943 resultados para Facteur cortical de grossissement


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Introduction Les lésions induites par les rayons UV peuvent causer des blocages dans la réplication de l'ADN. Ces dommages sont éliminés par le processus moléculaire très conservé de réparation par excision de nucléotides (NER). Nous avons précédemment démontré que la protéine ATR, une kinase majeure impliquée dans le stress réplicatif, est requise pour une NER efficace, et ce exclusivement durant la phase S. Des résultats subséquents ont suggéré que ce prérequis n’était pas lié à la réponse induite par ATR, mais plutôt d’une conséquence globale causée par la présence de stress réplicatif. En ce sens, nous mettons l’emphase qu’après irradiation UV, le complexe RPA joue un rôle crucial dans l'activation des mécanismes de NER ainsi que dans le redémarrage des fourches de réplication bloquées. Hypothèses: En général, les mutations qui confèrent une augmentation du stress réplicatif engendrent une séquestration excessive du facteur RPA aux fourches de réplication bloquées ce qui réduit son accessibilité pour le NER. Méthodes et résultats: Le modèle de la levure a été choisi pour vérifier cette hypothèse. Nous avons développé un essai de NER spécifique à chacune des phases du cycle cellulaire pour démontrer que les cellules déficientes en Mec1, l’homologue d’ATR, sont défectives dans la réparation par excision de nucléotides spécifiquement en phase S. De plus, plusieurs autres mutants de levure, caractérisés par un niveau de dommages spontanés élevé, ont aussi exhibé un défaut similaire. Ces mutants ont démontré une fréquence et une intensité de formation de foyers de RPA plus élevée. Finalement, une diminution partielle de RPA dans les levures a induit un défaut significatif dans le NER spécifiquement durant la phase S. Conclusion: Nos résultats supportent la notion que la séquestration de RPA aux fourches de réplication endommagées durant la phase S prévient son utilisation pour la réparation par excision de nucléotides ce qui inhibe fortement l'efficacité de réparation. Cette étude chez la levure facilite l’élucidation du phénomène analogue chez l’humain et, ultimement, comprend des implications majeures dans la compréhension du mécanisme de développement des cancers UV-dépendants.

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Quelque 30 % de la population neuronale du cortex mammalien est composée d’une population très hétérogène d’interneurones GABAergiques. Ces interneurones diffèrent quant à leur morphologie, leur expression génique, leurs propriétés électrophysiologiques et leurs cibles subcellulaires, formant une riche diversité. Après leur naissance dans les éminences ganglioniques, ces cellules migrent vers les différentes couches corticales. Les interneurones GABAergiques corticaux exprimant la parvalbumin (PV), lesquels constituent le sous-type majeur des interneurones GABAergiques, ciblent spécifiquement le soma et les dendrites proximales des neurones principaux et des neurones PV+. Ces interneurones sont nommés cellules à panier (Basket Cells –BCs) en raison de la complexité morphologique de leur axone. La maturation de la connectivité distincte des BCs PV+, caractérisée par une augmentation de la complexité de l’axone et de la densité synaptique, se déroule graduellement chez la souris juvénile. Des travaux précédents ont commencé à élucider les mécanismes contrôlant ce processus de maturation, identifiant des facteurs génétiques, l’activité neuronale ainsi que l’expérience sensorielle. Cette augmentation marquante de la complexité axonale et de la synaptogénèse durant cette phase de maturation suggère la nécessité d’une synthèse de protéines élevée. La voie de signalisation de la cible mécanistique de la rapamycine (Mechanistic Target Of Rapamycin -mTOR) a été impliquée dans le contrôle de plusieurs aspects neurodéveloppementaux en régulant la synthèse de protéines. Des mutations des régulateurs Tsc1 et Tsc2 du complexe mTOR1 causent la sclérose tubéreuse (TSC) chez l’humain. La majorité des patients TSC développent des problèmes neurologiques incluant des crises épileptiques, des retards mentaux et l’autisme. D’études récentes ont investigué le rôle de la dérégulation de la voie de signalisation de mTOR dans les neurones corticaux excitateurs. Toutefois, son rôle dans le développement des interneurones GABAergiques corticaux et la contribution spécifique de ces interneurones GABAergiques altérés dans les manifestations de la maladie demeurent largement inconnus. Ici, nous avons investigué si et comment l’ablation du gène Tsc1 perturbe le développement de la connectivité GABAergique, autant in vitro que in vivo. Pour investiguer le rôle de l’activation de mTORC1 dans le développement d’une BC unique, nous avons délété le gène Tsc1 en transfectant CRE-GFP dirigé par un promoteur spécifique aux BCs dans des cultures organotypiques provenant de souris Tsc1lox. Le knockdown in vitro de Tsc1 a causé une augmentation précoce de la densité des boutons et des embranchements terminaux formés par les BCs mutantes, augmentation renversée par le traitement à la rapamycine. Ces données suggèrent que l’hyperactivation de la voie de signalisation de mTOR affecte le rythme de la maturation des synapses des BCs. Pour investiguer le rôle de mTORC1 dans les interneurones GABAergiques in vivo, nous avons croisé les souris Tsc1lox avec les souris Nkx2.1-Cre et PV-Cre. À P18, les souris Tg(Nkx2.1-Cre);Tsc1flox/flox ont montré une hyperactivation de mTORC1 et une hypertrophie somatique des BCs de même qu’une augmentation de l’expression de PV dans la région périsomatique des neurones pyramidaux. Au contraire, à P45 nous avons découvert une réduction de la densité des punctas périsomatiques PV-gephyrin (un marqueur post-synaptique GABAergique). L’étude de la morphologie des BCs en cultures organotypiques provenant du knock-out conditionnel Nkx2.1-Cre a confirmé l’augmentation initiale du rythme de maturation, lequel s’effondre ensuite aux étapes développementales tardives. De plus, les souris Tg(Nkx2.1Cre);Tsc1flox/flox montrent des déficits dans la mémoire de travail et le comportement social et ce d’une façon dose-dépendante. En somme, ces résultats suggèrent que l’activation contrôlée de mTOR régule le déroulement de la maturation et la maintenance des synapses des BCs. Des dysfonctions de la neurotransmission GABAergique ont été impliquées dans des maladies telles que l’épilepsie et chez certains patients, elles sont associées avec des mutations du récepteur GABAA. De quelle façon ces mutations affectent le processus de maturation des BCs demeuret toutefois inconnu. Pour adresser cette question, nous avons utilisé la stratégie Cre-lox pour déléter le gène GABRA1, codant pour la sous-unité alpha-1 du récepteur GABAA dans une unique BC en culture organotypique. La perte de GABRA1 réduit l’étendue du champ d’innervation des BCs, suggérant que des variations dans les entrées inhibitrices en raison de l’absence de la sous-unité GABAAR α1 peuvent affecter le développement des BCs. La surexpression des sous-unités GABAAR α1 contenant des mutations identifiées chez des patients épileptiques ont montré des effets similaires en termes d’étendue du champ d’innervation des BCs. Pour approfondir, nous avons investigué les effets de ces mutations identifiées chez l’humain dans le développement des épines des neurones pyramidaux, lesquelles sont l’endroit privilégié pour la formation des synapses excitatrices. Somme toute, ces données montrent pour la première fois que différentes mutations de GABRA1 associées à des syndromes épileptiques peuvent affecter les épines dendritiques et la formation des boutons GABAergiques d’une façon mutation-spécifique.

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The neuro-anatomical substrates of major depressive disorder (MDD) are still not well understood, despite many neuroimaging studies over the past few decades. Here we present the largest ever worldwide study by the ENIGMA (Enhancing Neuro Imaging Genetics through Meta-Analysis) Major Depressive Disorder Working Group on cortical structural alterations in MDD. Structural T1-weighted brain magnetic resonance imaging (MRI) scans from 2148 MDD patients and 7957 healthy controls were analysed with harmonized protocols at 20 sites around the world. To detect consistent effects of MDD and its modulators on cortical thickness and surface area estimates derived from MRI, statistical effects from sites were meta-analysed separately for adults and adolescents. Adults with MDD had thinner cortical gray matter than controls in the orbitofrontal cortex (OFC), anterior and posterior cingulate, insula and temporal lobes (Cohen’s d effect sizes: −0.10 to −0.14). These effects were most pronounced in first episode and adult-onset patients (>21 years). Compared to matched controls, adolescents with MDD had lower total surface area (but no differences in cortical thickness) and regional reductions in frontal regions (medial OFC and superior frontal gyrus) and primary and higher-order visual, somatosensory and motor areas (d: −0.26 to −0.57). The strongest effects were found in recurrent adolescent patients. This highly powered global effort to identify consistent brain abnormalities showed widespread cortical alterations in MDD patients as compared to controls and suggests that MDD may impact brain structure in a highly dynamic way, with different patterns of alterations at different stages of life.

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Quelque 30 % de la population neuronale du cortex mammalien est composée d’une population très hétérogène d’interneurones GABAergiques. Ces interneurones diffèrent quant à leur morphologie, leur expression génique, leurs propriétés électrophysiologiques et leurs cibles subcellulaires, formant une riche diversité. Après leur naissance dans les éminences ganglioniques, ces cellules migrent vers les différentes couches corticales. Les interneurones GABAergiques corticaux exprimant la parvalbumin (PV), lesquels constituent le sous-type majeur des interneurones GABAergiques, ciblent spécifiquement le soma et les dendrites proximales des neurones principaux et des neurones PV+. Ces interneurones sont nommés cellules à panier (Basket Cells –BCs) en raison de la complexité morphologique de leur axone. La maturation de la connectivité distincte des BCs PV+, caractérisée par une augmentation de la complexité de l’axone et de la densité synaptique, se déroule graduellement chez la souris juvénile. Des travaux précédents ont commencé à élucider les mécanismes contrôlant ce processus de maturation, identifiant des facteurs génétiques, l’activité neuronale ainsi que l’expérience sensorielle. Cette augmentation marquante de la complexité axonale et de la synaptogénèse durant cette phase de maturation suggère la nécessité d’une synthèse de protéines élevée. La voie de signalisation de la cible mécanistique de la rapamycine (Mechanistic Target Of Rapamycin -mTOR) a été impliquée dans le contrôle de plusieurs aspects neurodéveloppementaux en régulant la synthèse de protéines. Des mutations des régulateurs Tsc1 et Tsc2 du complexe mTOR1 causent la sclérose tubéreuse (TSC) chez l’humain. La majorité des patients TSC développent des problèmes neurologiques incluant des crises épileptiques, des retards mentaux et l’autisme. D’études récentes ont investigué le rôle de la dérégulation de la voie de signalisation de mTOR dans les neurones corticaux excitateurs. Toutefois, son rôle dans le développement des interneurones GABAergiques corticaux et la contribution spécifique de ces interneurones GABAergiques altérés dans les manifestations de la maladie demeurent largement inconnus. Ici, nous avons investigué si et comment l’ablation du gène Tsc1 perturbe le développement de la connectivité GABAergique, autant in vitro que in vivo. Pour investiguer le rôle de l’activation de mTORC1 dans le développement d’une BC unique, nous avons délété le gène Tsc1 en transfectant CRE-GFP dirigé par un promoteur spécifique aux BCs dans des cultures organotypiques provenant de souris Tsc1lox. Le knockdown in vitro de Tsc1 a causé une augmentation précoce de la densité des boutons et des embranchements terminaux formés par les BCs mutantes, augmentation renversée par le traitement à la rapamycine. Ces données suggèrent que l’hyperactivation de la voie de signalisation de mTOR affecte le rythme de la maturation des synapses des BCs. Pour investiguer le rôle de mTORC1 dans les interneurones GABAergiques in vivo, nous avons croisé les souris Tsc1lox avec les souris Nkx2.1-Cre et PV-Cre. À P18, les souris Tg(Nkx2.1-Cre);Tsc1flox/flox ont montré une hyperactivation de mTORC1 et une hypertrophie somatique des BCs de même qu’une augmentation de l’expression de PV dans la région périsomatique des neurones pyramidaux. Au contraire, à P45 nous avons découvert une réduction de la densité des punctas périsomatiques PV-gephyrin (un marqueur post-synaptique GABAergique). L’étude de la morphologie des BCs en cultures organotypiques provenant du knock-out conditionnel Nkx2.1-Cre a confirmé l’augmentation initiale du rythme de maturation, lequel s’effondre ensuite aux étapes développementales tardives. De plus, les souris Tg(Nkx2.1Cre);Tsc1flox/flox montrent des déficits dans la mémoire de travail et le comportement social et ce d’une façon dose-dépendante. En somme, ces résultats suggèrent que l’activation contrôlée de mTOR régule le déroulement de la maturation et la maintenance des synapses des BCs. Des dysfonctions de la neurotransmission GABAergique ont été impliquées dans des maladies telles que l’épilepsie et chez certains patients, elles sont associées avec des mutations du récepteur GABAA. De quelle façon ces mutations affectent le processus de maturation des BCs demeuret toutefois inconnu. Pour adresser cette question, nous avons utilisé la stratégie Cre-lox pour déléter le gène GABRA1, codant pour la sous-unité alpha-1 du récepteur GABAA dans une unique BC en culture organotypique. La perte de GABRA1 réduit l’étendue du champ d’innervation des BCs, suggérant que des variations dans les entrées inhibitrices en raison de l’absence de la sous-unité GABAAR α1 peuvent affecter le développement des BCs. La surexpression des sous-unités GABAAR α1 contenant des mutations identifiées chez des patients épileptiques ont montré des effets similaires en termes d’étendue du champ d’innervation des BCs. Pour approfondir, nous avons investigué les effets de ces mutations identifiées chez l’humain dans le développement des épines des neurones pyramidaux, lesquelles sont l’endroit privilégié pour la formation des synapses excitatrices. 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Thesis (Ph.D.)--University of Washington, 2016-05

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Cortical pyramidal cells, while having a characteristic morphology, show marked phenotypic variation in primates. Differences have been reported in their size, branching structure and spine density between cortical areas. In particular, there is a systematic increase in the complexity of the structure of pyramidal cells with anterior progression through occipito-temporal cortical visual areas. These differences reflect area-specific specializations in cortical circuitry, which are believed to be important for visual processing. However, it remains unknown as to whether these regional specializations in pyramidal cell structure are restricted to primates. Here we investigated pyramidal cell structure in the visual cortex of the tree shrew, including the primary (V1), second (V2) and temporal dorsal (TD) areas. As in primates, there was a trend for more complex branching structure with anterior progression through visual areas in the tree shrew. However, contrary to the trend reported in primates, cells in the tree shrew tended to become smaller with anterior progression through V1, V2 and TD. In addition, pyramidal cells in V1 of the tree shrew are more than twice as spinous as those in primates. These data suggest that variables that shape the structure of adult cortical pyramidal cells differ among species.

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In this paper, we review evidence from comparative studies of primate cortical organization, highlighting recent findings and hypotheses that may help us to understand the rules governing evolutionary changes of the cortical map and the process of formation of areas during development. We argue that clear unequivocal views of cortical areas and their homologies are more likely to emerge for 'core' fields, including the primary sensory areas, which are specified early in development by precise molecular identification steps. In primates, the middle temporal area is probably one of these primordial cortical fields. Areas that form at progressively later stages of development correspond to progressively more recent evolutionary events, their development being less firmly anchored in molecular specification. The certainty with which areal boundaries can be delimited, and likely homologies can be assigned, becomes increasingly blurred in parallel with this evolutionary/developmental sequence. For example, while current concepts for the definition of cortical areas have been vindicated in allowing a clarification of the organization of the New World monkey 'third tier' visual cortex (the third and dorsomedial areas, V3 and DM), our analyses suggest that more flexible mapping criteria may be needed to unravel the organization of higher-order visual association and polysensory areas.

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Enlarged glomerular size is a feature of focal segmental glomerulosclerosis, obesity-related glomerulopathy, diabetic nephropathy, and hypertension. The distribution of glomerular volumes within different cortical zones and glomerular volume alterations with age and obesity may contribute to understanding the evolution of these diseases. We analyzed the distributions of volumes of individual glomeruli in the superficial, middle, and juxtamedullary cortex of normal human kidneys using the disector/Cavalieri method. Volumes (V-glom) of 720 nonsclerotic glomeruli (30 per kidney, 10 per zone) were estimated in autopsy kidneys of 24 American men, 12 aged 20 to 30 yr and 12 aged 51 to 69 yr. Black and white individuals were represented equally. The range of individual V-glom within subjects varied from two- to eight-fold. There were no significant zonal differences in V-glom in the young or those with body surface area (BSA) <= 2.11 m(2). In contrast, superficial glomeruli in the older age group, in those with BSA > 2.11 m(2), and in white subjects were significantly larger than juxtamedullary glomeruli. Black subjects tended toward larger V-glom than white subjects, and this difference was significant and most marked in the juxtamedullary zone and independent of age, BSA, and glomerular number. There is a wide range in individual V-glom in adults. BSA, race, and age independently influence V-glom different zones of the renal cortex. These findings might reflect processes of aging and susceptibility factors to renal disease.

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Objectives. It has been proposed that disruption of the internal proprioceptive representation, via incongruent sensory input, may underpin pathological pain states, but experimental evidence relies on conflicting visual input, which is not clinically relevant. We aimed to determine the symptomatic effect of incongruent proprioceptive input, imparted by vibration of the wrist tendons, which evokes the illusion of perpetual wrist flexion and disrupts cortical proprioceptive representation. Methods. Twenty-nine healthy and naive volunteers reported symptoms during five conditions: control, active and passive wrist flexion, extensor carpi radialis tendon vibration to evoke illusion of perpetual wrist flexion, and ulnar styloid (sham) vibration. No advice was given about possible illusions. Results. Twenty-one subjects reported the illusion of perpetual wrist flexion during tendon vibration. There was no effect of condition or of whether or not subjects reported an illusion on discomfort/pain (P > 0.28). Peculiarity, swelling and foreignness were greater during tendon vibration than during the other conditions, and greater during tendon vibration in those who reported an illusion of wrist flexion than in those who did not (P < 0.05 for all). Symptoms were reported by at least two subjects in each condition and four subjects reported systemic symptoms (e.g. nausea). Conclusions. In healthy volunteers, incongruent proprioceptive input does not cause discomfort or pain but does evoke feelings of peculiarity, swelling and foreignness in the limb.