998 resultados para Antirretrovirals, Sida
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The objective of this work was the biological and molecular characterization of a begomovirus detected in São Joaquim de Bicas, Minas Gerais, Brazil, named TGV-[Bi2], by determining its host range, complete nucleotide sequence and phylogenetic relationships with other begomoviruses. Biological characterization consisted of a host range study using either sap inoculation or particle bombardment as inoculation methods. The yellow spot virus can infect plants in Solanaceae and Amaranthaceae, including economically importat crops as sweet pepper, and weeds as Datura stramonium and Nicotiana silvestris. For the molecular characterization, the full-length genome (DNA-A and DNA-B) was amplified, cloned and completely sequenced. Sequence comparisons and phylogenetic analyses indicated that TGV-[Bi2] constitutes a novel begomovirus species named Tomato yellow spot virus (ToYSV), closely related to Sida mottle virus (SiMoV).
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Ce livre décrit l'évolution des lois suisses qui ont traité de l'homosexualité. Il présente surtout, enrichie d'interviews, une histoire des associations qui ont réuni, dans une faible proportion il est vrai, les hommes qui se trouvaient concernés. L'action de ces pionniers fut capitale, mais ils partageaient avec les autorités un souci d'invisibilité. L'opinion publique réprouvait un comportement qu'elle considérait comme une anomalie ou un vice, que les législateurs réprimèrent avec modération, alors que l'Allemagne des années 1930 se déchaînait. Dans la seconde moitié du 20e siècle, avec la montée des mouvements de libération, vint le temps des militances de rue et du coming out. Les esprits s'ouvraient peu à peu quand explosa le SIDA. Ses victimes furent nombreuses. Le fléau bouleversa les milieux homosexuels. Les autorités décidèrent alors de s'allier résolument à leurs groupements afin de généraliser des actions préventives. En retraçant l'évolution des mobilisations, ce livre montre comment les luttes ont contribué à l'avancée des droits des homosexuels en Suisse au 20e siècle.
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RESUME POUR UN LARGE PUBLIC Parmi les globules blancs, les lymphocytes T 004 jouent un rôle primordial dans la coordination de la réponse immunitaire contre les pathogènes et les lymphocytes T CD8 dans leur élimination. Lors d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1), non seulement les cellules T CD4 sont les principales cibles d'infections, mais aussi elles disparaissent progressivement tout au long de la maladie. Ce phénomène, appelé aussi épuisement des lymphocytes T CD4, est la principale cause provoquant le Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA). Malgré de grands efforts de recherche, nous ne sommes toujours pas en mesure de dire si ce phénomène est dû à un défaut dans la production de nouvelles cellules ou à une destruction massive de cellules en circulation. Dans cette étude, nous nous proposions, dans un premier temps, de comparer la production de nouvelles cellules T CD4 et CD8 chez des individus VIH-négatifs et positifs. Les cellules nouvellement produites portent un marqueur commun que l'on appelle TREC et qui est facilement mesurable. En considérant des paramètres cliniques, nous étions en mesure de déterminer le niveau de TRECs de cellules T CD4 et CD8 dans différentes phases de la maladie. De là, nous avons pu déterminer que le niveau de TREC est toujours plus bas dans les cellules T CD8 de patients VIH-positifs comparativement à notre groupe contrôle. Nous avons pu déterminer par une analyse ultérieure que cette différence est due à une forte prolifération de ces cellules chez les patients VIH-positifs, ce qui a pour effet de diluer ce marqueur. En revanche, la production de nouvelles cellules T CD4 chez des patients VIH-positifs est accentuée lors de la phase précoce de la maladie et largement réprimée lors de la phase tardive. Dans un second temps, nous avons effectué une analyse à grande échelle de l'expression de gènes associés à la division cellulaire sur des lymphocytes T CD4 et CD8 d'individus VIH-¬positifs et négatifs, avec comme contrôle des cellules proliférant in vitro. De cette étude, nous avons pu conclure que les cellules T CD8 de patients VIH-positifs étaient en état de prolifération, alors que les lymphocytes T CD4 présentaient des défauts majeurs conduisant à un arrêt de la division cellulaire. Nos résultats montrent que la capacité à produire de nouvelles cellules chez des patients VIH¬positifs reste active longtemps pendant la maladie, mais que l'incapacité des cellules T CD4 à proliférer peut enrayer la reconstitution immunitaire chez ces individus. ABSTRACT The hallmark of HIV-1 infection is the depletion of CD4 T cells. Despite extensive investigation, the mechanisms responsible for the loss of CD4 T cells have been elucidated only partially. In particular, it remains controversial whether CD4 T cell depletion results from a defect in T cell production or from a massive peripheral destruction. In this study, de novo T cell generation has been investigated by measuring T cell receptor rearrangement excision circles (TRECs) on large cohorts of HIV-negative (N=120) and HIV-1 infected (N=298) individuals. Analysis of TREC levels was performed in HIV-infected subjects stratified by the stage of HIV disease based on CD4 T cell counts (early: >500 CD4 T cells/µl; intermediate: <500>200; late: <200) and by age (20 to 60 years, n = 259). Our data show that TREC levels in CD8 T cells were significantly lower in HIV-infected subjects at any stage of disease compared to the control group. In contrast, TREC levels in CD4 T cells were significantly higher in HIV-infected subjects at early stages disease while no significant differences were observed at intermediate stages of the disease and were severely reduced only at late stages of disease. To investigate further the status of cell cycle in peripheral CD4 and CD8 T cells in HIV-1 infections, we determined the pattern of gene expression with the microarray technology. In particular, CD4 and CD8 T cells of HIV-1 infected and HIV-negative subjects were analysed by Cell Cycle cDNA expression array. The patterns of gene expression were compared to in vitro stimulated CD4 and CD8 T cells and this analysis showed that CD8 T cells of HIV-1 infected subjects had a pattern of gene expression very similar to that of in vitro stimulated CD8 T cells thus indicating ongoing cell cycling. In contrast, CD4 T cells of HIV-1 infected subjects displayed a complex pattern of gene expression. In fact, CD4 T cells expressed high levels of genes typically associated with cell activation, but low levels of cell cycle genes. Therefore, these results indicated that activated CD4 T cells of HIV-1 infected subjects were in cell cycle arrest. Taking together these results indicate that thymus function is preserved for long time during HIV- 1 infection and the increase observed in early stage disease may represent a compensatory mechanism to the depletion of CD4 T cells. However, we provide evidence for a cell cycle arrest of peripheral CD4 T cells that may prevent potentially the replenishment of CD4 T cells. RESUME Les mécanismes responsables de la perte des lymphocytes T CD4 lors de l'infection pas VIH n'ont été élucidés que partiellement. Nous ne savons toujours pas si l'épuisement des lymphocytes T CD4 résulte d'un défaut dans la production de cellules ou d'une destruction périphérique massive. Dans cette étude, la production de cellules T a été étudiée en mesurant les cercles d'excision générés lors du réarrangement du récepteur au cellules T (TRECs) chez des individus VIH-négatifs (N=120) et VIH-1 positifs (N=298). L'analyse des niveaux de TREC a été faite chez sujets HIV-infectés en considérant les phases de la maladie sur la base des comptes CD4 (phase précoce: > 500 cellules CD4/µl; intermédiaire: < 500>200; tardive: < 200) et par âge. Nos données démontrent que les niveaux de TRECs des cellules T CD8 étaient significativement plus bas chez les sujets VIH-1 infectés, à tous les stades de la maladie comparativement au groupe contrôle. En revanche, les niveaux de TRECs des cellules T CD4 étaient significativement plus élevés chez les sujets VIH-1 infectés durant la phase précoce de la maladie, tandis qu'aucune différence significative n'était observée durant la phase intermédiaire et étaient très réduits dans la phase tardive. Dans une deuxième partie, nous avons utilisé la technique des biopuces à d'ADN complémentaire pour analyser la régulation du cycle cellulaire chez les lymphocytes T CD4 et CD8 périphériques lors d'une infection au VIH-1. Des profils d'expression ont été déterminés et comparés à ceux de cellules T CD4 et CD8 stimulées in vitro, démontrant que les cellules T CD8 des sujets VIH-positifs avaient un profil d'expression très semblable à celui des cellules stimulées in vitro en prolifération. En revanche, les lymphocytes T CD4 des sujets VIH-1 positifs avaient un profil d'expression de gène plus complexe. En fait, leur profil montrait une sur- expression de gènes associés à une activation cellulaire, mais une sous-expression de ceux induisant une division. Ainsi, ces résultats indiquent que les lymphocytes T CD4 d'individus VIH-positifs présentent des dérégulations qui conduisent à un arrêt du cycle cellulaire. Ces résultats montrent que la fonction thymique est préservée longtemps pendant l'infection au VIH-1 et que l'augmentation de la quantité de TRECs dans la phase précoce de la maladie peut représenter un mécanisme compensatoire à l'épuisement des cellules T CD4. Cependant, nous démontrons aussi un clair dysfonctionnement du cycle cellulaire chez les cellules T CD4 d'individus infectés par VIH-1 ce qui peut enrayer la reconstitution du système immunitaire.
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1. 1. Summaries 1.1. Preamble and extended abstract The present thesis dissertation addresses the question of antiviral immunity from the particular standpoint of the adaptive T cell-mediated immune response. The experimental work is presented in the form of three published articles (two experimental articles and one review article, see sections 4.1, 4.2 and 4.3 on pages 73, 81 and 91, respectively), describing advances both in our understanding of viral control by CD8 T lymphocytes, and in vaccine development against the Human Immunodeficiency Virus Type 1 (HIV-1). Because the articles focus on rather specialized areas of antiviral immunity, the article sections are preceded by a general introduction (section 3) on the immune system in general, and on four viruses that were addressed in the experimental work, namely HIV-1, Cytomegalovirus (CMV), Epstein Barr Virus (EBV) and Influenzavirus (Flu). This introduction section is aimed at providing a glimpse on viral molecular biology and immunity, to help the hypothetical non-expert reader proceeding into the experimental part. For this reason, each section is presented as individual entity and can be consulted separately. The four viruses described are of peculiar relevance to immunity because they induce an array of opposite host responses. Flu causes a self limiting disease after which the virus is eradicated. CMV and EBV cause pauci-symptomatic or asymptomatic diseases after which the viruses establish lifelong latency in the host cells, but are kept in check by immunity. Eventually, HIV-1 establishes both latency - by inserting its genome into the host cell chromosome - and proceeds in destroying the immune system in a poorly controlled fashion. Hence, understanding the fundamental differences between these kinds of viral host interactions might help develop new strategies to curb progressive diseases caused by viruses such as HIV-1. Publication #1: The first article (section 4.1, page 73) represents the main frame of my laboratory work. It analyses the ability of CD8 T lymphocytes recovered from viral-infected patients to secrete interferon γ (IFN-γ) alone or in conjunction with interleukin 2 (IL-2) when exposed in vitro to their cognate viral antigens. CD8 T cells are instrumental in controlling viral infection. They can identify infected cells by detecting viral antigens presented at the surface of the infected cells, and eliminate both the cell and its infecting virus by triggering apoptosis and/or lysis of the infected cell. Recognition of these antigens triggers the cognate CD8 cells to produce cytokines, including IFN-γ and IL-2, which in turn attract and activate other pro-inflammatory cells. IFN-γ triggers both intrinsic antiviral activity of the infected cells and distant activation of pro-inflammatory cells, which are important for the eradication of infection. IL-2 is essential for clonal expansion of the antigen (Ag)-specific CD8 T cell. Hence the existence of Ag-specific CD8 cells secreting both IFN-γand IL-2 should be beneficial for controlling infection. In this first work we determined the percentage of IFN-y/IL-2 double positive and single IFN-γsecreting CD8 T cells against antigens HIV-1, CMV, EBV and Flu in three groups of subjects: (i) HIV-1 infected patients progressing to disease (progressors), (ii) HIV-1-infected subjects not progressing to disease (long-term non progressors or LTNP), and (iii) HIV negative blood donors. The results disclosed a specific IFN-y/IL-2 double positive CD8 response in all subjects able to control infection. In other words, IFN-y/IL-2 double positive CD8 cells were present in virus-specific CD8 T cells against Flu, CMV and EBV as well against HIV-1 in LTNP. In contrast, progressors only had single IFN-γsecreting CD8 T cells. Hence, the ability to develop an IFN-y/IL-2 double positive response might be critical to control infection, independently of the nature of the virus. Additional experiments helped identify the developmental stage of the missing cells (using different markers such as CD45RA and CCR7) and showed a correlation between the absence of IL-2 secreting CD8 T cells and a failure in the proliferation capacity of virus-specific CD8 T cells. Addition of exogenous IL-2 could restore clonal expansion of HIV-1 specific CD8 T cells, at least in vitro. It could further been shown, that IL-2 secreting CD8 T cells are sufficient to support proliferation even in absence of CD4 help. However, the reason for the missing IFN-y/IL-2 double positive CD8 T cell response in HIV-1 progessors has yet to be determined. Publication #2: The second article (section 4.2, page 81) explores new strategies to trigger CD8 T cell immunity against specific HIV-1 proteins believed to be processed and exposed as "infection signal" at the surface of infected cells. Such signals consist of peptide fragments (8- 13 amino acids) originating from viral proteins and presented to CD8 T cells in the frame of particular cell surface molecules of the major histocompatibility complex class I* (MHC I). To mimic "natural" viral infection, the HIV-1 polyprotein Gagpolnef was inserted and expressed in either of two attenuated viruses i.e. vaccinia virus (MVA) or poxvirus (NYVAC). Mice were infected with these recombinant viruses and specific CD8 T cell response to Gagpolnef peptides was sought. Mice could indeed mount a CD8 T cell response against the HIV-1 antigens, indicating that the system worked, at least in this animal model. To further test whether peptides from Gagpolnef could also be presented in the frame of the human MHC class I proteins, a second round of experiments was performed in "humanized" transgenic mice expressing human MHC molecules. The transgenic mice were also able to load Gagpolnef peptides on their human MHC molecule, and these cells could be detected and destroyed by Ag-specific CD8 T cells isolated from HIV-1-infected patients. Therefore, expressing Gagpolnef on attenuated recombinant viruses might represent a valid strategy for anti-HIV-1 immunization in human. Publication #3: This is a review paper (section 4.3, page 91) describing the immune response to CMV and newly developed methods to detect this cellular immune response. Some of it focuses on the detection of T cells by using in vitro manufactured tetramers. These consist of four MHC class I molecules linked together and loaded with the appropriate antigenic peptide. The tetramer can be labeled with a fluorochrome and analyzed with a fluorescence-activated cell sorter. Taken together, the work presented indicates that (i) an appropriate CD8 T cell response consisting of IFN-y/IL-2 double positive effectors, can potentially control viral infection, including HIV-1 infection, (ii) such a response might be triggered by recombinant viral vaccines, and (iii) CD8 T cell response can be monitored by a variety of techniques, including recently-developed MHC class I tetramers. 1. 2. Préambule et résumé élargi Le présent travail de thèse s'intéresse à l'immunité antivirale du point de vue particulier de la réponse adaptative des cellules T. Le travail expérimental est présenté sous la forme de trois articles publiés (2 articles expérimentaux et 1 article de revue, voir sections 4.1, 4.2 et 4.3, pages 58, 66 et 77, respectivement), décrivant des progrès dans la compréhension du contrôle de l'infection virale par les lymphocytes T CD8, ainsi que dans le développement de nouveaux vaccins contre le Virus d'Immunodéficience de Humaine de type 1 (VIH-1). En raison du caractère spécialisé de l'immunité antivirale de type cellulaire, les articles sont précédés par une introduction générale (section 3), dont le but est de pourvoir le lecteur non avisé avec des bases nécessaire à une meilleure appréhension du travail expérimental. Cette introduction présente les grandes lignes du système immunitaire, et décrit de façon générale les 4 virus utilisés dans le travail expérimental: à savoir le virus VIH-1, le Cytomégalovirus (CMV), le virus Epstein Barr (EBV) et le virus Influenza A (Flu). Toutes les sections sont présentées de façon individuelle et peuvent être consultées séparément. La description des 4 virus a une pertinence particulière quant à leur interaction avec le système immun. En effet, ils induisent une panoplie de réponses immunitaires s'étendant aux extrêmes de la réaction de l'hôte. Influenza A est à l'origine d'une maladie cytopathique aiguë, au décours de laquelle le virus est éradiqué par l'hôte. CMV et EBV sont classiquement à l'origine d'infections pauci-symptomatiques, voire asymptomatiques, après lesquelles les virus persistent de façon latente dans la cellule hôte. Cependant, ils restent sous le contrôle du système immun, qui peut prévenir une éventuelle réactivation. Enfin, VIH-1 s'établit à la fois en infection latente - par l'insertion de son génome dans le chromosome des cellules hôtes - et en infection productive et cytopathique, échappant au contrôle immunitaire et détruisant ses cellules cibles. La compréhension des différences fondamentales entre ces différents types d'interactions virus-hôte devraient faciliter le développement de nouvelles stratégies antivirales. Article 1: Le premier article (section 4.1 Page 58) représente l'objet principal de mon travail de laboratoire. Il analyse la capacité des lymphocytes T CD8 spécifiques de différent virus à sécréter de l'interféron gamma (IFN-y) et/ou de l'interleukine 2 (IL-2) après stimulation par leur antigène spécifique. Les cellules T CD8 jouent un rôle crucial dans le contrôle des infections virales. Elles identifient les cellules infectées en détectant des antigènes viraux présentés à la surface de ces mêmes cellules, et éliminent à la fois les cellules infectées et les virus qu'elles contiennent en induisant l'apoptose et/ou la lyse des cellules cibles. Parallèlement, l'identification de l'antigène par la cellule T CD8 la stimule à sécréter des cytokines. L'IFN-γen est un exemple. L'IFN-γ stimule les cellules infectées à développer une activé antivirale intrinsèque. De plus, il attire sur place d'autres cellules de l'inflammation, et active leur fonction d'éradication des pathogènes. L'IL-2 est un autre exemple. L'IL-2 est essentielle à l'expansion clonale des cellules T CD8 spécifiques à un virus donné. Elle est donc essentielle à augmenter le pool de lymphocytes antiviraux. En conséquence, la double capacité de sécréter de l'IFN-γ et de IL-2 pourrait être un avantage pour le contrôle antiviral par les cellules T CD8. Dans ce travail nous avons comparé les proportions de lymphocytes T CD8 doubles positifs (IFN-γ/IL-2) et simples positifs (IFN-γ) chez trois groupes de sujets: (i) des patients infectés par VIH-1 qui ne contrôlent pas l'infection (progresseurs), (ii) des patients infectés par VIH-1, mais contrôlant l'infection malgré l'absence de traitement ("long term non progressors" [LTNP]) et (iii) des donneurs de sang négatifs pour l'infection à VIH-1. Les résultats ont montré que les individus capables de contrôler une infection possédaient des cellules T CD8 doubles positifs (IFN-γ/IL-2), alors que les patients ne contrôlant pas l'infection procédaient prioritairement des CD8 simples positifs (IFN-γ). Spécifiquement, les lymphocytes T spécifiques pour Flu, CMV, EBV, et VII-1-1 chez les LTNP étaient tous IFN-γ/IL-2 doubles positifs. Au contraire, les lymphocytes T CD8 spécifique à VIH-1 étaient IFN-γ simples positifs chez les progresseurs. La capacité de développer une réponse IFN-γ/IL-2 pourraient être primordiale pour le contrôle de l'infection, indépendamment de la nature du virus. En effet, il a été montré que l'absence de sécrétion d'IL2 par les lymphocytes T CD8 corrélait avec leur incapacité de proliférer. Dans nos mains, cette prolifération a pu être restaurée in vitro par l'adjonction exogène d'IL-2. Toutefois, la faisabilité de ce type de complémentation in vivo n'est pas claire. Des expériences additionnelles ont permis de préciser de stade de développement des lymphocytes doubles positifs et simples positifs par le biais des marqueurs CD45RA et CCR7. Il reste maintenant à comprendre pourquoi certains lymphocytes T CD8 spécifiques sont incapables à sécréter de l'IL-2. Article 2: Le deuxième article explore des nouvelles stratégies pour induire une immunité T CD8 spécifique aux protéines du VIH-1, qui sont édités et exposés à la surface des cellules infectées. Ces signaux consistent en fragments de peptide de 8-13 acide aminés provenant de protéines virales, et exposées à la surface des cellules infectées dans le cadre des molécules spécialisées d'histocompatibilité de classe I (en anglais "major histocompatibility class I" ou MHC I). Pour mimer une infection virale, la polyprotéine Gagpolnef du VIH-1 a été insérée et exprimée dans deux vecteurs viraux atténués, soit MVA (provenant de vaccinia virus) ou NYVAC (provenant d'un poxvirus). Ensuite des souris ont été infectées avec ces virus recombinants et la réponse T CD8 aux peptides issus de Gagpolnef a été étudiée. Les souris ont été capables de développer une réponse de type CD8 T contre ces antigènes du VIH-1. Pour tester si ces antigènes pouvaient aussi être présentés par dans le cadre de molécules MHC humaines, des expériences supplémentaires ont été faites avec des souris exprimant un MHC humain. Les résultats de ces manipulations ont montré que des cellules T CD8 spécifique aux protéines du VIH pouvaient être détectées. Ce travail ouvre de nouvelles options quant à l'utilisation des virus recombinants exprimant Gagpolnef comme stratégie vaccinale contre le virus VIH-I chez l'homme. Article 3: Ces revues décrivent la réponse immunitaire à CMV ainsi que des nouvelles méthodes pouvant servir à sa détection. Une partie du manuscrit décrit la détection de cellule T à l'aide de tétramères. Il s'agit de protéines chimériques composées de 4 quatre molécules MHC liées entre elles. Elles sont ensuite "chargées" avec le peptide antigénique approprié, et utilisée pour détecter les cellules T CD8 spécifiques à ce montage. Elles sont aussi marquées par un fluorochrome, qui permet une analyse avec un cytomètre de flux, et l'isolement ultime des CD8 d'intérêt. En résumé, le travail présenté dans cette thèse indique que (i) une réponse T CD8 appropriée - définie par la présence des cellules effectrices doublement positives pour l'IFN-γ et l'IL-2 - semble indispensable pour le contrôle des infections virales, y compris par le VIH-1, (ii) une telle réponse peut être induite par des vaccin viral recombinant, et (iii) la réponse T CD8 peut être analysée et suivie grâce à plusieurs techniques, incluant celle des tétramères de MHC class I. 1.3. Résumé pour un large public Le système immunitaire humain est composé de différents éléments (cellules, tissus et organes) qui participent aux défenses de l'organisme contre les pathogènes (bactéries, virus). Parmi ces cellules, les lymphocytes T CD8, également appelés cellules tueuses, jouent un rôle important dans la réponse immunitaire et le contrôle des infections virales. Les cellules T CD8 reconnaissent de manière spécifique des fragments de protéines virales qui sont exposés à la surface des cellules infectées par le virus. Suite à cette reconnaissance, les cellules T CD8 sont capables de détruire et d'éliminer ces cellules infectées, ainsi que les virus qu'elles contiennent. Dans le contexte d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus responsable du SIDA, il a pu être montré que la présence des cellules T CD8 est primordiale. En effet, en l'absence de ces cellules, les individus infectés par le VIH progressent plus rapidement vers le SIDA. Au cours de la vie, l'Homme est exposé à plusieurs virus. Mais à l'opposé du VIH, certains d'entre eux ne causent pas des maladies graves : par exemple le virus de la grippe (Influenza), le cytomégalovirus ou encore le virus d'Epstein-Barr. Certains de ces virus peuvent être contrôlés et éliminés de l'organisme (p. ex. le virus de la grippe), alors que d'autres ne sont que contrôlés par notre système immunitaire et restent présents en petite quantité dans le corps sans avoir d'effet sur notre santé. Le sujet de mon travail de thèse porte sur la compréhension du mécanisme de contrôle des infections virales par le système immunitaire : pourquoi certains virus peuvent être contrôlés ou même éliminés de l'organisme alors que d'autres, et notamment le VIH, ne le sont pas. Ce travail a permis de démontrer que les cellules T CD8 spécifiques du VIH ne sécrètent pas les mêmes substances, nécessaires au développement d'une réponse antivirale efficace, que les cellules T CD8 spécifiques des virus contrôlés (le virus de la grippe, le cytomégalovirus et le virus d'Epstein-Barr). Parallèlement nous avons également observé que les lymphocytes T CD8 spécifiques du VIH ne possèdent pas la capacité de se diviser. Ils sont ainsi incapables d'être présents en quantité suffisante pour assurer un combat efficace contre le virus du SIDA. La (les) différence(s) entre les cellules T CD8 spécifiques aux virus contrôlés (grippe, cytomégalovirus et Epstein-Barr) et au VIH pourront peut-être nous amener à comprendre comment restaurer une immunité efficace contre ce dernier.
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Objetivou-se avaliar a potencialidade de algumas plantas freqüentes em pomares cítricos de hospedar o vírus da leprose, transmitido por Brevipalpus phoenicis (Geijskes). Foram utilizadas as seguintes plantas: Hibiscus sp. L., Malvaviscus mollis DC., Grevillea robusta A. Cunn., Mimosa caesalpiniaefolia Benth., Bixa orellana L., Commelina benghalensis L., Bidens pilosa L., Sida cordifolia L. e Ageratum conyzoides L.. Duas criações-estoque do ácaro foram realizadas, sendo uma sobre frutos com sintomas de leprose e outra sobre frutos sem sintomas. De cada planta hospedeira do ácaro, escolheram-se duas folhas, delimitando-se na face inferior de cada planta uma área, que recebeu ácaros criados sobre frutos com lesões de leprose, que aí permaneceram durante sete dias. Os ácaros foram em seguida transferidos para mudas cítricas das variedades Natal e Valência e mantidos em casa de vegetação. As folhas das diferentes espécies vegetais sobre as quais os ácaros estavam anteriormente, foram destacadas e conservadas em placas de Petri, sobre algodão e papel-filtro umedecido. Ácaros criados sobre frutos sem lesões de leprose foram mantidos por três dias sobre essas folhas e, posteriormente, transferidos para novas mudas cítricas, que também foram subseqüentemente mantidas em uma casa de vegetação. Após 60 dias, quantificou-se o número de lesões de leprose nas mudas cítricas. Os resultados evidenciaram que o ácaro não perdeu a capacidade de transmissão do vírus para mudas cítricas após acesso alimentar por sete dias sobre qualquer uma das plantas intermediárias consideradas no estudo. Ácaros provenientes de frutos sem lesões de leprose adquiriram o vírus da leprose e o transmitiram a mudas cítricas quando tiveram acesso alimentar a C. benghalensis, A. conyzoides, B. pilosa, S. cordifolia e B. orellana, onde, anteriormente, ácaros criados sobre frutos com lesões de leprose permaneceram por sete dias. Estes resultados evidenciam a potencialidade de estas plantas serem depositárias e fonte de transmissão do vírus para plantas cítricas suscetíveis.
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Objectives: General population studies have shown associations between copy number variation (CNV) of the LPA gene Kringle-IV type-2 (KIV-2) coding region, single-nucleotide polymorphism (SNP) rs6415084 in LPA and coronary heart disease (CHD). Because risk factors for HIV-infected patients may differ from the general population, we aimed to assess whether these potential associations also occur in HIV-infected patients. Methods: A unicenter, retrospective, case-control (1:3) study. Eighteen HIV-patients with confirmed diagnosis of acute myocardial infarction (AMI) were adjusted for age, gender, and time since HIV diagnosis to 54 HIV-patients without CHD. After gDNA extraction from frozen blood, both CNV and SNP genotyping were performed using real-time quantitative PCR. All genetic and non-genetic variables for AMI were assessed in a logistic regression analysis. Results: Our results did not confirm any association in terms of lipoprotein(a) LPA structural genetic variants when comparing KIV-2 CNV (p = 0.67) and SNP genotypes (p = 0.44) between AMI cases and controls. However, traditional risk factors such as diabetes mellitus, hypertension, and CD4(+) T cell count showed association (p < 0.05) with CHD. Conclusion: Although significant associations of AMI with diabetes, hypertension and CD4(+) T cell count in HIV-patients were found, this study could not confirm the feasibility neither of KIV-2 CNV nor rs6415084 in LPA as genetic markers of CHD in HIV-infected patients.Highlights:● Individuals with HIV infection are at higher risk of coronary heart disease (CHD) than the non-infected population.● Our results showed no evidence of LPA structural genetic variants associated with CHD in HIV-1-infected patients.● Associations were found between diabetes mellitus, arterial hypertension, CD4(+) T cell count, and CHD.● The clinical usefulness of these biomarkers to predict CHD in HIV-1-infected population remains unproven.● Further studies are needed to assess the contribution of common genetic variations to CHD in HIV-infected individuals.
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Background In the Strategies for Management of Anti-Retroviral Therapy trial, all-cause mortality was higher for participants randomized to intermittent, CD4-guided antiretroviral treatment (ART) (drug conservation [DC]) than continuous ART (viral suppression [VS]). We hypothesized that increased HIV-RNA levels following ART interruption induced activation of tissue factor pathways, thrombosis, and fibrinolysis. Methods and Findings Stored samples were used to measure six biomarkers: high sensitivity C-reactive protein (hsCRP), interleukin-6 (IL-6), amyloid A, amyloid P, D-dimer, and prothrombin fragment 1þ2. Two studies were conducted: (1) a nested case-control study for studying biomarker associations with mortality, and (2) a study to compare DC and VS participants for biomarker changes. For (1), markers were determined at study entry and before death (latest level) for 85 deaths and for two controls (n¼170) matched on country, age, sex, and date of randomization. Odds ratios (ORs) were estimated with logistic regression. For each biomarker, each of the three upper quartiles was compared to the lowest quartile. For (2), the biomarkers were assessed for 249 DC and 250 VS participants at study entry and 1 mo following randomization. Higher levels of hsCRP, IL-6, and D-dimer at study entry were significantly associated with an increased risk of all-cause mortality. Unadjusted ORs (highest versus lowest quartile) were 2.0 (95% confidence interval [CI], 1.0-4.1; p¼0.05), 8.3 (95% CI, 3.3-20.8; p , 0.0001), and 12.4 (95% CI, 4.2-37.0; p , 0.0001), respectively. Associations were significant after adjustment, when the DC and VS groups were analyzed separately, and when latest levels were assessed. IL-6 and D-dimer increased at 1 mo by 30% and 16% in the DC group and by 0% and 5% in the VS group (p , 0.0001 for treatment difference for both biomarkers); increases in the DC group were related to HIV-RNA levels at 1 mo (p , 0.0001). In an expanded case-control analysis (four controls per case), the OR (DC/VS) for mortality was reduced from 1.8 (95% CI, 1.1-3.1; p¼0.02) to 1.5 (95% CI, 0.8-2.8) and 1.4 (95% CI, 0.8-2.5) after adjustment for latest levels of IL-6 and D-dimer, respectively. Conclusions IL-6 and D-dimer were strongly related to all-cause mortality. Interrupting ART may further increase the risk of death by raising IL-6 and D-dimer levels. Therapies that reduce the inflammatory response to HIV and decrease IL-6 and D-dimer levels may warrant investigation.
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Background The effect of maraviroc on the maintenance and the function of HIV-1-specific T cell responses remains unknown. Methods Subjects recently infected with HIV-1 were randomized to receive anti-retroviral treatment with or without maraviroc intensification for 48 weeks, and were monitored up to week 60. PBMC and in vitro-expanded T cells were tested for responses to the entire HIV proteome by ELISpot analyses. Intracellular cytokine staining assays were conducted to monitor the (poly)-functionality of HIV-1-specific T cells. Analyses were performed at baseline and week 24 after treatment start, and at week 60 (3 months after maraviroc discontinuation). Results Maraviroc intensification was associated with a slower decay of virus-specific T cell responses over time compared to the non-intensified regimen in both direct ex-vivo as well as in in-vitro expanded cells. The effector function profiles of virus-specific CD8+ T cells were indistinguishable between the two arms and did not change over time between the groups. Conclusions Maraviroc did not negatively impact any of the measured parameters, but was rather associated with a prolonged maintenance of HIV-1-specific T cell responses. Maraviroc, in addition to its original effect as viral entry inhibitor, may provide an additional benefit on the maintenance of virus-specific T cells which may be especially important for future viral eradication strategies.
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Background The MPER region of the HIV-1 envelope glycoprotein gp41 is targeted by broadly neutralizing antibodies. However, the localization of this epitope in a hydrophobic environment seems to hamper the elicitation of these antibodies in HIV infected individuals. We have quantified and characterized anti-MPER antibodies by ELISA and by flow cytometry using a collection of mini gp41-derived proteins expressed on the surface of 293T cells. Longitudinal plasma samples from 35 HIV-1 infected individuals were assayed for MPER recognition and MPER-dependent neutralizing capacity using HIV-2 viruses engrafted with HIV-1 MPER sequences. Results Miniproteins devoid of the cysteine loop of gp41 exposed the MPER on 293T cell membrane. Anti-MPER antibodies were identified in most individuals and were stable when analyzed in longitudinal samples. The magnitude of the responses was strongly correlated with the global response to the HIV-1 envelope glycoprotein, suggesting no specific limitation for anti-MPER antibodies. Peptide mapping showed poor recognition of the C-terminal MPER moiety and a wide presence of antibodies against the 2F5 epitope. However, antibody titers failed to correlate with 2F5-blocking activity and, more importantly, with the specific neutralization of HIV-2 chimeric viruses bearing the HIV-1 MPER sequence; suggesting a strong functional heterogeneity in anti-MPER humoral responses. Conclusions Anti-MPER antibodies can be detected in the vast majority of HIV-1 infected individuals and are generated in the context of the global anti-Env response. However, the neutralizing capacity is heterogeneous suggesting that eliciting neutralizing anti-MPER antibodies by immunization might require refinement of immunogens to skip nonneutralizing responses.
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There are conflicting data on the prevalence of coronary events and the quality of the management of modifiable cardiovascular risk factors (CVRF) inHIV-infected patients. Methods.We performed a retrospective descriptive study to determine the prevalence of coronary events and to evaluate the management of CVRF in a Mediterranean cohort of 3760 HIV-1-infected patients from April 1983 through June 2011. Results.We identified 81 patients with a history of a coronary event (prevalence 2.15%); 83% of them suffered an acute myocardial infarction. At the time of the coronary event, CVRF were highly prevalent (60.5% hypertension, 48% dyslipidemia, and 16% diabetes mellitus).OtherCVRF, such as smoking, hypertension, lack of exercise, and body mass index, were not routinely assessed. After the coronary event, a significant decrease in total cholesterol ( � = 0.025) and LDLcholesterol ( � = 0.004) was observed. However, the percentage of patients whomaintained LDL-cholesterol > 100mg/dL remained stable (from 46% to 41%, � = 0.103). Patients using protease inhibitors associated with a favorable lipid profile increased over time ( � = 0.028). Conclusions.The prevalence of coronary events in our cohort is low. CVRF prevalence is high and theirmanagement is far from optimal. More aggressive interventions should be implemented to diminish cardiovascular risk in HIV-infected patients.
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L'OFSP et la Commission de contrôle de la recherche sur le sida ont mandaté l'IUMSP pour un bilan de la situation actuelle en matière de recherche sur la sexualité en Suisse et à l'étranger. Le présent document présente une revue de la littérature internationale et Suisse, une revue des recherches menées en Suisse allemande (en allemand) ainsi qu'une présentation des grandes enquêtes de population réalisées à l'étranger, un résumé des travaux de Cartigny, une liste des institutions et chercheurs prêts à collaborer à un programme de recherche sur la sexualité.
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Replication of human immunodeficiency virus (HIV) requires base pairing of the reverse transcriptase primer, human tRNA(Lys3), to the viral RNA. Although the major complementary base pairing occurs between the HIV primer binding sequence (PBS) and the tRNA's 3'-terminus, an important discriminatory, secondary contact occurs between the viral A-rich Loop I, 5'-adjacent to the PBS, and the modified, U-rich anticodon domain of tRNA(Lys3). The importance of individual and combined anticodon modifications to the tRNA/HIV-1 Loop I RNA's interaction was determined. The thermal stabilities of variously modified tRNA anticodon region sequences bound to the Loop I of viral sub(sero)types G and B were analyzed and the structure of one duplex containing two modified nucleosides was determined using NMR spectroscopy and restrained molecular dynamics. The modifications 2-thiouridine, s(2)U(34), and pseudouridine, Psi(39), appreciably stabilized the interaction of the anticodon region with the viral subtype G and B RNAs. The structure of the duplex results in two coaxially stacked A-form RNA stems separated by two mismatched base pairs, U(162)*Psi(39) and G(163)*A(38), that maintained a reasonable A-form helix diameter. The tRNA's s(2)U(34) stabilized the interaction between the A-rich HIV Loop I sequence and the U-rich anticodon, whereas the tRNA's Psi(39) stabilized the adjacent mismatched pairs.
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There are few clinical data on the combination abacavir/lamivudine plus raltegravir. We compared the outcomes of patients from the SPIRAL trial receiving either abacavir/lamivudine or tenofovir/emtricitabine at baseline who had taken at least one dose of either raltegravir or ritonavir-boosted protease inhibitors. For the purpose of this analysis, treatment failure was defined as virological failure (confirmed HIV-1 RNA ≥50 copies/ml) or discontinuation of abacavir/lamivudine or tenofovir/emtricitabine because of adverse events, consent withdrawal, or lost to follow-up. There were 143 (72.59%) patients with tenofovir/emtricitabine and 54 (27.41%) with abacavir/lamivudine. In the raltegravir group, there were three (11.11%) treatment failures with abacavir/lamivudine and eight (10.96%) with tenofovir/emtricitabine (estimated difference 0.15%; 95% CI -17.90 to 11.6). In the ritonavir-boosted protease inhibitor group, there were four (14.81%) treatment failures with abacavir/lamivudine and 12 (17.14%) with tenofovir/emtricitabine (estimated difference -2.33%; 95% CI -16.10 to 16.70). Triglycerides decreased and HDL cholesterol increased through the study more pronouncedly with abacavir/lamivudine than with tenofovir/emtricitabine and differences in the total-to-HDL cholesterol ratio between both combinations of nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs) tended to be higher in the raltegravir group, although differences at 48 weeks were not significant. While no patient discontinued abacavir/lamivudine due to adverse events, four (2.80%) patients (all in the ritonavir-boosted protease inhibitor group) discontinued tenofovir/emtricitabine because of adverse events (p=0.2744). The results of this analysis do not suggest that outcomes of abacavir/lamivudine are worse than those of tenofovir/emtricitabine when combined with raltegravir in virologically suppressed HIV-infected adults.