998 resultados para Bologne (Italie) -- Moeurs et coutumes -- 16e siècle


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Plan du travail Nous traiterons de cet aspect historique et contextuel dans la première partie. Les trois premiers chapitres décrivent les fondements antiques et médiévaux de la philosophie naturelle seiziémiste et évoquent l'influence du De animalibus d'Albert le Grand sur les médecins naturalistes. Nous en arriverons alors aux liens qui unissent ces derniers (chapitre IV) et aux conditions matérielles et intellectuelles qui entourent et parfois entravent la parution des ouvrages (chapitre V). Nous nous pencherons ensuite sur l'identité des lecteurs susceptibles d'être intéressés par les traités d'histoire naturelle. Ces lecteurs ont des attentes qui méritent aussi un examen quant à leur origine, car elles conditionnent pour une part variable, mais importante, le contenu des oeuvres (chapitre VI). Confrontés à des critiques, à des obstacles institutionnels parfois séculaires, les médecins naturalistes se défendent pour une part en reprenant les arguments de leurs prédécesseurs médiévaux. Mais nous les verrons mettre en place de nouvelles stratégies, en relation étroite avec le renouveau bien connu de la dialectique et de la rhétorique, qui trouve ses racines en Italie du nord à la fin du XVe siècle. Ce point sera développé dans la seconde partie, qui servira de transition essentielle dans notre exposé. C'est là que nous découvrirons que la rhétorique ne s'impose pas uniquement comme un rituel renouvelé de la dispute médiévale : elle n'entre pas seulement en jeu lorsqu'il s'agit de défendre ses intérêts contre des rivaux ou des adversaires académiques (chapitre VII). Les médecins naturalistes mettent au contraire au point des instruments au service d'un processus heuristique qui s'inspire des nouveaux canons de la rhétorique, dont Rudolph Agricola est un des théoriciens principaux (chapitre VIII). Ces observations nous amèneront à repréciser ce qu'il faut entendre par philosophie naturelle au XVIe siècle, notamment au travers de l'autorité de personnages comme Théodore Gaza (chapitre IX) et à définir les fondements généraux de l'histoire naturelle seiziémiste, en adoptant des points de vue divers : examen des tables des matières d'ouvrages, des réflexions des médecins naturalistes, avec à leur tête Conrad Gesner, ou encore étude de la pénétration de l'histoire naturelle dans quelques récits des voyageurs aux Amériques (chapitre X et XI). Arrivé à ce point de l'exposé, le lecteur aura constaté que la solidité de l'histoire naturelle seiziémiste tient à une stratégie discursive soigneusement élaborée. Le développement détaillé et l'application de ce nouveau processus, qui s'ancre au plus profond du discours descriptif de la nature, seront décrits dans la troisième partie. Nous commencerons par y rappeler quels sont les instruments antiques de la description des particulares, l'accident et la différence, que les médecins naturalistes adaptent à leurs exigences heuristiques (chapitre XII). Nous verrons le rôle de "nota", outil discursif méconnu, qui désigne les éléments décisifs ou arguments par lesquels les médecins naturalistes identifient les espèces décrites par les anciens en les confrontant aux espèces réelles (chapitre XIII). Une fois présenté l'instrument descriptif, se pose la question de son utilisation par les médecins naturalistes et de son évaluation par rapport au fonctionnement de la taxonomie moderne (chapitre XIV). La différence entre les deux regards sur la nature apparaîtra comme fondamentale : les médecins naturalistes assignent à leurs investigations des limites, inhérentes à l'origine sacrée de leur quête, qui relève de la philosophie, elle-même subordonnée à la théologie. Cela se percevra par exemple dans la description des animaux du Nouveau Monde. Les conséquences de cette constatation sont considérables : elles remettent en cause le statut du "savant" du XVIe siècle, qui ne saurait être assimilé à l'observateur extérieur tel que l'érige la science des Lumières. Belon et ses collègues se disent plutôt des "contemplateurs" et des interprètes, ce qui les rapprochent de la figure du poète, avec qui ils entretiennent des rapports ambivalents. C'est la relation même du médecin naturaliste au langage de la nature qui s'en trouve affectée : le savant n'a pas la maîtrise du discours, dans la mesure où les signes qu'il interprète et, dans une certaine mesure, ordonne, du latin : les noms d'espèces, entre autres dans les titres de notices descriptives, pour mieux cerner la relation entre la langue antique et la vernaculaire, ainsi que la notion de langue originelle chez les médecins naturalistes (chapitre XVIII). Les points communs qui émergeront de cette confrontation feront disparaître le clivage anachronique entre langue latine et langue vernaculaire, de même que l'hypothèse de l'insuffisance lexicale de la seconde, dont les médecins naturalistes auraient en vain voulu faire l'instrument de la science moderne (chapitre XIX). Le chapitre XX aura pour but d'établir le lien et l'adéquation entre les caractéristiques du discours descriptif ainsi mises en évidence et les fondements véritables de l'histoire naturelle seiziémiste.

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Contient : Instructions à Claude d'Angennes de Rambouillet, évêque du Mans [Rome], 1589 (f. 1), — au vicomte de Turenne [Angleterre], s. d. (f. 45), — au même [Allemagne], s. d. (f. 55), — « à monsieur de La Fin, allant en Lyonnois », s. d. (f. 83), — au même, « s'en allant vers monsieur le connestable » de Montmorency, s. d. (f. 103), — à monsieur de Nevers [Italie], s. d. (f. 125), — à Isaïe Brochart de La Clyelle [Florence], « après la conversion du Roy » (f. 147), — à monsieur de Maisse [Italie], s. d. (f. 169), — au sieur de La Borde [Guyenne], s. d. (f. 175), — « au sieur de Lambert, s'en retournant à Bourdeaux, vers monsieur le mareschal de Matignon », s. d. (f. 183), — au « sieur de Baradat » [Allemagne], s. d. (f. 191) ; Pièces diverses, parmi lesquelles on remarque : Instruction à un ambassadeur envoyé vers le duc de Parme ; « Advis de feu monsieur de La Noue sur le changement de religion du Roy » ; Copies de lettres de François d'Anjou, à Henri III et autres, 1583 (f. 223 et suiv.), — du chancelier de L'Hospital, 1573 (f. 245 et suiv.), etc ; Copies d'actes de Henri IV, 1606, etc ; « Mémoires de la pernitieuse trahison... du sieur de Mérargues..., contre le Roy et son estat », 1605

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Contient : Instructions au sieur de Fresne-Forget [Espagne] (f. 1), — au sieur de La Clyelle [Italie] (f. 6 v), — au même [Italie] (f. 65), — au sieur Du Belloy [Languedoc] (f. 8 v), — au sieur Giron [Languedoc] (f. 9 v), — au vicomte de Turenne [Allemagne] (f. 21), — au sieur de La Verrière [Suisse] (f. 38), — au sieur de La Borde [Guyenne] (f. 40), — au sieur de Lambert, « s'en retournant à Bourdeaulx, vers monsieur le mareschal de Mattignon » (f. 42 v), — à monsieur de La Fin [Lyonnais] (f. 46), — à monsieur de Nevers [Italie] (f. 71), — au sieur d'Halincourt [Rome], 1600 (f. 97), — à monsieur de La Rochepot [Espagne], 1600 (f. 103), — au baron Du Tour [Angleterre], 1605 (f. 112), — à monsieur de Bullion [Piémont], 1609 (f. 121), — à Aubéry-Dumaurier [Hollande], 1617 (f. 128 v), — à monsieur de Boissise [Hollande], 1618 (f. 130), — à monsieur Ancel [Allemagne], 1612 (f. 139 v), — à monsieur de Vaucelas [Espagne], 1609 (f. 155 v), — à Bertrand d'Échaus, évêque de Bayonne (f. 159), — et à monsieur de Caumartin [Suisse], 1604 (f. 160 v) ; Pièces concernant les relations de Henri IV avec l'Italie, lettres du Roi au Pape, à divers cardinaux, etc

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Cette thèse documente, répertorie et analyse les relations entre les femmes auteures en France, en Italie, et entre Françaises et Italiennes, de 1770 à 1840, à partir de l’étude des correspondances et des ouvrages publiés de douze écrivaines (Anne-Marie de Beaufort d’Hautpoul, Sophie Gay, Félicité de Genlis, Marie-Émilie de Montanclos, Constance Pipelet Salm, Germaine de Staël, Teresa Bandettini, Elisabetta Caminer, Carolina Lattanzi, Diodata Saluzzo, Fortunata Sulgher Fantastici et Isabella Teotochi Albrizzi). Au cours d’une période caractérisée par le développement de l’imprimé, par l’importante participation féminine à la querelle des femmes, par le bouleversement politique international issu de la Révolution française et de l’époque napoléonienne, ainsi que par la présence affirmée des auteures, ces dernières font face à une réactivation des attaques contre l’autorat féminin. Dans ce contexte, les relations entre écrivaines illustrent le défi de « l’action commune » conçue dans une optique de défense d’une cause (celle des auteures) avant l’émergence du mouvement féministe. Les écrivaines étant souvent présentées soit comme « sœurs, » soit comme « rivales », notre étude démontre que la nature des relations féminines est infiniment plus complexe dans les faits. D’un côté, les relations entre femmes auteures témoignent d’une certaine cohésion au sein de la communauté : les contacts sont nombreux, celles-ci s’épaulent en temps de crise, construisent des généalogies littéraires féminines, et déconstruisent les discours portant sur la soi-disant « exceptionnalité » et la « rivalité » des femmes de lettres. De l’autre côté, d’importantes divisions traversent leurs réseaux, notamment liées à l’appartenance nationale, aux opinions politiques et au positionnement de chacune dans le milieu littéraire. Outre les divisions sociales et politiques, cette thèse illustre la difficulté éprouvée par les auteures à arrimer leurs intérêts individuels (promotion de leur propre carrière, identités multiples interférant avec l’appartenance de sexe/genre) aux intérêts collectifs (légitimer l’autorat féminin). Ainsi, les écrivaines reconnaissent l’importance de la communauté des femmes auteures, tout en étant confrontées au défi d’en maintenir la cohésion, à une époque où non seulement l’activité littéraire, mais également le contexte culturel et politique, sont en pleine transformation.

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Le théâtre de marionnettes a connu, depuis la fin du XXe siècle, de profondes mutations, tant sur le plan esthétique que sur celui du dispositif dramaturgique. Si en France des expériences plurielles de collaboration entre écrivains et marionnettistes se sont développées, en Italie ont émergé des expérimentations dramatiques de la part des marionnettistes eux-mêmes, auteurs de textes aux qualités littéraires. Au fil des rencontres avec la scène marionnettique, la posture de l’auteur devient « fluide », allant de l’écrivain extérieur répondant à une commande, au dramaturge et au co-créateur des spectacles. Une attention accrue aux enjeux dramaturgiques a renforcé les relations des arts de la marionnette avec le théâtre d’acteurs. En vertu de cette osmose, certaines caractéristiques du régime contemporain de l’écriture pour la scène, comme la « rhapsodisation » des textes mise en évidence par Jean-Pierre Sarrazac et les traits « postdramatiques » décrits par Hans-Thies Lehmann, sont à l’œuvre dans les pièces pour marionnettes écrites depuis les années 1980. La comparaison des créations françaises (par Daniel Lemahieu et François Lazaro, Jean Cagnard et la Cie Arketal, Kossi Efoui et Théâtre Inutile, Dennis Cooper et Gisèle Vienne) et italiennes (par Guido Ceronetti, Giuliano Scabia, Gigio Brunello et Gyula Molnár, Marta Cuscunà, Fabiana Iacozzilli, entre autres) montre comment elles exploitent la marionnette afin d’agencer la parole aux images suscitées par l’objet. Bien que l’on puisse observer un plus grand élan innovateur en France, tandis que les relations avec les différentes traditions régionales restent ancrées en Italie, l’analyse de textes nous apprend que les motifs les plus récurrents sont communs aux deux territoires, en vertu des possibilités de figuration qu’offre la marionnette : la confrontation avec les problèmes actuels et les traumatismes de l’histoire, la plongée dans l’esprit humain, l’imagination de territoires post-anthropocentriques, la rencontre avec le trouble et la mort

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Les rapports complexes entre les différentes façons de faire circuler les idées et les informations ne datent pas de nos jours. A toutes les époques, les messages qui circulent emploient toutes sortes de véhicules et de langages, très souvent complémentaires. Ces véhicules et ces langages n'ont peut-être rien d'extraordinaire. Ils appartiennent au monde des gestes de tous les jours, des gestes qui se répètent et dont la répétition est elle-même importante pour la construction du sens de chaque message. Ces gestes qui sont répétés, qui sont attendus et qui sont reconnus incluent des sons, des images, des comportements, des mots, ou des citations. Il y a donc un rapport qui s'y établit entre répétition et nouveauté, rapport dans lequel la répétition fournit chaque fois une nouvelle information, même si elle est déjà attendue, tandis que leur absence peut représenter l'anxiété, ou même le scandale.