893 resultados para CD4 T cells depletion
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Linfection par le VIH-1, chez les patients, affecte principalement le systme immunitaire et conduit une destruction graduelle des lymphocytes T CD4 et, par consquent, entrane un tat dimmunodficience. Cette immunodficience permet l'tablissement dinfections opportunistes qui sont responsables de manifestations cliniques associes au Sida. Ces patients peuvent aussi dvelopper des lymphomes, lsions du systme nerveux central et une atteinte rnale. L'ampleur et la svrit des conditions associes observes chez les patients infects par le VIH-1 ne peuvent tre imputes seulement au processus infectieux et la dpltion des cellules T CD4+. Ceci suggre que les produits des gnes de rgulation pourraient avoir des effets cytopathognes. Cependant, les tudes sur la physiopathogense induite par le VIH ou ses diffrents gnes ont t difficiles mener en raison de l'absence d'animaux de laboratoire infects par ce virus. Ceux-ci auraient pu aider dissquer le rle des diffrents composants du gnome viral et les mcanismes pathogntiques impliqus. Pour pallier cette contrainte, nous avons produit le premier modle de souris transgniques pour le gne vpu. Vpu code pour une phosphoprotine membranaire avec plusieurs fonctions connues. Elle participe au relargage des virions la surface cellulaire, induit la dgradation des CD4, induit la rgulation ngative des CMH-1, augmente la susceptibilit la mort cellulaire des lymphocytes T infects par le VIH et favorise la rplication virale en empchant les mcanismes antiviraux cellulaires. Dans ce travail, nous avons caractris pathologiquement un modle de souris transgniques porteuses du gne vpu du VIH-1. Nos rsultats dmontrent que lexpression de vpu chez les souris transgniques induit le dveloppement spontan dune hyperplasie lymphode pansystmique, une splnomgalie avec une hyperplasie lymphode folliculaire voluant en lsions prmalignes et malignes qui prsentent certaines similarits avec la maladie de Castleman et une iv glomrulonphrite mesangioprolifrative qui rappelle certaines altrations de nphropathie associe au VIH chez les patients infects. Lensemble des altrations dmontre que les souris Tg/vpu dveloppent une activation chronique et non spcifique du systme immunitaire. Dans cette activation immunitaire, une drgulation de lIL-6 et une hyperplasie du rseau de cellules mtallophiliques pourraient tre impliques. Dautres rsultats obtenus sur les valuations du fonctionnement du systme immunitaire de la rate et du thymus mettent en vidence une susceptibilit augmente des lymphocytes des tissus lymphodes aux effets apoptotiques de la dexamthasone et des lipopolysaccharides et un retard dans le repeuplement par les cellules dorganes lymphodes ainsi quune raction inflammatoire (Schwartzman) exacerbe et des anomalies dans la raction dhypersensibilit retarde exprimentale. Ce modle transgnique reproduit plusieurs anomalies rencontres chez les patients infects par le VIH et ouvre de nouvelles hypothses sur la pathogense de linfection par le VIH.
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Le diabte auto-immun rsulte de la destruction des cellules bta pancratiques scrtrices dinsuline par les lymphocytes T du systme immunitaire. Il sensuit une dficience hormonale qui peut tre comble par des injections quotidiennes dinsuline dorigine exogne, toutefois il demeure ce jour impossible de gurir les patients atteints de la maladie. De faon gnrale, un systme immunitaire sain reconnat une multitude dantignes diffrents et assure ainsi notre dfense lgard de diffrents pathognes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons gntiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent sactiver de faon aberrante suite la reconnaissance dantignes provenant du soi. Cest ce bris de tolrance qui mne au dveloppement de pathologies auto-immunes telles que le diabte auto-immun. Afin de limiter lauto-immunit, des mcanismes de slection stricts permettent dliminer la majorit des lymphocytes T prsentant une forte affinit envers des antignes du soi lors de leur dveloppement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes russissent toutefois chapper lapoptose et migrent en priphrie afin dy circuler en qute dun antigne spcifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mcanismes priphriques assurent le maintien de la tolrance immunitaire en faisant obstacle lactivation et la prolifration des lymphocytes T auto-ractifs. Lune des avenues afin dinhiber le dveloppement de rponses immunitaires aberrantes est la gnration de lymphocytes T rgulateurs. Ces cellules, dorigine thymique ou priphrique, peuvent arborer diffrents phnotypes et agissent via de multiples mcanismes afin dinactiver et/ou liminer les cellules impliques dans lapparition de pathologies auto-immunes. Lutilisation de modles murins transgniques a permis la mise en vidence dune population peu caractrise de lymphocytes T au potentiel rgulateur. En effet, la proportion de ces cellules T nexprimant pas les corcepteurs CD4 et CD8 (double ngatives, DN) a t inversement corrle la prdisposition lauto-immunit chez ces ii souris. Lobjectif principal de cette thse est de dmontrer la fonction immuno-rgulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs gntiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observ que les lymphocytes T DN exercent une activit cytotoxique lgard des lymphocytes B de faon spcifique lantigne, via la libration de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons tabli quun unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin dinhiber le dveloppement du diabte auto-immun chez des htes transgniques prdisposs la maladie. Le recours des souris dficientes pour lexpression du gne CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prdisposition au diabte auto-immun Idd13, qui contient le gne Sirp, a t identifi pour son rle dans la rgulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse gntique a rvl que dautres intervalles gntiques sont impliqus dans le contrle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situ en rgion proximale du chromosome 12 a t valid grce la cration de souris congniques. Grce aux rsultats prsents dans cette thse, notre comprhension de la biologie ainsi que de la rgulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la cration de thrapies cellulaires novatrices permettant de prvenir et de gurir diverses pathologies auto-immunes.
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Les systmes cholinergique et dopaminergique jouent un rle prpondrant dans les fonctions cognitives. Ce rle est exerc principalement grce leur action modulatrice de lactivit des neurones pyramidaux du cortex prfrontal. Linteraction pharmacologique entre ces systmes est bien documente mais les tudes de leurs interactions neuroanatomiques sont rares, tant donn quils sont impliqus dans une transmission diffuse plutt que synaptique. Ce travail de thse visait dvelopper une expertise pour analyser ce type de transmission diffuse en microscopie confocale. Nous avons tudi les relations de microproximit entre ces diffrents systmes dans le cortex prfrontal mdian (mPFC) de rats et souris. En particulier, la densit des varicosits axonales en passant a t quantifie dans les segments des fibres cholinergiques et dopaminergiques une distance mutuelle de moins de 3 m ou moins de 3 m des somas de cellules pyramidales. Cette microproximit tait considre comme une zone dinteraction probable entre les lments neuronaux. La quantification tait effectue aprs triple-marquage par immunofluorescence et acquisition des images de 1 m par microscopie confocale. Afin dtudier la plasticit de ces relations de microproximit, cette analyse a t effectue dans des conditions tmoins, aprs une activation du mPFC et dans un modle de schizophrnie par dpltion des neurones cholinergiques du noyau accumbens. Les rsultats dmontrent que 1. Les fibres cholinergiques interagissent avec des fibres dopaminergiques et ce sur les mmes neurones pyramidaux de la couche V du mPFC. Ce rsultat suggre diffrents apports des systmes cholinergique et dopaminergique dans lintgration effectue par une mme cellule pyramidale. 2. La densit des varicosits en passant cholinergiques et dopaminergiques sur des segments de fibre en microproximit rciproque est plus leve compar aux segments plus distants les uns des autres. Ce rsultat suggre un enrichissement du nombre de varicosits axonales dans les zones dinteraction. 3. La densit des varicosits en passant sur des segments de fibre cholinergique en microproximit de cellules pyramidales, immunoactives pour c-Fos aprs une stimulation visuelle et une stimulation lectrique des noyaux cholinergiques projetant au mPFC est plus leve que la densit des varicosits de segments en microproximit de cellules pyramidales non-actives. Ce rsultat suggre un enrichissement des varicosits axonales dpendant de lactivit neuronale locale au niveau de la zone d'interaction avec d'autres lments neuronaux. 4. La densit des varicosits en passant des fibres dopaminergiques a t significativement diminue dans le mPFC de rats ayant subi une dpltion cholinergique dans le noyau accumbens, compare aux tmoins. Ces rsultats supportent des interrelations entre la plasticit structurelle des varicosits dopaminergiques et le fonctionnement cortical. Lensemble des donnes dmontre une plasticit de la densit locale des varicosits axonales en fonction de lactivit neuronale locale. Cet enrichissement activit-dpendant contribue vraisemblablement au maintien dune interaction neurochimique entre deux lments neuronaux.
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Objectifs: Chez les patients atteints de sclrose en plaques (SEP), des lymphocytes pro-inflammatoires utilisent des molcules dadhrence afin de parvenir traverser la barrire hmo-encphalique (BHE) et former des lsions multifocales dans le systme nerveux central (SNC). Dans le contexte de la SEP, les lymphocytes CD4 auto-agressifs polariss en TH17 (scrtant de lIL-17) sont reconnus comme contribuant la formation des lsions. Le rle des lymphocytes CD8 TC17 est quant lui encore mal dfini. Lidentification de marqueurs de surface spcifiquement exprims par les lymphocytes TH17 et TC17 faciliterait la caractrisation de ces sous-populations pathogniques et fournirait de nouvelles cibles thrapeutiques pour traiter la SEP. Mthodologie: Nous avons identifi MCAM lors danalyses protomiques de cellules endothliales de la BHE humaine et de lymphocytes T humains. Nous avons caractris le phnotype et la fonction de ces cellules exprimant MCAM ex vivo, in vitro, in situ et in vivo, partir de matriel obtenu de tmoins (contrles), de patients atteints de SEP et danimaux atteints dencphalomylite auto-immune exprimentale (EAE). Rsultats: MCAM est exprim la fois par les cellules endothliales de la BHE humaine et par une sous-population de lymphocytes T effecteurs mmoire CD161+ et CCR6+. Les lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ expriment plus dIL-17, IL-22, GM-CSF et granzyme B (Gz B) que les lymphocytes MCAMneg. De plus, lexpression de MCAM est fortement augmente la surface des lymphocytes T CD4+ et CD8+ lors des pousses de SEP, alors que les traitements immunomodulateurs en diminuent lexpression. In situ, lexpression de MCAM par les cellules endothliales de la BHE est plus marque au site des lsions de SEP et dEAE, et on retrouve des lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ au sein de ces infiltrats privasculaires du SNC. In vitro, les lymphocytes CD8 MCAM+ causent plus de mort oligodendrocytaire et bloquer MCAM diminue la transmigration des CD8 TC17 et des CD4 TH17 travers les cellules endothliales de la BHE humaine. In vivo, dplter les lymphocytes CD4 ou CD8 MCAM+ amliore les signes cliniques de lEAE par transfert. Par ailleurs, lexpression de MCAM est rgule la hausse la surface des lymphocytes CD4 et CD8 de la souris transgnique TCR1640, un modle animal dEAE spontane. Finalement, bloquer MCAM attnue les dficits neurologiques chroniques aussi bien du modle dEAE induite avec le MOG35-55 que du modle dEAE spontane. Conclusion: Nos donnes dmontrent que les lymphocytes encphalitogniques produisant de lIL-17 et prsentant une capacit effectrice et migratoire marque expriment MCAM. MCAM pourrait servir de biomarqueur en SEP et constituer une cible thrapeutique valable pour traiter les conditions neuroinflammatoires.
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Une petite population de lymphocytes T exprimant les deux corcepteurs CD4 et CD8 et appele double positive (DP), a t dtecte dans le sang priphrique de donneurs sains et de patients atteints de diverses pathologies dont la sclrose en plaques (SEP). Nous avons mis lhypothse quil sagissait de lymphocytes T hautement activs pouvant contribuer linflammation chronique prsente dans la SEP. Nous avons compar les cellules T DP obtenues du sang de donneurs sains et de patients atteints de la SEP et non traits. La frquence des cellules DP tait similaire chez les patients et les donneurs sains. La proportion de lymphocytes T DP qui exprimaient les chaines du rcepteur de linterleukine-15 (IL-15) tait plus leve que pour les autres populations lymphocytaires. Des mesures dinduction de la phosphorylation du STAT5 (signal transducer and activator of transcription) ont dmontr que les cellules DP ont rpondu des doses plus faibles et pour de plus longues priodes lIL-15 comparativement aux autres lymphocytes T. Le pourcentage de lymphocytes T DP ayant la capacit de produire linterfron-gamma et des enzymes lytiques tait lev chez les tmoins sains mais ces niveaux taient significativement rduits chez les patients atteints de la SEP. La caractrisation phnotypique de cellules DP a suggr que ces cellules ont des proprits similaires aux lymphocytes T activs. Bien quil ne sagisse que dune caractrisation partielle, il semble que les lymphocytes T DP perdent une partie de leurs proprits chez les patients atteints de la SEP.
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ADP-ribosylation factor-1 (ARF1) est une petite GTPase principalement connue pour son rle dans la formation de vsicules au niveau de lappareil de Golgi. Rcemment, dans des cellules de cancer du sein, nous avons dmontr quARF1 est aussi un mdiateur important de la signalisation du rcepteur du facteur de croissance pidermique (EGFR) contrlant la prolifration, la migration et l'invasion cellulaire. Cependant, le mcanisme par lequel lEGFR active la GTPase ainsi que le rle de cette dernire dans la rgulation de la fonction du rcepteur demeure inconnue. Dans cette thse, nous avions comme objectifs de dfinir le mcanisme d'activation de ARF1 dans les cellules de cancer du sein hautement invasif et dmontrer que lactivation de cette isoforme de ARF joue un rle essentiel dans la rsistance de ces cellules aux inhibiteurs de l'EGFR. Nos tudes dmontrent que les protines dadaptatrices Grb2 et p66Shc jouent un rle important dans l'activation de ARF1. Alors que Grb2 favorise le recrutement dARF1 l'EGFR ainsi que l'activation de cette petite GTPase, p66Shc inhibe le recrutement du complexe Grb2-ARF1 au rcepteur et donc contribue limiter lactivation dARF1. De plus, nous dmontrons que ARF1 favorise la rsistance aux inhibiteurs des tyrosines kinases dans les cellules de cancer du sein hautement invasif. En effet, une diminution de lexpression de ARF1 a augment la sensibilit descellules aux inhibiteurs de l'EGFR. Nous montrons galement que de hauts niveaux de ARF1 contribuent la rsistance des cellules ces mdicaments en amliorant la survie et les signaux prolifratifs travers ERK1/2, Src et AKT, tout en bloquant les voies apoptotiques (p38MAPK et JNK). Enfin, nous mettons en vidence le rle de la protine ARF1 dans lapoptose en rponse aux traitements des inhibiteurs de lEGFR. Nos rsultats indiquent que la dpletion dARF1 promeut la mort cellulaire induite par gefitinib, en augmentant l'expression de facteurs pro-apoptotiques (p66shc, Bax), en altrant le potentiel de la membrane mitochondriale et la libration du cytochrome C. Ensemble, nos rsultats dlimitent un nouveau mcanisme d'activation de ARF1 dans les cellules du cancer du sein hautement invasif et impliquent lactivit dARF1 comme un mdiateur important de la rsistance aux inhibiteurs EGFR.
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HIV attachment via the CD4 receptor is an important target for developing novel approaches to HIV chemotherapy. Cyclotriazadisulfonamide (CADA) inhibits HIV at submicromolar levels by specifically down-modulating cell-surface and intracellular CD4. An effective five-step synthesis of CADA in 30% overall yield is reported. This synthesis has also been modified to produce more than 50 analogues. Many tail-group analogues have been made by removing the benzyl tail of CADA and replacing it with various alkyl, acyl, alkoxycarbonyl and aminocarbonyl substituents. A series of sidearm analogues, including two unsymmetrical compounds, have also been prepared by modifying the CADA synthesis, replacing the toluenesulfonyl sidearms with other sulfonyl groups. Testing 30 of these compounds in MT-4 cells shows a wide range of CD4 down-modulation potency, which correlates with ability to inhibit HIV-1. Three-dimensional quantitative structure-activity relationship (3D-QSAR) models were constructed using comparative molecular field analysis (CoMFA) and comparative molecular similarity indices analysis (CoMSIA) approaches. The X-ray crystal structures of four compounds, including CADA, show the same major conformation of the central 12-membered ring. The solid-state structure of CADA was energy minimized and used to generate the remaining 29 structures, which were similarly minimized and aligned to produce the 3D-QSAR models. Both models indicate that steric bulk of the tail group, and, to a lesser extent, the sidearms mainly determine CD4 down-modulation potency in this series of compounds.
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We previously showed that growth of the nontumorigenic, immortal murine melanocyte line Mel-ab correlates with the depletion of protein kinase C (PKC), whereas quiescence is associated with elevated levels of this enzyme (Brooks G, et al., Cancer Res 51: 32813288, 1991). Here we report responses that occur in these cells downstream of PKC activation or downregulation. We examined induction of 12-O-tetradecanoylphorbol-13-acetate (TPA)-inducible sequence (TIS) gene expression in Mel-ab melanocytes and in their transformed counterparts, B16 melanoma cells. Exposure of quiescent Mel-ab cells to the PKC-activating phorbol esters TPA or sapintoxin A at 81 nM for 2 h increased levels of mRNA for six of seven TIS genes examined (twofold to 80-fold increase in steady-state RNA levels for TIS 1, 7, 8, 11, 21, and 28 (c-fos); TIS 10 expression was not affected). No induction of 115 gene expression was observed either in growing Mel-ab cells maintained in 324 nM phorbol 12,13-dibutyrate or in B16 cells previously unexposed to phorbol esters, in which normal PKC levels were endogenously depressed. The cAMP-elevating agents choleratoxin (10 nM) and dibutyryl cyclic AMP (2.5 mM) increased levels of TIS mRNA (with the exception of TIS 10) in both proliferating Mel-ab and B16 cells, suggesting that downregulation of the PKC pathway is specific and not a consequence of a general inhibition of all signalling pathways.
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Parkinson's disease (PD) is characterized in part by the presence of alpha-synuclein (alpha-syn) rich intracellular inclusions (Lewy bodies). Mutations and multiplication of the alpha-synuclein gene (SNCA) are associated with familial PD. Since Ca2+ dyshomeostasis may play an important role in the pathogenesis of PD, we used fluorimetry in fura-2 loaded SH-SY5Y cells to monitor Ca2+ homeostasis in cells stably transfected with either wild-type alpha-syn, the A53T mutant form, the S129D phosphomimetic mutant or with empty vector (which served as control). Voltage-gated Ca2+ influx evoked by exposure of cells to 50 mM K+ was enhanced in cells expressing all three forms of alpha-syn, an effect which was due specifically to increased Ca2+ entry via L-type Ca2+ channels. Mobilization of Ca2+ by muscarine was not strikingly modified by any of the alpha-syn forms, but they all reduced capacitative Ca2+ entry following store depletion caused either by muscarine or thapsigargin. Emptying of stores with cyclopiazonic acid caused similar rises of [Ca2+](i) in all cells tested (with the exception of the S129D mutant), and mitochondrial Ca2+ content was unaffected by any form of alpha-synuclein. However, only WT alpha-syn transfected cells displayed significantly impaired viability. Our findings suggest that alpha-syn regulates Ca2+ entry pathways and, consequently, that abnormal alpha-syn levels may promote neuronal damage through dysregulation of Ca2+ homeostasis.
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Our understanding of vascular endothelial cell physiology is based on studies of endothelial cells cultured from various vascular beds of different species for varying periods of time. Systematic analysis of the properties of endothelial cells from different parts of the vasculature is lacking. Here, we compare Ca(2+) homeostasis in primary cultures of endothelial cells from human internal mammary artery and saphenous vein and how this is modified by hypoxia, an inevitable consequence of bypass grafting (2.5% O(2), 24 h). Basal [Ca(2+)]( i ) and store depletion-mediated Ca(2+) entry were significantly different between the two cell types, yet agonist (ATP)-mediated mobilization from endoplasmic reticulum stores was similar. Hypoxia potentiated agonist-evoked responses in arterial, but not venous, cells but augmented store depletion-mediated Ca(2+) entry only in venous cells. Clearly, Ca(2+) signaling and its remodeling by hypoxia are strikingly different in arterial vs. venous endothelial cells. Our data have important implications for the interpretation of data obtained from endothelial cells of varying sources.
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In mammalian cells, inflammation is mainly mediated by the binding of tumor necrosis factor alpha to tumor necrosis factor receptor 1. In this study, we investigated lateral dynamics of TNF-R1 before and after ligand binding using high-density single-particle tracking in combination with photoactivated localization microscopy. Our single-molecule data indicates the presence of tumor necrosis factor receptor 1 with different mobilities in the plasma membrane, suggesting different molecular organizations. Cholesterol depletion led to a decrease of slow receptor species and a strong increase in the average diffusion coefficient. Moreover, as a consequence of tumor necrosis factor-alpha treatment, the mean diffusion coefficient moderately increased while its distribution narrowed. Based on our observation, we propose a refined mechanism on the structural arrangement and activation of tumor necrosis factor receptor 1 in the plasma membrane.
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A well-known histopathological feature of diseased skin in Buruli ulcer (BU) is coagulative necrosis caused by the Mycobacterium ulcerans macrolide exotoxin mycolactone. Since the underlying mechanism is not known, we have investigated the effect of mycolactone on endothelial cells, focussing on the expression of surface anticoagulant molecules involved in the protein C anticoagulant pathway. Congenital deficiencies in this natural anticoagulant pathway are known to induce thrombotic complications such as purpura fulimans and spontaneous necrosis. Mycolactone profoundly decreased thrombomodulin (TM) expression on the surface of human dermal microvascular endothelial cells (HDMVEC) at doses as low as 2ng/ml and as early as 8hrs after exposure. TM activates protein C by altering thrombins substrate specificity, and exposure of HDMVEC to mycolactone for 24 hours resulted in an almost complete loss of the cells ability to produce activated protein C. Loss of TM was shown to be due to a previously described mechanism involving mycolactone-dependent blockade of Sec61 translocation that results in proteasome-dependent degradation of newly synthesised ER-transiting proteins. Indeed, depletion from cells determined by live-cell imaging of cells stably expressing a recombinant TM-GFP fusion protein occurred at the known turnover rate. In order to determine the relevance of these findings to BU disease, immunohistochemistry of punch biopsies from 40 BU lesions (31 ulcers, nine plaques) was performed. TM abundance was profoundly reduced in the subcutis of 78% of biopsies. Furthermore, it was confirmed that fibrin deposition is a common feature of BU lesions, particularly in the necrotic areas. These findings indicate that there is decreased ability to control thrombin generation in BU skin. Mycolactones effects on normal endothelial cell function, including its ability to activate the protein C anticoagulant pathway are strongly associated with this. Fibrin-driven tissue ischemia could contribute to the development of the tissue necrosis seen in BU lesions.
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Allergy to components of the diet is followed by gut inflammation which in children, sometimes progress to mucosal lesions and anaphylaxis. In newborns suffering of cow`s milk allergy, bloody stools, rectal. bleeding and ulcerations are found. The rat systemic anaphylaxis is a suitable model to study the intestinal lesions associated to allergy. In the present study we used this model to investigate some mechanisms involved. We found that 15 min after antigen challenge of sensitized rats, hemorrhagic lesions develop in the small intestine. The lesions were more severe in jejunum and ileum compared to duodenum. Pretreatment of the rats with a platelet-activating factor-receptor antagonist (WEB-2170) reduced the lesions whereas inhibition of endogenous nitric oxide by L-NAME, greatly increased the hemorrhagic lesions and mortality. Both, lesions and mortality were reversed by L-arginine. The hemorrhagic lesions were also significantly reduced by the mast cell stabilizers, disodium cromoglycate and ketotifen as well as by neutrophils depletion (with anti-PMN antibodies) or inhibition of selectin binding (by treatment with fucoidan). Thus, the intestinal hemorrhagic lesions in this model are dependent on ptatelet-activating factor, mast cell granule-derived mediators and neutrophils. Endogenous nitric oxide and supplementation with L-arginine has a protective role, reducing the lesions and preventing mortality. These results contributed to elucidate mechanisms involved in intestinal lesions which could be of relevance to human small bowel injury associated to allergy. (c) 2007 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Spleen or spleen plus bone marrow cells from (BALB/c x C57Bl/6)F1 donors were transferred into BALB/c recipients 21 days before skin or cardiac transplantation. Prolonged graft survival was observed on recipients treated with the mixture of donor-derived cells as compared to those treated with spleen cells alone. We evaluated the expression of CD45RB and CD44 by splenic CD4(+) and CD8(+) T cells 7 and 21 days after donor cell transfer. The populations of CD8(+)CD45RB(low) and CD8(+)CD44(high) cells were significantly decreased in mice pre-treated with donor spleen and bone marrow cells as compared to animals treated with spleen cells only, although these cells expanded in both groups when compared to an earlier time-point. No differences were observed regarding CD4+ T cell population when recipients of donor-derived cells were compared. An enhanced production of IL-10 was observed seven days after transplantation in the supernatants of spleen cell cultures of mice treated with spleen and bone marrow cells. Taken together these data suggest that donor-derived bone marrow cells modulate the sensitization of the recipient by semi-allogeneic spleen cells in part by delaying the generation of activated/memory CD8(+) T cells leading to enhanced graft survival. (c) 2007 Elsevier B.V. All rights reserved.
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To study the role of TLR2 in a experimental model of chronic pulmonary infection, TLR2-deficient and wild-type mice were intratracheally infected with Paracoccidioides brasiliensis, a primary fungal pathogen. Compared with control, TLR2(-/-) mice developed a less severe pulmonary infection and decreased NO synthesis. Equivalent results were detected with in vitro-infected macrophages. Unexpectedly, despite the differences in fungal loads both mouse strains showed equivalent survival times and severe pulmonary inflammatory reactions. Studies on lung-infiltrating leukocytes of TLR2(-/-) mice demonstrated an increased presence of polymorphonuclear neutrophils that control fungal loads but were associated with diminished numbers of activated CD4(+) and CD8(+) T lymphocytes. TLR2 deficiency leads to minor differences in the levels of pulmonary type 1 and type 2 cytokines, but results in increased production of KC, a CXC chemokine involved in neutrophils chemotaxis, as well as TGF-beta, IL-6, IL-23, and IL-17 skewing T cell immunity to a Th17 pattern. In addition, the preferential Th17 immunity of TLR2(-/-) mice was associated with impaired expansion of regulatory CD4(+)CD25(+)FoxP3(+) T cells. This is the first study to show that TLR2 activation controls innate and adaptive immunity to P. brasiliensis infection. TLR2 deficiency results in increased Th17 immunity associated with diminished expansion of regulatory T cells and increased lung pathology due to unrestrained inflammatory reactions. The Journal of Immunology, 2009, 183: 1279-1290.