980 resultados para cellules T CD8


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Certains pathognes tels que le virus de l'hpatite C ainsi que le virus de l'immunodficience humaine sont capables de dtourner les mcanismes de dfense du systme immunitaire adaptatif afin d'tablir des infections chroniques chez l'homme. La souche clone-13 du virus de la choriomningite lymphocytaire est utilise comme modle d'tudes d'infection virale chronique chez la souris. Les raisons qui expliqueraient la persistance de certains virus ne sont pas encore bien dfinies. Toutefois, il a t montr qu'une exposition prolonge un environnement inflammatoire ainsi que la prsence prolonge de l'antigne sont des facteurs qui vont dclencher un procd de diffrentiation particulier des lymphocytes T CD8+. Ces cellules sur-expriment alors des rcepteurs inhibiteurs tels que PD-1 tandis que leur capacit produire des cytokines diminue. Ce procd de diffrentiation est appel exhaustion et serait l'origine de la gnration de rponses lymphocytaires non ou peu fonctionnelles entranant de ce fait la persistance de l'infection. Nanmoins, il a galement t dmontr que ces lymphocytes maintiennent des fonctions effectrices et qu'ils permettent de limiter la rplication du virus. Afin d'tudier la fonction effectrice rsiduelle de ces lymphocytes T, nous avons transfr des cellules provenant de souris infectes chroniquement dans des souris receveuses naves qui ont leur tour t infectes avec le virus. Grce ces expriences, nous avons dmontr que les cellules transfres contiennent des cellules qui sont capables de i) re-prolifrer, ii) de protger les souris contre une infection virale, et de iii) survivre en l'absence d'antigne. Nous avons remarqu que les cellules stimules de faon chronique maintiennent le mme phnotype lorsqu'elles sont transfres dans des souris naves soumises une infection virale aigu. Nous avons de ce fait conclu que les cellules stimules chroniquement contiennent une sous-population de cellules qui comporte des attributs de cellules T mmoire. D'autre part, nous avons pu identifier le facteur de transcription Tcf-1 comme l'lment essential pour la gnration des cellules T ressemblant des cellules mmoires. D'autre part, nous avons tudi l'impact du niveau de stimulation via le rcepteur des cellules T (TCR) sur le phnotype adopt par les lymphocytes T au cours d'une infection chronique. Dans ce but, nous avons gnr des souches de virus recombinants qui expriment un pitope modifi de manire rduire le niveau de stimulation via le TCR. D'autre part, nous avons utilis un mlange de deux souches virales de manire moduler spcifiquement la quantit d'un pitope tout en conservant la mme charge virale. Nous avons montr que la quantit d'antigne avait plus d'influence sur le phnotype des lymphocytes T que la force d'interaction entre le complexe peptide-CMH et le TCR. De plus, l'apparition de ce phnotype ne semble pas avoir d'impact sur la prolifration des cellules en rponse une infection primaire ou secondaire. Ainsi, nous proposons un modle par lequel le procd d' exhaustion des cellules T correspond une diffrentiation cellulaire particulire qui est indpendante de la capacit de prolifration des cellules. De manire gnrale, ces dcouvertes apportent de nouvelles connaissances sur les sous-catgories de lymphocytes T CD8+ qui sont gnrs pendant une infection virale chronique. Nous pensons que la rponse effectrice du systme immunitaire est maintenue pendant de longues priodes grce la prsence de cellules par partagent certaines caractristiques avec des cellules mmoires. L'tude approfondie de ces cellules peut avoir des implications importantes sur l'optimisation des stratgies utilisant l'immunothrapie pour combattre les infections chroniques et cancers.

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Summary The mechanisms regulating the protective immune T-cell responses generated against the persistent Epstein-Barr virus (EBV) and Cytomegaloviru_s (CNIV) remain poorly understood. We analyzed the dynamics of cellular differentiation and T-cell receptor (TCR) clonotype selection of EBV- and CMV-specific T-cells in healthy adults and melanoma patients. While these responses could be subdivided into four T lymphocyte populations, thir proportions varied between EBV and CMV specific responses. Phenotypic and TCR clonotypic analyses supported a linear model of differentiation from the early-differentiated (EM/CD28pos) subset to the late-differentiatdc (EMRA/CD28neg) subset. In-depth clonal composition analyses revealed TCR repertoires, which were highly restricted for CMV- and relatively diverse for EBV-specific cells. Virtually all virus-specific clonotypes identified in the EMRA/CD28neg subset were also found within the pool of less differentiated "memory" cells. However, striking differences in the patterns of dominance were observed among these subsets, as some clonotypes were selected with differentiation, while others were not. Latedifferentiated CMV-specific clonotypes were mostly characterized by TCRs with lower dependency on CD8 co-receptor interaction. Yet all clonotypes displayed similar functional avidities, suggesting a compensatory role of CD8 in the clonotypes of lower TCR avidity. Importantly, clonotype selection and composition of each virus-specific subset upon differentiation was highly preserved over time, with the presence of the same dominant clonotypes at specific differentiation stages within a period of four years. This work was extended to the study of EBV-specific CD8 T-cell responses in melanoma patients undergoing transient lymphodepletion, followed by adoptive cell transfer (ACT) and immune reconstitution for th treatment of their tumors. Following treatment regimen, we first observed an increase in the proportion of virus-specific T-cells in 3 out of 5 patients, accompanied by a more differentiated phenotype (EMRA/CD28neg), compared to specific cells of healthy individuals. Yet, similarly to healthy donors, clonotype selection and composition of virus-specific T-cells varied along the pathway of cellular differentiation, with some clonotypes being selected with differentiation, while others were not. Intriguingly, no novel clonotypes emerged following transient immuno-suppression and homeostatic proliferation, finding which was subsequently explained by the absence of EBV reactivation. The distribution of each clonotype within early- and late-differentiated T-cell subsets in 4 out 5 patients was highly stable over time, with those clonotypes initially found before the start of treatment that were again present at specific differentiation stages after transient lymphodepletion and ACT. These findings uncover novel features of the highly sophisticated control of steady state protective T-cell immune responses against persistent herpesviruses in healthy adults. Furthermore they reveal the striking stability of these responses in terms of clonotype selection and composition with T-cell differentiation even in situations where the immune system has been. challenged. Rsum : Les mcanismes qui rgulent les rponses immunitaires de type protectrices, gnres contre les virus chroniquement persistants tels que l'Epstein-Barr (EBV) ou le Cytomegalo (CMV) restent largement inconnus. Nous avons analys la diffrenciation des lymphocytes T spcifiques pour ces virus, ainsi que la composition des clonotypes T (par leur rcepteur T) chez les donneurs sains. Les rponses immunes peuvent tre classifies en quatre souspopulations majeures de lymphocytes T, cependant, leur proportion varie entre les rponses spcifiques contre EBV ou CMV. Ces analyses soutiennent le modle linaire de diffrenciation, partir de la population non diffrencie (EM/CD28pos) vers la population plus diffrencie (ENIIZA/CD28neg). De plus, nos donnes sur la composition clonale de ces cellules T spcifiques ont rvl des rpertoires TCR restreints, pour la rponse anti-CMV, et relativement diversifis contre EBV. Tous les clonotypes spcifiques de ces virus identifis dans la sous-population diffrencie EMRA/CD28neg, ont galement t retrouvs dans la population de cellules "mmoires". Toutefois, de fortes diffrences ont t observes dans les schmas de domination de ces sous-populations, en effet, certains clonotypes taient slectionns avec la diffrenciation, alors que d'autres ne l'taient pas. Nous avons galement dmontr que ces clonotypes diffrencis et spcifiques pour le CMV sont caractriss par des TCRs faible dpendance en regard de la coopration du corcepteur CD8. Nanmoins, tous les clonotypes affichent une avidit fonctionnelle similaire, suggrant un rle compensatoire du CD8, dans le cas des clonotypes avec une faible avidit du TCR En dfinitive, la composition et la slection des clonotypes spcifiques pour chaque virus et pour chaque sous-population suit un schma de diffrenciation hautement conserv au cours du temps, avec la prsence de ces mmes clonotypes au mme stade de diffrenciation sur une priode de quatre ans. Ce travail a t tendu l'tude des rponses T CD8+ spcifiques pour le virus EBV chez les patients atteints de mlanome et recevant dans le cadre du traitement de leurs tumeurs une lymphodpltion transitoire, suivie d'un transfert adoptif de cellules et d'une reconstitution immunitaire. Au cours de cette thrapie, nous avons en premier lieu observ pour 3 des 5 patients une augmentation de la proportion de cellules T spcifiques pour le virus, accompagn d'un phnotype plus diffrenci (EMRA/CD28neg), et ceci comparativement des cellules spcifiques d'individus sains. Pourtant, comme nous l'avons observ chez les donneurs sains, la slection et la composition des clonotypes T spcifiques varient tout au long de la diffrenciation cellulaire, avec certains clonotypes slectionns et d'autres qui ne le sont pas. tonnamment, aucun nouveau clonotype n'a merg aprs l'immuno-suppression transitoire et la prolifration homostatique. Cette observation trouve son explication par une absence de ractivation du virus EBV chez ces patients, et ce malgr leur traitement. De plus, la distribution de chaque clonotype parmi ces sous-populations non-diffrencies et diffrencies reste stable au cours du traitement. Ainsi, les mmes clonotypes initialement identifis avant le dbut du traitement sont prsents aux mmes stades de diffrenciation aprs la lymphodpltion et la prolifration homostatique. Ces rsultats ont permis d'identifier de nouveaux mcanismes impliqus dans la rgulation hautement sophistique des rponses immunitaires T contre les virus persistants EBV et CMV chez les donneurs sains. En particulier, ils rvlent la grande stabilit de ces rponses en termes de slection et de composition des clonotypes avec la diffrenciation cellulaire, et ce dans les situations chroniques, ainsi que dans les situations dans lesquelles le systme immunitaire a t profondment perturb.

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Suite la rencontre dun antigne (Ag) prsent la surface des cellules prsentatrice de lAg (CPA), les lymphocytes T nafs, ayant un rcepteur des cellules T (RCT) spcifique de lAg, vont prolifrer et se diffrencier en LT effecteurs (1). Suite llimination de lAg la majorit des LTe vont mourir par apoptose alors que les restants vont se diffrencier en LT mmoire (LTm) protgeant lorganisme long terme. Les mcanismes qui permettent la diffrenciation des LTe en LTm sont encore inconnus. Pour comprendre comment les LTm CD8+ sont gnrs partir des LTe, nous avons mis lhypothse que la densit de lAg prsent par les CPA peut avoir un impact sur la slection des LT CD8+ rpondant lAg se diffrencier en LTm. De manire intressante, nos rsultats montrent quune immunisation avec des cellules dendritiques (DCs) exprimant un haut niveau de complexe CMH/peptide sa surface permet le dveloppement de LTm. linverse, le dveloppement des LTm est fortement rduit (10-20X) lorsque les souris sont immunises avec des DCs exprimant un niveau faible de complexes CMH/peptide leur surface. De plus, la quantit dAg na aucune influence ni sur lexpansion des LT CD8+ ni sur lacquisition de leurs fonctions effectrices, mais affecte de manire critique la gnration des LTm. Nos rsultats suggrent que le nombre de RCT engag lors de la reconnaissance de lAg est important pour la formation des LTm. Pour cela nous avons observ par vido-microscopie le temps dinteraction entre des LTn et des DCs. Nos rsultats montrent que le temps et la qualit de linteraction sont dpendants de la densit dAg prsent par les DCs. Effectivement, nous observons une diminution dans le pourcentage de LT faisant une interaction prolonge avec les DCs quand le niveau dAg est faible. De plus, nous observons des variations de lexpression des facteurs de transcription clefs impliqus dans la diffrenciation des LTm tels quEomes, Bcl-6 et Blimp-1. Par ailleurs, la densit dAg fait varier lexpression du Neuron-derived orphan nuclear receptor 1 (Nor-1). Nor-1 est impliqu dans la conversion de Bcl-2 en molcule pro-apoptotique et contribue la mort par apoptose des LTe pendant la phase de contraction. Notre modle propose que la densit de lpitope contrle la gnration des CD8+ LTm. Une meilleure comprhension des mcanismes impliqus dans la gnration des LTm permettra le dveloppement de meilleures stratgies pour la gnration de vaccin. Dans un second temps, nous avons valu le rle du signal RCT dans lhomostasie des LTm. Pour ce faire, nous avons utilis un modle de souris transgnique pour le RCT dont son expression peut tre module par un traitement la ttracycline. Ce systme nous a permis dabolir lexpression du RCT la surface des LTm. De manire intressante, en absence de RCT exprim, les LTm CD8+ peuvent survivre long terme dans lorganisme et rester fonctionnels. De plus, une sous population des LTm CD4+ a la capacit de survivre sans RCT exprim dans un hte lymphopnique alors que lautre sous population ncessite lexpression du RCT.

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Limmunothrapie tumorale mdiation cellulaire est un traitement qui utilise le systme immunitaire des patients afin dinduire une rponse des lymphocytes T CD8+ (T CD8+) contre la tumeur. Cette rponse est produite suite la reconnaissance des antignes par les T CD8+. Ces cibles sont appeles antignes tumoraux (TAA) et dfinies comme des protines exprimes par les cellules cancreuses mais absentes des tissus normaux. Par une approche bio-informatique, notre laboratoire a identifi Dickkopf-1 (DKK1), une protine inhibitrice de la voie de Wnt, comme un TAA potentiel. Une immunothrapie mdiation cellulaire efficace requiert lidentification de TAA candidats pertinents. Le traitement de patients par immunothrapie pourrait galement tre amliores par laugmentation de la puissance daction anti-tumorale ainsi que la persistante des T CD8+ spcifiques aux TAA. Ce projet de doctorat se divise en deux parties : 1- La caractrisation de lexpression de DKK1 dans les cancers communs et la dtermination de son immunognicit afin de valider sa candidature comme TAA. 2- La reprogrammation des T CD8+, de patients atteints dun cancer commun, vers un phnotype moins diffrenti afin daugmenter leur potentiel anti-tumoral et leur persistance. Dans le premier objectif, nous avons caractris lexpression de DKK1 dans le cancer du sein et dans dautres cancers communs. Le profil dexpression de DKK1 a t tudi par RT-PCR et par ELISA dans plusieurs lignes cellulaires de cancer et dans les tissus normaux. Lexpression de DKK1 a aussi t tudie dans des chantillons cliniques provenant de cancers du sein, du poumon et du rein. Trente pourcents (30%) des tumeurs provenant dun cancer du sein exprimaient DKK1. La moiti des tumeurs DKK1(+) tait triple ngative, donc pas de rcepteurs dstrogne et de progestrone et tait Her-2/neu(-) (ces patientes ont des possibilits de traitements trs restreintes). De plus, 50% des chantillons cliniques de tumeurs du poumon et 30% des tumeurs de rein exprimaient DKK1. Les observations effectues dans le cancer du poumon ont t, par la suite, corrobores par d'autres groupes qui ont montr une corrlation entre l'expression de DKK1 et un mauvais pronostic. Aprs avoir confirme lexpression de DKK1 dans les cancers communs, justifiant ainsi sa candidature comme TAA, nous avons valu limmunognicit de DKK1. Pour ce faire, nous avons effectu des stimulations in vitro de cellules mononucles du sang priphrique (PBMC) de patient(e)s atteint(e)s dun cancer du sein ou du poumon avec des peptides drivs de DKK1 pouvant tre prsents par les complexes majeurs dhistocompatibilit (CMH) HLA-A*0201. Des clones de T CD8+ reconnaissant un peptide de DKK1 ont t identifis et isols. Par essai multiplex et cytomtrie de flux intracellulaire, la polyfonctionnalit dun ces clones T CD8+ spcifiques DKK1 a t tudie et a rvle un profil effecteur, renforant ainsi la candidature de DKK1 comme TAA. Dans lensemble, les rsultats obtenus dans cette premire partie de thse suggrent une possible utilisation de DKK1 en immunothrapie contre les cancers communs, attribuable son expression dans ces cancers et la possibilit de faire prolifrer des T CD8+ effecteurs spcifiques DKK1 partir de sang de patients. Dans la seconde partie de cette thse, je dcrirai la manipulation in vitro des T CD8+ de patients atteints dun cancer commun, afin daugmenter la force et la dure de leurs fonctions anti-tumorales. Il a t dmontr que des lymphocytes moins diffrentis sont capables dune rponse immunologique plus efficace et durable. Nous avons bas ce projet sur lutilisation dun inhibiteur pharmacologique de la GSK-3, pour activer de la voie de Wnt chez les T CD8+ et ainsi leur confrer un phnotype moins diffrenti, partageant des caractristiques de la cellule nave et de la cellule mmoire. Des cultures de T CD8+, spcifiques des antignes viraux, en prsence de linhibiteur ont permis daugmenter la scrtion dinterfron (IFN)- et leur activit cytotoxique. Ces rsultats indiquent un effet de lactivation de la voie de Wnt sur la fonction des T CD8+. Ces observations sont rapportes pour la premire fois chez les T CD8+ humains et suggrent une nouvelle stratgie, applicables limmunothrapie du cancer, afin de prolonger la persistance des cellules ainsi que leur activit anti-tumorale. En conclusion, ces travaux de recherche ont men la ralisation dune tape trs importante dans la validation de la candidature de DKK1 comme TAA pour les cancers communs, soit la dmonstration de son expression dans ces cancers et son absence dans les tissus normaux drivs dorganes importants. Ces travaux ont galement men la dmonstration de limmunognicit de DKK1, par lidentification dun peptide de DKK1 reconnu par les T CD8+. De plus, ltude de la polyfonctionnalit des T CD8+ spcifiques DKK1 a rvle un profil effecteur favorable pour lobtention dune rponse anti-tumorale efficace. Ces dcouvertes pourraient servir llaboration dune stratgie dimmunothrapie mdiation cellulaire pour les cancers communs. Pour sa part, ltude phnotypique et fonctionnelle de la modulation de la voie de Wnt dans les T CD8+ a donn lieu lobservation dun phnotype encore jamais rapport chez lhumain, confrant aux T CD8+ un aspect moins diffrenti avec des caractristiques propre un phnotype mmoire. Ces rsultats sont pertinents dans lamlioration de limmunothrapie du cancer, passant par laugmentation de la persistance des lymphocytes. En rsum, les rsultats prsents dans cette thse de doctorat fournissent des vidences indniables quant la validation de DKK1 comme TAA pour une immunothrapie mdiation cellulaire des cancers communs. Ces rsultats fournissent galement des preuves quant la pertinence de la reprogrammation des T CD8+ par lactivation de la voie de la voie de Wnt, afin de gnrer des lymphocytes mdiateurs plus efficaces pour ce type de thrapie.

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Le diabte auto-immun rsulte de la destruction des cellules bta pancratiques scrtrices dinsuline par les lymphocytes T du systme immunitaire. Il sensuit une dficience hormonale qui peut tre comble par des injections quotidiennes dinsuline dorigine exogne, toutefois il demeure ce jour impossible de gurir les patients atteints de la maladie. De faon gnrale, un systme immunitaire sain reconnat une multitude dantignes diffrents et assure ainsi notre dfense lgard de diffrents pathognes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons gntiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent sactiver de faon aberrante suite la reconnaissance dantignes provenant du soi. Cest ce bris de tolrance qui mne au dveloppement de pathologies auto-immunes telles que le diabte auto-immun. Afin de limiter lauto-immunit, des mcanismes de slection stricts permettent dliminer la majorit des lymphocytes T prsentant une forte affinit envers des antignes du soi lors de leur dveloppement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes russissent toutefois chapper lapoptose et migrent en priphrie afin dy circuler en qute dun antigne spcifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mcanismes priphriques assurent le maintien de la tolrance immunitaire en faisant obstacle lactivation et la prolifration des lymphocytes T auto-ractifs. Lune des avenues afin dinhiber le dveloppement de rponses immunitaires aberrantes est la gnration de lymphocytes T rgulateurs. Ces cellules, dorigine thymique ou priphrique, peuvent arborer diffrents phnotypes et agissent via de multiples mcanismes afin dinactiver et/ou liminer les cellules impliques dans lapparition de pathologies auto-immunes. Lutilisation de modles murins transgniques a permis la mise en vidence dune population peu caractrise de lymphocytes T au potentiel rgulateur. En effet, la proportion de ces cellules T nexprimant pas les corcepteurs CD4 et CD8 (double ngatives, DN) a t inversement corrle la prdisposition lauto-immunit chez ces ii souris. Lobjectif principal de cette thse est de dmontrer la fonction immuno-rgulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs gntiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observ que les lymphocytes T DN exercent une activit cytotoxique lgard des lymphocytes B de faon spcifique lantigne, via la libration de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons tabli quun unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin dinhiber le dveloppement du diabte auto-immun chez des htes transgniques prdisposs la maladie. Le recours des souris dficientes pour lexpression du gne CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prdisposition au diabte auto-immun Idd13, qui contient le gne Sirp, a t identifi pour son rle dans la rgulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse gntique a rvl que dautres intervalles gntiques sont impliqus dans le contrle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situ en rgion proximale du chromosome 12 a t valid grce la cration de souris congniques. Grce aux rsultats prsents dans cette thse, notre comprhension de la biologie ainsi que de la rgulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la cration de thrapies cellulaires novatrices permettant de prvenir et de gurir diverses pathologies auto-immunes.

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La tolrance immunitaire dpend de la distinction entre le soi et le non soi par le systme immunitaire. Un bris dans la tolrance immunitaire mne l'auto-immunit, qui peut provoquer la destruction des organes, des glandes, des articulations ou du systme nerveux central. Le diabte auto-immun, galement connu sous le nom diabte juvnile et diabte de type 1, rsulte d'une attaque auto-immune sur les cellules pancratiques scrtrices dinsuline, localises au niveau des lots de Langerhans du pancras. Bien que le diabte auto-immun soit traitable par une combinaison dinjections quotidiennes dinsuline dorigine exogne, de rgime et d'exercices, beaucoup de complications chroniques peuvent se manifester chez les patients, y compris, mais non limites , la ccit, les maladies cardiovasculaires, linsuffisance rnale et l'amputation. En raison des nombreuses complications lies au diabte auto-immun long terme, la recherche continue afin de mieux comprendre tous les facteurs impliqus dans la progression de la maladie dans le but de dvelopper de nouvelles thrapies qui empcheront, renverseront et/ou traiteront cette maladie. Un rle primordial dans la gnration et l'entretien de la tolrance immunitaire a t attribu au nombre et la fonction des sous-populations de cellules rgulatrices. Une de ces populations est constitue de cellules T CD4-CD8- (double ngatives, DN), qui ont t tudies chez la souris et l'humain pour leur contribution la tolrance priphrique, la prvention des maladies et pour leur potentiel associ la thrapie cellulaire. En effet, les cellules de T DN sont d'intrt thrapeutique parce qu'elles montrent un potentiel immunorgulateur antigne-spcifique dans divers cadres exprimentaux, y compris la prvention du diabte auto-immun. Dailleurs, en utilisant un systme transgnique, nous avons dmontr que les souris prdisposes au diabte auto-immun prsentent peu de cellules T DN, et que ce phnotype contribue la susceptibilit au diabte auto-immun. En outre, un transfert des cellules T DN est suffisant pour empcher la progression vers le diabte chez les souris prdisposes au diabte auto-immun. Ces rsultats suggrent que les cellules T DN puissent prsenter un intrt thrapeutique pour les patients diabtiques. Cependant, nous devons d'abord valider ces rsultats en utilisant un modle non-transgnique, qui est plus physiologiquement comparable l'humain. L'objectif principal de cette thse est de dfinir la fonction immunorgulatrice des cellules T DN, ainsi que le potentiel thrapeutique de celles-ci dans la prvention du diabte auto-immun chez un modle non-transgnique. Dans cette thse, on dmontre que les souris rsistantes au diabte auto-immun prsentent une proportion et nombre absolu plus levs de cellules T DN non-transgniques, lorsque compares aux souris susceptibles. Cela confirme une association entre le faible nombre de cellules T DN et la susceptibilit la maladie. On observe que les cellules T DN liminent les cellules B actives in vitro par une voie dpendante de la voie perforine et granzyme, o la fonction des cellules T DN est quivalente entre les souris rsistantes et prdisposes au diabte auto-immun. Ces rsultats confirment que l'association au diabte auto-immun est due une insuffisance en terme du nombre de cellules T DN, plutt qu une dficience fonctionnelle. On dmontre que les cellules T DN non-transgniques liminent des cellules B charges avec des antignes d'lots, mais pas des cellules B charges avec un antigne non reconnu, in vitro. Par ailleurs, on tablit que le transfert des cellules T DN actives peut empcher le dveloppement du diabte auto-immun dans un modle de souris non-transgnique. De plus, nous observons que les cellules T DN migrent aux lots pancratiques, et subissent une activation et une prolifration prfrentielles au niveau des ganglions pancratiques. D'ailleurs, le transfert des cellules T DN entrane une diminution d'auto-anticorps spcifiques de l'insuline et de cellules B de centres germinatifs directement dans les lots, ce qui corrle avec les rsultats dcrits ci-dessus. Les rsultats prsents dans cette thse permettent de dmontrer la fonction des cellules T DN in vitro et in vivo, ainsi que leur potentiel li la thrapie cellulaire pour le diabte auto-immun.

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Lors dune infection par un pathogne, des lymphocytes T CD8+ nafs (LTn) spcifiques de lantigne sont activs, prolifrent et se diffrencient en LT effecteurs (LTe). Les LTe produisent diffrentes cytokines et acquirent une activit cytotoxique menant llimination du pathogne. Seulement 5 10 % des LTe survivront et se diffrencieront en LT mmoires (LTm), qui sont capables de rpondre plus rapidement lors dune seconde infection par le mme pathogne, contribuant au succs de la vaccination. Toutefois, la comprhension de lensemble des mcanismes rgulant le dveloppement des LTe et des LTm demeure incomplte. Afin de mieux comprendre les signaux requis pour la diffrenciation des LT CD8+ lors de la rponse immune, nous avons pos deux hypothses. Nous avons dabord propos que diffrentes cellules prsentatrices dantigne (CPA) fournissent diffrents signaux au moment de la reconnaissance antignique influenant ainsi le devenir des LT CD8+. Vu leur potentiel dutilisation en immunothrapie, nous avons compar la capacit dactivation des LT CD8+ par les lymphocytes B activs via le CD40 (CD40-B) et les cellules dendritiques (CD). Nous avons montr que limmunisation avec des CD40-B induit une rponse effectrice mais, contrairement limmunisation avec des CD, pratiquement aucun LTm nest gnr. Les LTe gnrs sont fonctionnels puisquils scrtent des cytokines, ont une activit cytotoxique et contrlent une infection avec Listeria monocytogenes (Lm). Nous proposons quune scrtion plus faible de cytokines par les CD40 B ainsi quune interaction plus courte et moins intime avec les LT CD8+ comparativement aux CD contribuent au dfaut de diffrenciation des LTm observ lors de la vaccination avec les CD40-B. Ensuite, nous pos lhypothse que, parmi les signaux fournis par les CPA au moment de la reconnaissance antignique, la voie de signalisation Notch influence le dveloppement des LTe, mais aussi des LTm CD8+ en instaurant un programme gntique particulier. Dabord, grce un systme in vitro, le rle de la signalisation Notch dans les moments prcoces suivant lactivation du LT CD8+ a t tudi. Ce systme nous a permis de dmontrer que la voie de signalisation Notch rgule directement lexpression de la molcule PD-1. Ensuite, grce des souris o il y a dltion des rcepteurs Notch1 et Notch2 seulement chez les LT CD8+ matures, un rle de la voie de signalisation Notch dans la rponse immune des LT CD8+ a t dmontr. Nos rsultats dmontrent que suite une infection avec Lm ou une immunisation avec des CD, la signalisation Notch favorise le dveloppement de LTe, exprimant fortement KLRG1 et faiblement CD127, destins mourir par apoptose. Toutefois, la signalisation Notch na pas influenc la gnration de LTm. De faon trs intressante, lexpression des rcepteurs Notch influence la production dIFN- en fonction du contexte dactivation. En effet, suite une infection avec Lm, labsence des rcepteurs Notch naffecte pas la production dIFN- par les LTe, alors quelle est diminue suite une immunisation avec des CD suggrant un rle dpendant du contexte pour la voie de signalisation Notch. Nos rsultats permettent une meilleure comprhension des signaux fournis par les diffrentes CPA et de la voie de signalisation Notch, donc des mcanismes molculaires rgulant la diffrenciation des LT CD8+ lors de la rponse immunitaire, ce qui pourrait ultimement permettre damliorer les stratgies de vaccination.

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La mmoire immunitaire permet lorganisme de se souvenir de tous les agents pathognes rencontrs afin de pouvoir monter une rponse immunitaire plus rapide et plus efficace en cas de rinfection. Aprs la phase de contraction de la rponse primaire, les lymphocytes T CD8 mmoires survivent grce la prsence de cytokines telle que linterleukine 15 (IL-15). Ces cellules permettent aussi au systme immunitaire de contrler les virus latents nayant pas t totalement limins de lhte. Les situations de stress chronique affectent le systme immunitaire provoquant la ractivation des virus latents. Des titres viraux levs de virus de la famille Herspeviridea ont t observs chez les astronautes leur retour de mission, suggrant que les hormones libres en situation de stress auraient un impact ngatif sur les lymphocytes T CD8+ mmoires. Un modle de stress chronique in vitro chez la souris a t labor en ajoutant de la corticostrone des lymphocytes T CD8+ mmoires. Il a ainsi t dmontr que lhormone de stress avait un effet pro-apoptotique sur ces cellules et que cet effet tait partiellement inhib par lIL-15. Des cibles molculaires ont aussi t identifies afin de suivre la fonction immunitaire mmoire lors des vols spatiaux laide du cytomtre en flux Microflow1, une nouvelle plateforme portative de diagnostic biomdical. Les rsultats des tests en laboratoire puis dans la Station Spatiale Internationale (SSI) dmontrent quil sera possible de suivre la fonction immunitaire mmoire et les marqueurs de stress en temps rel lors des vols spatiaux.

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La transplantation allognique de cellules souches hmatopotiques (ASCT) est couramment utilise pour traiter diffrents cancers hmatologiques. Malheureusement, leffet bnfique de cette technique est limit par la raction du greffon contre lhte (GVHD) qui demeure la cause principale de mortalit post-greffe. La GVHD endommage diffrents organes et retarde la reconstitution immunitaire des lymphocytes T (LT) ce qui augmente les risques dinfection et de rechute. Le dveloppement de nouveaux traitements permettant dacclrer la reconstitution immunitaire augmenterait donc les chances de survie des patients greffs. Il existe deux faons de rgnrer des LT: via la thymopose qui consiste produire de nouveaux LT, ou par la prolifration homostatique (PH) qui implique lexpansion rapide des LT matures retrouvs dans le greffon. La PH requiert deux signaux essentiels: linterleukine-7 (IL-7) et la prsentation dantignes du soi par les cellules dendritiques (DC) via le complexe majeur dhistocompatibilit (CMH) I pour les LT CD8+ et le CMH II pour les LT CD4+. Dans un contexte dASCT, la chimiothrapie et la GVHD endommagent le thymus rendant la thymopose inefficace. Par consquent, la reconstitution immunitaire repose presque entirement sur la PH des LT. Lobjectif de cette thse tait de comprendre comment la GVHD affecte la reconstitution des LT. Grce un modle murin, nous avons dmontr que la PH des LT CD4+ est absente durant la GVHD et ce, d de faibles niveaux dIL-7 et une diminution du nombre de DC. La perte des DC est en grande partie cause par des niveaux rduits de stromal derived factor-1 (SDF-1) et par labsence de progniteurs de DC dans la moelle osseuse des souris en GVHD. Le traitement des souris en GVHD avec du SDF-1 permet daugmenter le nombre de DC, et lorsquadministr avec lIL-7, amliore significativement la PH des LT CD4+. Contrairement aux LT CD4+, ladministration dIL-7 seule est suffisante pour restaurer la PH des LT CD8+ durant la GVHD et ce, mme en absence des DC. Ces diffrences sexpliquent pour deux raisons : 1) lexpression du CMH I, contrairement au CMH II, nest pas limite aux DC mais est galement exprime par les cellules stromales du receveur ce qui est suffisant pour induire la PH des LT CD8+ et 2) les LT CD8+ rpondent des concentrations plus faibles dIL-7 systmique comparativement aux LT CD4+. En conclusion, lensemble de ces rsultats permettra de mettre en place des tudes translationnelles sur le potentiel thrapeutique du SDF-1 et de lIL-7 dans la reconstitution immunitaire des patients greffs.

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Une petite population de lymphocytes T exprimant les deux corcepteurs CD4 et CD8 et appele double positive (DP), a t dtecte dans le sang priphrique de donneurs sains et de patients atteints de diverses pathologies dont la sclrose en plaques (SEP). Nous avons mis lhypothse quil sagissait de lymphocytes T hautement activs pouvant contribuer linflammation chronique prsente dans la SEP. Nous avons compar les cellules T DP obtenues du sang de donneurs sains et de patients atteints de la SEP et non traits. La frquence des cellules DP tait similaire chez les patients et les donneurs sains. La proportion de lymphocytes T DP qui exprimaient les chaines du rcepteur de linterleukine-15 (IL-15) tait plus leve que pour les autres populations lymphocytaires. Des mesures dinduction de la phosphorylation du STAT5 (signal transducer and activator of transcription) ont dmontr que les cellules DP ont rpondu des doses plus faibles et pour de plus longues priodes lIL-15 comparativement aux autres lymphocytes T. Le pourcentage de lymphocytes T DP ayant la capacit de produire linterfron-gamma et des enzymes lytiques tait lev chez les tmoins sains mais ces niveaux taient significativement rduits chez les patients atteints de la SEP. La caractrisation phnotypique de cellules DP a suggr que ces cellules ont des proprits similaires aux lymphocytes T activs. Bien quil ne sagisse que dune caractrisation partielle, il semble que les lymphocytes T DP perdent une partie de leurs proprits chez les patients atteints de la SEP.

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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.

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There is an increasing rate of papillary thyroid carcinomas that may never progress to cause symptoms or death. Predicting outcome and determining tumour aggressiveness could help diminish the number of patients submitted to aggressive treatments. We aimed to evaluate whether markers of the immune system response and of tumour-associated inflammation could predict outcome of differentiated thyroid cancer (DTC) patients. Retrospective cohort study. We studied 399 consecutive patients, including 325 papillary and 74 follicular thyroid carcinomas. Immune cell markers were evaluated using immunohistochemistry, including tumour-associated macrophages (CD68) and subsets of tumour-infiltrating lymphocytes (TIL), such as CD3, CD4, CD8, CD16, CD20, CD45RO, GRANZYME B, CD69 and CD25. We also investigated the expression of cyclooxygenase 2 (COX2) in tumour cells and the presence of concurrent lymphocytic infiltration characterizing chronic thyroiditis. Concurrent lymphocytic infiltration characterizing chronic thyroiditis was observed in 29% of the cases. Among all the immunological parameters evaluated, only the enrichment of CD8+ lymphocytes (P=0001) and expression of COX2 (P=001) were associated with recurrence. A multivariate model analysis identified CD8+ TIL/COX2 as independent risk factor for recurrence. A multivariate analysis using Cox's proportional-hazards model adjusted for the presence of concurrent chronic thyroiditis demonstrated that the presence of concurrent chronic thyroiditis had no effect on prognostic prediction mediated by CD8+ TIL and COX2. In conclusion, we suggest the use of a relatively simple pathology tool to help select cases that may benefit of a more aggressive approach sparing the majority of patients from unnecessary procedures.

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The T cell immunoglobulin mucin 3 (Tim-3) receptor is highly expressed on HIV-1-specific T cells, rendering them partially ""exhausted'' and unable to contribute to the effective immune mediated control of viral replication. To elucidate novel mechanisms contributing to the HTLV-1 neurological complex and its classic neurological presentation called HAM/TSP (HTLV-1 associated myelopathy/tropical spastic paraparesis), we investigated the expression of the Tim-3 receptor on CD8(+) T cells from a cohort of HTLV-1 seropositive asymptomatic and symptomatic patients. Patients diagnosed with HAM/TSP down-regulated Tim-3 expression on both CD8(+) and CD4(+) T cells compared to asymptomatic patients and HTLV-1 seronegative controls. HTLV-1 Tax-specific, HLA-A*02 restricted CD8(+) T cells among HAM/TSP individuals expressed markedly lower levels of Tim-3. We observed Tax expressing cells in both Tim-3(+) and Tim-3(-) fractions. Taken together, these data indicate that there is a systematic downregulation of Tim-3 levels on T cells in HTLV-1 infection, sustaining a profoundly highly active population of potentially pathogenic T cells that may allow for the development of HTLV-1 complications.