844 resultados para drug use disorder


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El objetivo de esta investigación es evaluar las creencias de los estudiantes universitarios respecto a la dureza de diez drogas: anfetaminas, café, heroína, barbitúricos, marihuana, ansiolíticos, tabaco, alcohol, cocaína y té. Ciento cincuenta y cinco estudiantes de Psicología debían indicar si creían que estas sustancias eran o no drogas duras. Los resultados indican que aunque existe consenso a la hora de clasificar como drogas duras a la heroína y la cocaína y como drogas blandas al tabaco, el café y el té, no existe acuerdo respecto a la clasificación de las otras sustancias. Asimismo se observa que aunque la OMS clasifica el alcohol como una droga altamente peligrosa, menos de la mitad de sujetos lo consideran una droga dura. En general los sujetos tienden a considerar las drogas legales como menos duras independientemente de si los efectos nocivos para la salud. Estos resultados adquieren relevancia cuando lo que se pone en juego es la fiabilidad y validez de los datos obtenidos en diferentes investigaciones que utilizan habitualmente esos conceptos

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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.

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BACKGROUND Previous studies have demonstrated the efficacy of treatment for latent tuberculosis infection (TLTBI) in persons infected with the human immunodeficiency virus, but few studies have investigated the operational aspects of implementing TLTBI in the co-infected population.The study objectives were to describe eligibility for TLTBI as well as treatment prescription, initiation and completion in an HIV-infected Spanish cohort and to investigate factors associated with treatment completion. METHODS Subjects were prospectively identified between 2000 and 2003 at ten HIV hospital-based clinics in Spain. Data were obtained from clinical records. Associations were measured using the odds ratio (OR) and its 95% confidence interval (95% CI). RESULTS A total of 1242 subjects were recruited and 846 (68.1%) were evaluated for TLTBI. Of these, 181 (21.4%) were eligible for TLTBI either because they were tuberculin skin test (TST) positive (121) or because their TST was negative/unknown but they were known contacts of a TB case or had impaired immunity (60). Of the patients eligible for TLTBI, 122 (67.4%) initiated TLTBI: 99 (81.1%) were treated with isoniazid for 6, 9 or 12 months; and 23 (18.9%) with short-course regimens including rifampin plus isoniazid and/or pyrazinamide. In total, 70 patients (57.4%) completed treatment, 39 (32.0%) defaulted, 7 (5.7%) interrupted treatment due to adverse effects, 2 developed TB, 2 died, and 2 moved away. Treatment completion was associated with having acquired HIV infection through heterosexual sex as compared to intravenous drug use (OR:4.6; 95% CI:1.4-14.7) and with having taken rifampin and pyrazinamide for 2 months as compared to isoniazid for 9 months (OR:8.3; 95% CI:2.7-24.9). CONCLUSIONS A minority of HIV-infected patients eligible for TLTBI actually starts and completes a course of treatment. Obstacles to successful implementation of this intervention need to be addressed.

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Human immunodeficiency virus (HIV) clades B and C account for more than 60% of the HIV-1 infections worldwide. In this paper, we describe the profiles of patients infected with subtypes of HIV-1 from the state of Paraná, Southern Brazil, and correlate them with demographic and epidemiological findings. A retrospective analysis of HIV cases reported from 1999-2007 was also performed. Data from 293 patients were reviewed and 245 were older than 13 (58% female). The distribution of clades was as follows: B 140 (57%), C 67 (23%), F 24 (10%) and mosaic or unique recombinant forms (URFs) 24 (10%). Of the 48 patients younger than 13 years of age (62.5% male), vertical transmission occurred in 46 and the distribution of clades was as follows: B 14 (29%), C 24 (50%), F 7 (15%) and URFs 6 (13%). There was no significant difference in mortality between HIV-1 subtypes. In both groups, patients infected with clade C tended to have higher rates of injection drug use exposure risk.

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BACKGROUND: Adherence to combination antiretroviral therapy (cART) is a dynamic process, however, changes in adherence behavior over time are insufficiently understood. METHODS: Data on self-reported missed doses of cART was collected every 6 months in Swiss HIV Cohort Study participants. We identified behavioral groups associated with specific cART adherence patterns using trajectory analyses. Repeated measures logistic regression identified predictors of changes in adherence between consecutive visits. RESULTS: Six thousand seven hundred nine individuals completed 49,071 adherence questionnaires [median 8 (interquartile range: 5-10)] during a median follow-up time of 4.5 years (interquartile range: 2.4-5.1). Individuals were clustered into 4 adherence groups: good (51.8%), worsening (17.4%), improving (17.6%), and poor adherence (13.2%). Independent predictors of worsening adherence were younger age, basic education, loss of a roommate, starting intravenous drug use, increasing alcohol intake, depression, longer time with HIV, onset of lipodystrophy, and changing care provider. Independent predictors of improvements in adherence were regimen simplification, changing class of cART, less time on cART, and starting comedications. CONCLUSIONS: Treatment, behavioral changes, and life events influence patterns of drug intake in HIV patients. Clinical care providers should routinely monitor factors related to worsening adherence and intervene early to reduce the risk of treatment failure and drug resistance.

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OBJECTIVES: To assess the prevalence and predictors of service disengagement in a treated epidemiological cohort of first-episode psychosis (FEP) patients. METHODS: The Early Psychosis Prevention and Intervention Centre (EPPIC) in Australia admitted 786 FEP patients from January 1998 to December 2000. Treatment at EPPIC is scheduled for 18 months. Data were collected from patients' files using a standardized questionnaire. Seven hundred four files were available; 44 were excluded, because of a non-psychotic diagnosis at endpoint (n=43) or missing data on service disengagement (n=1). Rate of service disengagement was the outcome of interest, as well as pre-treatment, baseline, and treatment predictors of service disengagement, which were examined via Cox proportional hazards models. RESULTS: 154 patients (23.3%) disengaged from service. A past forensic history (Hazard ratio [HR]=1.69; 95%CI 1.17-2.45), lower severity of illness at baseline (HR=0.59; 95%CI 0.48-0.72), living without family at discharge (HR=1.75; 95%CI 1.22-2.50) and persistence of substance use disorder during treatment (HR=2.30; 95%CI 1.45-3.66) were significant predictors of disengagement from service. CONCLUSIONS: While engagement strategies are a core element in the treatment of first-episode psychosis, particular attention should be paid to these factors associated with disengagement. Involvement of the family in the treatment process, and focusing on reduction of substance use, need to be pursued in early intervention services.

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Purpose: Several studies have shown that HIV patients are at higher risk of lung cancer. Our aim is to analyse the prevalence and features of lung cancer in HIV-infected patients. Methods: The clinical charts of 4,721 HIV-infected patients seen in three hospitals of southeast Spain (study period 1992-2012) were reviewed, and all patients with a lung cancer were analysed. Results: There were 61 lung cancers, giving a prevalence of 1.2%. There was a predominance of men (82.0%), and smokers (96.6%; mean pack-years 35.2), with a median age of 48.0 (41.7-52.9) years, and their distribution according to risk group for HIV was: intravenous drug use 58.3%, homosexual 20.0%, and heterosexual 16.7%. Thirty-four (56.7%) patients were Aids cases, and 29 (47.5%) had prior pulmonar events: tuberculosis 16, bacterial pneumonia 9, and P. jiroveci pneumonia 4. The median nadir CD4 count was 149/mm3 (42-232), the median CD4 count at the time of diagnosis of the lung cancer was 237/mm3 (85-397), and 66.1% <350/mm3. 66.7% were on ART, and 70% of them had undetectable HIV viral load. The most common histological types of lung cancer were adenocarcinoma and epidermoid, with 24 (40.0%) and 23 (38.3%) cases, respectively. There were 49 (80.3%) cases with advanced stages (III and IV) at diagnosis. The distribution of treatments was: only palliative 23 (39.7%), chemotherapy 14 (24.1%), surgery and chemotherapy 8 (13.8%), radiotherapy 7 (12.1%), surgery 4 (6.9%), and other combined treatments 2 (3.4%). Forty-six (76.7%) patients died, with a median survival time of 3 months. The Kaplan-Meier survival rate at 6 months was 42.7% (at 12 months 28.5%). Conclusions: The prevalence of lung cancer in this cohort of HIV-patients is high. People affected are mainly men, smokers, with transmission of HIV by intravenous drug use, and around half of them with prior opportunistic pulmonary events. Most patients had low nadir CD4 count, and were immunosuppressed at the time of diagnosis. Adenocarcinoma is the most frequent histological type. The diagnosis is usually made at advanced stages of the neoplasm, and mortality is high.

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BACKGROUND: Alcohol consumption leading to morbidity and mortality affects HIV-infected individuals. Here, we aimed to study self-reported alcohol consumption and to determine its association with adherence to antiretroviral therapy (ART) and HIV surrogate markers. METHODS: Cross-sectional data on daily alcohol consumption from August 2005 to August 2007 were analysed and categorized according to the World Health Organization definition (light, moderate or severe health risk). Multivariate logistic regression models and Pearson's chi(2) statistics were used to test the influence of alcohol use on endpoints. RESULTS: Of 6,323 individuals, 52.3% consumed alcohol less than once a week in the past 6 months. Alcohol intake was deemed light in 39.9%, moderate in 5.0% and severe in 2.8%. Higher alcohol consumption was significantly associated with older age, less education, injection drug use, being in a drug maintenance programme, psychiatric treatment, hepatitis C virus coinfection and with a longer time since diagnosis of HIV. Lower alcohol consumption was found in males, non-Caucasians, individuals currently on ART and those with more ART experience. In patients on ART (n=4,519), missed doses and alcohol consumption were positively correlated (P<0.001). Severe alcohol consumers, who were pretreated with ART, were more often off treatment despite having CD4+ T-cell count <200 cells/microl; however, severe alcohol consumption per se did not delay starting ART. In treated individuals, alcohol consumption was not associated with worse HIV surrogate markers. CONCLUSIONS: Higher alcohol consumption in HIV-infected individuals was associated with several psychosocial and demographic factors, non-adherence to ART and, in pretreated individuals, being off treatment despite low CD4+ T-cell counts.

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Some forensic and clinical circumstances require knowledge of the frequency of drug use. Care of the patient, administrative, and legal consequences will be different if the subject is a regular or an occasional cannabis smoker. To this end, 11-nor-9-carboxy-Δ9-tetrahydrocannabinol (THCCOOH) has been proposed as a criterion to help to distinguish between these two groups of users. However, to date this indicator has not been adequately assessed under experimental conditions. We carried out a controlled administration study of smoked cannabis with a placebo. Cannabinoid levels were determined in whole blood using tandem mass spectrometry. Significantly high differences in THCCOOH concentrations were found between the two groups when measured during the screening visit, prior to the smoking session, and throughout the day of the experiment. Receiver operating characteristic (ROC) curves were determined and two threshold criteria were proposed in order to distinguish between these groups: a free THCCOOH concentration below 3 µg/L suggested an occasional consumption (≤ 1 joint/week) while a concentration higher than 40 µg/L corresponded to a heavy use (≥ 10 joints/month). These thresholds were tested and found to be consistent with previously published experimental data. The decision threshold of 40 µg/L could be a cut-off for possible disqualification for driving while under the influence of cannabis. A further medical assessment and follow-up would be necessary for the reissuing of a driving license once abstinence from cannabis has been demonstrated. A THCCOOH level below 3 µg/L would indicate that no medical assessment is required. Copyright © 2013 John Wiley & Sons, Ltd.

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BACKGROUND: Nicotine dependence is the major obstacle for smokers who want to quit. Guidelines have identified five effective first-line therapies, four nicotine replacement therapies (NRTs)--gum, patch, nasal spray and inhaler--and bupropion. Studying the extent to which these various treatments are cost-effective requires additional research. OBJECTIVES: To determine cost-effectiveness (CE) ratios of pharmacotherapies for nicotine dependence provided by general practitioners (GPs) during routine visits as an adjunct to cessation counselling. METHODS: We used a Markov model to generate two cohorts of one-pack-a-day smokers: (1) the reference cohort received only cessation counselling from a GP during routine office visits; (2) the second cohort received the same counselling plus an offer to use a pharmacological treatment to help them quit smoking. The effectiveness of adjunctive therapy was expressed in terms of the resultant differential in mortality rate between the two cohorts. Data on the effectiveness of therapies came from meta-analyses, and we used odds ratio for quitting as the measure of effectiveness. The costs of pharmacotherapies were based on the cost of the additional time spent by GPs offering, prescribing and following-up treatment, and on the retail prices of the therapies. We used the third-party-payer perspective. Results are expressed as the incremental cost per life-year saved. RESULTS: The cost per life-year saved for only counselling ranged from Euro 385 to Euro 622 for men and from Euro 468 to Euro 796 for women. The CE ratios for the five pharmacological treatments varied from Euro 1768 to Euro 6879 for men, and from Euro 2146 to Euro 8799 for women. Significant variations in CE ratios among the five treatments were primarily due to differences in retail prices. The most cost-effective treatments were bupropion and the patch, and, then, in descending order, the spray, the inhaler and, lastly, gum. Differences in CE between men and women across treatments were due to the shape of their respective mortality curve. The lowest CE ratio in men was for the 45- to 49-year-old group and for women in the 50- to 54-year-old group. Sensitivity analysis showed that changes in treatment efficacy produced effects only for less-well proven treatments (spray, inhaler, and bupropion) and revealed a strong influence of the discount rate and natural quit rate on the CE of pharmacological treatments. CONCLUSION: The CE of first-line treatments for nicotine dependence varied widely with age and sex and was sensitive to the assumption for the natural quit rate. Bupropion and the nicotine patch were the two most cost-effective treatments.

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BACKGROUND/AIMS: While several risk factors for the histological progression of chronic hepatitis C have been identified, the contribution of HCV genotypes to liver fibrosis evolution remains controversial. The aim of this study was to assess independent predictors for fibrosis progression. METHODS: We identified 1189 patients from the Swiss Hepatitis C Cohort database with at least one biopsy prior to antiviral treatment and assessable date of infection. Stage-constant fibrosis progression rate was assessed using the ratio of fibrosis Metavir score to duration of infection. Stage-specific fibrosis progression rates were obtained using a Markov model. Risk factors were assessed by univariate and multivariate regression models. RESULTS: Independent risk factors for accelerated stage-constant fibrosis progression (>0.083 fibrosis units/year) included male sex (OR=1.60, [95% CI 1.21-2.12], P<0.001), age at infection (OR=1.08, [1.06-1.09], P<0.001), histological activity (OR=2.03, [1.54-2.68], P<0.001) and genotype 3 (OR=1.89, [1.37-2.61], P<0.001). Slower progression rates were observed in patients infected by blood transfusion (P=0.02) and invasive procedures or needle stick (P=0.03), compared to those infected by intravenous drug use. Maximum likelihood estimates (95% CI) of stage-specific progression rates (fibrosis units/year) for genotype 3 versus the other genotypes were: F0-->F1: 0.126 (0.106-0.145) versus 0.091 (0.083-0.100), F1-->F2: 0.099 (0.080-0.117) versus 0.065 (0.058-0.073), F2-->F3: 0.077 (0.058-0.096) versus 0.068 (0.057-0.080) and F3-->F4: 0.171 (0.106-0.236) versus 0.112 (0.083-0.142, overall P<0.001). CONCLUSIONS: This study shows a significant association of genotype 3 with accelerated fibrosis using both stage-constant and stage-specific estimates of fibrosis progression rates. This observation may have important consequences for the management of patients infected with this genotype.

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El principal objectiu del treball és conèixer la situació general del consum de drogues en una mostra d’estudiants de la Universitat de Girona i analitzar algunes de les variables relacionades amb el seu ús durant l’oci nocturn de cap de setmana

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STUDY OBJECTIVE: Frequent users of emergency departments (EDs) are a relatively small group of vulnerable patients accounting for a disproportionally high number of ED visits. Our objective is to perform a systematic review of the type and effectiveness of interventions to reduce the number of ED visits by frequent users. METHODS: We searched MEDLINE, EMBASE, CINAHL, PsychINFO, the Cochrane Library, and ISI Web of Science for randomized controlled trials, nonrandomized controlled trials, interrupted time series, and controlled and noncontrolled before-and-after studies describing interventions targeting adult frequent users of EDs. Primary outcome of interest was the reduction in ED use. We also explored costs analyses and various clinical (alcohol and drug use, psychiatric symptoms, mortality) and social (homelessness, insurance status, social security support) outcomes. RESULTS: We included 11 studies (3 randomized controlled trials, 2 controlled and 6 noncontrolled before-and-after studies). Heterogeneity in both study designs and definitions of frequent users precluded meta-analyses of the results. The most studied intervention was case management (n=7). Only 1 of 3 randomized controlled trials showed a significant reduction in ED use compared with usual care. Six of the 8 before-and-after studies reported a significant reduction in ED use, and 1 study showed a significant increase. ED cost reductions were demonstrated in 3 studies. Social outcomes such as reduction of homelessness were favorable in 3 of 3 studies, and clinical outcomes trended toward positive results in 2 of 3 studies. CONCLUSION: Interventions targeting frequent users may reduce ED use. Case management, the most frequently described intervention, reduced ED costs and seemed to improve social and clinical outcomes. It appears to be beneficial to patients and justifiable for hospitals to implement case management for frequent users in the framework of a clear and consensual definition of frequent users and standardized outcome measures.

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OBJECTIVES: To investigate delayed HIV diagnosis and late initiation of antiretroviral therapy (ART) in the Swiss HIV Cohort Study. METHODS: Two sub-populations were included: 1915 patients with HIV diagnosis from 1998 to 2007 and within 3 months of cohort registration (group A), and 1730 treatment-naïve patients with CD4>or=200 cells/microL before their second cohort visit (group B). In group A, predictors for low initial CD4 cell counts were examined with a median regression. In group B, we studied predictors for CD4<200 cells/microL without ART despite cohort follow-up. RESULTS: Median initial CD4 cell count in group A was 331 cells/microL; 31% and 10% were <200 and <50 cells/microL, respectively. Risk factors for low CD4 count were age and non-White race. Homosexual transmission, intravenous drug use and living alone were protective. In group B, 30% initiated ART with CD4>or=200 cells/microL; 18% and 2% dropped to CD4 <200 and <50 cells/microL without ART, respectively. Sub-Saharan origin was associated with lower probability of CD4 <200 cells/microL without ART during follow-up. Median CD4 count at ART initiation was 207 and 253 cells/microL in groups A and B, respectively. CONCLUSIONS: CD4<200 cells/microL and, particularly, CD4<50 cells/microL before starting ART are predominantly caused by late presentation. Earlier HIV diagnosis is paramount.