The burden of parainfluenza virus infection in patients with hematological malignancy and hematopoietic stem cell transplant (HSCT) recipients in the absence of active immunization and approved therapy: The role of infection control

Background. Community respiratory viruses, mainly RSV and influenza, are significant causes of morbidity and mortality in patients with leukemia and HSCT recipients. The data on impact of PIV infections in these patients is lacking. Methods. We reviewed the records of patients with leukemia and HSCT recipients who developed PIV infection from Oct'02–Nov'07 to determine the outcome of such infections. Results. We identified 200 patients with PIV infections including 80(40%) patients with leukemia and 120 (60%) recipients of HSCT. Median age was 55 y (17-84 y). As compared to HSCT recipients, patients with leukemia had higher APACHE II score (14 vs. 10, p<0.0001); were more likely to have ANC<500 (48% vs. 10%, p<0.0001) and ALC<200 (45% vs. 23.5%, p=0.02). PIV type III was the commonest isolate (172/200, 86%). Most patients 141/200 (70%) had upper respiratory infection (URI), and 59/200 (30%) had pneumonia at presentation. Patients in leukemia group were more likely to require hospitalization due to PIV infection (77% vs. 36% p=0.0001) and were more likely to progress to pneumonia (61% vs. 39%, p=0.002). Fifty five patients received aerosolized ribavirin and/or IVIG. There were no significant differences in the duration of symptoms, length of hospitalization, progression to pneumonia or mortality between the treated verses untreated group. The clinical outcome was unknown in 13 (6%) patients. Complete resolution of symptoms was noted in 91% (171/187) patients and 9% (16/187) patients died. Mortality rate was 17% (16/95) among patients who had PIV pneumonia, with no significant difference between leukemia and HSCT group (16% vs. 17%). The cause of death was acute respiratory failure and/or multi-organ failure in (13, 81%) patients. Conclusions. Patients with leukemia and HSCT could be at high risk for serious PIV infections including PIV pneumonia. Treatment with aerosolized ribavirin and/or IVIG may not have significant effect on the outcome of PIV infection.^

Trombocitopenia imune primária crónica : palavra-passe incompleta

Trabalho Final do Curso de Mestrado Integrado em Medicina, Faculdade de Medicina, Universidade de Lisboa, 2014

Protection from experimental autoimmune encephalomyelitis by polyclonal IgG requires adjuvant-induced inflammation

BACKGROUND Intravenous immunoglobulin (IVIG) proved to be an efficient anti-inflammatory treatment for a growing number of neuroinflammatory diseases and protects against the development of experimental autoimmune encephalomyelitis (EAE), a widely used animal model for multiple sclerosis (MS). METHODS The clinical efficacy of IVIG and IVIG-derived F(ab')2 fragments, generated using the streptococcal cysteine proteinase Ide-S, was evaluated in EAE induced by active immunization and by adoptive transfer of myelin-specific T cells. Frequency, phenotype, and functional characteristics of T cell subsets and myeloid cells were determined by flow cytometry. Antibody binding to microbial antigen and cytokine production by innate immune cells was assessed by ELISA. RESULTS We report that the protective effect of IVIG is lost in the adoptive transfer model of EAE and requires prophylactic administration during disease induction. IVIG-derived Fc fragments are not required for protection against EAE, since administration of F(ab')2 fragments fully recapitulated the clinical efficacy of IVIG. F(ab')2-treated mice showed a substantial decrease in splenic effector T cell expansion and cytokine production (GM-CSF, IFN-γ, IL-17A) 9 days after immunization. Inhibition of effector T cell responses was not associated with an increase in total numbers of Tregs but with decreased activation of innate myeloid cells such as neutrophils, monocytes, and dendritic cells. Therapeutically effective IVIG-derived F(ab')2 fragments inhibited adjuvant-induced innate immune cell activation as determined by IL-12/23 p40 production and recognized mycobacterial antigens contained in Freund's complete adjuvant which is required for induction of active EAE. CONCLUSIONS Our data indicate that F(ab')2-mediated neutralization of adjuvant contributes to the therapeutic efficacy of anti-inflammatory IgG. These findings might partly explain the discrepancy of IVIG efficacy in EAE and MS.

Production d'IgG sialylées en CHO et impact sur leurs fonctions effectrices

La sialylation des N-glycanes du fragment Fc des immunogobulines G (IgG) est une modification peu fréquente des IgG humaines. Pourtant, elle est l’objet de beaucoup d’attention depuis que deux articles fondateurs ont été publiés, qui montrent l’un que la sialylation des IgG diminue leur capacité à déclencher la cytotoxicité cellulaire dépendant de l’anticorps (ADCC), et l’autre que les IgG sialylées en α2,6 seraient la fraction efficace des IgG intraveineuses (IgIV) anti-inflammatoires. Les anticorps monoclonaux thérapeutiques, qui sont le plus souvent des IgG recombinantes produites en culture de cellules de mammifère, connaissent depuis la fin des années 90 un succès et une croissance phénoménaux sur le marché pharmaceutique. La maîtrise de la N-glycosylation du Fc des IgG est une clé de l’efficacité des anticorps monoclonaux. Si les IgG sialylées sont des molécules peu fréquentes in vivo, elles sont très rares en culture cellulaire. Dans cette étude, nous avons développé une méthode de production d’IgG avec une sialylation de type humain en cellules CHO. Nous avons travaillé principalement sur la mise au point d’une stratégie de production d’IgG sialylées par co-expression transitoire d’une IgG1 avec la β1,4-galactosyltransférase I (β4GTI) et la β-galactoside-α2,6-sialyltransférase I (ST6GalI). Nous avons montré que cette méthode permettait d’enrichir l’IgG1 en glycane fucosylé di-galactosylé mono-α2,6-sialylé G2FS(6)1, qui est le glycane sialylé présent sur les IgG humaines. Nous avons ensuite adapté cette méthode à la production d’IgG présentant des profils de glycosylation riches en acides sialiques, riches en galactose terminal, et/ou appauvris en fucosylation. L’analyse des profils de glycosylation obtenus par la co-expression de diverses combinaisons enzymatiques avec l’IgG1 native ou une version mutante de l’IgG1 (F243A), a permis de discuter des influences respectives de la sous-galactosylation des IgG1 en CHO et des contraintes structurales du Fc dans la limitation de la sialylation des IgG en CHO. Nous avons ensuite utilisé les IgG1 produites avec différents profils de glycosylation afin d’évaluer l’impact de la sialylation α2,6 sur l’interaction de l’IgG avec le récepteur FcγRIIIa, principal récepteur impliqué dans la réponse ADCC. Nous avons montré que la sialylation α2,6 augmentait la stabilité du complexe formé par l’IgG avec le FcγRIIIa, mais que ce bénéfice n’était pas directement traduit par une augmentation de l’efficacité ADCC de l’anticorps. Enfin, nous avons débuté le développement d’une plateforme d’expression stable d’IgG sialylées compatible avec une production à l’échelle industrielle. Nous avons obtenu une lignée capable de produire des IgG enrichies en G2FS(6)1 à hauteur de 400 mg/L. Cette étude a contribué à une meilleure compréhension de l’impact de la sialylation sur les fonctions effectrices des IgG, et a permis d’augmenter la maîtrise des techniques de modulation du profil de glycosylation des IgG en culture cellulaire.

Production d'IgG sialylées en CHO et impact sur leurs fonctions effectrices

La sialylation des N-glycanes du fragment Fc des immunogobulines G (IgG) est une modification peu fréquente des IgG humaines. Pourtant, elle est l’objet de beaucoup d’attention depuis que deux articles fondateurs ont été publiés, qui montrent l’un que la sialylation des IgG diminue leur capacité à déclencher la cytotoxicité cellulaire dépendant de l’anticorps (ADCC), et l’autre que les IgG sialylées en α2,6 seraient la fraction efficace des IgG intraveineuses (IgIV) anti-inflammatoires. Les anticorps monoclonaux thérapeutiques, qui sont le plus souvent des IgG recombinantes produites en culture de cellules de mammifère, connaissent depuis la fin des années 90 un succès et une croissance phénoménaux sur le marché pharmaceutique. La maîtrise de la N-glycosylation du Fc des IgG est une clé de l’efficacité des anticorps monoclonaux. Si les IgG sialylées sont des molécules peu fréquentes in vivo, elles sont très rares en culture cellulaire. Dans cette étude, nous avons développé une méthode de production d’IgG avec une sialylation de type humain en cellules CHO. Nous avons travaillé principalement sur la mise au point d’une stratégie de production d’IgG sialylées par co-expression transitoire d’une IgG1 avec la β1,4-galactosyltransférase I (β4GTI) et la β-galactoside-α2,6-sialyltransférase I (ST6GalI). Nous avons montré que cette méthode permettait d’enrichir l’IgG1 en glycane fucosylé di-galactosylé mono-α2,6-sialylé G2FS(6)1, qui est le glycane sialylé présent sur les IgG humaines. Nous avons ensuite adapté cette méthode à la production d’IgG présentant des profils de glycosylation riches en acides sialiques, riches en galactose terminal, et/ou appauvris en fucosylation. L’analyse des profils de glycosylation obtenus par la co-expression de diverses combinaisons enzymatiques avec l’IgG1 native ou une version mutante de l’IgG1 (F243A), a permis de discuter des influences respectives de la sous-galactosylation des IgG1 en CHO et des contraintes structurales du Fc dans la limitation de la sialylation des IgG en CHO. Nous avons ensuite utilisé les IgG1 produites avec différents profils de glycosylation afin d’évaluer l’impact de la sialylation α2,6 sur l’interaction de l’IgG avec le récepteur FcγRIIIa, principal récepteur impliqué dans la réponse ADCC. Nous avons montré que la sialylation α2,6 augmentait la stabilité du complexe formé par l’IgG avec le FcγRIIIa, mais que ce bénéfice n’était pas directement traduit par une augmentation de l’efficacité ADCC de l’anticorps. Enfin, nous avons débuté le développement d’une plateforme d’expression stable d’IgG sialylées compatible avec une production à l’échelle industrielle. Nous avons obtenu une lignée capable de produire des IgG enrichies en G2FS(6)1 à hauteur de 400 mg/L. Cette étude a contribué à une meilleure compréhension de l’impact de la sialylation sur les fonctions effectrices des IgG, et a permis d’augmenter la maîtrise des techniques de modulation du profil de glycosylation des IgG en culture cellulaire.

Kawasaki Disease and Peripheral Gangrene in Infancy

Introduction: Early diagnosis and treatment of Kawasaki disease as the most common cause of acquired heart disease in childhood, may significantly improve the prognosis. Diagnosing infantile Kawasaki (younger than a year) is difficult because of obscure symptoms; at the same time they are at the higher risk of coronary abnormalities. Case Presentation: We report three infants with prolonged (more than 5 days) fever and peripheral gangrene without any other clinical manifestations of Kawasaki disease. Kawasaki was diagnosed due to dilation of coronary artery and other aortic branches, thrombocytosis, and rising of ESR and CRP. All patients were treated with high dose aspirin, IVIG and pulse therapy with methylprednisolone. Additionally, cytotoxic drugs or infliximab were used for two of them because of severe aneurysms in the aortic branches. All 3 patients received aspirin with anti-platelet aggregation dose and 2 patients heparin as an anti-coagulant agent for longtime. After adequate treatment, peripheral gangrene, arterial dilations and aneurysms improved, but during 12 months follow-up coronary aneurysms did not improve completely. Conclusions: Peripheral gangrene must be regarded as an important sign of infantile Kawasaki disease early treatment of which can prevent severe permanent coronary involvements and sequels.

Tratamiento del rechazo mediado por anticuerpos en pacientes trasplantados renales revisión sistemática

Antecedentes: El trasplante renal es la mejor alternativa terapéutica para la enfermedad renal crónica terminal. Los medicamentos inmunosupresores previenen el rechazo. El rechazo mediado por anticuerpos es frecuente y disminuye la función y duración del injerto. Objetivo: Evaluar sistemáticamente la evidencia disponible relacionada con la eficacia y seguridad del tratamiento para el rechazo mediado por anticuerpos en pacientes trasplantados renales. Metodologia: Revisión sistemática en bases de datos MEDLINE, EMBASE, Scopus y Biblioteca virtual de la salud. Literatura gris google scholar, google academico, www.clinicaltrialsregister.eu, and https://clinicaltrials.gov/. Búsqueda manual referencias artículos pre-seleccionados así como de revisiones previamente publicadas. Se siguieron las recomendacioes guia PRISMA para la identificacion de artículos potenciales, tamizaje y selección teniendo en cuenta los criterios de inclusion. Extracción datos de acuerdo a las variables, revisión calidad de los artículos elegidos utilizando evaluación riesgo de segos de Cochrane. Resultados: Se seleccionaron 9 ensayos clínicos publicados entre 1980 y 2016, incluyeron 222 pacientes (113 brazo de intervención y 109 en el control), seguimiento promedio 16 meses. Intervenciones evaluadas plasmaféresis, inmunoadsorción y rituximab. Hubo una amplia heterogeneidad en la definición de criterios de inclusión, criterios diagnósticos de rechazo y medidas de evaluación de eficacia de las intervenciones. Tres estudios encontraron diferencias estadísticamente significativas entre los grupos de tratamiento. Conclusiones: La evidencia sobre la eficacia de los tratamientos del rechazo mediado por anticuerpos en injertos renales es de baja calidad. Son necesarios ensayos clínicos controlados para poder definir el tratamiento óptimo de estos pacientes.