999 resultados para Violence interpersonnelle au travail
Resumo:
Le taux de retour au travail après greffe est généralement bas. Or, on sait que le retour au travail après greffe améliore la qualité de vie des transplantés. Le but de notre étude était donc de comprendre les raisons possibles à ce faible taux en montrant les facteurs professionnels, individuels ou médicaux pouvant l'influencer. Parmi les 61 greffés rénaux ou hépatiques suivis au centre de transplantation d'organe (CTO) du CHUV, 39% ont repris le travail après greffe. Trois facteurs étaient significatifs de retour au travail après greffe, à savoir «travail avant greffe», «diplôme» et «âge < 45 ans». Ainsi, il est utile pour la pratique médicale de connaître les facteurs potentiels influençant le retour au travail car cela permet d'évaluer, au stade prégreffe, les chances de retour au travail et si besoin de proposer des mesures spécifiques le favorisant.
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Pour permettre à une femme enceinte de continuer à travailler en toute sécurité, l'OProma (ordonnance du Département fédéral de l'économie sur les activités dan- gereuses ou pénibles en cas de grossesse et de maternité) est entrée en vigueur en 2001. Cette loi concerne les employeurs, les médecins traitants, les gynécologues et les travailleuses enceintes et précise comment certains travaux, substances, ou micro- organismes peuvent faire courir un risque potentiel à la mère et à son enfant et comment ces risques doivent être évalués et traités. Le but de l'étude est d'évaluer, par le biais de questionnaires, l'état des connaissances des mesures légales de protection de la maternité au travail en général et plus spécifi- quement de l'OProma, chez 76 femmes enceintes suivies à la consultation d'obstétrique du CHUV (questionnaires administrés en face à face) et chez 87 gynécologues du CHUV et installés en Suisse romande (questionnaire on line). Les objectifs sont : déterminer la prévalence de la connaissance de ces dispositions légales, évaluer les facteurs person- nels pouvant influencer la connaissance de ces dernières, les raisons possibles du manque d'information et les mesures pouvant être prises pour améliorer cet état de fait. Concernant les femmes enceintes, 68% savent qu'il existe des mesures légales et 32% connaissent l'OProma, surtout par le biais de l'employeur et de l'entourage. L'unique facteur personnel significatif influençant la connaissance des mesures légales est le niveau de formation. Concernant les gynécologues, 95% savent qu'il existe des mesures légales et 47% connaissent l'existence de l'ordonnance, surtout dans le cadre de la formation continue. Les facteurs personnels significatifs sont l'âge et leurs années d'expérience pro- fessionnelle. Les deux populations trouvent que le manque d'information provient d'une méconnaissance de ces dispositions légales chez les employeurs. Les gynécologues re- connaissent aussi leurs lacunes et se sentent mal informés. Pour améliorer le manque d'information, les femmes demandent à en être informées par leur gynécologue. Les gy- nécologues désirent plus d'information et de formation sur la thématique. Il en ressort que les deux populations ont une bonne connaissance de l'existence de me- sures légales en général mais l'OProma spécifiquement est peu connue. Les gynécologues la connaissent mieux que les femmes enceintes, ce qui est loin d'être suffisant. Chez les femmes enceintes, le niveau de formation a été choisi dans cette étude comme indica- teur pour la classe sociale. L'appartenance à une classe sociale plus élevée induit une meilleure connaissance des mesures légales et de l'OProma. Chez les gynécologues, les médecins plus âgés et donc plus expérimentés connaissent mieux les mesures légales et l'OProma. Probablement, un médecin avec plus de pratique, la globalité de la patiente avec sa problématique sociale sera mieux prise en considération, en comparaison à un jeune médecin plus focalisé sur les problèmes somatiques. Il y a encore des efforts à faire concernant la formation des gynécologues et des em- ployeurs à propos de ce sujet. En effet, ces derniers se doivent d'assurer à la travailleuse enceinte une grossesse sans danger.
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Le taux de retour au travail après greffe est généralement bas. Or, on sait que le retour au travail après greffe améliore la qualité de vie des transplantés. Le but de notre étude était donc de comprendre les raisons possibles à ce faible taux en montrant les facteurs professionnels, individuels ou médicaux pouvant l'influencer. Parmi les 61 greffés rénaux ou hépatiques suivis au centre de transplantation d'organe (CTO) du CHUV, 39% ont repris le travail après greffe. Trois facteurs étaient significatifs de retour au travail après greffe, à savoir "travail avant greffe", « diplôme » et « âge<45 ans ». Ainsi, il est utile pour la pratique médicale de connaître les facteurs potentiels influençant le retour au travail car cela permet d'évaluer, au stade prégreffe, les chances de retour au travail et si besoin de proposer des mesures spécifiques le favorisant. -- The rate of return to work after transplantation is generally low, however this improves the quality of life of recipients. The aim of our study was to investigate the low rate after transplantation in 61 renal or liver patients followed at the Transplant Center (CTO) of the CHUV in Lausanne, and to analyse the occupational, individual and medical factors which may influence it. 39% of recipients returned to work after transplantation. The factors "being active pre-transplant", "with diploma" and "age< 45 years old" were significantly related to return to work. In conclusion, knowledge of the factors influencing return to work after transplantation are important for medical practice, in order to propose early medico-socio-professional measures in order to maintain workability.
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Six salariés sur dix ont un travail stressant. Comment fonctionne le stress ? Quels sont ses effets ? Dominique Chouanière présente l'état des connaissances scientifiques. Elle souligne qu'il faut développer la prévention à la source en identifiant les facteurs collectifs liés à l'organisation du travail.
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Le thème de la santé mentale des intervenants de l'Aide médicale urgente est particulièrement important. Le sens que revêt le travail pour ces professionnels semble central pour comprendre les motivations qui permettent aux personnes de gérer des situations à forte composante relationnelle. Comment faire pour éviter la perte de sens au travail ou la retrouver ? Une étude réalisée en Suisse auprès de " paramédics " apporte quelques pistes de réflexion. Il convient de rappeler que les ambulanciers français ne disposent pas de la même formation que les ambulanciers suisses. Le sens que revêt le travail pour les ambulanciers est central pour expliquer ce choix de carrière et de vie. Il permet aussi en partie de compenser les différents risques pour la santé que comporte cette profession. C'est du moins ce que suggèrent certaines théories récentes en santé au travail. Selon ces théories, le fait d'accorder une certaine importance à son travail, de se sentir utile et engagé dans un projet qui a du sens contribuerait à préserver la santé et l'implication du travailleur. Toutefois, un travail qui demanderait un engagement trop important (en terme de temps, de compétences ou autre) de la part du travailleur pourrait mener à la sur-implication de ce dernier et dans certains cas porter atteinte à sa santé. Un certain équilibre doit alors être retrouvé. [Auteurs]
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Introduction. - La lombalgie chronique, définie comme une douleur de plus de 3 mois, est un état cher pour la société. Les patients les plus chers sont ceux avec des longs arrêts de travail. Plusieurs études ont été fait sur des modèles de réhabilitation travaillant en augmentant la confiance corporelle de ses patients : une possibilité reste un programme interdisciplinaire. IL traite la situation déconditionnée dans sa globalité de manière interdisciplinaire. Le but de cette étude était d'analyser la diminution de l'appréhension à l'aide de questionnaires : un concernant la capacité de travail (PACT) et un sur l'appréhension (FABQ). Patients et Méthodes. - Nous avons étudié les résultants de 520 de nos patients ayant accomplis un programme interdisciplinaire, et qui ont été suivis sur 24 mois. Le programme contenait un réentraînement physique, du work hardening, le tout dans un contexte cognitive-comportemental. Nous avons analysé la diminution de l'appréhension durant le temps à l'aide de questionnaires d'autoévaluation (PACT et FABQ). Résultats. - Nous avons vu une claire augmentation de la capacité de travail globale entre le début du programme et à 24 mois faisant passer de 48 à 80,4 %. En parallèle il y avait une augmentation subjective de la capacité physique mesurée par le Pact. Cette augmentation était corrélée avec une diminution de l'appréhension selon le Fabq. Le retour au travail n'était pas corrélé à une amélioration des performances physiques, mais dans moins d'appréhension. Conclusion. - Dans la lombalgie chronique, avec des patients ayant des nombreux arrêts de travail, un programme interdisciplinaire de réhabilitation a un effet positif sur l'appréhension. Cette corrélation était encore présente sur le côté psychologique avec moins d'appréhensions et une augmentation globale au SF 36. Ainsi une meilleure confiance corporelle reste un facteur important dans les programmes de restauration fonctionnelle.
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Les médecins de premiers recours (MPR) sont parmi les spécialistes les plus souvent confrontés aux problèmes de santé liés au travail. Les atteintes de l'appareil locomoteur (rachis ou extrémités) et les problèmes psychiques sont les principales pathologies liées au travail rencontrées par leur patient. Dans ce contexte, il est essentiel pour le MPR de pouvoir identifier le lien entre l'atteinte à la santé et le contexte professionnel afin de conduire une prise en charge adaptée. Cet article aborde, par deux vignettes cliniques, les aspects sémiologiques et thérapeutiques du syndrome d'épuisement professionnel (burnout) et des troubles musculosquelettiques du membre supérieur. Il propose des repères au MPR pour orienter sa pratique dans une approche multidimensionnelle tournée aussi bien vers le patient que sur son environnement professionnel.