885 resultados para Ratio infirmières-patients
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Introduction: As the relative burden of community-acquired bacterial pneumonia among HIV-positive patients increases, adequate prediction of case severity on presentation is crucial. We sought to determine what characteristics measurable on presentation are predictive of worse outcomes. Methods: We studied all admissions for community-acquired bacterial pneumonia over 1 year at a tertiary centre. Patient demographics, comorbidities, HIV-specific markers and CURB-65 scores on Emergency Department presentation were reviewed. Outcomes of interest included mortality, bacteraemia, intensive care unit admission and orotracheal intubation. Results: A total of 396 patients were included, 49 HIV positive and 347 HIV negative. Mean CURB-65 score was 1.3 for HIV-positive and 2.2 for HIV-negative patients (p<0.0001), its predictive value for mortality being maintained in both groups (p¼0.03 and p<0.001, respectively). Adjusting for CURB-65 scores, HIV infection by itself was only associated with bacteraemia (adjusted odds ratio 7.1 CI 95% [2.6–19.5]). Patients with<200 CD4 cells/mL presented similar CURB- 65 adjusted mortality (adjusted odds ratio 1.7 CI 95% [0.2–15.2]), but higher risk of intensive care unit admission (adjusted odds ratio 5.7 CI 95% [1.5–22.0]) and orotracheal intubation (adjusted odds ratio 9.1 CI 95% [2.2–37.1]), compared to HIV-negative patients. These two associations were not observed in the>200 CD4 cells/mL subgroup (adjusted odds ratio 2.2 CI 95% [0.7–7.6] and adjusted odds ratio 0.8 CI 95% [0.1–6.5] respectively). Antiretroviral therapy and viral load suppression were not associated with different outcomes (p>0.05). Conclusions: High CURB-65 scores and CD4 counts<200 cells/mL were both associated with worse outcomes. Severity assessment scales and CD4 counts may both be helpful in predicting severity in HIV-positive patients presenting with community-acquired bacterial pneumonia.
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Purpose: To assess the efficacy of the BARD scoring system in Saudi non‐alcoholic fatty liver disease (NAFLD) patients attending Gizan General Hospital and to identify the clinical variables associated with advanced fibrosis. . Methods: The cross-sectional study involved 120 patients aged ≥ 18 years who attended the Ultrasound Department of Gizan General Hospital, Gizan, Saudi Arabia, during January – June 2013. BARD scoring system comprised the following variables: body mass index (BMI) ≥ 28 = 1 point, aspartate aminotransferase/alanine aminotransferase (AST/ALT) ratio ≥ 0.8 = 2 points, and type 2 diabetes mellitus = 1 point. Results: Patients with advanced fibrosis were older (55.0 years) than patients with no/mild fibrosis (48.6 years), albeit not significantly so. A higher BMI was associated with advanced fibrosis in males, females and all study participants (p = 0.013, 0.016 and 0.001, respectively). Advanced fibrosis was more common in older patients with a higher weight to height ratio. Logistic regression suggested that age ≥ 50 years was associated with a 2.52-fold increase in the risk of advanced fibrosis, but this did not have a significant clinical impact (p = 0.087). BMI > 28 was associated with a 26.73-fold increased risk of advanced fibrosis, while AST/ALT ≥ 0.8 was associated with an 18.46-fold increased risk of advanced liver fibrosis (p = 0.002 and 0.006, respectively). Conclusion: The major risk factors for advanced fibrosis using BARD scoring system in patients with NAFLD were old age, BMI > 28, and AST/ALT ≥ 0.8. In addition, grade 3 ultrasonographic fatty liver significantly correlated with advanced fibrosis.
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Background: Patients with lupus nephritis could progress to endstage renal disease (10-22%); hence, kidney transplants should be considered as the treatment of choice for these patients. Objective: To evaluate the clinical outcomes after kidney transplants in patients with chronic kidney diseases secondary to lupus nephritis, polycystic kidney disease and diabetes nephropathy at Pablo Tobon Uribe Hospital. Methods: A descriptive and retrospective study performed at one kidney transplant center between 2005 and 2013. Results: A total of 136 patients, 27 with lupus nephritis (19.9%), 31 with polycystic kidney disease (22.8%) and 78 with diabetes nephropathy (57.4%), were included in the study. The graft survivals after one, three and five years were 96.3%, 82.5% and 82.5% for lupus nephritis; 90%, 86% and 76.5% for polycystic kidney disease and 91.7%, 80.3% and 67.9% for diabetes nephropathy, respectively, with no significant differences (p= 0.488); the rate of lupus nephritis recurrence was 0.94%/person-year. The etiology of lupus vs diabetes vs polycystic disease was not a risk factor for a decreased time of graft survival (Hazard ratio: 1.43; 95% CI: 0.52-3.93). Conclusion: Kidney transplant patients with end stage renal disease secondary to lupus nephritis has similar graft and patient survival success rates to patients with other kidney diseases. The complication rate and risk of recurrence for lupus nephritis are low. Kidney transplants should be considered as the treatment of choice for patients with end stage renal disease secondary to lupus nephritis.
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Les arthroplasties totales de la hanche (ATH) et du genou (ATG) sont souvent offertes aux patients atteints de dégénérescence articulaire sévère. Bien qu’efficace chez la majorité des patients, ces interventions mènent à des résultats sous-optimaux dans de nombreux cas. Il demeure difficile d’identifier les patients à risque de résultats sous-optimaux à l’heure actuelle. L’identification de ces patients avant la chirurgie pourrait permettre d’optimiser la gamme de soins et de services offerts et de possiblement améliorer les résultats de leur chirurgie. Ce mémoire a comme objectifs : 1) de réaliser une revue systématique des déterminants associés à la douleur et aux incapacités fonctionnelles rapportées par les patients à moyen-terme suivant ces deux types d’arthroplastie et 2) de développer des modèles de prédiction clinique permettant l’identification des patients à risque de mauvais résultats en terme de douleur et d’incapacités fonctionnelles suivant l’ATH et l’ATG. Une revue systématique de la littérature identifiant les déterminants de la douleur et de la fonction suivant l’ATH et l’ATG a été réalisée dans quatre bases de données jusqu’en avril 2015 et octobre 2014, respectivement. Afin de développer un algorithme de prédiction pouvant identifier les patients à risque de résultats sous-optimaux, nous avons aussi utilisé des données rétrospectives provenant de 265 patients ayant subi une ATH à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) de 2004 à 2010. Finalement, des données prospectives sur 141 patients recrutés au moment de leur inclusion sur une liste d’attente pour une ATG dans trois hôpitaux universitaires à Québec, Canada et suivis jusqu’à six mois après la chirurgie ont permis l’élaboration d’une règle de prédiction clinique permettant l’identification des patients à risque de mauvais résultats en terme de douleur et d’incapacités fonctionnelles. Vingt-deux (22) études d’une qualité méthodologique moyenne à excellente ont été incluses dans la revue. Les principaux déterminants de douleur et d’incapacités fonctionnelles après l’ATH incluaient: le niveau préopératoire de douleur et de fonction, un indice de la masse corporelle plus élevé, des comorbidités médicales plus importantes, un état de santé générale diminué, une scolarité plus faible, une arthrose radiographique moins sévère et la présence d’arthrose à la hanche controlatérale. Trente-quatre (34) études évaluant les déterminants de douleur et d’incapacités fonctionnelles après l’ATG avec une qualité méthodologique moyenne à excellente ont été évaluées et les déterminants suivant ont été identifiés: le niveau préopératoire de douleur et de fonction, des comorbidités médicales plus importantes, un état de santé générale diminué, un plus grands niveau d’anxiété et/ou de symptômes dépressifs, la présence de douleur au dos, plus de pensées catastrophiques ou un faible niveau socioéconomique. Pour la création d’une règle de prédiction clinique, un algorithme préliminaire composé de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle ainsi que de trois questions du WOMAC préopératoire a permis l’identification des patients à risque de résultats chirurgicaux sous-optimaux (pire quartile du WOMAC postopératoire et percevant leur hanche opérée comme artificielle avec des limitations fonctionnelles mineures ou majeures) à une durée moyenne ±écart type de 446±171 jours après une ATH avec une sensibilité de 75.0% (95% IC: 59.8 – 85.8), une spécificité de 77.8% (95% IC: 71.9 – 82.7) et un rapport de vraisemblance positif de 3.38 (98% IC: 2.49 – 4.57). Une règle de prédiction clinique formée de cinq items du questionnaire WOMAC préopratoire a permis l’identification des patients en attente d’une ATG à risque de mauvais résultats (pire quintile du WOMAC postopératoire) six mois après l’ATG avec une sensibilité de 82.1 % (95% IC: 66.7 – 95.8), une spécificité de 71.7% (95% IC: 62.8 – 79.8) et un rapport de vraisemblance positif de 2.9 (95% IC: 1.8 – 4.7). Les résultats de ce mémoire ont permis d’identifier, à partir de la littérature, une liste de déterminants de douleur et d’incapacités fonctionnelles après l’ATH et l’ATG avec le plus haut niveau d’évidence à ce jour. De plus, deux modèles de prédiction avec de très bonnes capacités prédictives ont été développés afin d’identifier les patients à risque de mauvais résultats chirurgicaux après l’ATH et l’ATG. L’identification de ces patients avant la chirurgie pourrait permettre d’optimiser leur prise en charge et de possiblement améliorer les résultats de leur chirurgie.
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Travail dirigé présenté en vue de l'obtention du grade de maîtrise en sciences infirmières, option expertise-conseil
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Certains chercheurs affirment que la principale raison qui pousserait une personne à devenir infirmière serait attribuable aux aspects vocationnels et non pas du désir d'exercer une profession qui requiert des connaissances et compétences inhérentes à la complexité des soins (Prater et McEwen, 2006; Price, McGillis Hall, Angus et Peter, 2013). Un des motifs principal d’attrition des étudiantes aux programmes de formation en sciences infirmières serait d’ailleurs la dissonance entre la représentation initiale qu’elles se font de l’infirmière et les exigences de la profession (AIIC, 2004). Une étude exploratoire a donc été réalisée auprès d’étudiantes nouvellement inscrites au baccalauréat en sciences infirmières (N=11), afin de mieux comprendre comment elles se représentent l’infirmière et quelles sont leurs attentes quant à la profession. Le cadre de référence de la théorie des représentations sociales de Moscovici (1961) soutient cette recherche. L’analyse qualitative de ces entretiens semi-dirigés nous renseigne à l’idée que les étudiantes québécoises se représentent le rôle de l’infirmière d’abord comme celui d’une personne qui aide, autant les bénéficiaires que les médecins. Les nouvelles étudiantes s’attendent à devoir faire face à des études exigeantes et à un travail difficile. Elles sont par contre prêtes à s’y engager par désir d’aider autrui et parce qu’elles se reconnaissent dans les qualités qu’elles jugent nécessaires à l’exercice de la profession infirmière, c’est-à-dire les habiletés relationnelles comme l’écoute, l’empathie et la patience. Ce constat laisse donc croire que le contexte historique dans lequel a évolué la profession infirmière au Québec, en plus des médias qui ne semblent pas actualiser l’image qu’ils projettent de l’infirmière, pourraient avoir une influence sur les représentations de l’infirmière de ces nouvelles étudiantes. Les résultats de cette étude pourraient permettre de circonscrire des angles de recherche future afin de comprendre davantage l’implication des représentations de l’infirmière dans le phénomène d’attrition des étudiantes, tout en ayant aussi des retombées pour la pratique infirmière au niveau des politiques et de la formation.
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L’importance du rôle de l’infirmière dans le système de santé autant au niveau de l’accessibilité que la qualité et la sécurité des soins et services donnés à la population est reconnue. Pour être en mesure d’exercer pleinement ce rôle, les infirmières doivent être en mesure d’exercer à leur pleine étendue de pratique. Les infirmières œuvrant dans le domaine de la santé mentale n’y font pas exception. Or, les recherches démontrent que les infirmières ne parviennent pas à mettre en oeuvre l’ensemble des activités pour lesquelles elles détiennent la formation et l’expérience. Cette recherche vise à mesurer l’étendue de pratique effective des infirmières oeuvrant en santé mentale ainsi qu’à identifier l’influence du niveau de formation sur cette étendue de pratique. Cette étude prend appui sur le SCOP model de Déry et al. (2015) qui mentionne que certaines caractéristiques de l’environnement et individuelles, telles que le niveau de formation, peuvent influencer l’étendue effective de la pratique des infirmières. Le déploiement de cette étendue de pratique a le potentiel d’influencer à son tour la satisfaction professionnelle des infirmières (Déry et al., 2013), la qualité des soins aux patients ainsi que d’autres variables organisationnelles telles que l’accessibilité, les durées moyennes de séjours et les coûts. Un devis corrélationnel descriptif a été retenu pour cette étude. Un questionnaire de type Likert a été complété par les infirmières (n=80) d’un Institut universitaire en santé mentale du Québec. Des analyses de la variance ont été utilisées pour comparer les moyennes d’étendue de pratique selon les ni-veaux de formation. Les résultats démontrent un déploiement sous-optimal de l’étendue de la pratique des infirmières (4,24/6; E.T.= 0,63). Cette étendue de pratique est tout de même supérieure à l’étendue de pratique des infirmières d’autres milieux qui a été mesurée à l’aide du questionnaire de l’étendue de la pratique infirmière (QÉPI). Les analyses effectuées concernant l’influence du niveau de formation sur l’étendue de pratique n’ont révélées aucune différence significative entre les niveaux de formation F (3, 77) = 0,707, p = 0,551. Le niveau de formation des infirmières, la présence d’un biais de représentation, le manque de puissance statistique et certaines caractéristiques de l’emploi peuvent expliquer ces résultats. Les résultats de cette étude semblent constituer une recherche empirique initiale puisqu'il s’agit à ce jour de l’unique recherche à avoir mesuré l’étendue de pratique des infirmières œuvrant en santé mentale à l’aide du QÉPI et à avoir tenté de connaître l’influence que pouvait avoir le niveau de formation sur l’étendue de leur pratique.
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Les arthroplasties totales de la hanche (ATH) et du genou (ATG) sont souvent offertes aux patients atteints de dégénérescence articulaire sévère. Bien qu’efficace chez la majorité des patients, ces interventions mènent à des résultats sous-optimaux dans de nombreux cas. Il demeure difficile d’identifier les patients à risque de résultats sous-optimaux à l’heure actuelle. L’identification de ces patients avant la chirurgie pourrait permettre d’optimiser la gamme de soins et de services offerts et de possiblement améliorer les résultats de leur chirurgie. Ce mémoire a comme objectifs : 1) de réaliser une revue systématique des déterminants associés à la douleur et aux incapacités fonctionnelles rapportées par les patients à moyen-terme suivant ces deux types d’arthroplastie et 2) de développer des modèles de prédiction clinique permettant l’identification des patients à risque de mauvais résultats en terme de douleur et d’incapacités fonctionnelles suivant l’ATH et l’ATG. Une revue systématique de la littérature identifiant les déterminants de la douleur et de la fonction suivant l’ATH et l’ATG a été réalisée dans quatre bases de données jusqu’en avril 2015 et octobre 2014, respectivement. Afin de développer un algorithme de prédiction pouvant identifier les patients à risque de résultats sous-optimaux, nous avons aussi utilisé des données rétrospectives provenant de 265 patients ayant subi une ATH à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) de 2004 à 2010. Finalement, des données prospectives sur 141 patients recrutés au moment de leur inclusion sur une liste d’attente pour une ATG dans trois hôpitaux universitaires à Québec, Canada et suivis jusqu’à six mois après la chirurgie ont permis l’élaboration d’une règle de prédiction clinique permettant l’identification des patients à risque de mauvais résultats en terme de douleur et d’incapacités fonctionnelles. Vingt-deux (22) études d’une qualité méthodologique moyenne à excellente ont été incluses dans la revue. Les principaux déterminants de douleur et d’incapacités fonctionnelles après l’ATH incluaient: le niveau préopératoire de douleur et de fonction, un indice de la masse corporelle plus élevé, des comorbidités médicales plus importantes, un état de santé générale diminué, une scolarité plus faible, une arthrose radiographique moins sévère et la présence d’arthrose à la hanche controlatérale. Trente-quatre (34) études évaluant les déterminants de douleur et d’incapacités fonctionnelles après l’ATG avec une qualité méthodologique moyenne à excellente ont été évaluées et les déterminants suivant ont été identifiés: le niveau préopératoire de douleur et de fonction, des comorbidités médicales plus importantes, un état de santé générale diminué, un plus grands niveau d’anxiété et/ou de symptômes dépressifs, la présence de douleur au dos, plus de pensées catastrophiques ou un faible niveau socioéconomique. Pour la création d’une règle de prédiction clinique, un algorithme préliminaire composé de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle ainsi que de trois questions du WOMAC préopératoire a permis l’identification des patients à risque de résultats chirurgicaux sous-optimaux (pire quartile du WOMAC postopératoire et percevant leur hanche opérée comme artificielle avec des limitations fonctionnelles mineures ou majeures) à une durée moyenne ±écart type de 446±171 jours après une ATH avec une sensibilité de 75.0% (95% IC: 59.8 – 85.8), une spécificité de 77.8% (95% IC: 71.9 – 82.7) et un rapport de vraisemblance positif de 3.38 (98% IC: 2.49 – 4.57). Une règle de prédiction clinique formée de cinq items du questionnaire WOMAC préopratoire a permis l’identification des patients en attente d’une ATG à risque de mauvais résultats (pire quintile du WOMAC postopératoire) six mois après l’ATG avec une sensibilité de 82.1 % (95% IC: 66.7 – 95.8), une spécificité de 71.7% (95% IC: 62.8 – 79.8) et un rapport de vraisemblance positif de 2.9 (95% IC: 1.8 – 4.7). Les résultats de ce mémoire ont permis d’identifier, à partir de la littérature, une liste de déterminants de douleur et d’incapacités fonctionnelles après l’ATH et l’ATG avec le plus haut niveau d’évidence à ce jour. De plus, deux modèles de prédiction avec de très bonnes capacités prédictives ont été développés afin d’identifier les patients à risque de mauvais résultats chirurgicaux après l’ATH et l’ATG. L’identification de ces patients avant la chirurgie pourrait permettre d’optimiser leur prise en charge et de possiblement améliorer les résultats de leur chirurgie.
Resumo:
Travail dirigé présenté en vue de l'obtention du grade de maîtrise en sciences infirmières, option expertise-conseil
Resumo:
Certains chercheurs affirment que la principale raison qui pousserait une personne à devenir infirmière serait attribuable aux aspects vocationnels et non pas du désir d'exercer une profession qui requiert des connaissances et compétences inhérentes à la complexité des soins (Prater et McEwen, 2006; Price, McGillis Hall, Angus et Peter, 2013). Un des motifs principal d’attrition des étudiantes aux programmes de formation en sciences infirmières serait d’ailleurs la dissonance entre la représentation initiale qu’elles se font de l’infirmière et les exigences de la profession (AIIC, 2004). Une étude exploratoire a donc été réalisée auprès d’étudiantes nouvellement inscrites au baccalauréat en sciences infirmières (N=11), afin de mieux comprendre comment elles se représentent l’infirmière et quelles sont leurs attentes quant à la profession. Le cadre de référence de la théorie des représentations sociales de Moscovici (1961) soutient cette recherche. L’analyse qualitative de ces entretiens semi-dirigés nous renseigne à l’idée que les étudiantes québécoises se représentent le rôle de l’infirmière d’abord comme celui d’une personne qui aide, autant les bénéficiaires que les médecins. Les nouvelles étudiantes s’attendent à devoir faire face à des études exigeantes et à un travail difficile. Elles sont par contre prêtes à s’y engager par désir d’aider autrui et parce qu’elles se reconnaissent dans les qualités qu’elles jugent nécessaires à l’exercice de la profession infirmière, c’est-à-dire les habiletés relationnelles comme l’écoute, l’empathie et la patience. Ce constat laisse donc croire que le contexte historique dans lequel a évolué la profession infirmière au Québec, en plus des médias qui ne semblent pas actualiser l’image qu’ils projettent de l’infirmière, pourraient avoir une influence sur les représentations de l’infirmière de ces nouvelles étudiantes. Les résultats de cette étude pourraient permettre de circonscrire des angles de recherche future afin de comprendre davantage l’implication des représentations de l’infirmière dans le phénomène d’attrition des étudiantes, tout en ayant aussi des retombées pour la pratique infirmière au niveau des politiques et de la formation.
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L’importance du rôle de l’infirmière dans le système de santé autant au niveau de l’accessibilité que la qualité et la sécurité des soins et services donnés à la population est reconnue. Pour être en mesure d’exercer pleinement ce rôle, les infirmières doivent être en mesure d’exercer à leur pleine étendue de pratique. Les infirmières œuvrant dans le domaine de la santé mentale n’y font pas exception. Or, les recherches démontrent que les infirmières ne parviennent pas à mettre en oeuvre l’ensemble des activités pour lesquelles elles détiennent la formation et l’expérience. Cette recherche vise à mesurer l’étendue de pratique effective des infirmières oeuvrant en santé mentale ainsi qu’à identifier l’influence du niveau de formation sur cette étendue de pratique. Cette étude prend appui sur le SCOP model de Déry et al. (2015) qui mentionne que certaines caractéristiques de l’environnement et individuelles, telles que le niveau de formation, peuvent influencer l’étendue effective de la pratique des infirmières. Le déploiement de cette étendue de pratique a le potentiel d’influencer à son tour la satisfaction professionnelle des infirmières (Déry et al., 2013), la qualité des soins aux patients ainsi que d’autres variables organisationnelles telles que l’accessibilité, les durées moyennes de séjours et les coûts. Un devis corrélationnel descriptif a été retenu pour cette étude. Un questionnaire de type Likert a été complété par les infirmières (n=80) d’un Institut universitaire en santé mentale du Québec. Des analyses de la variance ont été utilisées pour comparer les moyennes d’étendue de pratique selon les ni-veaux de formation. Les résultats démontrent un déploiement sous-optimal de l’étendue de la pratique des infirmières (4,24/6; E.T.= 0,63). Cette étendue de pratique est tout de même supérieure à l’étendue de pratique des infirmières d’autres milieux qui a été mesurée à l’aide du questionnaire de l’étendue de la pratique infirmière (QÉPI). Les analyses effectuées concernant l’influence du niveau de formation sur l’étendue de pratique n’ont révélées aucune différence significative entre les niveaux de formation F (3, 77) = 0,707, p = 0,551. Le niveau de formation des infirmières, la présence d’un biais de représentation, le manque de puissance statistique et certaines caractéristiques de l’emploi peuvent expliquer ces résultats. Les résultats de cette étude semblent constituer une recherche empirique initiale puisqu'il s’agit à ce jour de l’unique recherche à avoir mesuré l’étendue de pratique des infirmières œuvrant en santé mentale à l’aide du QÉPI et à avoir tenté de connaître l’influence que pouvait avoir le niveau de formation sur l’étendue de leur pratique.
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Background To identify those characteristics of self-management interventions in patients with heart failure (HF) that are effective in influencing health-related quality of life, mortality, and hospitalizations. Methods and Results Randomized trials on self-management interventions conducted between January 1985 and June 2013 were identified and individual patient data were requested for meta-analysis. Generalized mixed effects models and Cox proportional hazard models including frailty terms were used to assess the relation between characteristics of interventions and health-related outcomes. Twenty randomized trials (5624 patients) were included. Longer intervention duration reduced mortality risk (hazard ratio 0.99, 95% confidence interval [CI] 0.97–0.999 per month increase in duration), risk of HF-related hospitalization (hazard ratio 0.98, 95% CI 0.96–0.99), and HF-related hospitalization at 6 months (risk ratio 0.96, 95% CI 0.92–0.995). Although results were not consistent across outcomes, interventions comprising standardized training of interventionists, peer contact, log keeping, or goal-setting skills appeared less effective than interventions without these characteristics. Conclusion No specific program characteristics were consistently associated with better effects of self-management interventions, but longer duration seemed to improve the effect of self-management interventions on several outcomes. Future research using factorial trial designs and process evaluations is needed to understand the working mechanism of specific program characteristics of self-management interventions in HF patients.
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The aim of this study was to establish guidelines for the optimization of biologic therapies for health professionals involved in the management of patients with RA, AS and PsA. Recommendations were established via consensus by a panel of experts in rheumatology and hospital pharmacy, based on analysis of available scientific evidence obtained from four systematic reviews and on the clinical experience of panellists. The Delphi method was used to evaluate these recommendations, both between panellists and among a wider group of rheumatologists. Previous concepts concerning better management of RA, AS and PsA were reviewed and, more specifically, guidelines for the optimization of biologic therapies used to treat these diseases were formulated. Recommendations were made with the aim of establishing a plan for when and how to taper biologic treatment in patients with these diseases. The recommendations established herein aim not only to provide advice on how to improve the risk:benefit ratio and efficiency of such treatments, but also to reduce variability in daily clinical practice in the use of biologic therapies for rheumatic diseases
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The goal of this trial was to study the long-term effects of intravenous (IV) metoprolol administration before reperfusion on left ventricular (LV) function and clinical events. Early IV metoprolol during ST-segment elevation myocardial infarction (STEMI) has been shown to reduce infarct size when used in conjunction with primary percutaneous coronary intervention (pPCI). The METOCARD-CNIC (Effect of Metoprolol in Cardioprotection During an Acute Myocardial Infarction) trial recruited 270 patients with Killip class ≤II anterior STEMI presenting early after symptom onset (<6 h) and randomized them to pre-reperfusion IV metoprolol or control group. Long-term magnetic resonance imaging (MRI) was performed on 202 patients (101 per group) 6 months after STEMI. Patients had a minimal 12-month clinical follow-up. Left ventricular ejection fraction (LVEF) at the 6 months MRI was higher after IV metoprolol (48.7 ± 9.9% vs. 45.0 ± 11.7% in control subjects; adjusted treatment effect 3.49%; 95% confidence interval [CI]: 0.44% to 6.55%; p = 0.025). The occurrence of severely depressed LVEF (≤35%) at 6 months was significantly lower in patients treated with IV metoprolol (11% vs. 27%, p = 0.006). The proportion of patients fulfilling Class I indications for an implantable cardioverter-defibrillator (ICD) was significantly lower in the IV metoprolol group (7% vs. 20%, p = 0.012). At a median follow-up of 2 years, occurrence of the pre-specified composite of death, heart failure admission, reinfarction, and malignant arrhythmias was 10.8% in the IV metoprolol group versus 18.3% in the control group, adjusted hazard ratio (HR): 0.55; 95% CI: 0.26 to 1.04; p = 0.065. Heart failure admission was significantly lower in the IV metoprolol group (HR: 0.32; 95% CI: 0.015 to 0.95; p = 0.046). In patients with anterior Killip class ≤II STEMI undergoing pPCI, early IV metoprolol before reperfusion resulted in higher long-term LVEF, reduced incidence of severe LV systolic dysfunction and ICD indications, and fewer heart failure admissions.
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The factors that influence decision making in severe aortic stenosis (AS) are unknown. Our aim was to assess, in patients with severe AS, the determinants of management and prognosis in a multicenter registry that enrolled all consecutive adults with severe AS during a 1-month period. One-year follow-up was obtained in all patients and included vital status and aortic valve intervention (aortic valve replacement [AVR] and transcatheter aortic valve implantation [TAVI]). A total of 726 patients were included, mean age was 77.3 ± 10.6 years, and 377 were women (51.8%). The most common management was conservative therapy in 468 (64.5%) followed by AVR in 199 (27.4%) and TAVI in 59 (8.1%). The strongest association with aortic valve intervention was patient management in a tertiary hospital with cardiac surgery (odds ratio 2.7, 95% confidence interval 1.8 to 4.1, p <0.001). The 2 main reasons to choose conservative management were the absence of significant symptoms (136% to 29.1%) and the presence of co-morbidity (128% to 27.4%). During 1-year follow-up, 132 patients died (18.2%). The main causes of death were heart failure (60% to 45.5%) and noncardiac diseases (46% to 34.9%). One-year survival for patients treated conservatively, with TAVI, and with AVR was 76.3%, 94.9%, and 92.5%, respectively, p <0.001. One-year survival of patients treated conservatively in the absence of significant symptoms was 97.1%. In conclusion, most patients with severe AS are treated conservatively. The outcome in asymptomatic patients managed conservatively was acceptable. Management in tertiary hospitals is associated with valve intervention. One-year survival was similar with both interventional strategies.