997 resultados para Anthropologie linguistique
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The essays in this volume, contributions to an international symposium at the University of Lausanne in June 1998, represent the perception of the elements as a framework for the history of religions (Maya Burger), exemplified by the Hindu traditions. Each element is treated by a specialist in a different academic field in order to bring out a variety of approaches important to the discipline of the history of religion. Ether (akasa) was assigned to philosophy (Wilhelm Halbfass), wind to the history of religion (Bettina Bäumer), fire to classical philology (Peter Schreiner), water to a specialist on Indian medicine (Arion Rosu) and earth to anthropology (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, specializing on Tamil literature). Les articles du présent volume, issus d'un symposium international ayant eu lieu à l'Université de Lausanne en juin 1998, présentent la perception des éléments comme base de recherche de l'étude des religions (Maya Burger), exemplifiée à l'aide des traditions hindoues. Chaque élément est traité par un spécialiste d'une discipline académique particulière dans le but de souligner la variété des approches nécessaire à la discipline d'histoire des religions. L'éther (akasa) a été considéré sous l'angle de la philosophie (Wilhelm Halbfass), le vent sous celui de l'histoire des religions (Bettina Bäumer), le feu sous celui de la philologie classique (Peter Schreiner), l'eau par un spécialiste de la médecine indienne (Arion Rosu) et la terre sous l'angle de l'anthropologie (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, se concentrant sur la littérature tamoule).
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A bien des égards, comme le philosophe Emmanuel Kant l'avait déjà signalé, la manière dont nous traitons les animaux nous renvoie en miroir notre propre attitude envers nos compagnons humains. La maladie de la vache folle n'est-elle pas le résultat d'une rationalité industrielle déraisonnable et, par là même, le révélateur des dérives de la rationalité instrumentale et des menaces qui pèsent sur l'éthique ? Les perspectives ouvertes par le génie génétique et par les xénotransplantations n'annoncent-elles pas une fuite en avant dans les illusions d'une technoscience sans conscience et sans précaution ? Comment trouver un équilibre entre les intérêts des patients, les finalités de la médecine, le respect de l'animal et les réalités de l'économie ou de la politique ? Pour promouvoir une éthique à la hauteur de ces questions, faut-il abandonner tout anthropocentrisme, adopter une philosophie centrée sur la vie et le vivant (biocentrisme) prenant uniquement en compte le critère de la souffrance humaine et animale (pathocentrisme) ?Fruit d'un colloque interdisciplinaire tenu à Lausanne en mai 1999, cet ouvrage donne la parole à des chercheurs d'horizon très variés : des spécialistes de la zoologie, de l'étude du comportement animal, de la douleur animale et humaine et de l'anthropologie culturelle, des juristes, des médecins, des philosophes et des théologiens.
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(Résumé de l'ouvrage) A bien des égards, comme le philosophe Emmanuel Kant l'avait déjà signalé, la manière dont nous traitons les animaux nous renvoie en miroir notre propre attitude envers nos compagnons humains. La maladie de la vache folle n'est-elle pas le résultat d'une rationalité industrielle déraisonnable et, par là même, le révélateur des dérives de la rationalité instrumentale et des menaces qui pèsent sur l'éthique ? Les perspectives ouvertes par le génie génétique et par les xénotransplantations n'annoncent-elles pas une fuite en avant dans les illusions d'une technoscience sans conscience et sans précaution ? Comment trouver un équilibre entre les intérêts des patients, les finalités de la médecine, le respect de l'animal et les réalités de l'économie ou de la politique ? Pour promouvoir une éthique à la hauteur de ces questions, faut-il abandonner tout anthropocentrisme, adopter une philosophie centrée sur la vie et le vivant (biocentrisme) prenant uniquement en compte le critère de la souffrance humaine et animale (pathocentrisme) ?Fruit d'un colloque interdisciplinaire tenu à Lausanne en mai 1999, cet ouvrage donne la parole à des chercheurs d'horizon très variés : des spécialistes de la zoologie, de l'étude du comportement animal, de la douleur animale et humaine et de l'anthropologie culturelle, des juristes, des médecins, des philosophes et des théologiens.
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Les débats actuels sur la mort et l'après-mort et le faible niveau d'information du public indiquent la nécessité de reprofiler la conception chrétienne de la résurrection. L'ambition de ce livre est ainsi de montrer quelle est la genèse de la foi résurrectionnelle, quels langages elle requiert pour se dire, à quelles nécessités répond l'argumentation des premiers chrétiens, comment elle s'articule à la vision du monde et de l'histoire. Globalement, il s'agit de décrisper une compréhension de la résurrection fixée sur la matérialité des faits pour envisager son rôle structurant dans la christologie et l'anthropologie.
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(Résumé de l'ouvrage) Les débats actuels sur la mort et l'après-mort et le faible niveau d'information du public indiquent la nécessité de reprofiler la conception chrétienne de la résurrection. L'ambition de ce livre est ainsi de montrer quelle est la genèse de la foi résurrectionnelle, quels langages elle requiert pour se dire, à quelles nécessités répond l'argumentation des premiers chrétiens, comment elle s'articule à la vision du monde et de l'histoire. Globalement, il s'agit de décrisper une compréhension de la résurrection fixée sur la matérialité des faits pour envisager son rôle structurant dans la christologie et l'anthropologie.
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Cet article présente une réflexion sur le développement de l'identité de soi chez l'enfant. Nous étudions pour cela le développement de l'autobiographie, la façon dont l'enfant apprend à raconter qui " il " est. Les narrations autobiographiques apparaissent tôt dans le développement dans une forme linguistique même rudimentaire, et sont produites notamment lorsque l'enfant a vécu une expérience émotionnellement chargée. La narration autobiographique permet d'intégrer le divers de l'expérience en un tout cohérent, selon la perspective du narrateur, et de donner sens aux événements vécus en les organisant en fonction d'un agent, d'une action, d'un temps et d'un lieu. La sélection des événements à raconter et la valeur à leur donner résultent d'un apprentissage social, réalisé en premier lieu dans la famille, qui va à long terme modéliser la façon dont l'enfant se raconte. Des exemples d'interactions narratives mère-enfant illustrant cet apprentissage sont présentés. A contrario, le conflit familial peut menacer cette intégration ; différentes formes de conflit et leurs conséquences possibles sur le développement de l'autobiographie sont évoquées.
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Cet article envisage la contribution de M. Gauchet à l'anthropologie de l'individu démocratique contemporain. Il le fait en montrant d'une part l'homologie du concept tocquevillien d'égalité des conditions avec celui, propre à Gauchet, de réduction de l'altérité; et d'autre part, en indiquant que ce dernier processus, loin de signifier un dépassement de l'altérité, doit bien plutôt être entendu comme son intériorisation et, du coup, comme le signe d'une dépossession de soi inéliminable.
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Cette recherche étudie dans quelle mesure l'origine géographique d'un locuteur influence son accent dans une langue étrangère. L'anglais et le français parlés par des Allemands et des Suisses alémaniques sont examinés à travers une expérience de perception et d'analyses phonétiques. L'expérience de perception démontre que les participants sont bien capables d'indiquer si une phrase est lue par un Allemand ou un Suisse alémanique; les participants de langue maternelle allemande y réussissent le mieux. L'analyse prosodique permet d'observer de nettes différences entre les deux groupes de locuteurs. Dans la lecture des phrases françaises, les Suisses alémaniques ont tendance à accentuer la première syllabe des mots, en montant avec leur intonation et en prolongeant la durée des voyelles. Les Allemands, en revanche, accentuent par une intonation fortement montante la dernière syllabe des mots.