999 resultados para Utilisation du territoire
Resumo:
[TABLE DES MATIERES] 1 Résumé des travaux effectues ( Méthode. - Résultats. - Conclusion). - 2 Introduction. - 3 But et objectifs. - 4 Contexte. - 5 Méthode (Type d'étude. - Bases de données consultées. - Base des missions engagées par la Centrale 144 Vaud (référencée sous « base 144 »). - Base des missions ambulancières effectuées sur territoire vaudois (référencée sous « base AMB »). - Base des missions SMUR effectuées par les SMUR du Canton de Vaud (référencée sous « base SMUR »). - Définitions et descriptions des variables. - Analyses statistiques). - 6 Résultats (Préambule - difficultés rencontrées. - Evaluation du processus d'enregistrement. - Couverture d'enregistrement des missions. - Evaluation de la qualité du remplissage des fiches de missions. - Indicateurs de l'activité des services d'urgence pré hospitalière terrestres - évolution sur la période 2000-2010. - APPELS AU 144. - Volume d'activité des ambulances et des SMUR. - Démographie de la population prise en charge par les ambulances et par les SMUR. - Types de missions ambulances et SMUR. - Chronologie des missions ambulances et SMUR. - Lieux de prise en charge et orientation des missions ambulances et SMUR. - Devenir immédiat des patients pris en charge par le SMUR. - Devenir a 48h des patients pris en charge par les SMUR). - 7 Suite des analyses (Etude de l'adéquation de l'utilisation des services d'urgence pré hospitalière. - Etude de l'adéquation des soins prodigués sur le lieu de la mission. - Etude de l'adéquation de la durée des interventions pour les prises en charges de maladies cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires). - 8 Discussion. - conclusions. - propositions . - 9 Références
Resumo:
Notre étude consiste en une recherche longitudinale pour laquelle une cohorte d'élèves a été suivie depuis la Grande Section de l'école maternelle française (élèves de 5-6 ans) jusqu'au Cours Élémentaire 1re année de l'école élémentaire française (élèves de 7-8 ans) dans des situations ordinaires de classe. À ces niveaux scolaires, l'un des principaux objectifs du curriculum est l'apprentissage de la lecture. Nous considérons que l'élève construit les compétences de lecture à acquérir, i.e. les compétences caractérisant son développement potentiel, en s'appuyant sur les compétences caractérisant son développement actuel (Vygotski, 1934/1997). Lorsqu'il apprend à lire, l'élève a à sa disposition des moyens sémiotiques relatifs à la connaissance des objets et leurs usages, ainsi qu'aux gestes et leur signification (Moro & Rodriguez, 2005), ce que nous appelons globalement la matérialité. En conséquence, dans cette recherche, nous faisons l'hypothèse que ces premières habiletés relatives à la matérialité, constituent une ressource dans les situations d'enseignement- apprentissage de la lecture. Nous réalisons une étude de cas dont le recueil des données, à caractère ethnographique, est constitué de moments de classe enregistrés en vidéo, et ce, quatre fois par année scolaire. Ces douze enregistrements vidéo sont complétés par deux entretiens semi-directifs et un entretien d'auto- confrontation ; ils sont aussi mis en lien avec les Instructions officielles (programmes scolaires). L'analyse est à la fois macrogénétique et microgénétique. Pour chaque observation, concernant l'analyse macrogénétique, nous réalisons le synopsis à partir duquel nous sélectionnons des épisodes significatifs porteurs de matérialité. Les épisodes significatifs sont constitués des événements remarquables dont les analyses microgénétiques nécessitent l'utilisation d'outils, à savoir les tableaux des matérialités et les photogrammes. Notre étude montre que la matérialité permet aux élèves de devenir lecteurs et que les formes de cette matérialité changent en fonction de l'avancée des acquisitions des élèves et des dimensions de la lecture (code et compréhension) à apprendre. - Our research consists of a longitudinal study in which one group of pupils in ordinary classroom situations has been followed from the top level of French pre-elementary school (5- to 6 year-old pupils) to the second level of French primary school (7- to 8 year-old pupils). For these three school grades, one of the main objectives in the curriculum is learning to read. We consider that pupils build their new reading skills, i.e. the skills characterizing their potential development, by relying on skills characterizing their actual development (Vygotski, 1934/1997). When learning to read, pupils yet have at their disposal semiotic abilities related to knowledge both of material objects and their uses, and of basic gestures and their meaning (Moro & Rodriguez, 2005), all of this we sum up under the term of materiality. Consequently, in our research, we make the hypothesis that the children's basic abilities related to materiality constitute a resource in teaching-learning situations. We have chosen to carry out a case study. The data collected consist of videos of class sequences carried out four times a year for three years. These twelve videos are supplemented by two semi- structured interviews with the teacher, one "self-confronting" interview in which the teacher is brought to discuss her actions and by the analysis of the ministry's school curricula. Our analysis is both macrogenetic and microgenetic. For each teaching sequence, on the level of macrogenetic analysis, we have made up the synopsis from which we have selected significant episodes in terms of materiality. The significant episodes are composed of remarkable events the microgenetic analysis of which requires the use of tools such as materiality boards and photograms. Our study shows that materiality enables pupils to develop reading skills and that the forms that materiality takes on change according to the pupils' acquisition progress and the aspects of reading (code and comprehension) still to be learned.
Resumo:
Introduction: L'utilisation de marqueurs de l'inflammation comme la CRP pour le diagnostic, le pronostic et le suivi lors de pneumonie acquise dans la communauté (PAC) est une méthode rapide et bon marché. Cependant son utilité reste controversée etles avis d'expert divergent. Au CHUV, la CRP est dosée systématiquement chez les patients hospitalisés avec une PAC. L'objectif de ce travail est double: 1) effectuer une revue systématique de la littérature; 2) mieux comprendre l'usage et la perception de l'utilité clinique de la CRP en analysant la pratique des médecins du CHUV. Méthode: Nous avons envoyé un questionnaire par email à 2 reprises à tous les médecins assistants et chefs de clinique du service de médecine interne (SMI) et du centre interdisciplinaire des urgences (CIU) du CHUV. Les questions portaient sur la pratique clinique et sur la perception de l'utilité de la CRP dans le diagnostic, le pronostic et le suivi de patients hospitalisés pour une PAC. Résultats: Les résultats de la revue systématique sont présentés et analysés en intégrant les réponses issues du questionnaire. Nous avons reçu 53 réponses sur les 125 questionnaires envoyés. 62% des médecins interrogés demandent un dosage de la CRP dans >90% des cas lors d'une suspicion de PAC basée sur la clinique contre 45% si en plus la radiologie parle en faveur d'une PAC. 75% des médecins répètent ce dosage 1 à 4 fois durant le suivi. La raison principale évoquée est la suspicion d'une évolution défavorable et, plus rarement, la présence de comorbidités. Quand on questionne les médecins sur l'utilité de la CRP,on observe que seulement 30% pensent que la CRP est utile pour le diagnostic de PAC et 28% pour exclure une PAC lors de suspicion clinique. De même, 25% des médecins pensent qu'elle est utile dans le suivi des patients et 9% pour évaluer le pronostic de la PAC. On ne trouve pas d'association entre le niveau de formation et l'usage ou l'appréciation de l'utilité de la CRP. Conclusion: Les médecins assistants et les chefs de clinique du SMI et du CIU du CHUV dosent très souvent la CRP chez les patients hospitalisés pour une PAC. Leur motivation n'est ni liée à l'éventuelle valeur diagnostique de cet examen biologique,ni à son hypothétique valeur pour le pronostic et le suivi.
Resumo:
Contexte¦Le VIH reste une des préoccupations majeures de santé publique dans le monde. Le nombre de patients infectés en Europe continue de croître et s'élève, en 2008, à 2.3 millions (1). De plus, environ 30 % des personnes séropositives ignorent leur statut et, de ce fait, contribuent à la propagation de l'épidémie. Ces patients sont responsables de la moitié des nouveaux cas du VIH (2) ; ils transmettent, en effet, 3.5 fois plus l'infection que les patients dont le diagnostic est connu (3).¦Aux USA, en raison de l'épidémiologie actuelle du VIH, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont, en septembre 2006, mis le point sur la nécessité d'étendre drastiquement les tests et, de ce fait, ont publié de nouvelles recommandations. Non seulement, le test devra dépasser les groupes à risque dans les zones à grande prévalence mais aussi, être répandu à toute la population adulte de 13 à 64 ans sauf si la prévalence du VIH est en dessous de 0.1 % (4). Cette démarche est appelée routine opt-out HIV screening et plusieurs arguments parlent en faveur d'un dépistage systématique. Cette maladie rempli tout d'abord les 4 critères pour l'introduction d'un dépistage systématique : une maladie grave pouvant être mise en évidence avant l'apparition des symptômes, son diagnostic améliore la survie par une progression moins rapide et diminution de la mortalité, des tests de dépistage sensibles et spécifiques sont disponibles et les coûts sont moindres en comparaison aux bénéfices (5). Aux USA, 73 % des patients diagnostiqués à un stade avancé de l'infection VIH entre 2001 et 2005 avaient eu recours à l'utilisation des systèmes de soins au moins une fois dans les 8 ans précédant le diagnostic (6). Ces occasions manquées font aussi partie des arguments en faveur d'un dépistage systématique. En règle générale, le médecin se basant uniquement sur les symptômes et signes, ainsi que sur l'anamnèse sexuelle sous-estime la population à tester. Ce problème de sélection des candidats n'a plus lieu d'être lors d'un tel screening. Après cette publication des recommandations du CDC, qui introduit le dépistage systématique, il a été constaté que seulement 1/3 du personnel soignant interrogé connaissait les nouvelles directives et seulement 20 % offrait un dépistage de routine à tous les patients concernés (7). Cette étude nous montre alors qu'il est impératif de vérifier le niveau de connaissances des médecins après la publication de nouvelles recommandations.¦Devant le problème de l'épidémie du VIH, la Suisse opte pour une stratégie différente à celle des Etats-Unis. La Commission d'experts clinique et thérapie VIH et SIDA (CCT) de l'OFSP a tout d'abord publié, en 2007, des recommandations destinées à diminuer le nombre d'infections VIH non diagnostiquées, grâce à un dépistage initié par le médecin (8). Cette approche, appelée provider initiated counselling and testing (PICT), complétait alors celle du voluntary counselling and testing (VCT) qui préconisait un dépistage sur la demande du patient. Malheureusement, le taux d'infections diagnostiquées à un stade avancé a stagné aux environs de 30 % jusqu'en 2008 (9), raison pour laquelle l'OFSP apporte, en 2010, des modifications du PICT. Ces modifications exposent différentes situations où le test du VIH devrait être envisagé et apportent des précisions quant à la manière de le proposer. En effet, lors d'une suspicion de primo-infection, le médecin doit expliquer au patient qu'un dépistage du VIH est indiqué, un entretien conseil est réalisé avec des informations concernant la contagiosité élevée du virus à ce stade de l'infection. Si le patient présente un tableau clinique qui s'inscrit dans le diagnostic différentiel d'une infection VIH, le médecin propose le test de manière systématique. Il doit alors informer le patient qu'un tel test sera effectué dans le cadre d'une démarche diagnostique, sauf si celui-ci s'y oppose. Enfin, dans d'autres situations telles que sur la demande du patient ou si celui-ci fait partie d'un groupe de population à grande prévalence d'infection VIH, le médecin procède à une anamnèse sexuelle, suivie d'un entretien conseil et du test si l'accord explicite du patient a été obtenu (10).¦Nous pouvons donc constater les différentes stratégies face à l'épidémie du VIH entre les USA et la Suisse. Il est nécessaire d'évaluer les conséquences de ces applications afin d'adopter la conduite la plus efficace en terme de dépistage, pour amener à une diminution des transmissions, une baisse de la morbidité et mortalité. Aux USA, des études ont été faites afin d'évaluer l'impact de l'approche opt-out qui montrent que le screening augmente la probabilité d'être diagnostiqué (11). En revanche, en Suisse, aucune étude de ce type n'a été entreprise à l'heure actuelle. Nous savons également qu'il existe un hiatus entre la publication de nouvelles recommandations et l'application de celles-ci en pratique. Le 1er obstacle à la mise en oeuvre des guidelines étant leur méconnaissance (12), il est alors pertinent de tester les connaissances des médecins des urgences d'Hôpitaux de Suisse au sujet des nouvelles recommandations sur le dépistage du VIH de l'OFSP de mars 2010.¦Objectifs¦Montrer que les recommandations de l'OFSP de mars 2010 ne sont pas connues des médecins suisses.¦Méthodes¦Nous testerons la connaissance des médecins concernant ces recommandations via un questionnaire qui sera distribué lors d'un colloque organisé à cet effet avec tous les médecins du service des urgences d'un même établissement. Il n'y aura qu'une séance afin d'éviter d'éventuels biais (transmission d'informations d'un groupe à un autre). Ils recevront tout d'abord une lettre informative, accompagnée d'un formulaire de consentement pour l'utilisation des données de manière anonyme. La feuille d'information est rédigée de façon à ne pas influencer les candidats pour les réponses aux questions. Le questionnaire comprend deux parties, une première qui comprend divers cas cliniques. Les candidats devront dire si ces situations se trouvent, selon eux, dans les nouvelles recommandations de l'OFSP en termes de dépistage du VIH et indiquer la probabilité d'effectuer le test en pratique. La deuxième partie interrogera sur la manière de proposer le test au patient. La durée nécessaire pour remplir le questionnaire est estimée à 15 minutes.¦Le questionnaire élaboré avec la collaboration de Mme Dubois de l'UMSP à Lausanne et vont être testés par une vingtaine de médecins de premier recours de Vidy Med et Vidy Source, deux centres d'urgences lausannois.¦Réstulats escomptés¦Les médecins suisse ne sont pas au courant des nouvelles recommandations concernant le dépistage du VIH.¦Plus-value escomptée¦Après le passage du questionnaire, nous ferons une succincte présentation afin d'informer les médecins au sujet de ces recommandations. Aussi, l'analyse des résultats du questionnaire nous permettra d'agir au bon niveau pour que les nouvelles recommandations de l'OFSP de mars 2010 soient connues et appliquées, tout en ayant comme objectif l'amélioration du dépistage du VIH.
Resumo:
Nous décrivons dans cet article la pratique de l'expertise psychiatrique pénale telle qu'elle est effectuée au centre d'expertises de l'Institut de psychiatrie légale du département de psychiatrie du CHUV à Lausanne. Y est notamment abordée la question de la place réservée à l'utilisation d'instruments d'évaluation du risque de récidive. Qu'ils soient actuariels ou à type de raisonnement clinique structuré, ces instruments nous paraissent pouvoir trouver à s'inscrire dans une démarche méthodologique rigoureuse, dans la mesure où celle-ci se déploie dans une perspective qui reste fondée sur la clinique.
Resumo:
Le Cursus Romand de Médecine de Famille, appelé jusqu'en 2013 « Cursus Romand de Médecine Générale (CRMG), est né de la convergence de deux dynamiques. La première était locale : elle se situait autour du canton de Vaud avec le programme de formation postgraduée en médecine générale initié dans ce canton en 1999 sous l'impulsion du Dr. Fréchelin, du Prof. Pécoud et du Dr. Pilet. L'idée de départ de ce cursus strictement vaudois était de développer un programme de formation postgraduée permettant d'aider les médecins assistants à se former, mais également à promouvoir la médecine de famille et à créer une identité professionnelle forte. La seconde dynamique était politique : en 2005, lors d'une conférence de presse, la CDS annonce publiquement qu'une pénurie de médecins menace la Suisse. Parallèlement, le groupe de médecins ayant lancé le cursus Vaudois envisageait également d'étendre le territoire de la formation postgraduée de médecine générale, estimant que la formation postgrade des médecins de famille ne devait pas se cantonner aux cantons universitaires. [Extrait, p. 9]
[23 phot., vues et types du gouvernement d'Arkhangel, par I. Leitsinger, don A.V. Grigoriev en 1887]
Resumo:
Donateur : Grigoriev, Alexandre Vasiliévitch (1848-19..?)
Resumo:
Résumé Contexte et objectifs Le premier volet a comme objectif d'évaluer la prévalence de l'affection chronique (AC) parmi les adolescents en Suisse, de décrire leurs comportements (loisirs, sexualité, conduites à risque) et de les comparer aux adolescents non porteur d'AC afin d'évaluer l'impact de l'AC sur leur bien-être. Le second volet a comme objectif d'explorer leur réseau de soutien, leur mode d'adaptation et leur perception de la prise en charge dont ils bénéficient par les équipes soignantes. Chacun des objectifs est traité dans un article : - « Chronic illness, life style and emotional health in adolescence: results of a cross-sectional survey on the health of 15-20-year-olds in Switzerland » Eur J Pediatr (2003) 162: 682-689 - « Adolescents porteurs d'affections chroniques: la parole aux patients » Med Hyg 2004 ; 62 : 2224-9. Méthode Première partie: les données ont été obtenues par analyse secondaire de l'enquête sur la santé des adolescents en Suisse, réalisée en 1993-1994 auprès d'un échantillon de 9268 jeunes de 15 à 20 ans (6% de la population visée), à l'aide d'un questionnaire auto administré de 100 questions environ. Le programme SPSS a été utilisé pour effectuer les analyses bi- et multi-variées. Seconde partie: la commission d'éthique de la Faculté de médecine de l'Université de Lausanne a donné son accord permettant la réalisation d'un focus group (discussion en petit groupe) de 12 jeunes. Ils ont participé à une discussion de 2 heures, conduite par un modérateur entraîné à cette méthode. Résultats Premier volet : 11.4% des filles et 9.6% des garçons se déclarent porteurs d'une AC. 25% des filles porteuses d'une AC (versus 13% de non porteur; p=0.007) et 38% des garçons porteurs d'une AC (versus 25% de non porteur; p=0.002) déclarent ne pas utiliser la ceinture de sécurité quand ils conduisent. 6.3% des filles (versus 2.7% ; p= 0.000) disent avoir conduit en étant ivres. 43% des filles (versus 36% ; p= 0.004) et 47% des garçons (versus 39% ; p=0.001) sent fumeurs de cigarettes. 32% des garçons (versus 27% p=0.02) rapportent avoir consommé du cannabis. 17% des filles (versus 13°h ; p=0.013) et 43% des garçons (versus 36% ; p= 0.002) disent boire de l'alcool. Le fait d'être porteur d'AC a aussi des conséquences psychologiques : 7.7% des filles (versus 3.4% ; p= 0.000) et 4.9% des garçons (versus 2% ; p=0.000) ont effectué un tentamen durant les 12 mois précédents. Deuxième volet: Sur oui peuvent-ils compter ? Avant tout sur eux-mêmes, puis sur leurs parents ou leurs amis. Les pairs, l'équipe soignante, les autres malades et les enseignants ont chacun des rôles à jouer à des moments précis de l'évolution de l'AC. Leurs modes d'adaptation: prendre du recul, faire preuve d'humour et demander de l'aide à leurs proches. Ils s'évadent dans l'écriture, les pensées ou la musique. Demande aux médecins une prise en charge globale qui permette une compréhension de l'ensemble de leurs besoins plutôt que focalisée seulement sur leur AC. Le respect, la possibilité d'un soutien et d'explications précises leur paraissent importants. Conclusions Les conduites dites à risque ne sont pas moins fréquentes chez les adolescents porteurs d'AC que chez leurs pairs Elles peuvent être expliquées par le besoin de tester leurs limites tant sur le plan des consommations que du comportement. Une prévention et une attention spécifiques des équipes soignantes sont nécessaires. Un réseau social diversifié paraît nécessaire aux jeunes souffrant d'AC. Les médecins devraient avoir une vision globale de leur patient, les aider à se situer dans le monde de l'adolescence, leur permettre de nommer leurs émotions et anticiper les questions difficiles à poser. Abstract The objective was to evaluate the prevalence of chronic conditions (CC) in adolescents in Switzerland; interval to describe their behaviour (leisure, sexuality, risk taking behaviour) and to compare them to those in adolescents who do not have CC in order to evaluate the impact of those conditions on their well-being. The data were obtained from the Swiss Multicentre Adolescent Survey Introduction on Health, targeting a sample of 9268 in-school adolescents aged 15 to 20 years, who answered a self-administered questionnaire. Some 11.4% of girls and 9.6% of boys declared themselves carriers of a CC. Of girls suffering from a CC, 25% (versus 13% of non carriers; P = 0.007) and 38% of boys (versus 25%; P=0.002) proclaimed not to wear a seatbelt whilst driving. Of CC girls, 6.3% (versus 2.7%; P= 0.000) reported within the last 12 months to have driven whilst drunk. Of the girls, 43% (versus 36%; P=0.004) and 47% (versus 39%; P=0.001) were cigarette smokers. Over 32% of boys (versus 27%; P=0.02) reported having ever used cannabis and 17% of girls (versus 13%; P=0.013) and 43% of boys (versus 36%; P=0.002) admitted drinking alcohol. The burden of their illness had important psychological consequences: 7.7% of girls (versus 3.4%; P=0.000) and 4.9% of boys (versus 2.0%; P=0.000) had attempted suicide during the previous 12 months. Conclusion: Experimental behaviours are not rarer in adolescents with a chronic condition and might be explained by a need to test their limits both in terms of consumption and behaviour. Prevention and specific attention from the health caring team is necessary.
Resumo:
Donateur : Reclus, Élisée (1830-1905)
Resumo:
Donateur : Rabot, Charles (1856-1944)
Resumo:
Donateur : Reclus, Élisée (1830-1905)
Resumo:
Donateur : Reclus, Élisée (1830-1905)
Resumo:
Donateur : Jackson, James (1843-1895)