999 resultados para Pensée critique


Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Cette note de lecture se donne pour objectif d’établir un précis des thèses centrales de Critique de la raison nègre d’Achille Mbembe. L’héritage de Michel Foucault sur la pensée de Mbembe sera d’abord mis en lumière. Une critique générale de l’utilisation, chez Mbembe, de la notion de « race » sera aussi rapidement formulée. Après un survol historique de la fixation du principe de race, les deux versants du concept de « raison nègre » seront exposés dans le détail. Mbembe montre ensuite que les penseurs de l’identité noire se montrent le plus souvent engoncés dans la hantise d’habiter le double (l’un des profils de la raison nègre) hérité du travail du pouvoir raciste. Celui-ci s’appuie sur un complexe de domination psychique qui sera aussi explicité. Une proposition normative, complémentaire, viendra enfin s’arrimer à ces interprétations avant de conclure sur la dimension prescriptive de l’analyse critique mené dans cet essai.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche constitue un essai de théorie critique féministe matérialiste et radicale. Elle poursuit principalement un objectif de dénonciation de la structure actuelle du droit du logement. À partir d’un cadre conceptuel fondé sur le féminisme matérialiste et radical, elle souhaite faire ressortir le point de vue de la classe des femmes dans l’habitation. Le droit du logement est ici utilisé dans un sens large, puisqu’il se réfère à la fois au logement comme phénomène juridique, mais aussi sociologique. À l’intérieur de la discipline juridique, il renvoie à l’ensemble des législations actuellement en vigueur au Québec en ce qui concerne la vie à domicile. Notre étude se concentre sur deux modes d’occupation des lieux, à travers le droit de propriété et le système locatif. Le droit au logement fait l’objet d’une reconnaissance internationale dans les textes portant sur les droits humains. Il est reconnu comme le « droit à un logement suffisant ». Au Canada et au Québec, il ne fait pas l’objet d’une reconnaissance explicite, malgré les engagements pris sur la scène internationale. Un portrait statistique, appuyé sur le critère du sexe, permet de mettre en évidence qu’il existe des écarts entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la mise en application du droit du logement. Les femmes accèdent plus difficilement à un logement; elles y effectuent la majorité du travail domestique, de service et de « care » et elles sont les principales victimes des violences commises à domicile. Dans le système d’habitation, l’expérience des femmes se comprend comme une appropriation à la fois privée et collective par la classe des hommes, telle que réfléchie par Colette Guillaumin, qui se concentre autour de la division sexuelle du travail et des violences sexuées. Le droit du logement, dans sa forme actuelle, repose sur l’appropriation de la force de travail des femmes et de leur corps. Ces deux critères permettent de construire une grille d’analyse féministe matérialiste et radicale pour analyser la structure du droit du logement, tel que conçu en droit civil. Cette analyse féministe permet également de situer le droit étatique comme une pratique patriarcale. Cette dernière contribue à assurer le maintien du système d’habitation, qui est assimilable à un système hégémonique, au sens développé par Gramsci. Cette étude réfléchit sur le droit du logement dans le climat politique néolibéral. Le néolibéralisme est développé comme une idéologie qui impose une rationalité marchande à l’ensemble des politiques étatiques. À partir d’une méthode décrite comme métathéorique externe radicalement réflexive, puisqu’elle propose l’importation d’outils conceptuels étrangers à la discipline du droit moderne, nous réfléchissons de manière radicale la construction du droit civil et des institutions qui encadrent le droit du logement. La collecte des données s’effectue à partir de la recherche documentaire. Quatre institutions du droit civil seront examinées dans le détail, soit le sujet du droit, la dichotomie privé/public, la médiation du droit du logement par les biens immeubles, à travers le rapport contractuel et le droit de propriété, et finalement les notaires. L’analyse féministe du sujet du droit insiste sur un paradoxe. D’une part, l’universalité présumée de ce sujet, laquelle permet de poser l’égalité et la liberté pour toutes les personnes juridiques. Or, plutôt que d’être neutre sexuellement comme le prétend le droit positif, nous démontrons comment ce sujet est constamment un membre de la classe des hommes. D’autre part, nous analysons comment le droit reconnaît le sexe de ses sujets, mais surtout comment cette sexualité est construite sur l’idéologie naturaliste. Ce modèle de sujet masculin est fondamental dans la construction du droit du logement. L’étude féministe de la dichotomie privé/public en fait ressortir le caractère situé. En effet, si par essence aucun domaine ou enjeu n’est en soit privé ou public, le processus de qualification, lui, est un acte de pouvoir. Nous verrons comment le droit civil crée des zones de droit privé, comprises comme des zones de non-droit pour les femmes. La qualification de privé dévalue également le travail accompli par cette classe de sexe. Le droit du logement est pourtant centré sur le rapport contractuel et sur le droit de propriété. Il importe alors d’examiner la nature du consentement donné par les femmes comme groupe social dans les contrats de vente et de location. Ces contrats ne prennent pas en compte l’expérience des femmes dans leur formation. Les catégories qui y sont attachées, telles que vendeur.e ou locataire, représentent le point de vue de la classe des hommes. Bien que la popularité de la copropriété auprès de la classe des femmes semble porteuse d’un vent de changement, nous analysons comment le discours dominant qui l’entoure instrumentalise certaines revendications féministes, tout en laissant dans l’ombre la question du travail domestique et des violences sexuées. Finalement, nous nous intéressons aux notaires en les repensant comme des intellectuel.les organiques, tels que conçu.es par Gramsci, pour la classe des hommes. Cette fonction d’intellectuel.les permet de mettre en lumière comment chaque transaction immobilière favorise la reproduction des intérêts patriarcaux, remettant ainsi en question la nature des devoirs de conseil et d’impartialité du notariat. À la lumière de cette analyse, le Code civil du Québec est qualifié dans une perspective féministe matérialiste et radicale pour devenir un système qui institutionnalise l’appropriation des femmes par l’entremise du droit du logement. Ce travail de recherche permet d’envisager certaines pistes de réflexion pour des rénovations potentielles des pratiques juridiques entourant le droit du logement, notamment la pratique notariale, tournées vers des objectifs féministes de justice sociale.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Cette note de lecture se donne pour objectif d’établir un précis des thèses centrales de Critique de la raison nègre d’Achille Mbembe. L’héritage de Michel Foucault sur la pensée de Mbembe sera d’abord mis en lumière. Une critique générale de l’utilisation, chez Mbembe, de la notion de « race » sera aussi rapidement formulée. Après un survol historique de la fixation du principe de race, les deux versants du concept de « raison nègre » seront exposés dans le détail. Mbembe montre ensuite que les penseurs de l’identité noire se montrent le plus souvent engoncés dans la hantise d’habiter le double (l’un des profils de la raison nègre) hérité du travail du pouvoir raciste. Celui-ci s’appuie sur un complexe de domination psychique qui sera aussi explicité. Une proposition normative, complémentaire, viendra enfin s’arrimer à ces interprétations avant de conclure sur la dimension prescriptive de l’analyse critique mené dans cet essai.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche constitue un essai de théorie critique féministe matérialiste et radicale. Elle poursuit principalement un objectif de dénonciation de la structure actuelle du droit du logement. À partir d’un cadre conceptuel fondé sur le féminisme matérialiste et radical, elle souhaite faire ressortir le point de vue de la classe des femmes dans l’habitation. Le droit du logement est ici utilisé dans un sens large, puisqu’il se réfère à la fois au logement comme phénomène juridique, mais aussi sociologique. À l’intérieur de la discipline juridique, il renvoie à l’ensemble des législations actuellement en vigueur au Québec en ce qui concerne la vie à domicile. Notre étude se concentre sur deux modes d’occupation des lieux, à travers le droit de propriété et le système locatif. Le droit au logement fait l’objet d’une reconnaissance internationale dans les textes portant sur les droits humains. Il est reconnu comme le « droit à un logement suffisant ». Au Canada et au Québec, il ne fait pas l’objet d’une reconnaissance explicite, malgré les engagements pris sur la scène internationale. Un portrait statistique, appuyé sur le critère du sexe, permet de mettre en évidence qu’il existe des écarts entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la mise en application du droit du logement. Les femmes accèdent plus difficilement à un logement; elles y effectuent la majorité du travail domestique, de service et de « care » et elles sont les principales victimes des violences commises à domicile. Dans le système d’habitation, l’expérience des femmes se comprend comme une appropriation à la fois privée et collective par la classe des hommes, telle que réfléchie par Colette Guillaumin, qui se concentre autour de la division sexuelle du travail et des violences sexuées. Le droit du logement, dans sa forme actuelle, repose sur l’appropriation de la force de travail des femmes et de leur corps. Ces deux critères permettent de construire une grille d’analyse féministe matérialiste et radicale pour analyser la structure du droit du logement, tel que conçu en droit civil. Cette analyse féministe permet également de situer le droit étatique comme une pratique patriarcale. Cette dernière contribue à assurer le maintien du système d’habitation, qui est assimilable à un système hégémonique, au sens développé par Gramsci. Cette étude réfléchit sur le droit du logement dans le climat politique néolibéral. Le néolibéralisme est développé comme une idéologie qui impose une rationalité marchande à l’ensemble des politiques étatiques. À partir d’une méthode décrite comme métathéorique externe radicalement réflexive, puisqu’elle propose l’importation d’outils conceptuels étrangers à la discipline du droit moderne, nous réfléchissons de manière radicale la construction du droit civil et des institutions qui encadrent le droit du logement. La collecte des données s’effectue à partir de la recherche documentaire. Quatre institutions du droit civil seront examinées dans le détail, soit le sujet du droit, la dichotomie privé/public, la médiation du droit du logement par les biens immeubles, à travers le rapport contractuel et le droit de propriété, et finalement les notaires. L’analyse féministe du sujet du droit insiste sur un paradoxe. D’une part, l’universalité présumée de ce sujet, laquelle permet de poser l’égalité et la liberté pour toutes les personnes juridiques. Or, plutôt que d’être neutre sexuellement comme le prétend le droit positif, nous démontrons comment ce sujet est constamment un membre de la classe des hommes. D’autre part, nous analysons comment le droit reconnaît le sexe de ses sujets, mais surtout comment cette sexualité est construite sur l’idéologie naturaliste. Ce modèle de sujet masculin est fondamental dans la construction du droit du logement. L’étude féministe de la dichotomie privé/public en fait ressortir le caractère situé. En effet, si par essence aucun domaine ou enjeu n’est en soit privé ou public, le processus de qualification, lui, est un acte de pouvoir. Nous verrons comment le droit civil crée des zones de droit privé, comprises comme des zones de non-droit pour les femmes. La qualification de privé dévalue également le travail accompli par cette classe de sexe. Le droit du logement est pourtant centré sur le rapport contractuel et sur le droit de propriété. Il importe alors d’examiner la nature du consentement donné par les femmes comme groupe social dans les contrats de vente et de location. Ces contrats ne prennent pas en compte l’expérience des femmes dans leur formation. Les catégories qui y sont attachées, telles que vendeur.e ou locataire, représentent le point de vue de la classe des hommes. Bien que la popularité de la copropriété auprès de la classe des femmes semble porteuse d’un vent de changement, nous analysons comment le discours dominant qui l’entoure instrumentalise certaines revendications féministes, tout en laissant dans l’ombre la question du travail domestique et des violences sexuées. Finalement, nous nous intéressons aux notaires en les repensant comme des intellectuel.les organiques, tels que conçu.es par Gramsci, pour la classe des hommes. Cette fonction d’intellectuel.les permet de mettre en lumière comment chaque transaction immobilière favorise la reproduction des intérêts patriarcaux, remettant ainsi en question la nature des devoirs de conseil et d’impartialité du notariat. À la lumière de cette analyse, le Code civil du Québec est qualifié dans une perspective féministe matérialiste et radicale pour devenir un système qui institutionnalise l’appropriation des femmes par l’entremise du droit du logement. Ce travail de recherche permet d’envisager certaines pistes de réflexion pour des rénovations potentielles des pratiques juridiques entourant le droit du logement, notamment la pratique notariale, tournées vers des objectifs féministes de justice sociale.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

En retraçant le parcours intellectuel de l’historien, moraliste et critique américain Christopher Lasch, ce mémoire vise à mettre en exergue la pertinence et les subtilités de sa pensée politique. Sur la base d’une analyse de ses principaux textes, nous démontrerons, qu’au-delà du pessimisme et du catastrophisme qui lui sont généralement attribués, Lasch porte un regard fécond sur la singularité de l’époque contemporaine. Nous soutiendrons que ses critiques acerbes sur la société et l’individu sont faites, avant tout, dans le but de remédier aux carences morales et sociétales qui auraient engendré un certain idéal libéral progressiste. Selon Lasch, le déploiement continu et illimité de cet idéal est en dissonance avec le caractère essentiellement contingent et conflictuel de la condition humaine. Parallèlement, nous présenterons les incidences psychiques qui se traduisent par une « culture du narcissisme » suscitée notamment par diverses composantes de la société contemporaine. À travers une relecture de la condition humaine, Lasch préconise un correctif idéologique qui est axé sur les notions de limites et d’espoir et qui se trouve au sein de la tradition agraire populiste américaine du 19e siècle. Nous démontrerons ainsi comment ce retour en arrière est entamé dans le but de susciter un renouveau politique et identitaire au sein de la société. L’étude se conclura par une discussion sur la plausibilité de l’idéal populiste, tel que l’entend Lasch, à l’ère du 21e siècle.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

En retraçant le parcours intellectuel de l’historien, moraliste et critique américain Christopher Lasch, ce mémoire vise à mettre en exergue la pertinence et les subtilités de sa pensée politique. Sur la base d’une analyse de ses principaux textes, nous démontrerons, qu’au-delà du pessimisme et du catastrophisme qui lui sont généralement attribués, Lasch porte un regard fécond sur la singularité de l’époque contemporaine. Nous soutiendrons que ses critiques acerbes sur la société et l’individu sont faites, avant tout, dans le but de remédier aux carences morales et sociétales qui auraient engendré un certain idéal libéral progressiste. Selon Lasch, le déploiement continu et illimité de cet idéal est en dissonance avec le caractère essentiellement contingent et conflictuel de la condition humaine. Parallèlement, nous présenterons les incidences psychiques qui se traduisent par une « culture du narcissisme » suscitée notamment par diverses composantes de la société contemporaine. À travers une relecture de la condition humaine, Lasch préconise un correctif idéologique qui est axé sur les notions de limites et d’espoir et qui se trouve au sein de la tradition agraire populiste américaine du 19e siècle. Nous démontrerons ainsi comment ce retour en arrière est entamé dans le but de susciter un renouveau politique et identitaire au sein de la société. L’étude se conclura par une discussion sur la plausibilité de l’idéal populiste, tel que l’entend Lasch, à l’ère du 21e siècle.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Cet article a pour objectif de déceler chez Kant, et plus précisément dans la Critique de la raison pure, une théorie d’altérité. Nous partons de ce que Kant nomme lui-même le « paradoxe » du sens interne, à savoir que le sujet vit son activité de pensée de manière passive, comme tout autre phénomène. C’est dire que le sujet se reçoit comme une intuition et il en est affecté, de même qu’il l’est par l’intuition des objets à l’extérieur de lui. Or si cette structure se présente comme en effet une structure d’altérité où le sujet vit son activité comme celle d’un autre, il nous faut encore tenir compte des remarques de Kant (notamment dans la seconde édition) où le sujet est présenté comme ayant un rapport direct (et donc préphénoménal) à soi. C’est à partir de cette tension interne au texte de la Critique que nous tenterons d’esquisser une théorie d’altérité. Nous voulons montrer que l’aperception pure est douée d’une forme de négativité qui rendra impossible toute immédiateté dans le rapport à soi.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Cet article a pour objectif de déceler chez Kant, et plus précisément dans la Critique de la raison pure, une théorie d’altérité. Nous partons de ce que Kant nomme lui-même le « paradoxe » du sens interne, à savoir que le sujet vit son activité de pensée de manière passive, comme tout autre phénomène. C’est dire que le sujet se reçoit comme une intuition et il en est affecté, de même qu’il l’est par l’intuition des objets à l’extérieur de lui. Or si cette structure se présente comme en effet une structure d’altérité où le sujet vit son activité comme celle d’un autre, il nous faut encore tenir compte des remarques de Kant (notamment dans la seconde édition) où le sujet est présenté comme ayant un rapport direct (et donc préphénoménal) à soi. C’est à partir de cette tension interne au texte de la Critique que nous tenterons d’esquisser une théorie d’altérité. Nous voulons montrer que l’aperception pure est douée d’une forme de négativité qui rendra impossible toute immédiateté dans le rapport à soi.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Dans ce mémoire, nous nous appuierons sur les concepts d’espace public et de culture pour penser le rôle de la radio publique d’expression francophone du Québec. D’abord, nous entendons faire ressortir la complémentarité entre les positions théoriques de Jürgen Habermas et Hannah Arendt au sujet de l’espace public et de la culture. L’objectif est de montrer que leur pensée respective permet de jeter un regard neuf sur l’objet radiophonique. Notre projet est donc d’approcher cette figure à travers le prisme de la pensée conceptuelle d’intellectuels intéressés par les médias et porteurs d’un projet d’émancipation politique et sociale fondée sur la délibération, le dialogue, l’apprentissage et la critique. Ceci, en plus d’une reconstitution historique des origines de la radio de Radio-Canada, nous permettra de suggérer un idéal radiophonique duquel nous pourrons évaluer les conséquences la disparition de la Chaîne culturelle de Radio-Canada, survenue en 2004. Finalement, notre travail va dans le sens d’une théorie critique de la radio publique québécoise, le rapport de l’institution à la culture ayant changé, comme en témoigne l’analyse des mutations de son rôle dans l’espace public. Mots clés : Jürgen Habermas, Hannah Arendt, Radio-Canada, espace public, culture

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Focusing on the notion of street kids, the paper suggests that youth be viewed in an alternative way to the subculture theory associated with the Center for Contemporary Cultural Studies in Birmingham (CCCS). It is argued that not only is subculture theory an unsuitable mechanism for understanding homeless youth but also, and more importantly, is itself fundamentally problematic. It is suggested that the work of Michel Foucault necessitates a reevaluation of the domain assumptions underlying subculture theory and offers in its place a model that relocates street kids, and youth itself, as artifacts of a network of governmental strategies.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

In this paper we identify elements in Marx´s economic and political writings that are relevant to contemporary critical discourse analysis (CDA). We argue that Marx can be seen to be engaging in a form of discourse analysis. We identify the elements in Marx´s historical materialist method that support such a perspective, and exemplify these in a longitudinal comparison of Marx´s texts.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Participatory research methodologies and interactive communication technologies (ICTs) are increasingly seen as offering ways of enhancing women’s empowerment and rural community development. However, some researchers suggest the need for caution about such claims. This book details findings from an evaluation of a feminist action research project that explored the impacts of ICTs for rural women in Queensland, Australia, in terms of personal, business and community development. Using praxis and poststructuralist feminist theories and methodologies, this innovative study presents a rigorous analysis and critique of women's empowerment and participation. This study demonstrates the value of adopting a critical yet pragmatic approach that takes diversity and difference, power-knowledge relations, and the contradictory effects of participation into account. This is argued to enable the development of more effective strategies for women’s empowerment, participation and inclusion. This book should be of particular interest to researchers, postgraduate students, and others working in the fields of communication, gender, and rural development, and feminist evaluation and ethnography.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

The ways in which the "traditional" tension between words and artwork can be perceived has huge implications for understanding the relationship between critical or theoretical interpretation, art and practice, and research. Within the practice-led PhD this can generate a strange sense of disjuncture for the artist-researcher particularly when engaged in writing the exegesis. This paper aims to explore this tension through an introductory investigation of the work of the philosopher Andrew Benjamin. For Benjamin criticism completes the work of art. Criticism is, with the artwork, at the centre of our experience and theoretical understanding of art – in this way the work of art and criticism are co-productive. The reality of this co-productivity can be seen in three related articles on the work of American painter Marcia Hafif. In each of these articles there are critical negotiations of just how the work of art operates as art and theoretically, within the field of art. This focus has important ramifications for the writing and reading of the exegesis within the practice-led research higher degree. By including art as a significant part of the research reporting process the artist-researcher is also staking a claim as to the critical value of their work. Rather than resisting the tension between word and artwork the practice-led artist-researcher need to embrace the co-productive nature of critical word and creative work to more completely articulate their practice and its significance as research. The ideal venue and opportunity for this is the exegesis.