992 resultados para debt policy
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This paper addresses the issue of the optimal behaviour of the Lender of Last Resort (LOLR) in its microeconomic role regarding individual financial institutions in distress. It has been argued that the LOLR should not intervene at the microeconomic level and let any defaulting institution face the market discipline, as it will be confronted with the consequences of the risks it has taken. By considering a simple costbenefit analysis we show that this position may lack a sufficient foundation. We establish that, instead, uder reasonable assumptions, the optimal policy has to be conditional on the amount of uninsured debt issued by the defaulting bank. Yet in equilibrium, because the rescue policy is costly, the LOLR will not rescue all the banks that fulfill the uninsured debt requirement condition, but will follow a mixed strategy. This we interpret as the confirmation of the "creative ambiguity" principle, perfectly in line with the central bankers claim that it is efficient for them to have discretion in lending to individual institutions. Alternatively, in other cases, when the social cost of a bank's bankruptcy is too high, it is optimal for the LOLR to bail out the insititution, and this gives support to the "too big to fail" policy.
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I provide a framework for understanding debt deleveraging in a group of financiallyintegrated countries. During an episode of international deleveraging world consumptiondemand is depressed and the world interest rate is low, reflecting a high propensity to save.If exchange rates are allowed to float, deleveraging countries can depreciate their nominalexchange rate to increase production and mitigate the fall in consumption associatedwith debt reduction. The key insight of the paper is that in a monetary union thischannel of adjustment is shut off, and therefore the falls in consumption demand and inthe world interest rate are amplified. Hence, monetary unions are especially prone tohit the zero lower bound on the nominal interest rate and enter a liquidity trap duringdeleveraging. In a liquidity trap deleveraging gives rise to a union-wide recession, which isparticularly severe in high-debt countries. The model suggests several policy interventionsthat mitigate the negative impact of deleveraging on output in monetary unions.
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It is commonly believed that a fiscal expansion raises interest rates. However, these crowding out effects of deficits have been found to be small or non-existent. One explanation is that financial integration offsets interest rate differentials on globalised bond markets. This paper measures the degree of integration of government bond markets, using spatial modelling techniques to take this spillover on financial markets into account. Our main finding is that the crowding out effect on domestic interest rates is significant, but is reduced by spillover across borders. This spillover is important in major crises or in periods of coordinated policy actions. This result is generally robust to various measures of cross-country linkages. We find spillover to be much stronger among EU countries.
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I reconsider the short-term effects of fiscal policy when both government spending and taxes are allowed to respond to the level of public debt. I embed the long-term government budget constraint in a VAR, and apply this common trends model to US quarterly data. The results overturn some widely held beliefs on fiscal policy effects. The main finding is that expansionary fiscal policy has contractionary effects on output and inflation. Ricardian effects may dominate when fiscal expansions are expected to be adjusted by future tax rises or spending cuts. The evidence supports RBC models with distortionary taxation. We can discard some alternative interpretations that are based on monetary policy reactions or supply-side effects.
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This paper studies the interdependence between fiscal and monetary policies, and their joint role in the determination of the price level. The government is characterized by a long-run fiscal policy rule whereby a given fraction of the outstanding debt, say d, is backed by the present discounted value of current and future primary surpluses. The remaining debt is backed by seigniorage revenue. The parameter d characterizes the interdependence between fiscal and monetary authorities. It is shown that in a standard monetary economy, this policy rule implies that the price level depends not only on the money stock, but also on the proportion of debt that is backed with money. Empirical estimates of d are obtained for OECD countries using data on nominal consumption, monetary base, and debt. Results indicate that debt plays only a minor role in the determination of the price level in these economies. Estimates of d correlate well with institutional measures of central bank independence.
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Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités.
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This paper reviews the causes of the ongoing crisis in the eurozone and the policies needed to restore stability in financial markets and reassure a bewildered public. Its main message is that the EU will not overcome the crisis until it has a comprehensive and convincing set of policies in place; able to address simultaneously budgetary discipline and the sovereign debt crisis, the banking crisis, adequate liquidity provision by the ECB and dismal growth. The text updates and expands on his Policy Brief contributed in the run-up to the emergency European Council meeting at the end of June.
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The sentiment that the euro is now in real danger is based in large part on the widespread conviction that interest rates of 6-7% are simply unsustainable for both Italy and Spain., After taking a closer look at the fundamentals, however, Daniel Gros concludes in this new Policy Brief that both countries should be able to live with this level of interest rates for quite some time, but only if they mobilize domestic savings, which remain strong in both countries. For Spain, some debt/equity swaps are also needed.
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Greece, Portugal and Spain face a serious risk of external solvency due to their close to minus 100 percent of GDP net negative international investment positions, which are largely composed of debt. The perceived inability of these countries to rebalance their external positions is a major root of the euro crisis. Intra-euro rebalancing through declines in unit labour costs (ULC) in southern Europe, and ULC increases in northern Europe should continue, but has limits because: The share of intra-euro trade has declined. Intra-euro trade balances have already adjusted to a great extent. The intra-euro real exchange rates of Greece, Portugal and Spain have also either already adjusted or do not indicate significant appreciations since 2000. There are only two main current account surplus countries, Germany and the Netherlands. A purely intra-euro adjustment strategy would require too-significant wage increases in northern countries and wage declines in southern countries, which do not seem to be feasible. Before the crisis, the euro was significantly overvalued despite the close-to balanced current account position. The euro has depreciated recently, but more is needed to support the extra-euro trade of southern euro-area members. A weaker euro would also boost exports, growth, inflation and wage increases in Germany, thereby helping further intra-euro adjustment and the survival of the euro.
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Many factors have contributed to the euro crisis. Some have been addressed by policymakers, even if belatedly, and European Union member states have been willing to improve the functioning of the euro area by agreeing to relinquish national sovereignty in some important areas. However, the most pressing issue threatening the integrity, even the existence, of the euro, has not been addressed: the deepening economic contraction in southern euro-area member states. The common interest lies in preserving the integrity of the euro area and in offering these countries improved prospects. Domestic structural reform and appropriate fiscal consolidation, wage increases and slower fiscal consolidation in economically stronger euro-area countries, a weaker euro exchange rate, debt restructuring and an investment programme should be part of the arsenal. In the medium term, more institutional change will be necessary to complement the planned overhaul of the euro area institutional framework. This will include the deployment of a euro-area economic stabilising tool, managing the overall fiscal stance of the euro area, some form of Eurobonds and measures to make euro-area level decision making bodies more effective and democratically legitimate.
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The second-dip recession in Europe’s periphery has created a poisonous mix, which risks threatening further the financial system and the economy. Against this background, this ECRI Commentary argues that time matters in the household deleveraging cycle and that a swift recovery is one of its most vital parts. The paper also assesses the extent to which self-feeding phenomena related to household debt have already materialised and evaluates the risks for countries that have so far been spared their full effects. It also offers a theoretical policy response towards a more sustainable household credit sector and overall economic recovery.
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Europe has responded to the crisis with strengthened budgetary and macroeconomic surveillance, the creation of the European Stability Mechanism, liquidity provisioning by resilient economies and the European Central Bank and a process towards a banking union. However, a monetary union requires some form of budget for fiscal stabilisation in case of shocks, and as a backstop to the banking union. This paper compares four quantitatively different schemes of fiscal stabilisation and proposes a new scheme based on GDP-indexed bonds. The options considered are: (i) A federal budget with unemployment and corporate taxes shifted to euro-area level; (ii) a support scheme based on deviations from potential output;(iii) an insurance scheme via which governments would issue bonds indexed to GDP, and (iv) a scheme in which access to jointly guaranteed borrowing is combined with gradual withdrawal of fiscal sovereignty. Our comparison is based on strong assumptions. We carry out a preliminary, limited simulation of how the debt-to-GDP ratio would have developed between 2008-14 under the four schemes for Greece, Ireland, Portugal, Spain and an ‘average’ country.The schemes have varying implications in each case for debt sustainability
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From the 1950s up to the early 1990s the All-India data show an ever-declining share of informal credit in the total outstanding debt of rural households. Contemporaneous micro-level studies, using more qualitative research methodologies, provide evidence that questions the strength of this trend, and more recent All-India credit surveys show, first, a levelling, and then a rise, in the share of rural informal credit in 1990/91 and 2000/01, respectively. By reference to findings of a study of village moneylenders in Rajasthan, the paper notes lessons to be drawn. First, informal financial agents have not disappeared from the rural financial landscape in India. Second, formal-sector financial institutions can learn much about rural financial service needs from the financial products and processes of their informal counterparts. Third, a national survey of informal agents, similar to that of the 1921 Census survey of indigenous bankers and moneylenders, would provide valuable pointers towards policy options for the sector. A recent Reserve Bank of India Report on Moneylender Legislation not only explores incentive mechanisms to better ensure fair practice, but also proposes provision for a new category of loan providers that would explicitly link the rural informal and formal financial sectors.