135 resultados para étiologie


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L'objectif principal de ce travail était d'explorer les relations parent-enfant et les processus d'apprentissage familiaux associés aux troubles anxieux. A cet effet, des familles ayant un membre anxieux (la mère ou l'enfant) ont été comparées avec des familles n'ayant aucun membre anxieux. Dans une première étude, l'observation de l'interaction mère-enfant, pendant une situation standardisée de jeu, a révélé que les mères présentant un trouble panique étaient plus susceptibles de se montrer verbalement contrôlantes, critiques et moins sensibles aux besoins de l'enfant, que les mères qui ne présentaient pas de trouble panique. Une deuxième étude a examiné les perceptions des différents membres de la famille quant aux relations au sein de la famille et a indiqué que, par comparaison aux adolescents non-anxieux, les adolescents anxieux étaient plus enclins à éprouver un sentiment d'autonomie individuelle diminué par rapport à leurs parents. Finalement, une troisième étude s'est intéressée à déterminer l'impact d'expériences d'apprentissage moins directes dans l'étiologie de l'anxiété. Les résultats ont indiqué que les mères présentant un trouble panique étaient plus enclines à s'engager dans des comportements qui maintiennent la panique et à impliquer leurs enfants dans ces comportements, que les mères ne présentant pas de trouble panique. En se basant sur des recherches antérieures qui ont établi une relation entre le contrôle parental, la perception de contrôle chez l'enfant et les troubles anxieux, le présent travail non seulement confirme ce lien mais propose également un modèle pour résumer l'état actuel des connaissances concernant les processus familiaux et le développement des troubles anxieux. Deux routes ont été suggérées par lesquelles l'anxiété pourrait être transmise de manière intergénérationnelle. Chacune de ces routes attribue un rôle important à la perception de contrôle chez l'enfant. L'idée est que lorsque les enfants présentent une prédisposition à interpréter le comportement de leurs parents comme hors de leur contrôle, ils seraient plus enclins à développer de l'anxiété. A ce titre, la perception du contrôle représenterait un tampon entre le comportement de contrôle/surprotection des parents et le trouble anxieux chez l'enfant. - The principal objective of the present work was to explore parent-child relationships and family learning processes associated with anxiety disorders. To this purpose, families with and without an anxious family member (mother or child) were compared. In a first study, observation of mother-child interaction, during a standard play situation, revealed that mothers with panic disorder were more likely to display verbal control and criticism, and less likely to display sensitivity toward their children than mothers without panic disorder. A second study examined family members' perceptions of family relationships and indicated that compared to non-anxious adolescents, anxious adolescents were more prone to experience a diminished sense of individual autonomy in relation to their parents. Finally a third study was interested in determining the effect of less direct learning experiences in the aetiology of anxiety. Results indicated that mothers with panic disorder were more likely to engage in panic-maintaining behaviour and to involve their children in this behaviour than mothers without panic disorder. Based on previous research showing a relationship between parental control, children's perception of control, and anxiety disorders, the present work not only further adds evidence to support this link but also proposes a model summarizing the current knowledge concerning family processes and the development of anxiety disorders. Two pathways have been suggested through which anxiety may be intergenerationally transmitted. Both pathways assign an important role to children's perception of control. The idea is that whenever children have a predisposition towards interpreting their parents' behaviour as beyond of their control, they may be more prone to develop anxiety. As such, perceived control may represent a buffer between parental overcontrolling/overprotective behaviours and childhood anxiety disorder.

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Résumé de thèseLe syndrome de PFAPA est une maladie fébrile récurrente décrite pour la première fois en 1987 par Marshall et col. Elle est caractérisée par une fièvre périodique, une stomatite aphteuse, une pharyngite et des adénopathies. Ce syndrome débute dans les premières années de vie et est connu pour disparaître spontanément en principe avant l'adolescence. Hormis un traitement de prednisone en début de crise, aucun traitement n'a pu montrer une efficacité thérapeutique ou curative.L'origine et l'étiologie de cette maladie sont encore inconnues à ce jour et le diagnostic reste un diagnostic d'exclusion qui repose sur des critères définis par différents groupes depuis 1987. Dans le cadre du Working Party periodic fever de la Société Européenne de Rhumatologie pédiatrique (PreS), un groupe a été établi et celui-ci a mis en place un registre de patients atteints de PFAPA afin d'analyser cette maladie et de mieux définir les critères diagnostic. Le Dr Michael Hofer a été nommé chairman de ce groupe et a introduit rapidement les patients romands dans cet outil de travail.L'introduction des patients romands dans la base de données ainsi créée, nous a suggéré une susceptibilité familiale qui nous a poussés à investiguer ce point de manière plus approfondie. Nous avons donc regroupé tous les patients lausannois et ceux de collègues bordelais ayant un diagnostic avéré de PFAPA. Nous avons ensuite interrogé, au cours d'un entretien téléphonique, les familles de ces enfants grâce à un questionnaire standardisé. Celui-ci a été testé et validé sur des patients sains d'une consultation de pédiatrie générale.Nous avons ensuite réunie toutes ces informations et séparés les patients en deux groupes AF+ (anamnèse familiale positive pour une fièvre récurrente) et AF- (anamnèse familiale négative pour une fièvre récurrente). Nous avons établi des comparaisons entre les 2 différents groupes en reprenant les caractéristiques de ces patients depuis le registre PFAPA dans lequel ils sont tous inclus. Les analyses ont été contrôlées et validées par le centre d'épidémiologie clinique grâce aux méthodes statistiques reconnues.Les résultats obtenus et qui sont détaillés dans l'article, permettent de suspecter une origine familiale et par là même, potentiellement génétique, à cette maladie d'étiologie inconnue. Jusqu'à présent aucune prépondérance familiale n'avait pu être mise en évidence dans les autres études sur le sujet. Pourtant cette maladie fait partie du groupe des fièvres récurrentes qui ont pour beaucoup déjà un diagnostic génétique.Notre étude ouvre donc des perspectives non seulement de recherche sur l'éventuelle cause génétique mais pourrait également permettre une meilleure compréhension de la maladie, de ses diverses présentations ainsi que par la suite de nouvelles possibilités thérapeutiques.

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Objectif: La réparation de la valve mitrale constitue le traitement de choix pour restaurer ta fonction de celle-ci. Elle est actuellement reconnue pour garantir une bonne évolution à long terme. Dans le but de faciliter les décisions périopératoires, nous avons analysé nos patients afin de déterminer les facteurs de risque ayant affecté leur évolution. Méthodes: Nous avons étudié rétrospectivement 175 premiers patients consécutifs (âge moyen : 64 +/-10.4 ans ;113 hommes) qui ont subi une réparation primaire de la valve mitrale associée à toute autre intervention cardiaque entre 1986 et 1998. Les facteurs de risque influençant le taux de réopération et la survie à long terme ont été analysés de manière uni et multivariée. Résultats: La mortalité opératoire était de 3.4 % (6 décès, 0 -22 et jours post-opératoires). La mortalité tardive était de 9.1 % (16 décès, 3e-125e mois post-opératoires). Cinq patients ont dû être réopérés. L'analyse actuarielle selon Kaplan-Meier a montré une survie à 1 année de 96 +l-1 %, une survie à 5 ans de 88 +/- 3 % et une survie à 10 ans de 69 +/- 8 %. Après 1 année, la fraction de population sans réopération était de 99 %, elle était de 97 +/-2 % après 5 ans et de 88+/-6 % après 10 ans. L'analyse multivariée a montré qu' un stade NYHA III et IV résiduel ( p=0.001, RR 4.55, 95 % IC :1.85 -14.29), une mauvaise fraction d'éjection préopératoire(p=0.013, RR 1.09, 95 % IC 1.02 -1.18), ,une régurgitation mitrale d'origine fonctionnelle (p=0.018, RR 4.17, 95% IC 1.32-16.67) ainsi qu'une étiologie ischémique (p=0.049, RR 3.13, 95% IC 1.01-10.0) constituaient tous des prédicteurs indépendant de mortalité. Une régurgitation mitrale persistante au 7 e jour post-opératoire (p= 0.005, RR 4.55, 95 % IC :1.56 -20.0), un âge inférieur à 60 ans (p = 0.012, RR 8.7, 95 % IC 2.44 - 37.8) et l'absence d'anneau prothétique (p = 0.034, RR 4.76, 95 % IC 1.79-33.3) se sont tous révélés être des facteurs de risque indépendant de réopération. Conclusion: Les réparations mitrales sont accompagnées d'une excellente survie à long terme même si leur évolution peut être influencée négativement par de nombreux facteurs de risques periopératoires. Les risques de réopération sont plus élevés chez des patients jeunes présentant une régurgitation mitrale résiduelle et n'ayant pas bénéficié de la mise en place d'un anneau prothétique.

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Rapport de synthèse: Enjeux de la recherche : La pneumonie communautaire chez l'enfant est un problème de santé publique considérable. Elle est responsable de 2 millions de mort par année, 70% survenant dans les pays en voie de développement. Sous nos latitudes son incidence est de 40/1000 enfants par année, ce qui représente une morbidité importante. Deux difficultés surviennent lorsqu'on cherche à diagnostiquer une pneumonie. La première est de distinguer une pneumonie bactérienne d'une virale, particulièrement chez les petits enfants où les infections virales des voies respiratoires inférieures sont fréquentes. L'OMS a définit la pneumonie selon des critères exclusivement cliniques et une étude effectuée à Lausanne en 2000 a montré que ces critères peuvent être utilisés dans nos contrées. La seconde difficulté est de définir l'agent causal de la pneumonie, ceci pour plusieurs raisons : L'aspiration endotrachéale, seul examen fiable, ne peut être obtenue de routine chez l'enfant vu son caractère invasif, la culture des secrétions nasopharyngées reflète la flore physiologique de la sphère ORL et une bactériémie n'est présente que dans moins de 10% des pneumonies. L'étiologie de la pneumonie reste souvent inconnue, et de ce fait plusieurs enfants reçoivent des antibiotiques pour une infection non bactérienne ce qui contribue au développement de résistances. L'objectif de cette étude était d'effectuer une recherche extensive de l'agent causal de la pneumonie et de déterminer quels facteurs pourraient aider le clinicien à différencier une pneumonie virale de bactérienne, en corrélant l'étiologie avec la sévérité clinique et les marqueurs de l'inflammation. Contexte de la recherche : II s'agissait d'une étude prospective, multicentrique, incluant les enfants âgés de 2 mois à 5 ans hospitalisés pour une pneumonie, selon les critères de l'OMS, dans le service de pédiatrie de Lausanne et Genève entre mars 2003 et Décembre 2005, avant l'implantation de la vaccination antipneumococcique de routine. Chaque enfant, en plus des examens usuels, bénéficiait d'une recherche étiologique extensive : Culture virale et bactérienne, PCR (Mycoplasma Pneumoniae, Chlamydia Pneumoniae, Virus Influenza A et B, RSV A et B, Rhinovirus, Parainfluenza 1-3, enterovirus, human metapneumovirus, coronavirus OC43, E229 ; et NL 63) et détection d'AG viraux dans les sécrétions nasopharyngées ; sérologies virales et bactériennes à l'entrée et 3 semaines après la sortie (AG Influenza A et B, Parainfluenza 1,2 et 3, RSV, Adenovirus, M.Pneumoniae et S.Pneumoniae). Conclusions : Un agent pathogène a été découvert chez 86% des 99 patients retenus confirmant le fait que plus la recherche étiologique est étendue plus le pourcentage d'agent causal trouvé est élevé. Une infection bactérienne a été découverte chez 53% des patients dont 45% avaient une infection à S. Pneumoniae confirmant l'importance d'une vaccination antipneumococcique de routine. La déshydratation et les marqueurs de l'inflammation tels que la C-Reactive Protein et la Procalcitonine étaient significativement plus élevés dans les pneumonies bactériennes. Aucune corrélation n'a été trouvée entre le degré de sévérité de la pneumonie et l'étiologie. L'étude a confirmé la haute prévalence d'infections virales (67%) et de co-infection (33%) dans la pneumonie de l'enfant sans que l'on connaisse le rôle réel du virus dans la pathogenèse de la pneumonie. Perspectives : d'autres études à la suite de celle-ci devraient être effectuées en incluant les patients ambulatoires afin de déterminer, avec un collectif plus large de patient, une éventuelle corrélation entre sévérité clinique et étiologie. Abstract : Community-acquired pneumonia (CAP) is a major cause of death in developing countries and of morbidity in developed countries. The objective of the study was to define the causative agents among children hospitalized for CAP defined by WHO guidelines and to correlate etiology with clinical severity and surrogate markers. Investigations included an extensive etiological workup. A potential causative agent was detected in 86% of the 99 enrolled patients, with evidence of bacterial (53%), viral (67%), and mixed (33%) infections. Streptococcus pneumoniae was accounted for in 46% of CAP. Dehydration was the only clinical sign associated with bacterial pneumonia. CRP and PCT were significantly higher in bacterial infections. Increasing the number of diagnostic tests identifies potential causes of CAP in up to 86% of children, indicating a high prevalence of viruses and frequent co-infections. The high proportion of pneumococcal infections re-emphasizes the importance of pneumococcal immunization.

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L'instabilité gléno-humérale revêt de nombreuses formes cliniques. La classification basée sur l'étiologie (lésion de l'appareil capsuloligamentaire ou dysfonction d'origine musculaire) permet d'orienter le traitement. Lors d'Instabilité traumatique, avec récidive de luxation, la réparation chirurgicale donne de bons résultats. Les cas d'instabilité sur dysfonction musculaire, avec composante volontaire, restent du domaine de la rééducation.

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L'infarctus rénal, le plus souvent segmentalre, reste un diagnostic difficile et souvent méconnu. La présentation clinique est peu spécifique mais la triade douleurs du flanc, abdominales ou dorso-lombaires, élévation des LDH et hématurie microscopique, survenant sur un terrain à risque thrombo-embolique, doit faire rechercher ce diagnostic. La lithiase urinaire, la pyélonéphrite aiguë et les pathologies intra-abdominales aiguës sont les principaux diagnostics différentiels. Une étiologie cardiaque (FA, anévrismes septaux, valvulopathies mitrales et endocardites) est présente dans la majorité des cas. Le CT-scan avec injection de produit de contraste représente l'examen diagnostique de choix. L'anticoagulatlon ou la fibrinolyse constituent le traitement de première intention quelle que soit la gravité de l'occlusion vasculaire.

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Une cohorte de 6477 nouveau-nés de mères résidant dans le Canton du Vaud a été recrutée pendant une année (1993-1994) dans les 18 maternités vaudoises et celle de Châtel-St-Denis. L'objectif de l'étude EDEN (Etude du DEveloppement des Nouveau-nés) est de calculer l'incidence et la prévalence des affections chroniques de toute étiologie et pour toutes les catégories de poids de naissance, à 18 mois et à 4 ans. Ce rapport présente la méthode de l'étude et l'état de santé à la naissance. Cinq critères de sélection non exclusifs ont permis de cibler un groupe de nouveau-nés à haut risque de développer une affection chronique (12% des nouveau-nés, n=760): (1) le petit poids de naissance (n=408, 6.5% des naissances vivantes); (2) une malformation congénitale ou une maladie génétique (n=157, 2.4% des naissances vivantes); (3) une affection susceptible de devenir chronique liée à une utilisation importante des services de soins au cours de la petite enfance (n=61, 0.9% des naissances vivantes); (4) le transfert aux soins intensifs (n=287, 4.4% des naissances vivantes); (5) des difficultés sociales importantes (n=105, 1.6% des naissances vivantes). Le taux d'acceptation de l'étude par les parents est bon (90%). En tout 5.9% des enfants étaient prématurés et 2.2 pour mille sont décédés à < ou = à 7 jours de vie. Selon les indicateurs à disposition, le réseau vaudois répond efficacement aux besoins en soins obstétricaux et néonatals La durée moyenne du séjour hospitalier était de 7 jours, avec des variations importantes. L'influence néfaste du tabagisme pendant la grossesse se manifeste par un doublement du risque de poids de naissance < ou = à 2500g chez les fumeuses; 24% des femmes ont fumé pendant leur grossesse, pour les trois quarts jusqu'à l'accouchement. Un grand potentiel de prévention subsiste dans ce domaine. L'examen des enfants à 18 mois, terminé fin mai 1996, ainsi que celui des 4 ans, permettront de valider les critères de sélection à la naissance comme indicateurs précoces de problèmes de santé chroniques dans la petite enfance. Les nouveaux cas d'affection chronique seront alors signalés par les pédiatres et les médecins spécialistes. [Auteurs, p. 9]

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RESUME Introduction : Les naissances prématurées compliquent 6-10 % des grossesses dans les pays industrialisés et contribuent de façon notable aux taux de mortalité périnatale et de morbidité néonatale. Il a été démontré que la colonisation bactérienne du liquide amniotique joue un rôle dans l'étiologie des accouchements prématurés spontanés et des ruptures prématurées des membranes. Le but de ce travail était d'évaluer la présence de Mycoplasma hominis dans le liquide amniotique prélevé au 2eme trimestre de grossesse chez des patientes asymptomatiques et de déterminer son association avec une issue défavorable de la grossesse. Matériels et méthodes : Les échantillons de liquide amniotique de 456 patientes ayant subi une amniocentèse trans-abdominale entre les 15eme et I7eme semaines de grossesse pour diverses indications ont été testés par PCR (Polymerase Chain Reaction) afin d'identifier Mycoplasma hominis. Les produits ainsi amplifiés étaient ensuite détectés par ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay). Les données cliniques étaient obtenues après l'accouchement. Résultats : Mycoplasma hominis a été identifié dans 29 (6,4%) des échantillons de liquide amniotique. Le taux de menace d'accouchement prématuré chez les patientes positives pour Mycoplasma hominis (14,3%) était plus élevé que chez les patientes négatives (3,3 %) (p=0,01). De même, les naissances prématurées spontanées avec membranes intactes étaient plus fréquentes chez les patientes positives (10,7%) que chez les patientes négatives (1,9 %) (p=0,02). Le taux de menace d'accouchement prématuré lors d'une grossesse antérieure était plus de trois fois plus élevé chez les patientes positives, cependant ce résultat n'était pas statistiquement significatif. Finalement, la présence du mycoplasme n'était pas corrélée à la gestose, au retard de croissance intra-utérin ou aux anomalies chromosomiques foetales. Conclusions : Les résultats montrent que la présence de Mycoplasma hominis dans le liquide amniotique prélevé entre les 15eme et I7eme semaines d' aménorrhée chez des patientes asymptomatiques est associée à un taux plus élevé de menace d'accouchement prématuré et de naissances prématurées spontanées. La détection de ce microorganisme au 2eme trimestre de la grossesse peut donc identifier les patientes à risque de menace d'accouchement et de naissance prématurées. Abstract Objective: The relationship between detection of Mycoplasma hominis in mid-trimester amniotic fluid and subsequent pregnancy outcome was investigated. Study design: Amniotic fluids from 456 women of European background who underwent a transabdominal amniocentesis at weeks 15-17 of pregnancy were tested for M. hominis by polymerase chain reaction (PCR). The amplicons were hybridized to an internal probe and detected by ELISA. Pregnancy outcomes and clinical data were subsequently obtained. Results: M. hominis were identified in 29 (6.4%) of the amniotic fluids. The rate of preterm labor in women positive for M. hominis (14.3%) was higher than in the negative women (3.3%) (p = 0.01). Similarly, a spontaneous preterm birth with intact membranes occurred in 10.7% of the M. hominis-posltive women as opposed to only 1.9% of the negative women (p = 0.02). The presence of this mycoplasma was not correlated with fetal chromosomal aberrations, intrauterine growth restriction or preeclampsia. Conclusions: Detection of M. hominis in second-trimester amniotic fluids can identify women at increased risk for subsequent preterm labor and delivery.

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L'état de mal épileptique est une condition médicale sévère fréquemment rencontrée dont la mortalité est importante. Son traitement représente donc une urgence médicale. Il a déjà été démontré par des études bien conduites (Treiman et al., 1998) que l'administration de benzodiazépines est efficace en première intention. Or, 35-45% des états de mal échappent à ce traitement et malheureusement, les données scientifiques concernant le traitement de deuxième ligne sont nettement moins consistantes. Par ailleurs, si le rôle pronostique des caractéristiques de l'état de mal (type de crise, étiologie, état de conscience, âge du patient) sont connues (Rossetti et al., 2006), (Neligan and Shorvon, 2011), le rôle des comorbidités n'a reçu que peu d'attention à ce Dans la première partie de ce travail publiée dans Epilepsia (Alvarez et al., 2011) nous nous sommes intéressé au traitement de deuxième ligne et principalement aux trois substances les plus prescrites : la phénytoine (PHT), le valproate (VPA) et plus récemment le lévétiracetam (LEV). A ce jour, aucune étude n'avait comparé l'efficacité de ces substances pourtant largement utilisées. Ainsi, afin de savoir lequel ces anti-épileptiques utilisés en 2ème ligne est le plus efficace, nous avons extrait de notre base de données regroupant tout les états de mal épileptiques traités au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, tous les épisodes durant lesquelles le traitement par benzodiazépines à échoué (187 épisodes). Nous avons ensuite comparé les différentes caractéristiques cliniques et les différents outcomes de trois groupes de patients (ceux qui ont reçu de la PHT, du VPA ou du LEV). Nous avons pu mettre ainsi en évidence certaines différences d'efficacité inconnues jusqu'alors entre le VPA et le LEV, impliquant une certaine prudence face à l'emploi grandissant de ce dernier. La seconde partie de notre publiée dans Epilepsia (Alvarez et al., 2012) s'est portée sur les facteurs pronostiques de l'état de mal et plus précisément sur le rôle joué par les comorbidités. En utilisant la même base de données, nous avons pu démontrer que le pronostique d'un état de mal est très majoritairement influencé par l'étiologie et l'âge et que les comorbidités ne jouent qu'un rôle marginal. La présence de comorbidités n'impliquant pas forcément une mauvaise issue, la fragilité de certains patients ne doit pas dissuader les cliniciens à traiter adéquatement ces patients souffrant d'une condition aussi sévère qu'un état de mal épileptique.

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RésuméLes sténoses des voies lacrymales sont fréquentes surtout chez les patients âgés et provoquent en général un epiphora avec parfois des dacryocystites aiguës ou chroniques. La dacryocystorhinostomie par voie externe (DCREX) a été la technique de choix pour traiter les sténoses post-canaliculaires au XXe siècle. Avec l'avènement de l'endoscopie nasale, l'abord endonasal est devenu facilement accessible et depuis une dizaine d'années, la dacryocystorhinostomie par voie endonasale (DCREN) est en train de supplanter la DCREX dans la majorité des cas.Le but de ce travail est de déterminer les étiologies des sténoses des voies lacrimales, d'évaluer le taux de succès et les complications de la DCREN et de détailler les gestes associés peropératoires.Cette étude rétrospective porte sur 98 patients ayant subi 104 DCREN entre janvier 1994 et février 2006. 78 patients (53 femmes et 25 hommes) présentant 84 sténoses post- canaliculaires remplissent les critères d'inclusion de l'étude. L'âge moyen est de 59 ans (4 - 89 ans).Les résultats obtenus montrent un taux de succès fonctionnel de 94.9% après une première intervention (59/84 DCREN) et de 63.6% pour les DCREN secondaires qui nous ont été référées après d'autres interventions des voies lacrymales (25/84 DCREN). Le suivi postopératoire est de 36,8 mois (12-77 mois). On dénombre 61 gestes rhino-sinusaux associés à la DCREN. Les complications per- et postopératoires sont rares, essentiellement liées aux drains bicanaliculaires. Une étiologie n'a été retrouvée que dans 28% des cas.En conclusion, la DCREN donne d'excellents résultats et peu de complications. En raison des nombreux avantages par rapport à la voie externe et la possibilité du traitement simultané de la pathologie ORL parfois associée, la DCREN est devenue le traitement de premier choix pour les sténoses postcanaliculaires. Le principal défi, quelque soit le type de DCR, est de poser la bonne indication opératoire et en cas d'échec opératoire savoir méticuleusement analyser ses causes

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Contexte et but de l'étude :Le statut socio-économique est suspecté d'avoir une influence significative sur l'incidence des attaques cérébrales (AVC), sur les facteurs de risque cardio-vasculaire, ainsi que sur le pronostic. L'influence de ce statut socio-économique sur la sévérité de l'AVC et sur les mécanismes physiopathologiques sous-jacents est moins connue.Méthode :Sur une période de 4 ans, nous avons collecté de manière prospective (dans un registre) des données concernant tous les patients avec AVC aigus admis à l'Unité Cérébrovasculaire du CHUV. Les données comprenaient le statut assécurologique du patient (assurance privée ou générale), les données démographiques, les facteurs de risque cérébrovasculaires, l'utilisation de traitements aigus de recanalisation vasculaire, le délai avant l'admission à l'hôpital, ainsi que la sévérité et le pronostic de l'AVC en phase aiguë, à 7 jours et à 3 mois des symptômes. Les patients avec assurance privée ont été comparés à ceux avec assurance générale.Résultats :Sur 1062 patients avec AVC, 203 avaient une assurance privée et 859 avaient une assurance générale. Il y a avait 585 hommes et 477 femmes. Les deux populations étaient similaires en âge. Les facteurs de risque cardio-vasculaire, la médication préventive, le délai d'arrivée à l'hôpital, l'incidence du taux de thrombolyse et l'étiologie de l'AVC ne différaient pas dans les deux populations. Le score de gravité de l'AVC en phase aiguë, mesuré par le NIHSS, était significativement plus élevé chez les patients avec assurance générale. Un pronostic favorable, mesuré par le score de Rankin modifié (mRS), était plus fréquemment obtenu à 7 jours et à 3 mois chez les patients avec assurance privée.Commentaires :Un statut socio-économique bas est associé à une incidence plus élevée de maladies cérébrovasculaires ainsi qu'à un plus mauvais pronostic, comme cela a été démontré dans différents pays. Il a été suspecté que l'accès à une prise en charge spécialisée en phase aiguë ou en rééducation soit différent selon le statut socio-économique. Comme la Suisse a un système de santé universel, avec une couverture assécurologique obligatoire pour chaque habitant, il y a là une occasion unique de comparer l'influence de l'aspect socio-économique sur la sévérité et le pronostic de l'AVC. De plus, les patients ont été admis dans la même Unité Cérébrovasculaire et pris en charge par la même équipe médicale.Conclusion et perspectives :Le lien entre le statut assécurologique et le statut socio-économique a déjà été prouvé par le passé dans d'autres pays. Nous avons mis en évidence une sévérité plus importante et un plus mauvais pronostic chez les patients avec assurance générale dans la population étudiée. L'étiologie de cette différence dans un système de santé à couverture universelle comme celui de la Suisse reste peu claire. Elle devrait être étudiée à plus grande échelle.

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RÉSUMÉ Introduction: l'histoire naturelle et la physiopathologie des infarctus de la moelle épinière restent largement inconnues. En effet, la plupart des études cliniques portent sur des patients qui ont souffert d'infarctus médullaire secondaire à des chirurgies aortiques ou des hypotensions prolongées. Méthode: ce travail analyse les données cliniques, le laboratoire, l'imagerie (IRM) et l'évolution de 27 patients souffrant d'infarctus de la moelle épinière admis dans le service de Neurologie du CHUV. Parmi ces patients, il y avait 11 hommes et 16 femmes (âge moyen de 56 ans, tranche d'âge de 19 à 80 ans). Résultats: dix patients (37%) souffraient d'infarctus de l'artère spinale antérieure, 4 (15%) d'infarctus unilatéraux antérieurs, 4 (15%) unilatéraux postérieurs, 3 (11%) d'infarctus centraux, 2 (7%) d'infarctus des artères spinales postérieures, 2 (7%) d'infarctus transverse tandis que 2 patients présentaient des tableaux cliniques inclassables. Vingt patients (74%) n'avaient pas d'étiologie identifiable. Les patients avec infarctus centraux ou transverses présentaient fréquemment (40%) des artériopathies périphériques et tous les infarctus transverses survenaient à la suite d'hypotensions artérielles prolongées. Le début de tous les autres types d'infarctus était associé à des facteurs mécaniques (p=0.02} et ces patients avaient fréquemment des pathologies du rachis (p=0.003) au niveau de la lésion médullaire. Dans ces cas, les données cliniques suggèrent une lésion d'une racine nerveuse au niveau de l'infarctus médullaire compromettant mécaniquement le flux de son artère radiculaire. L'évolution clinique était généralement favorable, seuls 13 patients (48%) présentaient une atteinte significative de la marche à la sortie de l'hôpital. Conclusion: ce travail montre qu'il existe 2 types principaux d'infarctus de la moelle épinière : d'une part les infarctus dans le territoire d'une artère radiculaire (infarctus de l'artère spinale antérieure, des artères spinales postérieures et infarctus unilatéraux) et d'autre part les hypoperfusions régionales globales de la moelle épinière (infarctus centraux et transverses). Chacune de ces 2 catégories d'infarctus ont des caractéristiques cliniques, radiologiques, physiopathologiques et pronostiques distinctes.

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Introduction: L'ossification du ligament commun vertébral postérieur (LCVP) est une hyperostose prédominant au rachis cervical, associée à différentes pathologies constructrices comme l'arthrose, la maladie de Forestier (ou DISH : Diffuse Idiopathic Squeletal Hyperostosis) ou les spondylarthrites (1). Nous rapportons le cas d'une patiente avec ossification cervicale du LCVP, avec coexistence de DISH et de spondylarthrite.Observation: Patiente de 55 ans, d'origine Irakienne, qui présente depuis l'âge de 40 ans des lombalgies et des talalgies attribuées initialement à un métier physique. En 2008, apparait une cervicobrachialgie C6 gauche. L'IRM cervicale retrouve plusieurs hernies discales (C5-C6 et C6-C7 gauches) avec un canal cervical étroit constitutionnel et une ossification du LCVP cervical. Cette ossification est attribuée à un DISH (Figure1). L'échec du traitement conservateur de la névralgie et la menace neurologique de l'ossification du LCVP conduisent en 2010 à une laminectomie C3-C6 avec fixation postérieure (figure 2). En 2011, la patiente consulte en raison de la persistance de cette névralgie, ainsi que pour des lombalgies inflammatoires. La coexistence de ces symptômes inflammatoires et de l'ossification du LCVP nous incite à réaliser une IRM des sacroiliaques qui retrouve une sacroiliite bilatérale (figure 3). Le diagnostic de spondylarthrite HLA B27 négative est retenu devant l'association des signes cliniques et radiologiques. L'étiologie précise quant à l'origine de l'ossification du LCVP reste incertaine, néanmoins un traitement spécifique de la spondylarthopathie est proposé.Discussion: L'ossification du ligament vertébral commun postérieur est une hyperostose dont les principales causes sont le DISH et les spondylarthrites. On retrouve une ossification du ligament commun vertébral, qu'il soit lombaire, cervical ou dorsal, dans 10 à 50 % des DISH, et 3.5 à 30% des spondylarthrites. 4 types d'ossification du LCVP sont décrites : continue, segmentaire, mixte ou circonscrite. Selon Resnick, le DISH se différencie de la spondylarthrite par la présence d'ossifications antérolatérales d'au moins 4 vertèbres contigües sans érosion des sacroiliaques. Cependant on retrouve dans la littérature quelques cas décrivant la coexistence des 2 pathologies. Récemment, Kim et al. Ont rapporté un cas similaire à notre patiente, avec ossification du LCVP cervical et coexistence de DISH et de spondylarthrite (2).Conclusion: Devant la présence d'une ossification du ligament vertébral commun postérieur cervical, il convient de rechercher des signes de DISH et de spondylarthrite, car leur coexistence est possible. La prévalence exacte de cette association reste encore à déterminer.

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RAPPORT DE SYNTHESE La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie très fréquente qui représente la cause principale de cécité légale chez les sujets de plus de 50 ans en Occident. Bien que l'étiologie exacte de cette affection ne soit pas complètement connue, des facteurs environnementaux et génétiques influencent sa survenue et son évolution. A ce sujet, de récentes recherches ont notamment montré une association marquée à une variante du gène CFH, Y402H. Nous ignorons toutefois si le polymorphisme Y402H est associé à un phénotype particulier de la maladie. Cette étude a pour but d'établir si cette variante du gène CFH est associée à certaines caractéristiques phénotypiques précoces. L'étude porte sur quatre cent vingt patients atteints de DMLA qui ont été phénotypés sur la base de photographie du fond d'oeil (International Classification and Grading system for age- related macular degeneration) et génotypés à partir d'ADN leucocytaire à la recherche de la variante Y402H du gène CFH. Ces données ont ensuite fait l'objet d'une analyse statistique de l'association génotype-phénotype (le génotype de 50 sujets-contrôle a été utilisé pour confirmer l'association du polymorphisme avec la DMLA). Les résultats obtenus, corrigés pour l'âge et le sexe, montrent un odds ratio (OR) de développer une DMLA de 2.95 en présence d'au moins un allèle à risque C et de 9.05 pour les homozygotes CC. Par contre, aucune influence n'est observée sur les stades de la maladie (précoce-tardif)? Une association significative entre le génotype CC et la présence de druses périphériques (p=0.028), ainsi que la localisation centrale des druses (p=0,049) a été mise en évidence. Aucune autre tendance n'a été dégagée concernant les critères restants (taille, surface totale recouverte, localisation nasale des druses) ou les changements pigmentaires. Cette étude a permis de confirmer l'association entre la variante Y4G2H et la DMLA dans la population suisse et de conclure que la variante Y402H du gène CFH présente une association géno-phénotypique pour certaines caractéristiques des druses. Il est probable que d'autres facteurs génétiques encore influencent le phénotype de la DMLA. De nouvelles recherches seront nécessaires pour préciser l'influence de ces autres facteurs génétiques ou environnementaux, en vue d'une meilleure compréhension de la pathogenèse de cette affection, et pour développer des mesures thérapeutiques et prophylactiques adaptées.