985 resultados para Stimulation transcrânienne par courant direct
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Contexte : La stimulation du nerf vague est une technique neurochirurgicale qui consiste en l'implantation d'une électrode envoyant des impulsions autours de celui-ci. Depuis l'approbation de la FDA en 1997 aux Etats-Unis, elle est utilisée chez certains patients épileptiques pharmaco-résistants et dont la chirurgie classique n'est pas envisageable [1], Par exemple lorsque qu'aucun foyer épileptique n'est identifiable, qu'une zone éloquente du cortex est atteinte ou encore qu'il y a de multiples points de départ. On parle généralement de patient « répondeur » lorsqu'une diminution de plus de 50% des crises est observée après l'opération. La proportion de patients répondeurs est estimée entre 20 à 50% [2], avec une action positive sur l'éveil [3]. Le mécanisme d'action de cette thérapie reste largement inconnu même si quelques ébauches d'hypothèses ont été formulées, notamment une action inhibitrice sur le noyau solitaire du nerf vague qui pourrait avoir comme effet de moduler des projections ascendantes diffuses via le locus coeruleus [3, 4]. Objectifs : Le but de ce travail est d'observer les effets de la stimulation du nerf vague sur le métabolisme cérébral et potentiellement d'élaborer des hypothèses sur le mécanisme d'action de ce traitement. Il faudra plus précisément s'intéresser au tronc cérébral, contenant le locus coeruleus (métabolisme de la noradrénaline) et aux noyaux du raphé (métabolisme de la sérotonine), deux neurotransmetteurs avec effet antiépileptique [5]. Le but sera également d'établir des facteurs prédictifs sur la façon de répondre d'un patient à partir d'une imagerie cérébrale fonctionnelle avant implantation, notamment au niveau du métabolisme cortical, particulièrement frontal (éveil) sera intéressant à étudier. Méthodes : Un formulaire d'information ainsi que de consentement éclairé sera remis à chaque patient avant inclusion dans l'étude. Les informations de chaque patient seront également inscrites dans un cahier d'observation (Case Report Form, CRF). Le travail s'organisera essentiellement sur deux populations. Premièrement, chez les patients déjà opérés avec un stimulateur en marche, nous réaliserons qu'une imagerie PET au F-18-fluorodeoxyglucose (FDG) post-opératoire qui seront comparés à une base de données de patients normaux (collaboration Dr E. Guedj, AP-HM, La Timone, Marseille). Nous confronterons également les images de ces patients entre elles, en opposant les répondeurs (diminution des crises de ≥50%) aux non-répondeurs. Deuxièmement, les patients non encore opérés auront un examen PET basal avant implantation et 3-6 mois après la mise en marche du stimulateur. Nous évaluerons alors les éventuelles modifications entre ces deux imageries PET, à la recherche de différences entre les répondeurs et non-répondeurs, ainsi que de facteurs prédictifs de bonne réponse dans l'imagerie de base. Toutes les comparaisons d'images seront effectuées grâce avec le programme d'analyse SPM08. Résultats escomptés : Nous espérons pouvoir mettre en évidence des modifications du métabolisme cérébral au FDG sur la base de ces différentes images. Ces constatations pourraient nous permettre de confirmer ou d'élargir les hypothèses physiologiques quant aux effets du traitement par stimulation vagale. Nous aimerions, de plus, amener à définir des facteurs prédictifs sur la façon de répondre d'un patient au traitement à l'aide du PET au F-18-FDG de départ avant implantation. Plus value escomptée : Ces résultats pourront donner des pistes supplémentaires quant au fonctionnement de la stimulation vagale chez les patients avec épilepsie réfractaire et servir de base à de nouvelles recherches dans ce domaine. Ils pourraient aussi donner des éléments pronostics avant l'implantation pour aider la sélection des patients pouvant bénéficier de ce type de thérapie.
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The treatment of writer's cramp, a task-specific focal hand dystonia, needs new approaches. A deficiency of inhibition in the motor cortex might cause writer's cramp. Transcranial direct current stimulation modulates cortical excitability and may provide a therapeutic alternative. In this randomized, double-blind, sham-controlled study, we investigated the efficacy of cathodal stimulation of the contralateral motor cortex in 3 sessions in 1 week. Assessment over a 2-week period included clinical scales, subjective ratings, kinematic handwriting analysis, and neurophysiological evaluation. Twelve patients with unilateral dystonic writer's cramp were investigated; 6 received transcranial direct current and 6 sham stimulation. Cathodal transcranial direct current stimulation had no favorable effects on clinical scales and failed to restore normal handwriting kinematics and cortical inhibition. Subjective worsening remained unexplained, leading to premature study termination. Repeated sessions of cathodal transcranial direct current stimulation of the motor cortex yielded no favorable results supporting a therapeutic potential in writer's cramp.
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Collection : Les maîtres de la vénerie ; VII
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Résumé La levodopa (LD) est le traitement antiparkinsonien le plus efficace et le plus répandu. Son effet est composé d'une réponse de courte (quelques heures) et de longue durée (jours à semaines). La persistance de cette dernière dans les phases avancées de la maladie de Parkinson est controversée, et sa mesure directe n'a jamais été faite en raison des risques liés à un sevrage complet de LD. La stimulation du noyau sous-thalamique est un nouveau traitement neurochirurgical de la maladie de Parkinson, indiqué dans les formes avancées, qui permet l'arrêt complet du traitement médicamenteux chez certains patients. Nous avons étudié 30 patients qui ont bénéficié d'une telle stimulation, et les avons évalués avant l'intervention sans médicaments, et à 6 mois postopératoires, sans médicaments et sans stimulation. Chez 19 patients, la médication a pu être complètement arrêtée, alors qu'elle a dû être réintroduite chez les 11 patients restants. Au cours des 6 mois qui ont suivi l'intervention, le parkinsonisme s'est aggravé de façon significative dans le groupe sans LD, et non dans le groupe avec LD. Cette différence d'évolution s'explique par la perte de l'effet à long terme de la LD dans le groupe chez qui ce médicament a pu être arrêté. En comparant cette aggravation à la magnitude de l'effet à court terme, la réponse de longue durée correspond environ à 80 pourcent de la réponse de courte durée, et elle lui est inversement corrélée. Parmi les signes cardinaux de la maladie, la réponse de longue durée affecte surtout la bradycinésie et la rigidité, mais pas le tremblement ni la composante axiale. La comparaison du parkinsonisme avec traitement (stimulation et LD si applicable) ne montre aucune différence d'évolution entre les 2 groupes, suggérant que la stimulation compense tant la réponse de courte que de longue durée. Notre travail montre que la réponse de longue durée à la LD demeure significative chez les patients parkinsoniens après plus de 15 ans d'évolution, et suggère que la stimulation du noyau sous-thalamique compense les réponses de courte et de longue durée. Abstract Background: Long duration response to levodopa is supposed to decrease with Parkinson's disease (PD) progression, but direct observation of this response in advanced PD has never been performed. Objective: To study the long duration response to levodopa in advanced PD patients treated with subthalamic deep-brain stimulation. Design and settings: We studied 30 consecutive PD patients who underwent subthalamic deep-brain stimulation. One group had no antiparkinsonian treatment since surgery (no levodopa), while medical treatment had to be reinitiated in the other group (levodopa). Main outcome measures: motor Unified Parkinson's Disease Rating Scale (UPDRS). Results: In comparison with preoperative assessment, evaluation six months postoperatively with stimulation turned off for three hours found a worsening of the motor part of UPDRS in the no-levodopa group. This worsening being absent in the levodopa group, it most probably reflected the loss of the long duration response to levodopa in the no-levodopa group. Stimulation turned on, postoperative motor UPDRS in both groups were similar to preoperative on medication scores, suggesting that subthalamic deep-brain stimulation compensated for both the short and long duration responses to levodopa. Conclusions: Our results suggest that the long duration response to levodopa remains significant even in advanced PD, and that subthalamic deep-brain stimulation compensates for both the short and the long duration resposes to levodopa.