783 resultados para élites administratives


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Avec l'avènement d'une économie du savoir de plus en plus compétitive, le paysage universitaire suisse a connu de profonds changements ces dernières décennies. Afin d'améliorer la compétitivité de nos universités, les élites politico-administratives et universitaires ont accordé plus d'autonomie de gestion aux directions de nos universités. En contrepartie, ces dernières se sont alors engagées à réaliser un certain nombre d'objectifs stratégiques et à en rendre compte au travers de processus d'évaluation. Dans ce contexte de « Nouvelle Gestion Publique », les enseignants-chercheurs sont donc sensés orienter leur travail de manière à faire coïncider leurs objectifs scientifiques personnels avec les objectifs stratégiques définis entre leur direction et l'Etat. Face à ces changements, dans quelle mesure ce groupe professionnel, jouissant traditionnellement d'une autonomie et d'un pouvoir discrétionnaire élevés, est-il encore capable de maintenir une capacité de régulation autonome ? C'est à cette question que nous avons voulu répondre dans le cadre de cette thèse. Pour ce faire, nous avons développé un modèle original d'analyse de la régulation professionnelle. Nous l'avons ensuite appliqué à trois facultés de l'Université de Lausanne. L'analyse de nos entretiens semi directifs nous a alors montré que les enseignants-chercheurs de ces trois facultés étaient encore en mesure de maintenir une capacité d'autorégulation de leurs pratiques professionnelles. Certes nous avons constaté une certaine « homogénéisation » de ces dernières, mais celle-ci concerne avant tout des aspects marginaux du travail des enseignants-chercheurs. Autrement dit, les enseignants-chercheurs ont su adapter des aspects secondaires de leurs pratiques aux attentes externes afin de préserver le « coeur » de leur activité professionnelle. Cela nous a donc permis de conclure que ce groupe professionnel est toujours en mesure de maintenir un niveau d'autorégulation élevé malgré la mise en place d'une nouvelle gouvernance universitaire et des attentes toujours plus grandes en terme d' « accountability ».

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A partir d'une base de données originale sur les professeurs de droit et de sciences économiques des universités suisses sur l'ensemble du XXe siècle, cet article rend compte des diverses dynamiques d'internationalisation de ces élites. Trois enseignements majeurs peuvent être tirés de nos analyses. D'abord, d'un point de vue diachronique, il est possible de diviser le XXe siècle en trois phases historiques : une internationalité forte des élites académiques au début du siècle, une nationalisation ou « relocalisation » suite à la Première Guerre mondiale, puis une « ré-internationalisation » à partir des années 1960 et de manière accélérée depuis les années 1980. Ensuite, les professeurs de sciences économiques, en terme de nationalités ou de lieu de formation, sont plus cosmopolites et ont moins d'ancrage local que leurs homologues juristes. Enfin, la prédominance germanique parmi les professeurs des universités suisses au début du siècle, qui s'explique autant par une internationalité d'« excellence » que de « proximité », laisse place, surtout en sciences économiques, à une montée de l'influence des Etats-Unis, révélatrice d'un effritement de l'internationalité de « proximité ».