997 resultados para commercial art


Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Relevant globalement de l'analyse de discours, cette thèse se propose en deux temps (questions de méthode, puis analyses) d'étudier dans le détail et d'interpréter des lettres asilaires initialement gardées au sein d'archives médicales de différents hôpitaux psychiatriques de Suisse romande et désormais conservées à la Collection de l'Art Brut, à Lausanne. Ce transfert institutionnel noue le problème central posé par le corpus recueilli : quelle lecture accorder à ces productions qui, dans ces conditions, semblent échapper à toute catégorisation générique a priori ou, en reformulant l'interrogation, en quoi est-ce que les oeuvres d'art brut dépassent-elles leur statut de documents cliniques? Pour répondre à cette ample question, il faut une théorie du langage qui conceptualise des modalités de réception. En l'occurrence, les textes retenus sont abordés à partir de la théorie de Yénonciation, élaborée au moins depuis Emile Benveniste, qui implique de saisir le langage non à partir de la perspective de l'interprété mais depuis celle de l'interprétant.¦Une fois ce fondement énonciatif posé, de nombreux problèmes peuvent être posés et permettent d'architecturer le travail. L'énonciation installe en premier lieu l'univers du discours, qui implique de tenir globalement compte du primat de l'interdiscursivité, autant dans le geste raisonné de constitution du corpus que dans la conduite de son interprétation. En l'occurrence, la thématique de la folie est ici centrale : les production retenues ont en effet d'abord fait l'objet du diagnostic psychiatrique et y ont eu valeur de symptômes ; elles ont ensuite intégré les rangs de la Collection de l'Art Brut, dont les principaux artisans (Jean Dubuffet et Michel Thévoz en tête) ont beaucoup insisté sur le renouvellement du regard à apporter sur la folie, celle-ci y étant considérée pour ses vertus créatrices et contestatrices.¦Le cadrage (doublement) dialogique du corpus implique à grands traits de lier la folie et le langage ou, plus spécifiquement, de faire de la folie non plus une pathologie mais un problème de (théorie du) langage. Pour conceptualiser ce passage, les notions de manie et de manière (Dessons) sont primordiales. La première est dotée d'une mémoire psychiatrique et fait de la folie une maladie mentale dont souffre un individu doté de son empirie et d'une psycho-biologie. La seconde, en revanche, est énonciative et concerne la subjectivation d'un langage, si spécifique qu'il implique de sortir des catégories linguistiques conventionnelles pour le désigner et le décrire, inaptes à le rationaliser. La manière rejoint donc la folie parce qu'elle rend, littéralement, fou (elle déstabilise nos grilles préformatées de lecture). En ce sens, elle implique, dans le discours, de passer d'une énonciation qui n'est pas une simple interlocution (où le langage permet à un sujet de communiquer à propos de quelque chose à un autre sujet) à une énonciation dont la réception fait problème.¦Pour saisir cette énonciation dans le discours, il importe de se débarrasser d'une rhétorique des genres pour passer, radicalement, à une poétique de Γénonciation. La rhétorique ne peut appréhender la spécificité des textes retenus ou, autrement dit, leur mode propre de signifier, pour plusieurs raisons : elle se centre sur les effets provoqués par le discours sur un « auditoire » en vue de certaines visées préalables, elle instrumentalise le langage à des fins uniquement communicatives, elle repose sur un réalisme linguistique (le rapport presque naturel entre le signifiant et le concept qu'il est censé transcrire de façon transparente), elle n'a pas de théorie du sujet (sinon un bien trop flou « locuteur »).¦Une poétique de l'énonciation offre « au contraire » (l'opposition est caricaturale ici) l'avantage de traiter dans le discours d'une énonciation qui n'est pas pensée à partir de modèles collectifs (genres, signe linguistique, ...). Dans ce dernier cas, l'appréhension du discours ne peut considérer que des variations (quand ce n'est pas des « déviances » ou des symptômes) internes à tel ou tel modèle générique, pas remis en cause comme tel. En somme, une poétique renverse la pensée du langage : elle ne l'appréhende plus à partir de catégories qui lui sont externes, mais s'intéresse à des « procédés » indésignables a priori, ou, plus globalement, à un mode spécifique de signifier, c'est-à-dire qu'il ne « fait sens » que pour un seul langage - et pas un autre.¦Le langage est alors si subjectivé qu'il confond son statut d'objet avec celui de sujet. Pour preuve, on ne le désigne plus dans le discours à partir d'une catégorie sociale générique (« c'est une lettre »), mais à partir d'un « nom d'auteur » ou, plus spécifiquement, une manière (« c'est un Aloïse », par exemple pour le cas d'une oeuvre apparentée à l'art brut), sujet théorique de l'énonciation artistique. Cette forme-sujet, comme la nommait Henri Meschonnic dans sa théorie dite du poème, se reconnaît dans l'unité (sémantique) du texte et ouvre dans le discours à un système-sujet d'organisation identifiable à l'échelle élargie d'une oeuvre. Elle permet d'inscrire pleinement la démarche dans le cadre englobant non seulement de l'analyse du discours mais aussi d'une anthropologie linguistique.¦En somme, l'objet au centre de nos préoccupations fait de ce passage (d'une rhétorique à une poétique) un problème épistémologique. Les oeuvres d'art brut impliquent de passer d'une discursivité à une autre, d'une folie psychiatrique à une folie artistique, déplaçant la folie dans le champ social. Le langage dessine bel et bien la société. Ce travail permet finalement de comprendre la contribution du langage à la construction des réalités sociales, dans l'élaboration du sens qui s'y fabrique. Son orientation herméneutique aboutit à identifier une nouvelle figure de l'altérité, inscrite au sein même de la pensée linguistique.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Collection : Encyclopédie populaire, ou Les sciences, les arts et les métiers mis à la portée de toutes les classes

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Comprend : Présent royal de Jaques I, roy d'Angleterre... au prince Henry, son fils

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Pneumocystis jirovecii pneumonia (PCP) is a common opportunistic infection. Microscopic diagnosis, including diagnosis using the Merifluor-Pneumocystis direct fluorescent antigen (MP-DFA) test, has limitations. Real-time PCR may assist in diagnosis, but no commercially validated real-time PCR assay has been available to date. MycAssay Pneumocystis is a commercial assay that targets the P. jirovecii mitochondrial large subunit (analytical detection limit, ≤3.5 copies/μl of sample). A multicenter trial recruited 110 subjects: 54 with transplants (40 with lung transplants), 32 with nonmalignant conditions, 13 with leukemia, and 11 with solid tumors; 9 were HIV positive. A total of 110 respiratory samples (92% of which were bronchoalveolar lavage [BAL] specimens) were analyzed by PCR. Performance was characterized relative to investigator-determined clinical diagnosis of PCP (including local diagnostic tests), and PCR results were compared with MP-DFA test results for 83 subjects. Thirteen of 14 subjects with PCP and 9/96 without PCP (including 5 undergoing BAL surveillance after lung transplantation) had positive PCR results; sensitivity, specificity, and positive and negative predictive values (PPV and NPV, respectively) were 93%, 91%, 59%, and 99%, respectively. Fourteen of 83 subjects for whom PCR and MP-DFA test results were available had PCP; PCR sensitivity, specificity, PPV, and NPV were 93%, 90%, 65%, and 98%, respectively, and MP-DFA test sensitivity, specificity, PPV, and NPV were 93%, 100%, 100%, and 98%. Of the 9 PCR-positive subjects without PCP, 1 later developed PCP. The PCR diagnostic assay compares well with clinical diagnosis using nonmolecular methods. Additional positive results compared with the MP-DFA test may reflect low-level infection or colonization.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Federal law requires uniform licensing of truck and bus drivers (CDL) in all states and the District of Columbia. Commercial Driver's License (CDL) testing and issuance began in Iowa November 1, 1990. A person applying for a license to operate a commercial motor vehicle must apply for a CDL.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Commençant par : « Pour ce que nouvellement, comme j'entens par voz gracieuses missives, estes tiré soubz l'estandart de Cupido... » et finissant par : «... ja masse, (massa); je Masse (mulier) » .