Health beliefs and folk models of diabetes in British Bangladeshis: a qualitative study

Objective: To explore the experience of diabetes in British Bangladeshis, since successful management of diabetes requires attention not just to observable behaviour but to the underlying attitudes and belief systems which drive that behaviour.

An interspecies hybrid RNA virus is significantly more virulent than either parental virus.

Cucumber mosaic cucumovirus (CMV) infects a very wide range of plant species (>1000 species). We recently demonstrated that a previously undescribed gene (2b) encoded by RNA 2 of the tripartite RNA genome of CMV is required for systemic virus spread and disease induction in its hosts. Herein we report that when this CMV gene is replaced by its homologue from tomato aspermy cucumovirus (TAV), the resultant hybrid virus is significantly more virulent, induces earlier onset of systemic symptoms, and accumulates to a higher level in seven host species from three families than either of the parents. Our results indicate that CMV and the TAV 2b protein interact synergistically despite the fact that no synergism occurs in double infections with the two parental viruses. To our knowledge, this is the first example of an interspecific hybrid made from plant or animal RNA viruses that is more efficient in systemic infection of a number of hosts than the naturally occurring parents. As CMV and the hybrid virus accumulated to a similar level in the infected tobacco protoplasts, the observed synergistic responses most likely resulted from an increased efficacy of the hybrid virus in systemic spread in host plants provided by the TAV 2b protein. The relevance of our finding to the application of pathogen-derived resistance is discussed.

Development of a psychological assessment battery to measure client beliefs about the effectiveness of psychotherapy

The author attempted to develop a brief scale to measure clients' beliefs about the effectiveness of psychotherapy. The study is an early pilot study to determine if the scale can predict therapy outcomes. While the scale did differ significantly between clients who were active in therapy and those who were not, higher scores on the instrument were not indicative of greater involvement. Possibilities for future research to refine the instrument are discussed.

Making and Keeping Friends: A social skills game that promotes parental involvement to more effectively address social deficits in children with ADHD

The social deficits of children with attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) have great impact on overall functioning and life satisfaction; however, ways of addressing these deficits to promote positive interpersonal functioning have been limited. The following paper explores the literature that highlights these social deficits, identifies skills that are proposed to target these impairments, discusses child and parent factors that are relevant to positive therapeutic change, and describes the development of a therapeutic game that incorporates variables important to treatment success of these interpersonal difficulties.

Teachers’ beliefs about diversity: an analysis from a personal and professional perspective

The purpose of this study was to examine the beliefs that teachers have about diversity and their level of sensitivity towards some topics related to it. Moreover, beliefs were compared according to teachers’ personal and professional views and teaching experience. The Personal and Professional Beliefs about Diversity Scales (Pohan and Aguilar, 1999) were administered to a sample of 233 teachers. Results showed highly positive beliefs towards diversity in all its dimensions (cultural, linguistic and social diversity, ability, gender, sexual orientation and religion), especially regarding its personal implications compared to the professional ones. Likewise, it was observed a significant relationship between years of teaching experience and professional beliefs about diversity, so teachers with no school experience showed a higher tolerance than those with teaching experience, mainly in aspects related to cultural, linguistic and social differences, ability and gender. The implications that these results have for educational practice and the need for the development of multicultural education courses that favour an effective teaching are discussed.

El estudio de caso como estrategia para el análisis de la violencia filio-parental (VFP)

Las investigaciones sobre la violencia filio-parental (VFP) son escasas y llegan a conclusiones diversas. El estudio de caso como estrategia metodológica puede ser útil para conocer en profundidad un fenómeno del que aún sabemos poco, entendiendo su realidad como proceso y permitiendo su comprensión de forma holística.

L’importance du rendement, du soutien des adultes, des attentes de réussite et de la valeur accordée aux mathématiques dans les choix de filières de formation préuniversitaire des étudiantes issues des séquences de mathématiques enrichies

La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.

Corrélats neuronaux du circuit des récompenses chez les jeunes à risque parental de troubles de l'humeur

Cette thèse a pour objectif l’investigation du circuit des récompenses, sur les plans comportementaux et neuronaux, chez des adolescents à risque parental élevé de dépression majeure et de trouble bipolaire, en comparaison à des jeunes à risque parental peu élevé. Plus précisément, le but est d’identifier des marqueurs comportementaux et neuronaux du risque de développer une dépression majeure ou un trouble bipolaire, afin d’être en mesure de détecter et de prévenir ces troubles le plus tôt possible pour éviter, ou du moins retarder, leur émergence. Pour ce faire, nous avons réalisé deux études, présentées ici dans deux articles empiriques. Dans le premier article, le fonctionnement comportemental et neuronal du circuit des récompenses a été investigué au moyen d’une tâche d’anticipation et d’obtention de gains et de pertes monétaires, chez des adolescents à risque parental de dépression majeure (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de dépression majeure), des adolescents à risque parental de trouble bipolaire (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de trouble bipolaire) et des adolescents contrôles (i.e., jeunes asymptomatiques dont les deux parents sont en bonne santé mentale). Au niveau comportemental, les résultats ont révélé une meilleure performance chez les jeunes à risque de dépression majeure lorsqu’ils devaient éviter d’obtenir des pertes monétaires de magnitude variée (0,20$, 1$ ou 5$), ainsi qu’une meilleure performance chez les jeunes à risque de trouble bipolaire sur les essais impliquant d’éviter des pertes monétaires de magnitude nulle (0$). Au niveau neuronal, les jeunes à risque de dépression majeure démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude variée, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude nulle. De plus, les jeunes à risque de dépression majeure tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal durant l’évitement réussi de pertes monétaires, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal lors de l’obtention de pertes monétaires. Dans le deuxième article, l’intégrité structurelle des régions fronto-limbiques a été investiguée, au moyen de mesures du volume, de l’épaisseur corticale et de la superficie corticale. Les résultats ont mis en évidence, chez les jeunes à risque de trouble bipolaire, un volume plus élevé du cortex préfrontal dorsolatéral, par rapport aux jeunes à risque de dépression majeure et contrôles. De plus, les jeunes à risque de trouble bipolaire présentaient un volume plus élevé du cortex cingulaire postérieur, en comparaison aux jeunes à risque de dépression majeure. Enfin, une diminution de l’épaisseur corticale du cortex orbitofrontal et du gyrus frontal moyen a été observée chez les adolescents à risque de trouble bipolaire, en comparaison au groupe contrôle. L’ensemble de ces résultats démontre ainsi l’existence de particularités comportementales et d’altérations neuronales sur les plans fonctionnel et structurel, chez des jeunes à risque élevé de troubles de l’humeur, et ce, avant même l’émergence des premiers symptômes thymiques. Plus particulièrement, ces caractéristiques pourraient constituer des marqueurs du risque de développer un trouble de l’humeur. Par conséquent, ces marqueurs pourraient aider à mieux identifier les jeunes qui sont le plus à risque de développer un trouble de l’humeur, et ainsi permettre la mise en place précoce de stratégies préventives adaptées, afin d’éviter des trajectoires développementales psychopathologiques.

Evolução da perceção parental da imagem corporal da criança : análise retrospetiva de dois estudos

Introdução: A obesidade é reconhecida pela OMS como um importante problema de saúde pública, que afeta adultos, crianças e adolescentes e que tem tomado proporções epidémicas em todo o mundo. Os estudos revelam que os pais, mas sobretudo as mães se mostram preocupadas e concordam com a adoção de hábitos alimentares saudáveis, no entanto a perceção que estas têm do estado nutricional dos filhos nem sempre é adequada e frequentemente a imagem corporal é distorcida, percebendo-se contudo que esta distorção tem vindo a diminuir. Foi neste âmbito que emergiu como objetivo geral deste estudo, explorar a evolução da perceção parental da imagem corporal da criança em dois estudos, estudo A (Graça Aparício) e estudo B (Graça Aparício, Madalena Cunha, João Duarte; Anabela Pereira, Jorge Bonito, Carlos Albuquerque), publicados respetivamente, em 2012 e 2013 e relacioná-la com o comportamento alimentar da criança do estudo B. Material e métodos: Este estudo de carácter retrospetivo e transversal, foi realizado com as crianças que participaram no estudo A e no estudo B, num total de 2216 crianças em idade pré-escolar, média idade= 4.51 anos (±0.97Dp), residentes as crianças do estudo A na região de Viseu e Dão e as do estudo B, nas regiões Viseu, Lamego, Vila Real, Évora e Leiria, tendo sido efetuada pelos autores originais, uma avaliação antropométrica e classificação nutricional das crianças com base no referencial NCHS (CDC, 2000). Para a recolha de dados os autores originais, utilizaram um Questionário de Caracterização Sociodemográfica das Crianças e dos Progenitores; o Questionário de Avaliação da Perceção Parental da Imagem Corporal da criança (Collins, 1991) e o Questionário de Caracterização do Comportamento Alimentar Infantil (CEBQ), traduzido e validado para a população portuguesa por Viana & Sinde (2008). Resultados: Comparativamente ao estudo A, no estudo B os pais revelaram-se significativamente mais preocupados com o estado nutricional dos seus filhos (p= 0,000). Ainda no estudo B uma maior percentagem de pais assinala as imagens representativas de pré-obesidade (27,5%) e obesidade (0,6%), comparativamente ao estudo A, onde se verifica o oposto; uma maior sinalização das crianças no grupo da normalidade e baixo-peso (56,3% e 20,4% respetivamente). Apurou-se uma diferença de médias significativa da perceção parental da imagem corporal da criança entre o estudo A e o estudo B, evidenciando a perceção dos pais, a uma maior aproximação com os valores mais elevados de IMC dos filhos, ou seja, os pais têm uma perceção menos distorcida da imagem corporal dos filhos, quando estes apresentam valores de IMC mais elevados. Relativamente ao comportamento alimentar, apesar dos comportamentos de “atração pela comida” se associarem a uma perceção parental de imagem corporal maior, e de alguns dos comportamentos de “evitamento da comida” se associarem a uma perceção parental de imagem corporal menor, a relação entre o comportamento alimentar e a perceção parental da imagem corporal criança não se revelou significativa. Conclusões: Os resultados indicam uma maior acurácia da perceção da imagem corporal dos pais ao real estado nutricional dos filhos, podendo este facto ser o primeiro passo para o seu reconhecimento do excesso de peso dos seus filhos e facilitar a adequação a um estilo de vida mais saudável entre as crianças em idade pré-escolar, e maior sensibilização da família para o controlo do excesso de peso na infância. Palavras-chave: Perceção parental, imagem corporal, Obesidade infantil.

Insight into the evolution of the Solanaceae from the parental genomes of Petunia hybrida

Petunia hybrida is a popular bedding plant that has a long history as a genetic model system. We report the whole-genome sequencing and assembly of inbred derivatives of its two wild parents, P. axillaris N and P. inflata S6. The assemblies include 91.3% and 90.2% coverage of their diploid genomes (1.4 Gb; 2n = 14) containing 32,928 and 36,697 protein-coding genes, respectively. The genomes reveal that the Petunia lineage has experienced at least two rounds of hexaploidization: the older gamma event, which is shared with most Eudicots, and a more recent Solanaceae event that is shared with tomato and other solanaceous species. Transcription factors involved in the shift from bee to moth pollination reside in particularly dynamic regions of the genome, which may have been key to the remarkable diversity of floral colour patterns and pollination systems. The high-quality genome sequences will enhance the value of Petunia as a model system for research on unique biological phenomena such as small RNAs, symbiosis, self-incompatibility and circadian rhythms.

L’importance du rendement, du soutien des adultes, des attentes de réussite et de la valeur accordée aux mathématiques dans les choix de filières de formation préuniversitaire des étudiantes issues des séquences de mathématiques enrichies

La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.

Corrélats neuronaux du circuit des récompenses chez les jeunes à risque parental de troubles de l'humeur

Cette thèse a pour objectif l’investigation du circuit des récompenses, sur les plans comportementaux et neuronaux, chez des adolescents à risque parental élevé de dépression majeure et de trouble bipolaire, en comparaison à des jeunes à risque parental peu élevé. Plus précisément, le but est d’identifier des marqueurs comportementaux et neuronaux du risque de développer une dépression majeure ou un trouble bipolaire, afin d’être en mesure de détecter et de prévenir ces troubles le plus tôt possible pour éviter, ou du moins retarder, leur émergence. Pour ce faire, nous avons réalisé deux études, présentées ici dans deux articles empiriques. Dans le premier article, le fonctionnement comportemental et neuronal du circuit des récompenses a été investigué au moyen d’une tâche d’anticipation et d’obtention de gains et de pertes monétaires, chez des adolescents à risque parental de dépression majeure (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de dépression majeure), des adolescents à risque parental de trouble bipolaire (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de trouble bipolaire) et des adolescents contrôles (i.e., jeunes asymptomatiques dont les deux parents sont en bonne santé mentale). Au niveau comportemental, les résultats ont révélé une meilleure performance chez les jeunes à risque de dépression majeure lorsqu’ils devaient éviter d’obtenir des pertes monétaires de magnitude variée (0,20$, 1$ ou 5$), ainsi qu’une meilleure performance chez les jeunes à risque de trouble bipolaire sur les essais impliquant d’éviter des pertes monétaires de magnitude nulle (0$). Au niveau neuronal, les jeunes à risque de dépression majeure démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude variée, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude nulle. De plus, les jeunes à risque de dépression majeure tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal durant l’évitement réussi de pertes monétaires, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal lors de l’obtention de pertes monétaires. Dans le deuxième article, l’intégrité structurelle des régions fronto-limbiques a été investiguée, au moyen de mesures du volume, de l’épaisseur corticale et de la superficie corticale. Les résultats ont mis en évidence, chez les jeunes à risque de trouble bipolaire, un volume plus élevé du cortex préfrontal dorsolatéral, par rapport aux jeunes à risque de dépression majeure et contrôles. De plus, les jeunes à risque de trouble bipolaire présentaient un volume plus élevé du cortex cingulaire postérieur, en comparaison aux jeunes à risque de dépression majeure. Enfin, une diminution de l’épaisseur corticale du cortex orbitofrontal et du gyrus frontal moyen a été observée chez les adolescents à risque de trouble bipolaire, en comparaison au groupe contrôle. L’ensemble de ces résultats démontre ainsi l’existence de particularités comportementales et d’altérations neuronales sur les plans fonctionnel et structurel, chez des jeunes à risque élevé de troubles de l’humeur, et ce, avant même l’émergence des premiers symptômes thymiques. Plus particulièrement, ces caractéristiques pourraient constituer des marqueurs du risque de développer un trouble de l’humeur. Par conséquent, ces marqueurs pourraient aider à mieux identifier les jeunes qui sont le plus à risque de développer un trouble de l’humeur, et ainsi permettre la mise en place précoce de stratégies préventives adaptées, afin d’éviter des trajectoires développementales psychopathologiques.