107 resultados para TRANSCRIPTOMICS
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The obligate intracellular bacterium Chlamydia trachomatis is a human pathogen of major public health significance. Strains can be classified into 15 main serovars (A to L3) that preferentially cause ocular infections (A-C), genital infections (D-K) or lymphogranuloma venereum (LGV) (L1-L3), but the molecular basis behind their distinct tropism, ecological success and pathogenicity is not welldefined. Most chlamydial research demands culture in eukaryotic cell lines, but it is not known if stains become laboratory adapted. By essentially using genomics and transcriptomics, we aimed to investigate the evolutionary patterns underlying the adaptation of C. trachomatis to the different human tissues, given emphasis to the identification of molecular patterns of genes encoding hypothetical proteins, and to understand the adaptive process behind the C. trachomatis in vivo to in vitro transition. Our results highlight a positive selection-driven evolution of C. trachomatis towards nichespecific adaptation, essentially targeting host-interacting proteins, namely effectors and inclusion membrane proteins, where some of them also displayed niche-specific expression patterns. We also identified potential "ocular-specific" pseudogenes, and pointed out the major gene targets of adaptive mutations associated with LGV infections. We further observed that the in vivo-derived genetic makeup of C. trachomatis is not significantly compromised by its long-term laboratory propagation. In opposition, its introduction in vitro has the potential to affect the phenotype, likely yielding virulence attenuation. In fact, we observed a "genital-specific" rampant inactivation of the virulence gene CT135, which may impact the interpretation of data derived from studies requiring culture. Globally, the findings presented in this Ph.D. thesis contribute for the understanding of C.trachomatis adaptive evolution and provides new insights into the biological role of C. trachomatishypothetical proteins. They also launch research questions for future functional studies aiming toclarify the determinants of tissue tropism, virulence or pathogenic dissimilarities among C. trachomatisstrains.
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Plusieurs souches cliniques de Candida albicans résistantes aux médicaments antifongiques azolés surexpriment des gènes encodant des effecteurs de la résistance appartenant à deux classes fonctionnelles : i) des transporteurs expulsant les azoles, CDR1, CDR2 et MDR1 et ii) la cible des azoles 14-lanostérol déméthylase encodée par ERG11. La surexpression de ces gènes est due à la sélection de mutations activatrices dans des facteurs de transcription à doigts de zinc de la famille zinc cluster (Zn2Cys6) qui contrôlent leur expression : Tac1p (Transcriptional activator of CDR genes 1) contrôlant l’expression de CDR1 et CDR2, Mrr1p (Multidrug resistance regulator 1), régulant celle de MDR1 et Upc2p (Uptake control 2), contrôlant celle d’ERG11. Un autre effecteur de la résistance clinique aux azoles est PDR16, encodant une transférase de phospholipides, dont la surexpression accompagne souvent celle de CDR1 et CDR2, suggérant que les trois gènes appartiennent au même régulon, potentiellement celui de Tac1p. De plus, la régulation transcriptionnelle du gène MDR1 ne dépend pas seulement de Mrr1p, mais aussi du facteur de transcription de la famille basic-leucine zipper Cap1p (Candida activator protein 1), un régulateur majeur de la réponse au stress oxydatif chez C. albicans qui, lorsque muté, induit une surexpression constitutive de MDR1 conférant la résistance aux azoles. Ces observations suggèrent qu’un réseau de régulation transcriptionnelle complexe contrôle le processus de résistance aux antifongiques azolés chez C. albicans. L’objectif de mon projet au doctorat était d’identifier les cibles transcriptionnelles directes des facteurs de transcription Tac1p, Upc2p et Cap1p, en me servant d’approches génétiques et de génomique fonctionnelle, afin de i) caractériser leur réseau transcriptionnel et les modules transcriptionnels qui sont sous leur contrôle direct, et ii) d’inférer leurs fonctions biologiques et ainsi mieux comprendre leur rôle dans la résistance aux azoles. Dans un premier volet, j’ai démontré, par des expériences de génétique, que Tac1p contrôle non seulement la surexpression de CDR1 et CDR2 mais aussi celle de PDR16. Mes résultats ont identifié une nouvelle mutation activatrice de Tac1p (N972D) et ont révélé la participation d’un autre régulateur dans le contrôle transcriptionnel de CDR1 et PDR16 dont l’identité est encore inconnue. Une combinaison d’expériences de transcriptomique et d’immunoprécipitation de la chromatine couplée à l’hybridation sur des biopuces à ADN (ChIP-chip) m’a permis d’identifier plusieurs gènes dont l’expression est contrôlée in vivo et directement par Tac1p (PDR16, CDR1, CDR2, ERG2, autres), Upc2p (ERG11, ERG2, MDR1, CDR1, autres) et Cap1p (MDR1, GCY1, GLR1, autres). Ces expériences ont révélé qu’Upc2p ne contrôle pas seulement l’expression d’ERG11, mais aussi celle de MDR1 et CDR1. Plusieurs nouvelles propriétés fonctionnelles de ces régulateurs ont été caractérisées, notamment la liaison in vivo de Tac1p aux promoteurs de ses cibles de façon constitutive et indépendamment de son état d’activation, et la liaison de Cap1p non seulement à la région du promoteur de ses cibles, mais aussi celle couvrant le cadre de lecture ouvert et le terminateur transcriptionnel putatif, suggérant une interaction physique avec la machinerie de la transcription. La caractérisation du réseau transcriptionnel a révélé une interaction fonctionnnelle entre ces différents facteurs, notamment Cap1p et Mrr1p, et a permis d’inférer des fonctions biologiques potentielles pour Tac1p (trafic et la mobilisation des lipides, réponse au stress oxydatif et osmotique) et confirmer ou proposer d’autres fonctions pour Upc2p (métabolisme des stérols) et Cap1p (réponse au stress oxydatif, métabolisme des sources d’azote, transport des phospholipides). Mes études suggèrent que la résistance aux antifongiques azolés chez C. albicans est intimement liée au métabolisme des lipides membranaires et à la réponse au stress oxydatif.
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Contexte : L’anémie falciforme ou drépanocytose est un problème de santé important, particulièrement pour les patients d’origine africaine. La variation phénotypique de l’anémie falciforme est problématique pour le suivi et le traitement des patients. L’architecture génomique responsable de cette variabilité est peu connue. Principe : Mieux saisir la contribution génétique de la variation clinique de cette maladie facilitera l’identification des patients à risque de développer des phénotypes sévères, ainsi que l’adaptation des soins. Objectifs : L’objectif général de cette thèse est de combler les lacunes relatives aux connaissances sur l’épidémiologie génomique de l’anémie falciforme à l’aide d’une cohorte issue au Bénin. Les objectifs spécifiques sont les suivants : 1) caractériser les profils d’expressions génomiques associés à la sévérité de l’anémie falciforme ; 2) identifier des biomarqueurs de la sévérité de l’anémie falciforme ; 3) identifier la régulation génétique des variations transcriptionelles ; 4) identifier des interactions statistiques entre le génotype et le niveau de sévérité associé à l’expression ; 5) identifier des cibles de médicaments pour améliorer l’état des patients atteints d’anémie falciforme. Méthode : Une étude cas-témoins de 250 patients et 61 frères et soeurs non-atteints a été menée au Centre de Prise en charge Médical Intégré du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de Drépanocytose, au Bénin entre février et décembre 2010. Résultats : Notre analyse a montré que des profils d’expressions sont associés avec la sévérité de l’anémie falciforme. Ces profils sont enrichis de génes des voies biologiques qui contribuent à la progression de la maladie : l’activation plaquettaire, les lymphocytes B, le stress, l’inflammation et la prolifération cellulaire. Des biomarqueurs transcriptionnels ont permis de distinguer les patients ayant des niveaux de sévérité clinique différents. La régulation génétique de la variation de l’expression des gènes a été démontrée et des interactions ont été identifiées. Sur la base de ces résultats génétiques, des cibles de médicaments sont proposées. Conclusion: Ce travail de thèse permet de mieux comprendre l’impact de la génomique sur la sévérité de l’anémie falciforme et ouvre des perspectives de développement de traitements ciblés pour améliorer les soins offerts aux patients.
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Le système hématopoïétique est un tissu en constant renouvellement et les cellules souches hématopoïétiques (CSHs) sont indispensables pour soutenir la production des cellules matures du sang. Deux fonctions définissent les CSHs; la propriété d’auto-renouvellement, soit la capacité de préserver l’identité cellulaire suivant une division, et la multipotence, le potentiel de différenciation permettant de générer toutes les lignées hématopoïétiques. Chez l’adulte, la majorité des CSHs sont quiescentes et l’altération de cet état corrèle avec une diminution du potentiel de reconstitution des CSHs, suggérant que la quiescence protège les fonctions des CSHs. La quiescence est un état réversible et dynamique et les réseaux génétiques le contrôlant restent peu connus. Un nombre croissant d’évidences suggère que si à l’état d’homéostasie il y a une certaine redondance entre les gènes impliqués dans ces réseaux de contrôle, leurs rôles spécifiques sont révélés en situation de stress. La famille des bHLHs (basic helix-loop-helix) inclue différentes classes des protéines dont ceux qui sont tissu-spécifiques comme SCL, et les protéines E, comme E12/E47 et HEB. Certains bHLHs sont proposés êtres important pour la fonction des cellules souches, mais cela ne fait pas l’unanimité, car selon le contexte cellulaire, il y a redondance entre ces facteurs. La question reste donc entière, y a-t-il un rôle redondant entre les bHLHs d’une même classe pour la fonction à long-terme des CSHs? Les travaux présentés dans cette thèse visaient dans un premier temps à explorer le lien encore mal compris entre la quiescence et la fonction des CSHs en mesurant leurs facultés suite à un stress prolifératif intense et dans un deuxième temps, investiguer l’importance et la spécificité de trois gènes pour la fonction des CSHs adultes, soit Scl/Tal1, E2a/Tcf3 et Heb/Tcf12. Pour répondre à ces questions, une approche cellulaire (stress prolifératif) a été combinée avec une approche génétique (invalidation génique). Plus précisément, la résistance des CSHs au stress prolifératif a été étudiée en utilisant deux tests fonctionnels quantitatifs optimisés, soit un traitement basé sur le 5-fluorouracil, une drogue de chimiothérapie, et la transplantation sérielle en nombre limite. Dans la mesure où la fonction d’un réseau génique ne peut être révélée que par une perturbation intrinsèque, trois modèles de souris, i.e. Scl+/-, E2a+/- et Heb+/- ont été utilisés. Ceci a permis de révéler que l’adaptation des CSHs au stress prolifératif et le retour à l’équilibre est strictement contrôlé par les niveaux de Scl, lesquels règlent le métabolisme cellulaire des CSHs en maintenant l’expression de gènes ribosomaux à un niveau basal. D’autre part, bien que les composantes du réseau puissent paraître redondants à l’équilibre, mes travaux montrent qu’en situation de stress prolifératif, les niveaux de Heb restreignent la prolifération excessive des CSHs en induisant la sénescence et que cette fonction ne peut pas être compensée par E2a. En conclusion, les résultats présentés dans cette thèse montrent que les CSHs peuvent tolérer un stress prolifératif intense ainsi que des dommages à l’ADN non-réparés, tout en maintenant leur capacité de reconstituer l’hématopoïèse à long-terme. Cela implique cependant que leur métabolisme revienne au niveau de base, soit celui trouvé à l’état d’homéostasie. Par contre, avec l’augmentation du nombre de division cellulaire les CSHs atteignent éventuellement une limite d’expansion et entrent en sénescence.
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Amb la finalitat de garantir la seguretat dels consumidors i del medi ambient, a la UE els aliments modificats genèticament (MG) estan sotmesos a un rigorós procés d'autorització que inclou: caracterització molecular del transgèn i anàlisis comparatives a nivell nutricional i agronòmic. L'ús de tècniques de profiling per avaluar la possible existència d'efectes no esperats derivats de la inserció i/o expressió del transgèn s'ha proposat com a una eina complementària per l'avaluació de la seguretat alimentària. L'objectiu de la present tesis és avaluar la variabilitat associada a la inserció i expressió de transgens en plantes, utilitzant com a exemple el blat de moro MON810. Es pretén complementar les aproximacions ja existents basades en l'estudi de paràmetres concrets mitjançant les tècniques de profiling. Des del punt de vista transcriptòmic i proteòmic, les varietats de blat de moro MON810 semblen ser substancialment equivalents a les seves varietats comparables no-MG. En conseqüència, és possible la producció de plantes MG amb el mínim d'efectes no esperats.
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Background: Hexaploid wheat is one of the most important cereal crops for human nutrition. Molecular understanding of the biology of the developing grain will assist the improvement of yield and quality traits for different environments. High quality transcriptomics is a powerful method to increase this understanding. Results: The transcriptome of developing caryopses from hexaploid wheat ( Triticum aestivum, cv. Hereward) was determined using Affymetrix wheat GeneChip (R) oligonucleotide arrays which have probes for 55,052 transcripts. Of these, 14,550 showed significant differential regulation in the period between 6 and 42 days after anthesis ( daa). Large changes in transcript abundance were observed which were categorised into distinct phases of differentiation ( 6 - 10 daa), grain fill ( 12 - 21 daa) and desiccation/maturation ( 28 - 42 daa) and were associated with specific tissues and processes. A similar experiment on developing caryopses grown with dry and/or hot environmental treatments was also analysed, using the profiles established in the first experiment to show that most environmental treatment effects on transcription were due to acceleration of development, but that a few transcripts were specifically affected. Transcript abundance profiles in both experiments for nine selected known and putative wheat transcription factors were independently confirmed by real time RT-PCR. These expression profiles confirm or extend our knowledge of the roles of the known transcription factors and suggest roles for the unknown ones. Conclusion: This transcriptome data will provide a valuable resource for molecular studies on wheat grain. It has been demonstrated how it can be used to distinguish general developmental shifts from specific effects of treatments on gene expression and to diagnose the probable tissue specificity and role of transcription factors.
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A novel methodology is described in which transcriptomics is combined with the measurement of bread-making quality and other agronomic traits for wheat genotypes grown in different environments (wet and cool or hot and dry conditions) to identify transcripts associated with these traits. Seven doubled haploid lines from the Spark x Rialto mapping population were selected to be matched for development and known alleles affecting quality. These were grown in polytunnels with different environments applied 14 days post-anthesis, and the whole experiment was repeated over 2 years. Transcriptomics using the wheat Affymetrix chip was carried out on whole caryopsis samples at two stages during grain filling. Transcript abundance was correlated with the traits for approximately 400 transcripts. About 30 of these were selected as being of most interest, and markers were derived from them and mapped using the population. Expression was identified as being under cis control for 11 of these and under trans control for 18. These transcripts are candidates for involvement in the biological processes which underlie genotypic variation in these traits.
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There is a strong desire to exploit transcriptomics data from model species for the genetic improvement of non-model crops. Here, we use gene expression profiles from the commercial model Pinus taeda to identify candidate genes implicated in juvenile-mature wood transition in the non-model relative, P. sylvestris. Re-analysis of 'public domain' SAGE data from xylem tissues of P. taeda revealed 283 mature-abundant and 396 juvenile-abundant tags (P < 0.01), of which 70 and 137, respectively matched to genes with known function. Based on sequence similarity, we then isolated 16 putative homologues of genes that in P. taeda exhibited widest divergence in expression between juvenile and mature samples. Candidate expression levels in P. sylvestris were almost invariably differential between juvenile and mature woody tissue samples among two cohorts of five trees collected from the same seed source and selected for genetic uniformity by genetic distance analysis. However, the direction of differential expression was not always consistent with that described in the original P. taeda SAGE data. Correlation was observed between gene expression and juvenile-mature wood anatomical characteristics by OPLS analysis. Four candidates (alpha-tubulin, porin MIP1, lipid transfer protein and aquaporin like protein) apparently had greatest influence on the wood traits measured. Speculative function of these genes in relation to juvenile-mature wood transition is briefly explored. Thus, we demonstrate the feasibility of exploiting SAGE data from a model species to identify consistently differentially expressed candidates in a related non-model species.
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Background: Microarray based comparative genomic hybridisation (CGH) experiments have been used to study numerous biological problems including understanding genome plasticity in pathogenic bacteria. Typically such experiments produce large data sets that are difficult for biologists to handle. Although there are some programmes available for interpretation of bacterial transcriptomics data and CGH microarray data for looking at genetic stability in oncogenes, there are none specifically to understand the mosaic nature of bacterial genomes. Consequently a bottle neck still persists in accurate processing and mathematical analysis of these data. To address this shortfall we have produced a simple and robust CGH microarray data analysis process that may be automated in the future to understand bacterial genomic diversity. Results: The process involves five steps: cleaning, normalisation, estimating gene presence and absence or divergence, validation, and analysis of data from test against three reference strains simultaneously. Each stage of the process is described and we have compared a number of methods available for characterising bacterial genomic diversity, for calculating the cut-off between gene presence and absence or divergence, and shown that a simple dynamic approach using a kernel density estimator performed better than both established, as well as a more sophisticated mixture modelling technique. We have also shown that current methods commonly used for CGH microarray analysis in tumour and cancer cell lines are not appropriate for analysing our data. Conclusion: After carrying out the analysis and validation for three sequenced Escherichia coli strains, CGH microarray data from 19 E. coli O157 pathogenic test strains were used to demonstrate the benefits of applying this simple and robust process to CGH microarray studies using bacterial genomes.
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The transcriptome of an organism is its set of gene transcripts (mRNAs) at a defined spatial and temporal locus. Because gene expression is affected markedly by environmental and developmental perturbations, it is widely assumed that transcriptome divergence among taxa represents adaptive phenotypic selection. This assumption has been challenged by neutral theories which propose that stochastic processes drive transcriptome evolution. To test for evidence of neutral transcriptome evolution in plants, we quantified 18 494 gene transcripts in nonsenescent leaves of 14 taxa of Brassicaceae using robust cross-species transcriptomics which includes a two-step physical and in silico-based normalization procedure based on DNA similarity among taxa. Transcriptome divergence correlates positively with evolutionary distance between taxa and with variation in gene expression among samples. Results are similar for pseudogenes and chloroplast genes evolving at different rates. Remarkably, variation in transcript abundance among root-cell samples correlates positively with transcriptome divergence among root tissues and among taxa. Because neutral processes affect transcriptome evolution in plants, many differences in gene expression among or within taxa may be nonfunctional, reflecting ancestral plasticity and founder effects. Appropriate null models are required when comparing transcriptomes in space and time.
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Background: Expression microarrays are increasingly used to obtain large scale transcriptomic information on a wide range of biological samples. Nevertheless, there is still much debate on the best ways to process data, to design experiments and analyse the output. Furthermore, many of the more sophisticated mathematical approaches to data analysis in the literature remain inaccessible to much of the biological research community. In this study we examine ways of extracting and analysing a large data set obtained using the Agilent long oligonucleotide transcriptomics platform, applied to a set of human macrophage and dendritic cell samples. Results: We describe and validate a series of data extraction, transformation and normalisation steps which are implemented via a new R function. Analysis of replicate normalised reference data demonstrate that intrarray variability is small (only around 2 of the mean log signal), while interarray variability from replicate array measurements has a standard deviation (SD) of around 0.5 log(2) units (6 of mean). The common practise of working with ratios of Cy5/Cy3 signal offers little further improvement in terms of reducing error. Comparison to expression data obtained using Arabidopsis samples demonstrates that the large number of genes in each sample showing a low level of transcription reflect the real complexity of the cellular transcriptome. Multidimensional scaling is used to show that the processed data identifies an underlying structure which reflect some of the key biological variables which define the data set. This structure is robust, allowing reliable comparison of samples collected over a number of years and collected by a variety of operators. Conclusions: This study outlines a robust and easily implemented pipeline for extracting, transforming normalising and visualising transcriptomic array data from Agilent expression platform. The analysis is used to obtain quantitative estimates of the SD arising from experimental (non biological) intra- and interarray variability, and for a lower threshold for determining whether an individual gene is expressed. The study provides a reliable basis for further more extensive studies of the systems biology of eukaryotic cells.
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Affymetrix GeneChip (R) arrays are used widely to study transcriptional changes in response to developmental and environmental stimuli. GeneChip (R) arrays comprise multiple 25-mer oligonucleotide probes per gene and retain certain advantages over direct sequencing. For plants, there are several public GeneChip (R) arrays whose probes are localised primarily in 39 exons. Plant whole-transcript (WT) GeneChip (R) arrays are not yet publicly available, although WT resolution is needed to study complex crop genomes such as Brassica, which are typified by segmental duplications containing paralogous genes and/or allopolyploidy. Available sequence data were sampled from the Brassica A and C genomes, and 142,997 gene models identified. The assembled gene models were then used to establish a comprehensive public WT exon array for transcriptomics studies. The Affymetrix GeneChip (R) Brassica Exon 1.0 ST Array is a 5 mu M feature size array, containing 2.4 million 25-base oligonucleotide probes representing 135,201 gene models, with 15 probes per gene distributed among exons. Discrimination of the gene models was based on an E-value cut-off of 1E(-5), with <= 98 sequence identity. The 135 k Brassica Exon Array was validated by quantifying transcriptome differences between leaf and root tissue from a reference Brassica rapa line (R-o-18), and categorisation by Gene Ontologies (GO) based on gene orthology with Arabidopsis thaliana. Technical validation involved comparison of the exon array with a 60-mer array platform using the same starting RNA samples. The 135 k Brassica Exon Array is a robust platform. All data relating to the array design and probe identities are available in the public domain and are curated within the BrassEnsembl genome viewer at http://www.brassica.info/BrassEnsembl/index.html.
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Background: Podosphaera aphanis, the causal agent of strawberry powdery mildew causes significant economic loss worldwide. Methods: We used the diploid strawberry species Fragaria vesca as a model to study plant pathogen interactions. RNA-seq was employed to generate a transcriptome dataset from two accessions, F. vesca ssp. vesca Hawaii 4 (HW) and F. vesca f. semperflorens Yellow Wonder 5AF7 (YW) at 1 d (1 DAI) and 8 d (8 DAI) after infection. Results: Of the total reads identified about 999 million (92%) mapped to the F. vesca genome. These transcripts were derived from a total of 23,470 and 23,464 genes in HW and YW, respectively from the three time points (control, 1 and 8 DAI). Analysis identified 1,567, 1,846 and 1,145 up-regulated genes between control and 1 DAI, control and 8 DAI, and 1 and 8 DAI, respectively in HW. Similarly, 1,336, 1,619 and 968 genes were up-regulated in YW. Also 646, 1,098 and 624 down-regulated genes were identified in HW, while 571, 754 and 627 genes were down-regulated in YW between all three time points, respectively. Conclusion: Investigation of differentially expressed genes (log2 fold changes �5) between control and 1 DAI in both HW and YW identified a large number of genes related to secondary metabolism, signal transduction; transcriptional regulation and disease resistance were highly expressed. These included flavonoid 3´-monooxygenase, peroxidase 15, glucan endo-1,3-β-glucosidase 2, receptor-like kinases, transcription factors, germin-like proteins, F-box proteins, NB-ARC and NBS-LRR proteins. This is the first application of RNA-seq to any pathogen interaction in strawberry
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A joint transcriptomic and proteomic approach employing two-dimensional electrophoresis, liquid chromatography and mass spectrometry was carried out to identify peptides and proteins expressed by the venom gland of the snake Bothrops insularis, an endemic species of Queimada Grande Island, Brazil. Four protein families were mainly represented in processed spots, namely metalloproteinase, serine proteinase, phospholipase A(2) and lectin. Other represented families were growth factors, the developmental protein G10, a disintegrin and putative novel bradykinin-potentiating peptides. The enzymes were present in several isoforms. Most of the experimental data agreed with predicted values for isoelectric point and M(r) of proteins found in the transcriptome of the venom gland. The results also support the existence of posttranslational modifications and of proteolytic processing of precursor molecules which could lead to diverse multifunctional proteins. This study provides a preliminary reference map for proteins and peptides present in Bothrops insularis whole venom establishing the basis for comparative studies of other venom proteomes which could help the search for new drugs and the improvement of venom therapeutics. Altogether, our data point to the influence of transcriptional and post-translational events on the final venom composition and stress the need for a multivariate approach to snake venomics studies. (c) 2009 Elsevier B.V. All rights reserved.
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As plataformas de sequenciamento de nova geração são uma alternativa poderosa para estudos de genômica estrutural e funcional. Na genômica de plantas, os trabalhos com as novas plataformas têm sido destinados ao sequenciamento de transcritos, ressequenciamento ou sequenciamento de novo de genomas plastidiais. Neste trabalho, são detalhadas as tecnologias das plataformas mais utilizadas atualmente, bem como é revisada a aplicação dessas tecnologias na genômica estrutural e funcional de plantas.