980 resultados para cellules T CD4
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Le virus de lhpatite C (VHC) infecte ~185 millions dindividus dans le monde. Malgr le dveloppement des nouvelles thrapies diriges contre le VHC, on compte deux millions de nouvelles infections chaque anne, en particulier dans les pays sous-dvelopps et les populations marginalises. Comme pour la plupart des virus infection chronique, le dveloppement dun vaccin prophylactique efficace est limit par le manque de caractrisation des dterminants de la mmoire immunitaire protectrice lors des pisodes de rinfection naturelle chez les tres humains. Le VHC reprsente un modle unique au sein des virus infection chronique pour tudier limmunit protectrice. En effet ~30% des patients infects par le VHC peuvent tre guris suite un premier pisode dinfection spontanment. Dans cette thse, nous avons tudi limmunit protectrice contre le VHC dans une cohorte dutilisateurs de drogues par injection qui sont risque dtre infects ou rinfects. Notre hypothse est que la majorit des patients qui ont rsolu une premire infection par le VHC sont protgs contre le dveloppement dune infection chronique sils sont rexposs. Cette immunit protectrice est associe la prsence des cellules T CD4 et CD8 polyfonctionnelles qui possdent des frquences, magnitudes et avidits leves. La capacit protectrice des cellules T mmoire contre les squences variables du VHC est dpendante de la diversit et flexibilit du rpertoire de leurs rcepteurs de cellules T (TCR), qui reconnaissent les squences variables des pitopes cibls. Notre premier objectif tait de dfinir et dtailler les dterminants de limmunit protectrice confre par les cellules T spcifiques du VHC. Nos rsultats ont montr que la protection pendant lpisode de rinfection tait associe une augmentation de la magnitude et du spectre des rponses spcifiques par les cellules T CD4 et CD8 polyfonctionnelles, ainsi que par lapparition dune population de cellules T ttramre+ CD8+ effectrices qui expriment faiblement le marqueur CD127 (CD127lo) lors du pic de la rponse. Chez les patients qui ont dvelopp une infection chronique pendant lpisode de rinfection, nous avons observ une expansion trs limite des cellules T CD4 et CD8. Le squenage des pitopes cibls par les cellules T CD8 chez ces patients qui sont non-protgs a montr que les squences de ces pitopes sont diffrentes des squences de rfrence qui taient utilises pour tous les essais immunologiques de cette tude. Le deuxime objectif tait danalyser la dynamique du rpertoire des TCRs des cellules T CD8 spcifiques chez les patients protgs versus les patients non-protgs. Nos rsultats ont montr que le rpertoire des cellules T CD8 spcifiques est plus focalis que chez les patients protgs. En plus, nous avons observ que les clonotypes qui forment le rpertoire chez les patients protgs sont distincts de ceux chez les patients non-protgs. Ces clonotypes chez les patients protgs ont montr de plus grandes avidit et polyfonctionnalit que leurs homologues chez les patients non-protgs. En conclusion, nos rsultats suggrent que la protection contre le dveloppement dune infection chronique pendant lpisode de rinfection par le VHC est associe une augmentation de la magnitude, du spectre et de la fonctionnalit des rponses des cellules T spcifiques, ainsi qu un rpertoire des TCRs plus focalis compos des clonotypes distincts qui possdent de plus grandes avidit et polyfonctionnalit que chez les patients non-protgs. Lhomologie des squences des souches virales entre les diffrents pisodes de linfection est un dterminant majeur de ltablissement dune protection efficace. Ces rsultats ont donc des implications trs importantes pour le dveloppement dun vaccin prophylactique contre le VHC et dautres virus infection chronique.
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Le Costimulateur Inductible (ICOS) est un rcepteur exprim la surface des cellules T CD4 auxiliaires et T CD8 cytotoxiques. Il fut dmontr laide de modles murins de transplantation de moelle osseuse que ICOS joue un rle important dans linduction de la maladie du greffon contre lhte aigue (GVHD). ICOS potentialise deux signaux mdis par le rcepteur de cellules T (TCR) : lactivation de la phosphoinositide 3-kinase (PI3K) ainsi que la mobilisation interne de calcium. En conditions in vitro, dans les cellules CD4 et CD8, ICOS russi potentialiser le flux de calcium mdi par le TCR indpendamment de PI3K. La voie de signalisation de ICOS implique dans la GVHD demeure inconnue. Cependant, en utilisant une ligne de souris knock-in nomme ICOS-Y181F, dans laquelle le cellules T ont slectivement perdu la capacit dactiver PI3K par lentremise dICOS, nous avons dmontr que les cellules T peuvent utiliser un mcanisme ICOS indpendant de PI3K afin dinduire la GVHD. La mobilisation interne du Ca2+ mne lactivation de NFAT, un facteur de transcription cl rgulant des gnes comme IFN-, qui exprime une des cytokines cls impliques dans la GVHD. Nous mettons comme hypothse que la capacit pathognique intacte des cellules T ICOSY181F induire la GVHD, repose sur la signalisation du Ca2+ indpendante de PI3K. Le but de mon projet est didentifier les rsidus responsables de cette signalisation de Ca2+ mdie par ICOS ainsi que le mcanisme par lequel ce rcepteur fonctionne. laide de la mutagnse dirige, jai gnr des mutants dICOS et jai analys par cytomtrie en flux leur capacit activer le flux de Ca2+. Jai ainsi identifi un groupe de lysine sur la queue cytoplasmique dICOS situ proximit de la membrane comme tant essentiel la fonction de potentialisation du flux de Ca2+. Je fournis galement des preuves de limplication de la kinase Lck, membre de la famille de kinases Src, dans la voie de signalisation de ICOS mdiant la potentialisation du flux de Ca2+. Ainsi, ICOS sassocie Lck et mne une augmentation de lactivation de PLC1, la protine effectrice cl causant la sortie de Ca2+ de la rserve intracellulaire. En conclusion, notre tude permet de comprendre davantage une des voies de signalisation dICOS. Linflux de Ca2+ dans les cellules T implique la voie ICOS-Lck-PLC1. Une comprhension plus approfondie de cette voie de signalisation pourrait savrer bnfique afin dlaborer de nouvelles stratgies menant la prvention de maladies relies ICOS, comme la GVHD.
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Viral protein U (Vpu) is an accessory protein of HIV1 that efficiently targets BST2/Tetherin, a cellular restriction factor that acts as molecular anchor impeding the release of various enveloped viruses from the cell surface. The recently discovered natural receptor of BST2 is ILT7, a molecule exclusively expressed at the surface of the professional type 1 interferon (IFN1) producing cells, plasmacytoid dendritic cells (pDCs). The interaction between BST2 and ILT7 has been reported to efficiently induce a repression of IFN1 secretion by pDCs. Here, we investigated the impact of Vpu mediated antagonism of BST2, in regards to this newly described immune function of BST2. Using a system of CD4+ T cell lines infected with wild type or Vpudeficient HIV-1 cultured with peripheral blood mononuclear cells or purified pDCs, we report that the presence of Vpu efficiently reduces IFN-1 production from sensing pDCs. Furthermore, we observed that this Vpu effect is dependent on the availability of BST2 molecules at the surface of the infected cells, since the Vpu's immunoregulation is abrogated when blocking any potential BST2 trans interaction with antiBST2 antibodies. Similarly, depleting ILT7 from pDCs by means of small interfering RNA treatment equally negates the downregulation of pDC IFN-1 secretion by Vpu. Finally, the use of recombinant soluble ILT7 competes with pDCbound ILT7 for the free BST2 and similarly results in high IFN-1 production, causing an identical phenotype. Overall, our results demonstrate that Vpu heightens ILT7 activation and subsequent repression of IFN1 production by pDCs in response to HIV1 infected CD4+ T cells by promoting it's trans interaction with infected T cell bound BST2, through a yet uncharacterized mechanism. By allowing efficient particle release and restraining pDCs antiviral functions, Vpu exerts a double role on BST2 that seems crucial for the replication and dissemination of HIV1.
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Le virus de limmunodficience humaine de type 1 provoque une infection dfinitive de lorganisme. Il entraine une droute du systme immunitaire depuis la primo-infection occasionnant ainsi, une dpltion massive des lymphocytes T CD4 (LTCD4). Le DCIR (Dendritic Cell Immuno Receptor) qui constitue le socle de notre travail, est une lectine de type C. Il est exprim sur les cellules mylodes comme les cellules dendritiques mais aussi sur les cellules B, les LTCD4 infects par le VIH-1 et apoptotiques ainsi que sur les LTCD4 polariss en Th17. Il constitue un facteur dattachement et dinternalisation du virus dans la cellule dendritique. Il permet son transfert aux LTCD4 dans les organes lymphodes secondaires, jouant ainsi un rle dans la pathogense associe au VIH-1. En plus, le DCIR assure la rgulation ngative de la rponse cellulaire, favorisant ainsi la propagation et la rplication du virus au dtriment de la rponse immunitaire contre le VIH-1. Le rle que joue le DCIR est dpendant du sentier de signalisation induit la suite de la phosphorylation des rsidus tyrosine de son motif ITIM. Le blocage de DCIR par des inhibiteurs spcifiques pourrait empcher cette phosphorylation et rduire lattachement, linternalisation et le transfert du virus. Nous avons montr que la stimulation des cellules dendritiques et des LTCD4 polariss en Th17 avec un anticorps anti-DCIR gnrait un patron de phosphorylation des rsidus tyrosine des protines. De plus, les inhibiteurs de la portion extracellulaire du DCIR inhibent cette activation. Afin de dvelopper une mesure plus directe de linteraction de DCIR avec ces inhibiteurs, nous avons purifi le DCIR partir des cellules Raji-CD4-DCIR. En conclusion, ce projet de maitrise montre que lactivation directe de DCIR peut tre renverse par des inhibiteurs montrant ainsi leurs spcificits. De plus, le profil dactivation de DCIR est spcifique pour chaque type cellulaire. A long terme, linactivation de DCIR par des inhibiteurs efficaces pourrait tre une stratgie thrapeutique capable dinhiber linfection et de prserver une rponse immunitaire efficace.
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Les anomalies phnotypiques et fonctionnelles des lymphocytes B (LB) sont typiques d'une infection au VIH et se traduisent principalement par une activation polyclonale, une perte de la mmoire immunitaire ainsi qu'une rponse humorale dficiente et des phnomnes auto-immunitaires souvent prcurseurs de lymphomes B. Ces anomalies se retrouvent principalement chez les patients lors de la phase chronique de la maladie et semblent tre relies en partie au niveau de la charge virale ainsi qu' un compartiment de lymphocytes T CD4+ altr. Cependant, quoique controvers, des lments dactivation polyclonale ont galement t observs chez les non-progresseurs long terme (LTNPs) qui prsentent une charge virale faible et un compartiment T CD4+ semblable aux individus srongatifs. Ainsi, les objectifs principaux de cette tude sont 1) dtablir une chronologie des anomalies du compartiment des cellules B chez des individus infects par le VIH qui ont une progression diffrente de la maladie (PHI normaux, rapides, sains et LTNP). 2) corrler les niveaux sriques du stimulateur de lymphocytes B (BLyS), un facteur de croissance des cellules B, avec les phnotypes observs chez ces mmes patients. Lhyperglobulinmie, les niveaux sriques de BLyS et dauto-anticorps ont t mesur longitudinalement chez une cohorte dindividus en primo-infection (PHI) avec des progressions diffrentes de la maladie (rapides et normaux), LTNP et sujets sains. Nos rsultats dmontrent que lactivation polyclonale des LB survient indpendamment de la vitesse de progression et persiste chez les LTNP ou malgr une thrapie antirtrovirale efficace chez les progresseurs rapides. Des niveaux levs de BLyS dans le srum des progresseurs rapides corrlent avec des frquences altres de monocytes et cellules dendritiques, suggrant un rle de celles-ci dans latteinte du compartiment des cellules B.
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Le VIH-1 a dvelopp plusieurs mcanismes menant la dgradation de son rcepteur cellulaire, la molcule CD4, dans le but daugmenter la relche de particules virales infectieuses et dviter que la cellule soit surinfecte. Lun de ces mcanismes est la dgradation, induite par la protine virale Vpu, du CD4 nouvellement synthtis au niveau du rticulum endoplasmique (RE). Vpu doit lier CD4 et recruter lubiquitine ligase cellulaire SCF-TrCP, via sa liaison -TrCP, afin de dgrader CD4. Puisque CD4 doit tre retenu au RE pour permettre Vpu dinduire sa dgradation via le systme ubiquitine-protasome, il a t suggr que ce processus implique un mcanisme semblable une voie cellulaire de dgradation des protines mal-replies appele ERAD ( endoplasmic reticulum-associated degradation ). La dgradation par ERAD implique gnralement la dislocation des protines du RE vers le cytoplasme afin de permettre leur poly-ubiquitination et leur dgradation par le protasome. Nous avons dmontr que Vpu induit la poly-ubiquitination de CD4 dans des cellules humaines. Nos rsultats suggrent aussi que CD4 doit subir une dislocation afin dtre dgrad par le protasome en prsence de Vpu. De plus, un mutant transdominant ngatif de lATPase p97, qui est implique dans la dislocation des substrats ERAD, inhibe compltement la dgradation de CD4 par Vpu. Enfin, nos rsultats ont montr que lubiquitination sur des rsidus accepteurs de lubiquitine (lysines) de la queue cytoplasmique de CD4 ntait pas essentielle, mais que la mutation des lysines ralentit le processus de dgradation de CD4. Ce rsultat suggre que lubiquitination de la queue cytosolique de CD4 pourrait reprsenter un vnement important dans le processus de dgradation induit par Vpu. Lattachement de lubiquitine a gnralement lieu sur les lysines de la protine cible. Toutefois, lubiquitination sur des rsidus non-lysine (srine, thronine et cystine) a aussi t dmontre. Nous avons dmontr que la mutation de tous les sites potentiels dubiquitination cytoplasmiques de CD4 (K, C, S et T) inhibe la dgradation par Vpu. De plus, la prsence de cystines dans la queue cytoplasmique apparat suffisante pour rendre CD4 sensible Vpu en absence de lysine, srine et thronine. Afin dexpliquer ces rsultats, nous proposons un modle dans lequel lubiquitination de la queue cytosolique de CD4 serait ncessaire sa dgradation et o les sites dubiquitination de CD4 seraient slectionns de faon non spcifique par lubiquitine ligase recrute par Vpu. Enfin, nous avons observ que la co-expression dune protine Vpu incapable de recruter -TrCP (Vpu S52,56/D) semble stabiliser le CD4 qui est retenu au RE. De plus, dautres mutants de Vpu qui semblent capables de recruter -TrCP et CD4 sont toutefois incapables dinduire sa dgradation. Ces rsultats suggrent que lassociation de Vpu CD4 et -TrCP est essentielle mais pas suffisante pour induire la dgradation de CD4. Par consquent, ces rsultats soulvent la possibilit que Vpu puisse recruter dautres facteurs cellulaires pour induire la dgradation de CD4. Les rsultats prsents ont permis de mieux dfinir le mcanisme de dgradation de CD4 par Vpu dans des cellules humaines. De plus, ces rsultats nous ont permis dlaborer un modle dans lequel lubiquitine ligase cellulaire SCF-TrCP dmontre de la flexibilit dans le choix des rsidus ubiquitiner afin dinduire la dgradation de CD4. Enfin, ces tudes jettent un oeil nouveau sur le rle de Vpu dans ce processus puisque nos rsultats suggrent que Vpu doive recruter dautres partenaires cellulaires, mis part -TrCP, pour induire la dgradation de CD4.
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Suite la rencontre dun antigne (Ag) prsent la surface des cellules prsentatrice de lAg (CPA), les lymphocytes T nafs, ayant un rcepteur des cellules T (RCT) spcifique de lAg, vont prolifrer et se diffrencier en LT effecteurs (1). Suite llimination de lAg la majorit des LTe vont mourir par apoptose alors que les restants vont se diffrencier en LT mmoire (LTm) protgeant lorganisme long terme. Les mcanismes qui permettent la diffrenciation des LTe en LTm sont encore inconnus. Pour comprendre comment les LTm CD8+ sont gnrs partir des LTe, nous avons mis lhypothse que la densit de lAg prsent par les CPA peut avoir un impact sur la slection des LT CD8+ rpondant lAg se diffrencier en LTm. De manire intressante, nos rsultats montrent quune immunisation avec des cellules dendritiques (DCs) exprimant un haut niveau de complexe CMH/peptide sa surface permet le dveloppement de LTm. linverse, le dveloppement des LTm est fortement rduit (10-20X) lorsque les souris sont immunises avec des DCs exprimant un niveau faible de complexes CMH/peptide leur surface. De plus, la quantit dAg na aucune influence ni sur lexpansion des LT CD8+ ni sur lacquisition de leurs fonctions effectrices, mais affecte de manire critique la gnration des LTm. Nos rsultats suggrent que le nombre de RCT engag lors de la reconnaissance de lAg est important pour la formation des LTm. Pour cela nous avons observ par vido-microscopie le temps dinteraction entre des LTn et des DCs. Nos rsultats montrent que le temps et la qualit de linteraction sont dpendants de la densit dAg prsent par les DCs. Effectivement, nous observons une diminution dans le pourcentage de LT faisant une interaction prolonge avec les DCs quand le niveau dAg est faible. De plus, nous observons des variations de lexpression des facteurs de transcription clefs impliqus dans la diffrenciation des LTm tels quEomes, Bcl-6 et Blimp-1. Par ailleurs, la densit dAg fait varier lexpression du Neuron-derived orphan nuclear receptor 1 (Nor-1). Nor-1 est impliqu dans la conversion de Bcl-2 en molcule pro-apoptotique et contribue la mort par apoptose des LTe pendant la phase de contraction. Notre modle propose que la densit de lpitope contrle la gnration des CD8+ LTm. Une meilleure comprhension des mcanismes impliqus dans la gnration des LTm permettra le dveloppement de meilleures stratgies pour la gnration de vaccin. Dans un second temps, nous avons valu le rle du signal RCT dans lhomostasie des LTm. Pour ce faire, nous avons utilis un modle de souris transgnique pour le RCT dont son expression peut tre module par un traitement la ttracycline. Ce systme nous a permis dabolir lexpression du RCT la surface des LTm. De manire intressante, en absence de RCT exprim, les LTm CD8+ peuvent survivre long terme dans lorganisme et rester fonctionnels. De plus, une sous population des LTm CD4+ a la capacit de survivre sans RCT exprim dans un hte lymphopnique alors que lautre sous population ncessite lexpression du RCT.
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Le diabte auto-immun rsulte de la destruction des cellules bta pancratiques scrtrices dinsuline par les lymphocytes T du systme immunitaire. Il sensuit une dficience hormonale qui peut tre comble par des injections quotidiennes dinsuline dorigine exogne, toutefois il demeure ce jour impossible de gurir les patients atteints de la maladie. De faon gnrale, un systme immunitaire sain reconnat une multitude dantignes diffrents et assure ainsi notre dfense lgard de diffrents pathognes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons gntiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent sactiver de faon aberrante suite la reconnaissance dantignes provenant du soi. Cest ce bris de tolrance qui mne au dveloppement de pathologies auto-immunes telles que le diabte auto-immun. Afin de limiter lauto-immunit, des mcanismes de slection stricts permettent dliminer la majorit des lymphocytes T prsentant une forte affinit envers des antignes du soi lors de leur dveloppement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes russissent toutefois chapper lapoptose et migrent en priphrie afin dy circuler en qute dun antigne spcifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mcanismes priphriques assurent le maintien de la tolrance immunitaire en faisant obstacle lactivation et la prolifration des lymphocytes T auto-ractifs. Lune des avenues afin dinhiber le dveloppement de rponses immunitaires aberrantes est la gnration de lymphocytes T rgulateurs. Ces cellules, dorigine thymique ou priphrique, peuvent arborer diffrents phnotypes et agissent via de multiples mcanismes afin dinactiver et/ou liminer les cellules impliques dans lapparition de pathologies auto-immunes. Lutilisation de modles murins transgniques a permis la mise en vidence dune population peu caractrise de lymphocytes T au potentiel rgulateur. En effet, la proportion de ces cellules T nexprimant pas les corcepteurs CD4 et CD8 (double ngatives, DN) a t inversement corrle la prdisposition lauto-immunit chez ces ii souris. Lobjectif principal de cette thse est de dmontrer la fonction immuno-rgulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs gntiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observ que les lymphocytes T DN exercent une activit cytotoxique lgard des lymphocytes B de faon spcifique lantigne, via la libration de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons tabli quun unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin dinhiber le dveloppement du diabte auto-immun chez des htes transgniques prdisposs la maladie. Le recours des souris dficientes pour lexpression du gne CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prdisposition au diabte auto-immun Idd13, qui contient le gne Sirp, a t identifi pour son rle dans la rgulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse gntique a rvl que dautres intervalles gntiques sont impliqus dans le contrle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situ en rgion proximale du chromosome 12 a t valid grce la cration de souris congniques. Grce aux rsultats prsents dans cette thse, notre comprhension de la biologie ainsi que de la rgulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la cration de thrapies cellulaires novatrices permettant de prvenir et de gurir diverses pathologies auto-immunes.
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Dans les cas de lymphopnie, les lymphocytes T rsiduels prolifrent exagrment dans un phnomne appel expansion homostatique priphrique (HPE), qui est efficace pour la rgnration des T CD8+, mais inefficace pour les T CD4+. Linterleukine-7 (IL7) est une cytokine homostatique utilise afin daugmenter les comptes lymphocytaires T des patients lymphopniques. Toutefois, la raison de lexpansion prfrentielle des lymphocytes T CD8+ par lIL7 demeure toujours inconnue. Nous montrons que cette expansion est due au fait que lIL7 induit une prolifration efficace des T CD8+ priphriques (CD8+PERI) ainsi que des migrants thymiques CD8+ (CD8+RTEs). Par contre, leffet prolifratif de lIL7 est restreint presquuniquement aux CD4+RTEs mme si les CD4+PERI survivent mieux que les CD4+RTEs. De plus faibles doses dIL7 sont ncessaires aux CD4+RTEs afin de phosphoryler STAT5 ou de prolifrer comparativement aux CD4+PERI et nous dmontrons que les contacts TCR/CMHII sont ncessaires la prolifration induite par lIL7 des CD4+RTEs en priphrie. De fait, augmenter au Flt3 ligand le nombre de cellules dendritiques priphriques dune souris donneuse, avant de transfrer ses TPERI dans des souris receveuses traites lIL7 induit une prolifration significative des CD4+PERI. Nos rsultats indiquent donc que labondance des contacts TCR/CMHII reus dans le thymus semble contrler la sensibilit lIL7 des CD4+RTEs. Finalement, lobservation que les CD8+PERI et CD8+RTEs prolifrent pareillement pendant la thrapie lIL7, alors que la prolifration des T CD4+ est largement restreinte aux RTEs expliquerait pourquoi, dans les cas de lymphopnie, la rgnration des T CD4+ est aussi dpendante de la thymopose.
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Linfection VIH-1 est associe une forte dpltion des lymphocytes T CD4+ polarisation Th17 au niveau des tissus lymphodes associs aux muqueuses intestinales (GALT, gut-associated lymphoid tissues). Ceci conduit la translocation microbienne, qui est une cause dactivation immunitaire chronique et de progression de la maladie. Les cellules pithliales (CE) jouent un rle critique dans le maintien de lintgrit et de lhomostasie au niveau des muqueuses intestinales via le recrutement des cellules de limmunit inne (e.g., neutrophiles) et adaptative (e.g., cellules Th17). Les neutrophiles produisent des molcules antivirales (e.g., dfensines-) et ont la capacit de limiter la rplication virale au niveau des muqueuses. Les cellules Th17 jouent un double rle lors de linfection VIH. Elles contribuent dune part la dfense contre diffrents pathognes opportunistes en augmentant, via la production dIL-17, la capacit des CE attirer les cellules Th17 et les neutrophiles. Dautre part, les cellules Th17 jouent un rle dltre en tant que cibles de rplication virale et sources de cytokines pro-inflammatoires. La frquence des cellules Th17 est diminue dans les GALT mais pas dans les poumons des patients infects par le VIH, suggrant quil existe des mcanismes diffrents par lesquels les cellules Th17 sont recrutes vers ces sites anatomiques. Nous avons test lhypothse selon laquelle le VIH interfre avec la capacit des CE intestinales et non pas pulmonaires produire des chimiokines (CK) responsables de lattraction des cellules Th17 et des neutrophiles. Nous avons dmontr que les CE intestinales et pulmonaires produisent des CK spcifiques pour les cellules Th17 (CCL20) et les neutrophiles (CXCL8) en rponse des stimuli pro-inflammatoires tels que lIL-1 et le TNF-. Le TNF- agit en synergie avec lIL-17, un signal de danger rcemment identifi, et augmente la capacit des CE intestinales mais pas pulmonaires produire la chimiokine CCL20. Cette synergie sexplique par laugmentation prfrentielle de lexpression du rcepteur lIL-17 la surface des CE intestinales suite la stimulation par le TNF-. Lexposition au VIH naffecte pas la production de CCL20 et de CXCL8 par les CE intestinales, mais altre la capacit des CE alvolaires produire ces chimiokines en accord avec la permissivit slective de ces dernires linfection par le VIH. En conclusion, nos rsultats dmontrent que (i) le VIH ninterfre pas directement avec la capacit des CE intestinales recruter des cellules Th17 et des neutrophils et que (ii) la production de CCL20 par ces cellules est dpendantes de la synergie entre le TNF- et lIL-17. Ainsi, la dpltion des cellules Th17 et la pnurie en IL-17 dans les GALT des sujets infects pourrait causer de faon prfrentielle des altrations fonctionnelles au niveau des CE intestinales, se traduisant par laltration du recrutement des cellules Th17 en rponse au CCL20.
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Les cellules T mmoires (Tm) protgent lorganisme contre les rinfections de pathognes quil a dj combattu. Les Tm possdent plusieurs proprits en commun avec les cellules souches hmatopotiques (CSH), notamment la capacit de se diffrencier, de sauto-renouveler et de maintenir une population relativement constante au sein de lorganisme via des mcanismes homostatiques. Il a t dmontr que Hoxb4, un membre de la famille des facteurs de transcription Hox, tait capable dinduire lexpansion des CSH in vivo et in vitro de faon rapide. Au vu de ces parallles, nous avons pos lhypothse que la surexpression de Hoxb4 pourrait induire lexpansion de populations de Tm. Nous avons analys les populations de Tm et lymphocytes T nafs (Tn) dans les organes lymphodes de souris transgniques surexprimant Hoxb4 et les avons compares des souris de type sauvage (wt). Alors que la frquence des cellules T matures Hoxb4 diminuait avec lge, leur phnotype ainsi que leur viabilit demeuraient inchangs. Ensuite, nous avons procd des transplantations en comptition de Tm (CD4+CD44hi) Hoxb4 et wt chez des htes dpourvus de lymphocytes T (CD3-/-) dans le but dvaluer leur contribution la reconstitution du compartiment T aprs 2 mois. Au final, les Tm wt avait contribu un peu plus que les Tm Hoxb4 la reconstitution (~60%). Des analyses fonctionnelles et phnotypiques ont montr que les Tm Hoxb4 possdaient une fonctionnalit normale, mais se distinguaient des Tm wt par la prsence dune faible population qui prsentait un phnotype mmoire central (Tcm), confrant habituellement une longvit accrue. Les cellules des ganglions lymphatiques totaux des htes furent transplantes de faon srielle chez trois gnrations de nouveaux htes. Le phnotype Tcm observs chez les Tm Hoxb4 tait rcapitul chez les htes secondaires uniquement. Les ratios sont demeurs en faveur des Tm wt lors des deux transplantations suivantes, mais les Tm Hoxb4 ont commenc montrer un avantage comptitif chez certains htes quaternaires. Une transplantation en comptition court terme de Tm Hoxb4 et wt marqus avec un marqueur cytoplasmique ont dmontr la prsence chez les Tm Hoxb4 seulement dune faible population CD62Lhi prolifrant lentement. Ainsi, lexpansion prfrentielle de Tcm CD4 par le biais dune slection ou dune diffrenciation induite par la surexpression de Hoxb4 pourrait potentiellement leur permettre de maintenir un tat de quiescence leur permettant de persister plus longtemps suite des transplantations srielles.
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Les cellules mylodes incluant les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DCs, dendritic cells) contribuent la pathognse de linfection VIH-1 en participant la dissmination du virus, mais galement en reprsentant des rservoirs viraux potentiels. Leurs fonctions sont exploites par le VIH-1 afin dassurer sa propagation travers lorganisme. Notamment, une infection VIH-1 est associe une altration de la prsentation antignique et la perte de lymphocytes T CD4+ spcifiques des antignes. Lautophagie est un processus catabolique universel impliqu dans la rgulation de la prsentation antignique subsquente la neutralisation/destruction du pathogne. Des tudes rcentes suggrent que le VIH-1 altre le mcanisme dautophagie afin dassurer sa survie. Le premier volet de ce projet de matrise a vis la caractrisation des effets du VIH-1 sur lautophagie dans les DCs drives de monocytes circulants (MDDC, monocyte-derived dendritic cells) et lidentification des stratgies thrapeutiques pour contrecarrer ces effets. Les objectifs spcifiques ont t de : (i) caractriser lexpression de marqueurs de maturation sur des MDDC exposes au VIH-1 in vitro, (ii) quantifier lexpression des protines lies la rgulation positive (i.e., ATG5, LC3, p62) et ngative (i.e., mTOR) de lautophagie dans les MDDC exposes au VIH, (iii) dterminer le rle de lautophagie dans la trans infection du VIH-1 aux lymphocytes T CD4+ et (iv) explorer limpact de lautophagie sur la prsentation antignique par les MDDC infectes VIH-1 in vitro. Nos rsultats dmontrent quune exposition des MDDC au VIH-1 in vitro altre dramatiquement leur maturation et leur habilet induire la prolifration des cellules T autologues en rponse Staphylococcus aureus et Cytomegalovirus (CMV) mais pas la rponse induite par Staphylococcal enterotoxin B (SEB). Nous dmontrons que lexposition des MDDC au VIH sassocie une augmentation de lexpression de la protine mTOR totale et de sa forme phosphoryle (phospho-mTOR) et de la protine p62. Le traitement des MDDC la rapamycine diminue lexpression de mTOR et rduit la capacit de trans infection du VIH-1 par les MDDC, sans toutefois restaurer leur potentiel immunogne. En effet, nous observons que la rapamycine rduit lexpression de CD83 par les MDDC et augmente lexpression de CCR7, indiquant ainsi que leffet immunosuppresseur document de la rapamycine est associ une dfaillance de maturation des MDDC. Le second volet de ce projet de recherche sest intress la contribution des cellules mylodes la persistance virale chez les sujets infects par le VIH-1 sous thrapie antirtrovirale. Les objectifs spcifiques ont t : (i) dvaluer la prsence de diffrentes formes dADN viral dans les monocytes circulants de patients infects par le VIH-1 et (ii) de mesurer lintgration et la rplication virale dans des macrophages drivs de monocytes (MDM) de patients infects sous ART. Nos rsultats indiquent que les monocytes portent des formes prcoces de transcription virale inverse (ADN du VIH RU5) et que, malgr une charge virale plasmatique indtectable sous ART, les MDM supportent la rplication virale. Ces donnes trs prliminaires apportent des vidences en faveur de la contribution des cellules mylodes la persistance virale sous ART et reprsentent une ouverture pour un projet de recherche plus complexe dans le futur. En somme, nos rsultats dmontrent que le VIH-1 altre le potentiel immunogne des MDDC et que la rapamycine peut tre employe pour limiter la trans infection des lymphocytes T CD4+ par les MDDC. Nanmoins, lincapacit de la rapamycine rtablir le potentiel immunogne des MDDC incite identifier de nouvelles stratgies manipulant lautophagie pour une restauration optimale de la comptence immunitaire chez les sujets infects VIH-1. Les cellules mylodes jouent un rle primordial dans la dissmination et la persistance virale et doivent donc tre cibles par les stratgies actuelles dradication des rservoirs du VIH sous ART.
Resumo:
La transplantation allognique de cellules souches hmatopotiques (ASCT) est couramment utilise pour traiter diffrents cancers hmatologiques. Malheureusement, leffet bnfique de cette technique est limit par la raction du greffon contre lhte (GVHD) qui demeure la cause principale de mortalit post-greffe. La GVHD endommage diffrents organes et retarde la reconstitution immunitaire des lymphocytes T (LT) ce qui augmente les risques dinfection et de rechute. Le dveloppement de nouveaux traitements permettant dacclrer la reconstitution immunitaire augmenterait donc les chances de survie des patients greffs. Il existe deux faons de rgnrer des LT: via la thymopose qui consiste produire de nouveaux LT, ou par la prolifration homostatique (PH) qui implique lexpansion rapide des LT matures retrouvs dans le greffon. La PH requiert deux signaux essentiels: linterleukine-7 (IL-7) et la prsentation dantignes du soi par les cellules dendritiques (DC) via le complexe majeur dhistocompatibilit (CMH) I pour les LT CD8+ et le CMH II pour les LT CD4+. Dans un contexte dASCT, la chimiothrapie et la GVHD endommagent le thymus rendant la thymopose inefficace. Par consquent, la reconstitution immunitaire repose presque entirement sur la PH des LT. Lobjectif de cette thse tait de comprendre comment la GVHD affecte la reconstitution des LT. Grce un modle murin, nous avons dmontr que la PH des LT CD4+ est absente durant la GVHD et ce, d de faibles niveaux dIL-7 et une diminution du nombre de DC. La perte des DC est en grande partie cause par des niveaux rduits de stromal derived factor-1 (SDF-1) et par labsence de progniteurs de DC dans la moelle osseuse des souris en GVHD. Le traitement des souris en GVHD avec du SDF-1 permet daugmenter le nombre de DC, et lorsquadministr avec lIL-7, amliore significativement la PH des LT CD4+. Contrairement aux LT CD4+, ladministration dIL-7 seule est suffisante pour restaurer la PH des LT CD8+ durant la GVHD et ce, mme en absence des DC. Ces diffrences sexpliquent pour deux raisons : 1) lexpression du CMH I, contrairement au CMH II, nest pas limite aux DC mais est galement exprime par les cellules stromales du receveur ce qui est suffisant pour induire la PH des LT CD8+ et 2) les LT CD8+ rpondent des concentrations plus faibles dIL-7 systmique comparativement aux LT CD4+. En conclusion, lensemble de ces rsultats permettra de mettre en place des tudes translationnelles sur le potentiel thrapeutique du SDF-1 et de lIL-7 dans la reconstitution immunitaire des patients greffs.
Resumo:
Une petite population de lymphocytes T exprimant les deux corcepteurs CD4 et CD8 et appele double positive (DP), a t dtecte dans le sang priphrique de donneurs sains et de patients atteints de diverses pathologies dont la sclrose en plaques (SEP). Nous avons mis lhypothse quil sagissait de lymphocytes T hautement activs pouvant contribuer linflammation chronique prsente dans la SEP. Nous avons compar les cellules T DP obtenues du sang de donneurs sains et de patients atteints de la SEP et non traits. La frquence des cellules DP tait similaire chez les patients et les donneurs sains. La proportion de lymphocytes T DP qui exprimaient les chaines du rcepteur de linterleukine-15 (IL-15) tait plus leve que pour les autres populations lymphocytaires. Des mesures dinduction de la phosphorylation du STAT5 (signal transducer and activator of transcription) ont dmontr que les cellules DP ont rpondu des doses plus faibles et pour de plus longues priodes lIL-15 comparativement aux autres lymphocytes T. Le pourcentage de lymphocytes T DP ayant la capacit de produire linterfron-gamma et des enzymes lytiques tait lev chez les tmoins sains mais ces niveaux taient significativement rduits chez les patients atteints de la SEP. La caractrisation phnotypique de cellules DP a suggr que ces cellules ont des proprits similaires aux lymphocytes T activs. Bien quil ne sagisse que dune caractrisation partielle, il semble que les lymphocytes T DP perdent une partie de leurs proprits chez les patients atteints de la SEP.
Resumo:
Nucleoside hydrolases (NHs) show homology among parasite protozoa, fungi and bacteria. They are vital protagonists in the establishment of early infection and, therefore, are excellent candidates for the pathogen recognition by adaptive immune responses. Immune protection against NHs would prevent disease at the early infection of several pathogens. We have identified the domain of the NH of L. donovani (NH36) responsible for its immunogenicity and protective efficacy against murine visceral leishmaniasis (VL). Using recombinant generated peptides covering the whole NH36 sequence and saponin we demonstrate that protection against L. chagasi is related to its C-terminal domain (amino-acids 199-314) and is mediated mainly by a CD4+ T cell driven response with a lower contribution of CD8+ T cells. Immunization with this peptide exceeds in 36.73 +/- 12.33% the protective response induced by the cognate NH36 protein. Increases in IgM, IgG2a, IgG1 and IgG2b antibodies, CD4+ T cell proportions, IFN-gamma secretion, ratios of IFN-gamma/IL-10 producing CD4+ and CD8+ T cells and percents of antibody binding inhibition by synthetic predicted epitopes were detected in F3 vaccinated mice. The increases in DTH and in ratios of TNF alpha/IL-10 CD4+ producing cells were however the strong correlates of protection which was confirmed by in vivo depletion with monoclonal antibodies, algorithm predicted CD4 and CD8 epitopes and a pronounced decrease in parasite load (90.5-88.23%; p = 0.011) that was long-lasting. No decrease in parasite load was detected after vaccination with the N-domain of NH36, in spite of the induction of IFN-gamma/IL-10 expression by CD4+ T cells after challenge. Both peptides reduced the size of footpad lesions, but only the C-domain reduced the parasite load of mice challenged with L. amazonensis. The identification of the target of the immune response to NH36 represents a basis for the rationale development of a bivalent vaccine against leishmaniasis and for multivalent vaccines against NHs-dependent pathogens.