Les prédicteurs dynamiques (pré-traitement et en cours de traitement) en lien avec la récidive criminelle chez les agresseurs sexuels adultes

La récidive sexuelle est un sujet d’intérêt pour plusieurs chercheurs et intervenants qui travaillent auprès des délinquants sexuels. Afin de mieux prévenir la récidive sexuelle, il importe de bien connaître les causes sous-jacentes à cette problématique. De cette manière, il sera possible d’élaborer des programmes de traitement efficaces et spécifiques à la problématique. Au cours des dernières années, les études sur les prédicteurs de la récidive sexuelle ont mis l’accent essentiellement sur les prédicteurs statiques, mais aussi et de plus en plus sur les prédicteurs dynamiques. Cependant, il ressort de ces études que les caractéristiques inhérentes à l’implication du délinquant à l’intérieur de son programme de traitement ont été peu étudiées. Conséquemment, le but de cette étude est d’analyser les prédicteurs dynamiques de la récidive, l’alliance thérapeutique, la motivation en cours de traitement et le support social en lien à la récidive sexuelle. Pour ce faire, un échantillon de 299 agresseurs sexuels adultes de sexe masculin est pris en considération. Les données pour mener à terme les analyses statistiques sont recueillies avant le début du traitement et en cours de traitement. Trois types de récidive sont considérés : 1) sexuelle, 2) violente, 3) générale. Les variables indépendantes portent sur des outils psychométriques et sont de deux ordres : 1) pré-traitement, 2) en cours de traitement. Deux variables contrôles sont utilisées : 1) traitement complété ou non, 2) type de traitement; cognitivo-comportemental ou mixte. Ainsi, des analyses préliminaires (test T pour groupes indépendants) sont effectuées afin de sélectionner les variables utilisées pour la réalisation des analyses de survie. En raison de la faible prévalence de récidive sexuelle (5,4%), seules les récidives violentes (10,5%) et générales (18,7%) sont considérées. L’étude nous apprend que les résultats aux analyses de survie pour les récidives violentes et générales tendent à être en continuité à celles retrouvées dans les études existantes sur le sujet. Effectivement, l’étude actuelle informe de la pertinence de compléter un programme de traitement comme facteur de protection contribuant à réduire le risque probable de récidive. Le fait de présenter des croyances pédophiliques ou encore, de ne pas présenter de traits de personnalité compulsive sont des facteurs qui contribuent à augmenter les risques relatifs de récidive criminelle.

La perception de l'aide reçue, les délinquants juvéniles et la récidive : l'effet de modération de la prise en charge

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Le suivi des jeunes contrevenants dans la communauté : les interventions favorisant la généralisation des acquis suite au Programme alternatives à la violence

Rapport de stage présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de maîtrise (M. Sc.)en criminologie

Adolescents agresseurs sexuels : l’alliance thérapeutique et la motivation au changement en contexte d’autorité

La littérature scientifique s’intéressant aux adolescents agresseurs sexuels démontre qu’il s’agit d’une population qui apparait souvent résistante au changement (Rich, 2003). Il importe ainsi d’identifier les facteurs qui favorisent ou compromettent le déroulement de l’intervention auprès de cette clientèle. L’alliance thérapeutique et la motivation au changement figurent d’ailleurs parmi ces facteurs ayant démontré leur influence positive. Toutefois, considérant le caractère dynamique de ces dernières, peu d’études ont documenté les particularités de leur développement respectif, spécialement dans un contexte d’autorité tel que celui des adolescents agresseurs sexuels. La présente recherche permet donc de mieux comprendre la contribution de caractéristiques individuelles et environnementales sur le développement de l’alliance thérapeutique et le processus de changement chez cette clientèle juvénile. Basés sur une collecte de données quantitatives auprès de 166 adolescents agresseurs sexuels suivis dans différents centres de traitement spécialisés en délinquance sexuelle au Québec, les résultats obtenus à partir d’analyses corrélationnelles et multivariées illustrent de nombreuses relations significatives entre un ensemble de caractéristiques individuelles et environnementales et le développement de l’alliance thérapeutique et de la motivation au changement. En effet, différents traits de personnalité, les distorsions cognitives, les habiletés sociales, la détresse post-traumatique et les stratégies de coping sont plus ou moins associés à l’établissement d’une relation d’aide et d’une motivation à changer de comportement. De plus, les caractéristiques de l’environnement institutionnel et la perception du soutien social reçu se veulent des facteurs qui influencent généralement de façon positive les variables à l’étude. L’utilisation du Modèle transthéorique du changement permet de nuancer les résultats en ce sens que les facteurs explicatifs de la motivation peuvent différer d’une étape à l’autre dans le cycle du changement. Ainsi, les services offerts aux adolescents ayant commis une agression sexuelle doivent tenir compte du degré de motivation puisque celui-ci semble être associé à des caractéristiques individuelles et environnementales spécifiques. Finalement, il est important de mentionner que les conclusions de cette étude ne permettent pas d’établir des relations causales entre les variables à l’étude. Néanmoins, les résultats indiquent l’importance de porter attention aux facteurs de changement, qui peuvent différer d’une étape à l’autre dans le cycle du changement, et ceux associés au développement de l’alliance thérapeutique.

Le lien intervenant-jeune en unité de réadaptation : de la relation d’aide à l’alliance thérapeutique dans un contexte d’autorité

L’intervention psychosociale auprès des jeunes vivant en Centre jeunesse est régie par la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). La posture professionnelle des intervenants s’inscrit à la fois dans une relation d’autorité, renforcée par le cadre institutionnel et les obligations légales, et dans une relation d’aide. Ce mémoire s’est attardé à ce double mandat (réadaptation sociale et relation d'aide) et à son impact sur le lien jeune-éducateur. Le terrain de cette recherche s’est déroulé pendant trois mois dans une unité de réadaptation de Montréal (CJM-IU). L’analyse s’est faite à partir de la rencontre des corpus de données; les récits des jeunes et des éducateurs (entretiens semi-directifs) et l'observation de ce milieu de vie. L’approche utilisée, puisant à la fois dans la tradition ethnographique et dans la phénoménologie, nous a permis de faire émerger l’interprétation et les perceptions qu’ont les jeunes et leurs intervenants sur la question de la relation d’aide et de la relation d’autorité. Les résultats de recherche portent sur les conditions qui favorisent la conciliation ou la polarisation de ces mandats qui peuvent parfois sembler antagonistes. Il a ainsi été possible d’identifier les éléments qui fragilisent l’établissement de liens significatifs et de confiance entre les jeunes et leurs éducateurs ou au contraire les éléments qui les renforcent. Ultimement, les résultats ont permis d’illustrer les embûches à la création d’une alliance thérapeutique en centre de réadaptation pour mineurs et l’impossibilité de sa réalisation dans le contexte actuel.

Facteurs associés à l’alliance thérapeutique chez les patients ayant des troubles psychotiques

Rapport de stage présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de maîtrise en science (M. Sc.) en criminologie, option cheminement avec stage en intervention

La relation infirmière-patiente dans un contexte d’hospitalisation pour anorexie mentale : état des connaissances et recommandations

Travail dirigé présenté à la Faculté des sciences infirmières en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en sciences infirmières option expertise-conseil

Process analysis of trauma-focused cognitive behavioural therapy for individuals with schizophrenia

Objective. Therapeutic alliance, modality, and ability to engage with the process of therapy have been the main focus of research into what makes psychotherapy successful. Individuals with complex trauma histories or schizophrenia are suggested to be more difficult to engage and may be less likely to benefit from therapy. This study aimed to track the in-session ‘process’ of working alliance and emotional processing of trauma memories for individuals with schizophrenia. Design. The study utilized session recordings from the treatment arm of an open randomized clinical trial investigating trauma-focused cognitive behavioural therapy (TF-CBT) for individuals with schizophrenia (N = 26). Method. Observer measures of working alliance, emotional processing, and affect arousal were rated at early and late phases of therapy. Correlation analysis was undertaken for process measures. Temporal analysis of expressed emotions was also reported. Results. Working alliance was established and maintained throughout the therapy; however, agreement on goals reduced at the late phase. The participants appeared to be able to engage in emotional processing, but not to the required level for successful cognitive restructuring. Conclusion. This study undertook novel exploration of process variables not usually explored in CBT. It is also the first study of process for TF-CBT with individuals with schizophrenia. This complex clinical sample showed no difficulty in engagement; however, they may not be able to fully undertake the cognitive–emotional demands of this type of therapy. Clinical and research implications and potential limitations of these methods are considered.

Readiness for anger management : clinical and theoretical issues

Anger management methods are a common and successful feature of contemporary cognitive behavioral therapy. Meta-analyses and narrative reviews of the outcome of anger management have been broadly supportive of the view that it is an effective approach. We argue in this paper that an important impediment to the future success of anger management is the failure to fully address the issue of treatment readiness. We discuss distinctive features of anger that make readiness a more important issue than it is for other problem emotions and affects. Relevant theoretical models of readiness are discussed and we review the components of a lack of readiness, including difficulties in establishing a therapeutic alliance. Progress in this area requires greater attention to the measurement and analysis of readiness, to its inclusion as an independent variable in outcome studies and to its clinical modification when readiness is low.

Client-reported reasons for non-engagement in drug and alcohol treatment

Introduction and Aims.To examine client-reported reasons for missed early appointments at a drug and alcohol treatment service and to compare characteristics of those who missed appointments with those who attended. Design and Methods. Clients who missed a first or second appointment between 1 May and 31 August 2007 at a public community-based outpatient treatment facility were invited to participate in a semistructured telephone interview.This consisted of an open-ended question asking the reason(s) for nonattendance, followed by a questionnaire of items for therapeutic alliance and service satisfaction, perceived impact of substance use and previous treatment experience, mostly rated on Likert scales. Database information on demographic and clinical variables was gathered for all clients who were accepted for treatment within the study time frame. Characteristics of those who missed a first or second appointment (n = 66) were compared with those who attended at least their first two appointments (n = 97). Results. Of clients who missed their appointments, 80.6% provided reasons for nonattendance, which included extraneous factors (50.0%), service shortcomings (29.7%), no further need for service (16.2%) and motivational ambivalence (4.1%). They generally had high ratings of therapeutic alliance and service satisfaction and identified their substance use as having a negative impact on their lives. Clients who missed appointments were more likely to be male, unmarried and have a history of polysubstance use. Discussion and Conclusions. Extraneous issues relating to the client may be a dominant obstacle in early treatment engagement. Efforts to overcome these issues may therefore improve early engagement.

Living with prostate cancer: randomised controlled trial of a multimodal supportive care intervention for men with prostate cancer

Background: Prostate cancer is the most common male cancer in developed countries and diagnosis and treatment carries with it substantial morbidity and related unmet supportive care needs. These difficulties may be amplified by physical inactivity and obesity. We propose to apply a multimodal intervention approach that targets both unmet supportive care needs and physical activity.

Methods/design: A two arm randomised controlled trial will compare usual care to a multimodal supportive care intervention “Living with Prostate Cancer” that will combine self-management with tele-based group peer support. A series of previously validated and reliable self-report measures will be administered to men at four time points: baseline/recruitment (when men are approximately 3-6 months post-diagnosis) and at 3, 6, and 12 months after recruitment and intervention commencement. Social constraints, social support, self-efficacy, group cohesion and therapeutic alliance will be included as potential moderators/mediators of intervention effect. Primary outcomes are unmet supportive care needs and physical activity levels. Secondary outcomes are domain-specific and healthrelated quality of life (QoL); psychological distress; benefit finding; body mass index and waist circumference. Disease variables (e.g. cancer grade, stage) will be assessed through medical and cancer registry records. An economic evaluation will be conducted alongside the randomised trial.

Discussion: This study will address a critical but as yet unanswered research question: to identify a populationbased way to reduce unmet supportive care needs; promote regular physical activity; and improve disease-specific and health-related QoL for prostate cancer survivors. The study will also determine the cost-effectiveness of the intervention.

Implications for the prevention of aggressive behavior within psychiatric hospitals drawn from interpersonal communication theory

Although interpersonal style is a defining feature of personality and personality disorder and is commonly identified as an important influence on aggressive behavior, treatment completion, and the development of an effective therapeutic alliance, it is rarely considered in practice guidelines for preventing, engaging, and managing patients at risk of aggression. In this article, the authors consider three potential applications of interpersonal theory to the care and management of patients at risk of aggression during hospitalization: (a) preventing aggression through theoretically grounded limit setting and de-escalation techniques, (b) developing and using interventions to alter problematic interpersonal styles, and (c) understanding therapeutic ruptures and difficulties establishing a therapeutic alliance. Interpersonal theory is proposed to offer a unifying framework that may assist development of intervention and management strategies that can help to reduce the occurrence of aggression in institutional settings.

A therapist‐assisted internet‐based CBT intervention for posttraumatic stress disorder : preliminary results

Posttraumatic stress disorder (PTSD) is a debilitating mental health condition frequently associated with psychiatric comorbidity and diminished quality of life, and it typically follows a chronic, often lifelong, course. Previous research has shown that trauma‐related psychopathology (but not necessarily clinical PTSD) can be effectively treated via the Internet. This study is the first of its kind to report on the online treatment of patients with a Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (fourth edition) clinical diagnosis of PTSD with therapist support by e‐mail only. Preliminary findings are presented of an open trial involving a 10‐week Internet‐based therapist‐assisted cognitive behavioural treatment for PTSD (PTSD Online). Pre and posttreatment measures of PTSD and related symptomatology were compared for 16 participants with a variety of trauma experiences. Participants showed clinically significant reductions in PTSD severity and symptomatology, moderate tolerance of the program content, and high therapeutic alliance ratings. No significant change was found on measures of more general psychological symptoms. The results suggest that PTSD Online appears to be an effective and accessible clinical treatment for people with a confirmed PTSD diagnosis.