970 resultados para Substance misuse services
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OBJECTIVES: The purpose of the present study was to describe health literacy and its association with substance use among young men. METHODS: The present study was part of the Cohort Study on Substance Use Risk Factors that included 11,930 Swiss males participating in initial screening from August 2010 to July 2011. Self-completed questionnaires covered use of three substances and three components of health literacy. RESULTS: Roughly 22 % reported having searched the Internet for health information and 16 % for information on substances over the past 12 months. At-risk and not at-risk users of alcohol (adjusted odds ratio (AOR) = 2.50 and 1.46), tobacco (AOR = 2.51 and 1.79) and cannabis (AOR = 4.86 and 3.53) searched for information about substances significantly more often via the Internet than abstainers. Furthermore, at-risk users reported better knowledge of risks associated with substance use and a marginally better ability to understand health information than abstainers. CONCLUSIONS: Substance users appear to be more informed and knowledgeable about the risks of substance use than non-users. Consequently, interventions that focus only on information provision may be of limited benefit for preventing substance use.
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PURPOSE: Attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD), conduct disorder (CD), and oppositional defiant disorder (ODD) are common externalizing disorders of childhood. The common effects of these disorders on substance abuse need further investigation. The current study investigated the joint clusters of childhood/adolescence ADHD, CD, and ODD, and their influence on substance abuse/dependence in a population-based sample of adults. METHODS: The data were drawn from the PsyCoLaus study (n = 3,720) conducted in Lausanne, Switzerland. The population-based sample included 238 subjects meeting criteria for ADHD/ODD/CD diagnoses before the age of 15. Latent class analyses (LCA) were performed to derive comorbidity subtypes, which were subsequently characterized with respect to psychosocial correlates and substance use. RESULTS: The best fit in LCAs was achieved with three latent classes: an ADHD subtype (35.7 %); an externalizing multimorbid subtype (33.6 %) involving ODD, ADHD, and CD; and a third subtype with CD (30.7 %). The CD subtype showed the highest association with substance use. Apart from this, the externalizing multimorbid subtype was also significantly linked to substance use. The ADHD subtype had only elevated frequencies for alcohol dependence in comparison with subjects that had no history of ADHD, ODD, and CD during childhood or adolescence. Finally, important interactions between subtypes and sex were observed with regard to substance use. CONCLUSIONS: This study provides evidence showing that subtyping the externalizing disorders, ADHD, ODD and CD, along their comorbidity patterns leads to important differences regarding substance use. This could have implications for the etiology, prevention, and treatment of substance use disorders.
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Cette étude montre que les cantons sont confrontés à une augmentation importante de la population étrangère résidante mais aussi du nombre de frontaliers et ceci surtout depuis 2004. La plupart des services cantonaux de migrations sont sous pressions malgré la simplification des formalités pour les ressortissants de l'UE. L'originalité de cette recherche tient au fait qu'elle aborde, pour la première fois, le thème de la population étrangère sous l'angle des activités administratives générées au niveau des cantons. Il s'agit également de la première évaluation présentant dans le détail l'étendue et la multiplication des tâches dévolues à l'Etat du fait de cette immigration depuis l'entrée en vigueur le premier juin 2002 de l'Accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE (ACLP). Diese Studie zeigt, dass die Kantone mit einer starken Zunahme der ausländischen Wohnbevölkerung sowie der Zahl Grenzgänger konfrontiert sind. Vor allem seit 2004 sind die Migrationsämter der Kantone, trotz einer Vereinfachung der Formalitäten für EU Angehörige, unter Druck geraten. Die Besonderheit dieser Studie ist, dass sie zum ersten Mal das Thema der ausländischen Bevölkerung aus dem Blickwinkel der administrativen Tätigkeiten der Kantone betrachtet. Es handelt sich auch um die erste Studie, die im Detail die Mehrbelastung durch neue Aufgaben analysiert, welche der Staat auf Grund der Migration seit Inkrafttreten des Personenfreizügigkeits-abkommens (FZA) im Juni 2002 zu leisten leistet hat.
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CONTEXTE: Pour diverses raisons, les adultes et en particulier les parents croient que la pratique sportive à l'adolescence est un facteur de protection contre les comportements à risque tels que la consommation de substances. Les preuves présentes à l'intérieur de la littérature ne sont toutefois pas concluantes à ce sujet. Le principal objectif de notre étude était donc de comparer la prévalence de la consommation de substances psychoactives (licites et illicites) et de substances ergogéniques et dopantes entre les jeunes de Suisse Romande pratiquant un sport et ceux n'en pratiquant pas.METHODES: À l'aide de plusieurs méthodes de recrutement, des adolescents sportifs et non sportifs âgés de 16 à 20 ans furent invités à répondre à un questionnaire anonyme en ligne sur leur consommation de substances. Les substances psychoactives étudiées furent principalement le tabac, l'alcool, et le cannabis. Le dopage a été limité à la volonté d'améliorer les performances tout en utilisant des produits interdits selon l'Agence Mondiale Antidopage (liste 2009). Plusieurs produits légaux liés à la pratique sportive ont également été étudiés. Sur une période de 10 mois, un total de 1303 questionnaires ont été complétés. De l'échantillon final pondéré, les réponses de 1247 sujets éligibles ont été analysées.RESULTATS ET CONCLUSIONS: Dans l'ensemble, l'effet protecteur d'une pratique sportive contre l'utilisation de substances psychoactives semble dépendre de la substance à l'étude.Les jeunes non-sportifs sont plus susceptibles de fumer que les sportifs, et, parmi ces derniers, ceux évoluant dans un contexte de loisir sont plus susceptibles de fumer que ceux en pratique compétitive. Au contraire, aucune différence concernant l'abus d'alcool n'a été observée entre les adolescents sportifs et non-sportifs, indiquant que la pratique sportive ne représente pas une protection contre l'abus d'alcool. Bien que les jeunes non-sportifs soient deux fois plus susceptibles d'être utilisateurs actuels de cannabis, un jeune sportif sur neuf en a néanmoins consommé dans le dernier mois.Les trois quarts des jeunes sportifs interrogés indiquent utiliser activement des produits pour améliorer leurs performances, confirmant la tendance actuellement perçue. Parmi les substances utilisées pour améliorer les performances sportives, les produits contenant de la caféine, les boissons sportives et les suppléments alimentaires sont les trois plus souvent signalés.Peu de jeunes sportifs en Suisse Romande semblent utiliser des substances bannies par l'Agence Mondiale Antidopage, le cannabis étant celui le plus fréquemment cité.Parmi les jeunes sportifs, ceux en pratique compétitive semblent plus susceptibles d'utiliser des produits pour améliorer leurs performances que ceux évoluant dans un contexte de loisir. En outre, Un lien entre les substances psychoactives et celles prises pour améliorer les performances sportives semblent exister: tous les jeunes sportifs signalant soit fumer, avoir abusé de l'alcool récemment ou consommer actuellement du cannabis ont démontré une consommation plus élevée de produits dopants. L'usage du cannabis comme un moyen d'améliorer les performances sportives semble assez fréquent chez les consommateurs récréatifs de cette substance.Les jeunes sportifs évoluant au niveau international ont montré des taux plus bas d'abus d'alcool et de cannabis.
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Background: The objective of this study was to determine if mental health and substance use diagnoses were equally detected in frequent users (FUs) compared to infrequent users (IUs) of emergency departments (EDs). Methods: In a sample of 399 adult patients (>= 18 years old) admitted to a teaching hospital ED, we compared the mental health and substance use disorders diagnoses established clinically and consigned in the medical files by the ED physicians to data obtained in face-to-face research interviews using the Primary Care Evaluation of Mental Disorders (PRIME-MD) and the Alcohol, Smoking and Involvement Screening Test (ASSIST). Between November 2009 and June 2010, 226 FUs (>4 visits within a year) who attended the ED were included, and 173 IUs (<= 4 visits within a year) were randomly selected from a pool of identified patients to comprise the comparison group. Results: For mental health disorders identified by the PRIME-MD, FUs were more likely than IUs to have an anxiety (34 vs. 16%, Chi2(1) = 16.74, p <0.001), depressive (47 vs. 25%, Chi2(1) = 19.11, p <0.001) or posttraumatic stress (PTSD) disorder (11 vs. 5%, Chi2(1) = 4.87, p = 0.027). Only 3/76 FUs (4%) with an anxiety disorder, 16/104 FUs (15%) with a depressive disorder and none of the 24 FUs with PTSD were detected by the ED medical staff. None of the 27 IUs with an anxiety disorder, 6/43 IUs (14%) with a depressive disorder and none of the 8 IUs with PTSD were detected. For substance use disorders identified by the ASSIST, FUs were more at risk than IUs for alcohol (24 vs. 7%, Chi2(1) = 21.12, p <0.001) and drug abuse/dependence (36 vs. 25%, Chi2(1) = 5.52, p = 0.019). Of the FUs, 14/54 (26%) using alcohol and 8/81 (10%) using drugs were detected by the ED physicians. Of the IUs, 5/12 (41%) using alcohol and none of the 43 using drugs were detected. Overall, there was no significant difference in the rate of detection of mental health and substance use disorders between FUs and IUs (Fisher's Exact Test: anxiety, p = 0.567; depression, p = 1.000; PTSD, p = 1.000; alcohol, p = 0.517; and drugs, p = 0.053). Conclusions: While the prevalence of mental health and substance use disorders was higher among FUs, the rates of detection were not significantly different for FUs vs. IUs. However, it may be that drug disorders among FUs were more likely to be detected.
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AIM: To study the prevalence of psychoactive substance use disorder (PSUD) among suicidal adolescents, psychoactive substance intoxication at the moment of the attempt, and the association between PSUD at baseline and either occurrence of suicide or repetition of suicide attempt(s). METHODS: 186 adolescents aged 16 to 21 y hospitalized for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation were included (T0); 148 of them were traced again for evaluations after 6 mo (T1) and/or 18 mo (T2). DSM-IV diagnoses were assessed each time using the Mini International Neuropsychiatric Interview. RESULTS: At T0, 39.2% of the subjects were found to have a PSUD. Among them, a significantly higher proportion was intoxicated at the time of the attempt than those without PSUD (44.3% vs 25.4%). Among the 148 adolescents who could be traced at either T1 or T2, two died from suicide and 30 repeated suicide attempts once or more times. A marginally significant association was found between death by suicide/repetition of suicide attempt and alcohol abuse/dependence at baseline (OR=3.3, 95% CI 0.7-15.0; OR=2.6, 95% CI 0.7-9.3). More than one suicide attempt before admission to hospital at T0 (OR=3.2, 95% CI 1.1-10.0) and age over 19 y at T0 (OR=3.2, 95% CI 1.1-9.2) were independently associated with the likelihood of death by suicide or repetition of suicide attempt. CONCLUSION: Among adolescents hospitalized for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation, the risk of death or repetition of attempt is high and is associated with previous suicide attempts--especially among older adolescents--and also marginally associated with PSUD; these adolescents should be carefully evaluated for such risks and followed up once discharged from the hospital.
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Cette thèse est construite en quatre parties : trois annexes qui présentent six études de cas (env. 800 pages), précédées par une analyse transversale, plus synthétique (env. 150 pages), dont traite ce résumé. Chaque annexe contient une synthèse détaillée des études de cas. Cette thèse aborde la « gestion des ressources naturelles » en affirmant d'emblée que l'appellation est inappropriée, car ce ne sont pas les ressources qui sont gérées, mais leurs usages. Il s'agit donc d'identifier et d'analyser ce qui influence les comportements humains en lien avec la ressource. Cette affirmation fonde la perspective des sciences sociales sur la gestion des ressources naturelles, dans laquelle s'inscrit cette thèse. L'approche néo-institutionnaliste considère que les usages sont influencés par des institutions, qui sont elles-mêmes influencées par les usagers. Ces institutions sont des constructions humaines qui composent le contexte institutionnel dans lequel les acteurs décident de leurs usages (abattre un arbre, prélever de l'eau, etc.). Les usages des ressources ne sont donc jamais libres et il s'agit de comprendre comment ces règles du jeu influencent les pratiques. Elles sont nombreuses, interdépendantes et forment la trame sur laquelle se décident les usages. Pour saisir cette complexité, l'auteur applique le cadre d'analyse des régimes institutionnels des ressources (RIR) qui se limite à l'analyse de deux types de droits d'usages : ceux issues des règles de la propriété (titres de propriété, servitudes, etc.) et ceux issus des politiques publiques (lois, ordonnances, etc.). Le RIR permet d'identifier un « régime institutionnel », spécifique à la ressource étudiée, dont les évolutions peuvent être comparées dans le temps ou entre plusieurs lieux. Dans cette recherche, ce cadre d'analyse a été appliqué au même objet - la gestion forestière dans les zones de captage d'eau souterraine destinée au réseau public - dans trois pays : en France, en Suisse et en Indonésie. Trois années de recherche de terrain ont permis à l'auteur de s'intéresser non seulement aux règles prédéterminées (la réglementation), mais aussi aux règles effectivement activées sur le terrain (la régulation) par les acteurs rencontrés. Les études de cas montrent que les règles prévues sont inégalement activées et que les acteurs privilégient parfois la négociation directe pour résoudre leurs rivalités d'usages, à la place d'invoquer leurs droits acquis. Ce constat conduit l'auteur à proposer un élargissement de la focale du RIR, qui constitue le coeur de sa thèse. On ne s'intéresse plus seulement à ce qui « est » régulé, mais aussi à ce qui ne l'« est pas » et qui échappe à l'application classique du RIR. Ce renversement de perspective est crucial pour comprendre les usages concrets des ressources dans les régimes peu intégrés, où les pratiques s'expliquent davantage par la marge de manoeuvre laissée aux acteurs que par les règles prédéterminées. Cette relecture, testée avec succès dans cette thèse, permet d'intégrer la marge de manoeuvre à l'analyse au moyen du RIR. Elle se concrétise par l'identification des lacunes et incohérences dans les régimes institutionnels étudiés. Le champ d'application du RIR s'en trouve élargi et sa vulgarisation pour des non-spécialistes est facilitée, notamment pour les environnementalistes. La complémentarité entre les approches s'en trouve renforcée. Les résultats montrent deux choses : premièrement les acteurs disposent toujours d'une marge de manoeuvre pour négocier des régulations ponctuelles, qui sont autant d'alternatives à l'application des règles prévues. Deuxièmement, la conclusion d'accords issus de la négociation bi-/multilatérale dépend directement de la marge de manoeuvre laissée par le contexte institutionnel. Ceci explique pourquoi la négociation entre les propriétaires forestiers et les exploitants de captages s'imposent en Indonésie, est envisageable en France, mais n'aboutit pas en Suisse. Les nombreuses tentatives infructueuses de mise en oeuvre de solutions négociées, notamment sous forme de paiements pour services environnementaux (PSE), trouvent ici une explication. - This thesis (written in French) is built in four parts: three annexes that present six case studies (approx. 800 pages), preceded by a transverse, more conceptual analysis (approx. 150 pages), which this summary is about. Each annexe contains a detailed summary of the case studies. 'Natural resource management' is an inappropriate designation because it is not the resources that are managed but the uses made of them, therefore this thesis addresses the identification and analysis of the influences on human behaviour in relation to the resource. This statement roots the social sciences perspective on the management of natural resources, in which this thesis fits. A neoinstitutionalist approach considers that the uses are influenced by institutions, which are themselves influenced by users. These institutions are human constructions that form the institutional context in which the actors decide on the use of resources (felling a tree, collecting water, etc.). Thus, the uses of resources are never independent from institutional influences and it becomes necessary to understand how these rules of the game affect practices. They are numerous, interrelated and form the basis for the uses of resources. To understand this complexity, the author applies the institutional regime resource framework (IRR) which limits the analysis to two types of use rights: those resulting from the property rights (deeds, easements, etc.) and those from public policies (laws, ordinances, etc.). The IRR identifies an 'institutional regime', specific to the resource, from which developments can be compared over time or between several places. In this research, this analytical framework has been applied to the same topic - forest management in the recharging areas of groundwater piped for public supply - in three countries: France, Switzerland and Indonesia. Three years of field research allow the author to look not only at predetermined rules (rules), but also at regulations that are actually activated on the ground (rules-in-use). The case studies show that the predetermined rules are unevenly applied and that sometimes actors favour direct negotiation to resolve their rivalry of uses, instead of invoking their vested rights. From this observation the author proposes an enlargement of the IRR's scope, forming the core of his thesis. The interest covers not only what 'is' regulated, but what 'is not' and so is beyond the classical application of the IRR. This shift in perspective is crucial to understand the concrete uses of resources in poorly integrated regimes, where practices are explained by the margin of manoeuvre left to the actors rather than predetermined rules. This reinterpretation, tested successfully in this research, allows the margin of manoeuvre to be integrated in the analysis using the IRR and is made concrete by the identification of gaps and inconsistencies in the investigated institutional context. The new interpretation of the IRR in this thesis complements and enhances its classical application. In particular, its use and understanding by non-specialists, especially environmentalists, is facilitated. The results show two things: first the actors always have leeway to negotiate ad hoc regulations, which are alternatives to the application of the predefined rules. Second, the conclusion of bi/multilateral negotiated agreements depends directly on the leeway left by the institutional context. This explains why the negotiation between forest owners and operators of water catchments is needed in Indonesia, is possible in France, but does not succeed in Switzerland. This offers an explanation for many unsuccessful attempts to implement negotiated solutions, notably payments for environmental services (PES).
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OBJECTIVE: To investigate the relationship between levels of cognitive impairment and health services utilization in older patients undergoing post-acute rehabilitation. DESIGN: Cross-sectional study. SETTING: Post-acute rehabilitation facility. PARTICIPANTS: Patients (N = 1764) aged 70 years and older admitted over 3 years. MEASUREMENTS: Sociodemographic, medical, and functional data were collected upon admission. Based on discharge diagnoses, patients were classified as cognitively intact, cognitively impaired with no dementia (CIND), and demented. RESULTS: Dementia and CIND were diagnosed in 425 (24.1%) and 301 (17.1%) patients, respectively. Gradients from cognitively intact to cognitively impaired to demented patients were observed in median length of stay (19, 22, and 25 days, P < .001), and institutionalization rates at discharge (4.2%, 7.6%, and 28.8%, P < .001). Among patients discharged home, similar gradients were observed in utilization of home care (68.2%, 79.7%, and 83.3%, P < .001) and day care (3.1%, 7.1%, and 14.3%, P < .001). After adjustment, compared with cognitively intact patients, only those with dementia still had longer stays (+2.7 days) and increased odds of institutionalization (adjOR 6.1, 95% CI 4.0-9.3, P < .001). Among patients discharged home, use of home and day care remained higher in those with dementia (adjOR 1.8, 95% CI 1.2-2.7, P = .005, and adjOR 1.8, 95% CI 1.2-2.7, P = .005, respectively), while CIND patients had higher odds of using home care (adjOR 1.6, 95% CI 1.1-2.4, P = .028). CONCLUSION: Among patients undergoing post-acute rehabilitation, those with dementia had increased use of both institutional and community care, whereas those with CIND had increased use of home care services only. Future studies should investigate specific strategies susceptible to reduce the related burden on health care systems.
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L'article publié de le cadre de cette thèse est intitulé "Effectiveness of interventions targeting frequent users of emergency departments: A systematic review." Il a été publié par les "Annals of Emergency Medicine (AEM)" en juillet 2011. Le titre en français pourrait être: "Efficacité des interventions ciblant les utilisateurs fréquents des services d'urgence: Une revue systématique." Le titre du journal américain pourrait être: "Annales de Médecine d'Urgence". Il s'agit du journal du "Collège Américain des Médecins d'Urgence", en anglais "American College of Emergency Physicians (ACEP)". L'article a été soumis à l'AEM en raison de l'intérêt que ses rédacteurs en chef portent pour le sujet des utilisateurs fréquents des services d'urgence, démontré depuis plus de dix ans par la publication de nombreux articles dans ce domaine. Le facteur d'impact de l'AEM est de surcroît le plus important des journaux d'urgence, assurant ainsi une large diffusion des articles publiés. Lors de sa publication, l'article a été accompagné d'un éditorial signé par le Docteur Maria C. Raven, médecin au Centre Hospitalier de Bellevue à New York, Etats-Unis.¦Contexte et enjeux¦La Direction Générale du Centre Hospitalier Vaudois (CHUV) finance, dans le cadre du plan stratégique 2009-2013, un axe "populations vulnérables". Cet axe est porté en grande partie par des projets développés au sein de la Policinlique Médicale Universitaire et l'Unité des Populations Vulnérables qui prend en charge, enseigne la prise en charge et s'interroge sur la prise en charge des personnes les plus vulnérables. C'est dans ce contexte que nous avons été amenés à réfléchir à l'existence éventuelle de marqueurs de vulnérabilité; l'utilisation fréquente des services d'urgence par certains individus constitue à n'en pas douter l'un de ces marqueurs. Il existe une importante littérature décrivant en détail ces utilisateurs fréquents des services d'urgence, raison pour laquelle nous avons décidé de faire un pas supplémentaire et de nous interroger sur l'efficacité des interventions (quelle qu'elles soient) ciblant cette population particulière. Nous avons ainsi entrepris une revue systématique de la littérature scientifique médicale et sociale pour approfondir cette question, et c'est précisément le résultat de cette recherche qui constitue ce travail de thèse.¦Conclusions et perspectives¦Les utilisateurs fréquents des services d'urgence sont des individus particulièrement vulnérables, et ce aussi bien aux Etats-Unis, qu'en Europe ou en Australie: ils présentent par exemple une mortalité supérieure aux autres utilisateurs des urgences; ils sont également plus à risque de présenter une consommation abusive d'alcool ou de drogues, une maladie mentale, ou une maladie chronique. Ils sont plus souvent sans abri, sans assurance et d'un statut socio-économique bas.¦De nombreuses interventions on été développées pour prendre en charge les utilisateurs fréquents des urgences. Le but de ces interventions est d'une part de réduire la consommation des services d'urgence et d'autre part d'améliorer la santé au sens large de ces patients vulnérables. C'est en ces termes (réduction de la fréquence d'utilisation des services d'urgence et amélioration de la santé) que l'efficacité d'une intervention est mesurée.¦Parmi l'ensemble des interventions étudiées, l'une semble particulièrement efficace pour réduire le nombre de visites aux urgences et améliorer un certain nombre de marqueurs sociaux (accès à un logement ou à une assurance-maladie). Cette intervention est appelée "case management" (ou "gestion de cas", difficile tentative de traduction de ce concept en français), et consiste en une approche multidisciplinaire (médecins, infirmiers, assistants sociaux) fournissant un service individualisé, dans le cadre de l'hôpital et souvent également dans la communauté. L'approche consiste à évaluer les besoins précis du patient, à l'accompagner dans son parcours de soin, à l'orienter si nécessaire et à mettre en place autour de lui un réseau communiquant de manière adaptée.¦Le "case management" ayant montré son efficacité dans la prise en charge des utilisateurs fréquents des services d'urgence, y-compris en termes de coûts, notre conclusion va dans le sens d'encourager les hôpitaux à évaluer l'importance de ce phénomène dans leur propre pratique et à mettre en place des équipes de prise en charge de ces patients, dans le double but de soutenir des patients particulièrement vulnérables et de réduire la consommation des services d'urgence. Suite à la réflexion suscitée par ce travail de thèse, une telle équipe a été mise en place en 2010, dans un cadre de recherche-action, au niveau du CHUV. Ce projet est dirigé par le Dr Patrick Bodenmann, responsable de l'Unité Populations Vulnérables de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Le Dr Bodenmann est également le directeur de cette thèse et le dernier auteur de la revue systématique.
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Recent years have seen widespread experimentation with market-based instruments (MBIs) for the provision of environmental goods and ecosystem services. However, little attention has been paid to their design or to the effects of the underlying pro-market narrative on environmental policy instruments. The purpose of this article is to analyze the emergence and dissemination of the term "market-based instruments" applied to the provision of environmental services and to assess to what extent the instruments associated are genuinely innovative. The recommendation to develop markets can lead in practice to a variety of institutional forms, as we show it based on the example of payments for environmental services (PES) and biodiversity offsets, two very different mechanisms that are both presented in the literature as MBIs. Our purpose is to highlight the gap between discourse and practice in connection with MBIs.
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IPH responded to the Department of Health, Social Services and Public Safety consultation on a draft maternity strategy for Northern Ireland. The strategy contains a number of proposals, which, if implemented, will significantly change how maternity services are delivered in the future. The draft strategy aims to provide women, professionals, commissioners and policy makers with a clear pathway for maternity services from preconceptual care through to postnatal care. It places an emphasis on early direct contact with a midwife and a better understanding of the role of the midwife and obstetricians. It sets out clear recommendations for tackling public health issues such as obesity, smoking and alcohol abuse in pregnancy; providing more choice; providing care closer to home and ensuring safe, high quality care tailored to meet the needs of the woman.