclude, we state pragmatic recommendations that could be helpful to primary care physicians in private practice and junior doctors, in order to realise their activity, to maintain their balance and to sustain their professional fulfilment.