938 resultados para Ritual gesture
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Depuis la fin des années 1980, le phénomène de revitalisation culturelle amérindienne observé à l’échelle continentale s’est enraciné au Québec. Ce phénomène panindien, qui se définit entre autres par un mouvement de guérison dit communautaire – c’est- à-dire qui s’organise à l’intérieur-même des communautés (par opposition à ce qui vient de l’extérieur) – est caractérisé par la prise en charge des problèmes sociaux rencontrés par les populations amérindiennes. Par l’analyse du rite de la tente à sudation, une pratique emblématique de la spiritualité panindienne et du mouvement de guérison, ce mémoire explore la dualité des stratégies de relation d’aide qui y sont déployées. Pour ce faire, l’expérience en milieu carcéral et en communauté d’aînés et d’intervenants autochtones a été prise à témoin. L’enquête de terrain révèle ainsi qu’en parallèle avec la fonction de mobilisation sociale et politique associée à la revitalisation culturelle amérindienne, on assiste à une instrumentation du rituel à des fins psychothérapeutiques. Tout en s’inscrivant dans la structure cosmologique commune à plusieurs traditions orales algonquiennes, cet usage particulier de la symbolique du rituel met à jour une vision plus clinique, plus individualisée et plus dépolitisée de la guérison autochtone habituellement revendiqué dans le discours panindien.
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La découverte du site Nepress (BiEr-21) en 2004 et les saisons de fouilles subséquentes ont permis de découvrir de nombreux vestiges archéologiques. Ce mémoire a donc pour objectif de déterminer l’identité culturelle des occupants qui ont fréquenté le site, en prenant en considération les activités rituelles et la stratégie d’approvisionnement en matière lithique. Pour y parvenir, une analyse morpho-métrique de l’assemblage lithique a été effectuée. La distribution intra-site des artéfacts a également été prise en considération lors de l’analyse. Une séquence chronologique du Nord-Est américain remontant au Sylvicole inférieur est présentée dans ce mémoire. Une période d’occupation semble dominer sur le site Nepress, soit le Sylvicole inférieur. Cette manifestation est caractérisée par la présence d’artéfacts diagnostiques de la culture Meadowood. Ces objets sont un grattoir triangulaire bifacial Meadowood, ainsi qu’une imitation de pointe de type box-base.
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La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU).
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La philosophie politique contemporaine est chargée d’une histoire qu’il reste encore à déblayer, tant la « guerre civile européenne » du siècle dernier a forcé son autodafé. Dans ce mémoire, nous prenons Georges Sorel, figure de proue du syndicalisme révolutionnaire des années 1900, comme figure archétypique de ce qui demeure en reste de cette histoire. Archétype non seulement de la manière dont des théoriciens de premier plan peuvent tomber, par la force de l’histoire, dans l’oubli le plus absolu, mais aussi archétype de ces forces mêmes, alors que Sorel est considéré par l’histoire intellectuelle comme le penseur ayant dressé le pont entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite. Ce mémoire ne s’affaire pas directement à lui attribuer la « paternité du fascisme » ni à l’en disculper. Il s’agit bien plutôt de procéder à une déconstruction de ses principales idées à partir d’un angle essentiellement philosophique, procédé connaissant peu d’antécédents. Plus précisément, notre travail consiste à en dégager une définition de l’éthique, alors que le geste théorique principal de Sorel apparaît bien être une réduction du politique à l’éthique. Pour ce faire, nous mobilisons la philosophie contemporaine, notamment Gilles Deleuze et Giorgio Agamben, en raison de la forte affinité théorique qu’ils ont avec Sorel, particulièrement dans la définition de l’éthique.
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Le seul vrai livre, pour Proust, est la traduction des impressions perdues dont la trace subsiste dans notre mémoire sensible. Les personnages entrent dans le texte de la Recherche en frappant la sensibilité du héros. Or, « toujours déjà là, » la grand-mère, comme la mère, relève d'une réalité qui ne s'est jamais imprimée, une réalité antérieure à la conscience du narrateur et de ce fait, antérieure au texte. Néanmoins, la grand-mère est une mère qui vieillit et qui meurt. Alors, elle apparaît au narrateur, suivant ainsi le chemin inverse de l'altérité. De présence immédiate pour le héros, il lui faudra devenir autre, une vieille femme étrangère, indéfinie dans son geste vers la mort, afin que le texte lui restitue une première impression. C'est précisément dans cette distance à parcourir, cet itinéraire entre l'immédiateté du départ et la première impression, que la spécificité du personnage de la grand-mère touche à ce que Proust qualifierait lui-même de « névralgie » de son texte. La réalité maternelle, pour devenir objet du style littéraire, doit se plier au trait de l'écrivain. Or, le personnage de mère, telle qu'il est élaboré dans la Recherche, résiste à ce « fléchissement ». Le personnage de grand-mère permet à Proust d'exprimer la réalité de la mère qui se dégrade et qui meurt, une mère que la main du fils devenant écrivain rend malléable.
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Depuis la seconde moitié du 19e siècle, le paysage religieux guatémaltèque a subi d’importantes transformations. L’apparition et l’expansion phénoménale de nouveaux mouvements protestants ont entrainé une réorganisation progressive de l’espace religieux jusqu’alors homogène et déclenché l’affrontement idéologique de différents systèmes de croyances. Dans cette coexistence parfois tumultueuse, le chamanisme doit, à sa façon, lutter pour conserver une place de choix et éviter d’être relégué au passé. Par l’analyse de l’activité thérapeutique, ce mémoire vise la compréhension de la dynamique relationnelle chamanique/pentecôtiste. Le portrait du contexte religieux et l’historique des développements servent tout d’abord de base à l’étude des perceptions mutuelles entre chamanes, pasteurs et convertis. Cette dernière permet non seulement d’apporter un élément nouveau en se penchant sur la vision qu’ont développée curanderos et brujos à l’égard du pasteur pentecôtiste au sein du pluralisme médico-religieux guatémaltèque, mais permet également l’approfondissement et la compréhension de la perception dégradante et archaïsante de cette mouvance évangélique à l’égard des croyances ancestrales. Ce croisement des regards et l’observation des rituels curatifs respectifs m’amènent ainsi à considérer de près les prolongements entre ces deux univers à priori distincts alors que certaines continuations sur le plan thérapeutique sont perceptibles. L’enquête de terrain révèle finalement qu’en parallèle à ces opinions et concordances, des impacts négatifs sont engendrés sur les pratiques chamaniques, amenant les détenteurs du savoir traditionnel à opérer des modifications apparentes sur le plan de leurs propres pratiques rituelles et croyances en fonction du système de valeurs pentecôtiste.
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La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU).
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Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense. Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare. Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse.
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Ce mémoire de maîtrise traite de quatre pièces de l’auteur français Bernard-Marie Koltès. Résolument axé sur l’étude du texte écrit, il vise dans un premier temps l’analyse d’un ensemble de désajustements et d’une culture de l’équivoque dans le traitement du lieu, du temps et de l’identité. Le premier but de ces analyses est l’approfondissement de certaines avenues déjà investies par la critique (marginalité des lieux et des personnages, présence constante de la violence et de la mort, etc.), dans la recherche d’une signification globale à un ensemble de pratiques textuelles liées à la notion de limite ou de frontière. Opérant un changement de perspective, la seconde partie de l’étude s’attarde à la violence ainsi qu’aux modalités et implications de sa mise en texte dans une étude croisée de l’acte créateur et de la pratique de lecture. À partir de la théorie du sacrifice élaborée par René Girard dans La violence et le sacré, et faisant dialoguer certains textes importants d’auteurs divers (Aristote, Nietzsche, Artaud, Foucault, Derrida et Adorno), l’analyse vise à inscrire la littérarité du texte koltésien dans une entreprise plus vaste ayant à voir avec la violence, sa régulation et sa diffusion. Au carrefour des études théâtrales, de la littérature et de la philosophie, cette réflexion cherche à concevoir le théâtre de Koltès (particulièrement Roberto Zucco) comme un sacrifice rituel, afin de mieux en comprendre le rapport au réel et certaines de ses particularités du point de vue du mécanisme cathartique.
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Dans un village du Haut Atlas marocain, une fête abandonnée depuis plus de quinze ans a été renouvelée en 2010, attirant des journalistes, des anthropologues et des associatifs. L’étude du renouvellement de la tradition lors de cette fête, au niveau du discours, du contenu des performances et des interactions sociales, nous permet de réinterroger les modèles théoriques de la fabrication de tradition. Un processus sous-jacent apparaît comme la base de ce renouvellement, la singularisation, une forme particulière de résistance à la culture de l’État-nation ou à toute autre culture hégémonique. La singularisation est présente dans chaque élément de la fête. Elle définit un certain rapport au passé par lequel celui-ci est un miroir inversé du présent, mis en scène comme objet de perte. Elle définit également le choix culturel entre deux traditions musicales présentes dans la région. Ces mécanismes reposent sur une nouvelle logique spatiale qui résulte des récents changements économiques et politiques au Maroc. Dans cette nouvelle organisation spatiale où le pouvoir se situe en dehors du local, les femmes sont marginalisées et les figures intermédiaires deviennent le centre du renouvellement de la tradition. L’étude de la singularisation permet de mettre en lumière des processus de fabrication de l’identité, de dégager les conditions de survie culturelle d’un groupe, de caractériser le rapport entre un événement culturel et le changement social, et de préciser les modèles théoriques sur la tradition.
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L’ayahuasca est une décoction de plantes originaires de la forêt amazonienne. Elle contient la vigne nommée ayahuasca (Banistereopsis caapi) et un arbuste (Psychotria viridis). Ces plantes contiennent des substances psychoactives. Respectivement il s’agit de l’harmine et de la diméthyle-tryptamine (DMT). Ce mélange est utilisé par plusieurs peuples autochtones du bassin amazonien depuis une époque qui précède la Conquête. L’ayahuasca est utilisée par ces peuples à des fins chamaniques. Au début du 20e siècle, la demande en caoutchouc a engendrée une migration de travailleurs dans ces régions. Un de ces travailleurs d’origine africaine est entré en contact avec cette substance. De croyance chrétienne, il a interprété son expérience comme une rencontre avec le divin. Ceci l’a amené à fonder dans les années 30 une église syncrétique nommée Santo Daime. Depuis, l’utilisation rituelle d’ayahuasca est répandue dans le monde. Aujourd’hui, On retrouve au Québec des groupes faisant un usage rituel d’ayahuasca. Ce mémoire est une ethnographie d’un groupe actif au Québec. Ce groupe a fait l’objet d’observations participantes durant l’été 2010. L’étude a démontré que la participation aux cérémonies d’ayahuasca engendre des prises de conscience et le travail de groupe en permet l’intégration dans le quotidien des participants. De plus, la structure rituelle garanti un usage non abusif.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.