1000 resultados para Intervention de minimisation de risque
Resumo:
RESUME : Dans de nombreux environnements professionnels, des travailleurs sont exposés à des bioaérosols, que ce soit des bactéries, champignons, virus ou fragments de microorganismes. Ces bioaérosols peuvent être responsables de maladies infectieuses (p.ex. légionellose), ou de maladies non infectieuses (touchant principalement les voies respiratoires). Cependant, pour une majorité des bioaérosols, les relations entre une exposition à une certaine dose et les effets sur la santé humaine sont peu connues. Ce manque de connaissances étant dû principalement à une absence de méthodes adéquates permettant de quantifier cette exposition. La real-time quantitative PCR (Q-PCR) est un outil basé sur la quantification du DNA dont le potentiel de quantification des bioaérosols dans des environnements professionnels n'a pas été exploré. Le but de ce travail est de développer une méthode de Q-PCR permettant de quantifier des bioaérosols - en particulier des bactéries - et d'appliquer ces techniques pour des mesures préventives sur les lieux de travail. Dans ce travail, la Q-PCR a été appliquée à 1a quantification de pathogènes, de groupes taxonomiques spécifiques et de la charge bactérienne totale dans des environnements de travail, stations d'épuration et élevages industriels de volailles. Nous avons montré que la Q-PCR : 1) est capable de quantifier des pathogènes difficilement cultivables si ceux-ci sont présents en concentration importante, 2) a le potentiel pour être un outil performant dans l'étude des communautés bactériennes présentes dans l'air d'environnements professionnels, 3) est aussi performante que le comptage total des bactéries par DAPI pour quantifier 1a charge bactérienne totale et est donc une alternative prometteuse aux techniques culture-dépendantes. La Q-PCR pourrait être utilisée afin d'établir des relations doses-réponses pour la charge bactérienne ; soit dans des populations de travailleurs hautement exposés (p.ex. les éleveurs de volailles), soit en exposant des cellules à des concentrations de bioaérosols mesurées par Q-PCR. ABSTRACT : Many workers are exposed to bioaerosols such as bacteria, fungi, viruses or fragments of microorganisms. These bioaerosols can be responsible of infectious (e.g. legionellosis) or non infectious diseases (mainly respiratory symptoms). However, for a majority of them, the relationship between exposure and effects on human health is not clearly established. This is mainly due to the lack of valid quantitative assessment methods. Real-time quantitative PCR (Q-PCR) is a tool based on the quantification of DNA, of which the potential for the quantification of bioaerosols in work environments has not yet been explored. The aim of this work was to develop a Q-PCR method permitting to quantify bioaerosols -mainly bacteria and to apply those techniques in occupational environments. In this work, Q-PCR was applied to the quantification of pathogens, of specific taxonomic groups and of the total bacterial load in two different occupational settings, namely wastewater treatment plants and poultry houses. We showed that Q-PCR : 1) is capable of quantifying difficult to cultivate pathogens; when they are present at high concentrations, 2) has the potential to be a useful tool for studying bacterial communities in the air of work environments, 3) is as efficient as epifluorescence for the quantification of total bacterial load, and is a promising alternative to the culture-dependent methods. Q-PCR could be used to establish doses-responses relationships for bacterial load, either in populations of highly exposed workers such as poultry farmers, or by exposing cells to concentrations of bioaerosols quantified with Q-PCR.
Resumo:
On suppose que les troubles musculo-squelettiques non spécifiques tels que les douleurs chroniques au dos ou à la nuque ont des causes multifactorielles. Toutefois, le travail et les conditions de travail représentent un facteur plus ou moins déterminant. Il est donc essentiel, particulièrement en matière de réinsertion, que le travail et les conditions de travail fassent l'objet d'une évaluation soignée. [Auteure]
Resumo:
Background: Sexually transmitted infections (STIs) are among the frequent risks encountered by travelers. Efficient interventions are needed to improve the understanding of the risks of STIs. We investigated the potential benefits of a motivational brief intervention (BI) and the provision of condoms on the engagement in unprotected casual sex.Methods: 3-arm randomized controlled trial performed among single travelers aged 18-44 years visiting a travel clinic in Switzerland. The main outcomes were the prevalence of casual unprotected sexual intercourse and their predictors.Results: 5148 eligible travelers were seen from 2006 to 2008. 1681 agreed to participate and 1115 subjects (66%) completed the study. 184/1115 (17%) had a casual sexual relationship abroad and overall 46/1115 (4.1%) had inconsistently protected sexual relations. Women (adjusted OR 2.7 [95% CI 1.4-5.6]) and travelers with a history of past STI (adjusted OR 2.8 [95% CI 1.1-7.4]) had more frequent casual sexual relationships without consistent protection. Regarding the effect of our intervention, the prevalence of subjects using condoms inconsistently was 28% (95% CI 16-40) in the motivational BI group, 24% (95% CI 10-37) in the condoms group and 24% (95% CI 14-33) in the control group (p = 0.7).Conclusion: This study showed that a motivational brief intervention and/or the provision of free condoms did not modify risky sexual behavior of young travelers. The rate of inconsistently protected sexual relationships during travel was however lower than expected
Resumo:
L'agitation postopératoire chez les patients adultes dans les premières heures après le réveil¦est un domaine peu étudié. Nous avons effectué des recherches pour trouver des études¦concernant l'agitation postopératoire sur Pubmed pour les 10 dernières années. Les termes de¦recherche étaient agitation, emergence delirium, facteurs de risques (anglais : risk factors),¦agitation treatment, Riker scale. Ceci n'a permis de trouver que 2 études à propos de ce sujet.¦Pourtant, elle concerne environ 5% (1) (2) des patients adultes opérés, ce qui n'est pas¦négligeable.¦En effet, elle peut avoir de sérieuses conséquences en terme de lésions des patients¦(arrachement de cathéter, de tube d'intubation) ou du personnel soignant, ainsi qu'en terme de¦coûts occasionnés par les différentes complications.¦Selon l'étude de Lepousé (1) et l'étude de Radtke (2), certains facteurs seraient déterminants¦dans la survenue de l'agitation postopératoire, dont quelques-uns sont évitables.¦Dans l'étude observationnelle prospective de Radtke (2), il a déjà été démontré que l'âge était¦en lien avec l'agitation postopératoire. Les tranches d'âge les plus à risque sont : les moins de¦40 ans (18-39 ans) (OR=2.1, CI=1.1-3.8, p=0.02) et les plus de 64 ans (OR=2.1, CI=1.1-3.4,¦p=0.02). Les études de Lepousé (1) et de Radtke (2) ont montré que la prémédication par¦benzodiazépines pourrait aussi être un facteur de risque (Lepousé (1): CI=1.1-3.3, p=0.02)¦(Radtke (2): OR=2.4, CI=1.0-5.6, p≤0.05). L'intensité de la douleur est également liée à la¦survenue d'une agitation postopératoire (OR=1.8, CI=1.0-3.0, p<0.04) (2). D'autres facteurs¦comme certains médicaments utilisés lors de l'anesthésie (l'étomidate) (2), le type de¦chirurgie [abdominale (1) (2), musculosquelettique (2), de la tête et du cou(2), de la¦poitrine(1)] seraient en lien avec la survenue d'une agitation postopératoire.¦4¦Il restait toutefois beaucoup de facteurs dont la relation avec l'agitation postopératoire n'avait¦pas été évaluée ou dont l'étude n'a pas eu de résultat significatif [par exemple, les¦benzodiazépines à long terme (1), ou l'anesthésie locorégionale(2)].¦Le but de cette étude était premièrement de déterminer si la fréquence de l'agitation¦postopératoire dans la population prise en compte ici est comparable à celle observée dans les¦études de Radtke et de Lepousé.¦Ensuite il s'agissait d'identifier, lors d'agitation postopératoire chez des patients adultes,¦parmi certains facteurs possibles, ceux pouvant être en lien avec l'agitation postopératoire, et¦s'ils étaient similaires à ceux retrouvés dans les études déjà publiées.¦Les comorbidités sont un de ces facteurs. La dose de benzodiazépines dans les 24 heures¦précédent l'intervention, ainsi que les benzodiazépines en médication chronique, par un effet¦paradoxal, pourraient être en lien avec un état d'agitation. Dans le même ordre d'idée, nous¦avons comparé le type d'anesthésie utilisé, locorégionale versus générale ou combinée, avec¦la survenue de cet état. Nous nous sommes aussi penchés sur la dose intraopératoire totale¦d'opioïdes et l'administration intraopératoire d'atropine, médicaments largement utilisés lors¦des interventions, et qui seraient des facteurs modifiables si une relation avec l'agitation était¦démontrée. Enfin, l'hypotension intraopératoire provoquant une hypoperfusion cérébrale¦relative pourrait être liée à la survenue d'une agitation postopératoire.¦Nous avons également observé d'autres variables, comme l'intensité de la douleur, déjà¦démontrée comme étant en rapport avec l'agitation postopératoire, et l'hypoxie¦intraopératoire, qui pourrait favoriser une hypoxie cérébrale, et par là une agitation.¦Enfin, nous avons cherché s'il existe un lien entre la survenue d'une agitation postopératoire¦et d'un état confusionnel postopératoire, c'est-à-dire se développant dans la semaine suivant¦l'opération, une question qui n'avait pas encore été étudiée.
Resumo:
Le rapport international le plus récent concernant la maltraitance infantile date de 2006 : il s'agit du Rapport mondial sur la violence contre les enfants, du Secrétaire général des Nations Unies (1). La définition retenue pour la maltraitance infantile s'inspire de celle du Rapport mondial sur la violence et la santé, de l'OMS en 2002 (2) : «La menace ou l'utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre un enfant par un individu ou un groupe qui entraîne ou risque fortement de causer un préjudice à la santé, à la survie, au développement ou à la dignité de l'enfant.». Il existe différentes formes de maltraitance : - la maltraitance physique (brutalités, coups, blessures, brûlures, etc.) la maltraitance psychologique (insultes, humiliation, isolement, terroriser l'enfant, etc.) - la maltraitance sexuelle (exhibitionnisme, attouchements, relations sexuelles, etc.) - les négligences (manque d'attention et de soins) Dans la majorité des cas, plusieurs formes de maltraitances sont présentes chez un enfant victime de mauvais traitements ; elles se chevauchent (3). L'Observatoire national de l'Action Sociale Décentralisée (ODAS) a réalisé une classification des enfants à protéger, les définitions sont les suivantes (4): L'enfant maltraité est « celui qui est victime de violences physiques, d'abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences sur son développement physique et psychologique. » L'enfant en risque est « celui qui connaît des conditions d'existence qui risquent de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n'est pas pour autant maltraité. » L'enfant en souffrance est « un enfant aimé et soigné mais qui souffre des conditions d'existences qui fragilisent ou menacent son développement et son épanouissement personnel. » En Suisse, peu de données sont disponibles concernant la prévalence de la maltraitance étant donné la difficulté à récolter des données. Selon l'Office Fédéral de la Statistique suisse, les résultats d'une étude de 2004 montre une diminution des châtiments corporels par rapport à une étude semblable réalisée 12 ans auparavant (5). Cependant, la maltraitance infantile est un problème de santé publique du fait de la gravité de ses conséquences sur la santé physique, mentale et sociale de l'individu et de son retentissement sur la communauté ainsi que de sa fréquence estimée dans la population suisse. Elle a des effets néfastes sur la santé de l'enfant par mortalité directe ou morbidité directe ou indirecte et représente également un facteur de risque pour la santé physique et mentale, le développement et les perspectives de réalisation personnelle du jeune adulte et de l'adulte (6). On sait aujourd'hui que le nombre de cas de maltraitance signalés en Suisse est en augmentation. Ceci démontre que la maltraitance est un phénomène courant. Cependant, les professionnels ne pensent pas MF / Travail de master en médecine / 2011-2012 3 que le phénomène de la maltraitance infantile soit en augmentation, mais que les cas de maltraitance sont mieux repérés, que les professionnels s'occupant d'enfants sont plus sensibles à cette problématique et qu'il y a donc davantage de signalements (7). La prévention de la maltraitance est nécessaire et possible. Des interventions ont établi leur efficacité et il a été démontré que plus l'intervention est précoce, plus elle a de chances de réussite (2). C'est la raison pour laquelle il est important de repérer les cas de maltraitance précocement afin de pouvoir intervenir, aider les familles et garantir la protection de l'enfant. Des mesures de prévention ont été mises en place au niveau international, comme au niveau fédéral, pour assurer la reconnaissance et la prise en charge de l'enfant victime de maltraitance. Au niveau international, la Convention internationale des droits de l'enfant a été adoptée par l'Assemblée Générale en 1989 (8). Elle reconnaît l'enfant comme personne indépendante ayant des droits propres. Cette convention est divisée en quatre parties comportant : les principes directeurs (la non-discrimination, viser les meilleurs intérêts pour l'enfant, le droit de vivre, de survivre et de se développer, le droit de participation), les droits de survie et de développement (le droit à avoir les ressources, les compétences et les contributions nécessaires pour pouvoir survivre et pouvoir profiter d'un développement complet), les droits de protection (de toutes les formes de maltraitance envers les enfants, négligences, exploitation et cruauté), les droits de participation (la liberté d'expression de leurs opinions, de parler de sujets qui concernent leur vie sociale, économique, religieuse, culturelle ou politique et d'être écouté, la liberté d'information et la liberté d'association). Les stratégies de prévention de la maltraitance infantile visent à réduire les causes sous- jacentes et les facteurs de risque, tout en renforçant les facteurs de protection, de façon à prévenir de nouveaux cas (9). Elles comprennent : les stratégies sociétales et communautaires (mise en place de réformes juridiques et des droits de la personne humaine, instauration des politiques sociales et économiques favorables, correction des normes sociales et culturelles, réduction des inégalités économiques, réduction du facteur de risque environnemental, formation des professionnels), les stratégies relationnelles (formation parentale et des adultes s'occupant d'enfants), les stratégies individuelles (apprendre aux enfants à reconnaître et à éviter les situations de violence potentielle). En plus des mesures structurelles mises en place par les états (scolarisation obligatoire, dispositif légal, service de protection des enfants et des jeunes, services de santé spécialisés, etc.), des associations de lutte contre la maltraitance infantile existent et jouent également un rôle important dans la prévention. Par exemple, la Fondation Suisse pour la Protection de l'Enfant s'emploie à analyser les causes de la violence envers les MF / Travail de master en médecine / 2011-2012 4 enfants et à les combattre, à protéger les enfants contre la violence physique, psychologique, sexuelle et structurelle ainsi que contre la négligence par le biais d'un travail de prévention ciblé à l'échelle nationale. Elle vise également à apprendre aux enfants comment se protéger eux-mêmes et demander de l'aide, à sensibiliser les adultes qui les entourent au fait que les enfants ont une personnalité propre et qu'ils ont le droit d'être protégés et encouragés et à demander au niveau politique que l'on mette en place des structures adaptées aux enfants (10).
Resumo:
In the outpatient setting, the long-term management of cardiovascular risk factors is essential to prevent recurrent cardiovascular disease. Recent studies have shown an additional benefit of beginning cardiovascular secondary prevention during the hospital stay. Early, in-hospital initiation of proven beneficial medications, such as aspirin or blood lipid lowering drugs and therapeutic lifestyle change counseling, improves patients' long-term outcome, as long as there is continuity of care in the outpatient setting. A recent hospitalization may be a teachable moment, when patients are more likely to modify their health behaviors. The continuity of care between in-hospital medicine and the outpatient setting helps patients in the long-term management of their cardiovascular disease.
Resumo:
Alors que la consommation modérée d'alcool est liée à un risque plus faible de développer une maladie coronarienne, l'impact d'une consommation plus importante d'alcool sur les facteurs de risque cardiovasculaire (FRCV) et la maladie coronarienne est moins clair. Nous avons étudié l'association entre la consommation d'alcool, les FRCV et l'estimation du risque à dix ans de faire un événement cardiovasculaire dans l'étude populationnelle lausannoise CoLaus. Dans cette étude, 73% des participants consomment de l'alcool, 16% consomment de 14 à 34 unités d'alcool par semaine et 2% consomment 35 unités ou plus par semaine. Cet article montre notamment l'impact d'une consommation importante d'alcool sur les FRCVet passe en revue les liens entre la consommation d'alcool, le type de boissons et les FRCV. [Abstract] Moderate alcohol consumption has been associated with lower coronary heart disease (CHD) risk. However, the impact of higher alcohol consumption on cardiovascular risk factors (CVRFs) is conflicting. We examined the association between alcohol consumption, CVRFs and the estimated 10-year CHD risk in the population-based CoLaus study in Lausanne, Switzerland. Among 5'769 participants without cardiovascular disease, 73% of the participants were alcohol drinkers; 16% consumed 14-34 drinks/week and 2% consumed >= 35 drinks/week. This article shows the impact of high alcohol consumption on CVRFs and reviews the literature on the associations between alcohol consumption and CVRFs.
Resumo:
Résultats d'une revue systématique publiée dans Diabetes Care