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Rimbaud et la traduction libre en vers latins: de la virtuosité (et de la duplicité) à la subversion
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Le but général de ce mémoire est d’étudier les prépositions en suédois et en français. A partir de certaines catégories de prépositions nous allons faire une analyse de la traduction des prépositions suédoises en français et des difficultés qui peuvent surgir pendant la traduction. Pour voir cela nous allons faire une étude comparative à base des livres de Pippi Långstrump d’Astrid Lindgren et leur traduction en français, Fifi Brindacier.
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Cet article porte sur les deux premiers romans de Faïza Guène : Kiffe kiffe demain (2004) et Du rêve pour les oufs (2006), ainsi que les traductions en langue suédoise : Kiffe kiffe imorgon (2006) et Drömmar för dårar (2008). Nous présentons d’abord quelques mots et expressions dans les textes originaux qui sont porteurs de la culture maghrébine, pour voir comment ces termes sont traduits en suédois. Ensuite, nous discutons quelques mots qui sont porteurs de la culture française. L’étude porte également sur l’oralité et le registre argotique, qui sont des traits caractéristiques de la prose de Faïza Guène. Or, si l’oralité est, dans l’ensemble, bien transférée en langue suédoise, il s’est avéré impossible de la rendre par les mêmes moyens dans la langue cible. Par conséquent, le procédé de compensation est fréquemment utilisé dans les textes traduits. Une conclusion de notre étude est que le côté argotique et « beur » des ouvrages est un peu moins développé dans les traductions que dans les textes originaux. Pour cette raison, on peut parler d’un procédé de normalisation : le texte cible a parfois tendance à devenir moins singulier – ou, si l’on veut, plus « normal », plus « neutre » que le texte source.
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L’article porte sur les deux premiers romans de Faïza Guène : Kiffe kiffe demain (2004) et Du rêve pour les oufs (2006), ainsi que sur les traductions en langue suédoise Kiffe kiffe imorgon (2006) et Drömmar för dårar (2008). Nous nous intéressons aux mots et aux expressions qui sont porteurs de la culture maghrébine, pour voir comment ces termes sont traduits en suédois. Nous étudions aussi l’oralité et le registre argotique, qui sont des traits caractéristiques de la prose de Guène. Nous constatons que certains termes d’origine arabe du texte source sont traduits par des mots ayant une autre étymologie, ce qui rend la présence maghrébine un peu moins visible dans le texte cible. Nous constatons aussi que l’oralité du texte source est transférée dans le texte cible, mais par d’autres moyens – un procédé de compensation est souvent utilisé. Le registre argotique paraît un peu plus saillant dans les romans français que dans les versions traduites. L’exemple le plus frappant est le discours des personnages dans Du rêve pour les oufs, qui doit être traduit en « français standard » par le moyen de notes de bas de page, pour assurer la compréhension du lecteur implicite du texte original – phénomène qui n’a pas d’équivalent dans la traduction suédoise. Ce procédé de normalisation rend le texte cible plus neutre et, peut-être, un peu moins singulier que l’original.
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Depuis très récemment, un changement est en train de se produire dans le domaine de la traduction de la littérature jeunesse: auparavant et pendant de nombreuses années, les ouvrages traduits venaient le plus souvent de la Suède pour être traduits en français (Gossas & Lindgren, 2011). Dans l’autre sens, on trouvait des imagiers plus ou moins sans texte, des bandes-dessinées (surtout franco-belges), des retraductions et quelques classiques comme les très populaires ouvrages de Jules Verne ou Le Petit Prince. Or, la littérature jeunesse française est certes abondante – et ce même si l’on s’en tient aux livres publiés en France, mais aussi souvent de grande qualité littéraire et iconique, ce qui devrait a priori encourager sa diffusion. Cette littérature a de surcroît la chance de pouvoir surfer sur la vague actuelle des traductions du français au suédois de livres ne faisant pas partie de cette catégorie. Mais il est bien connu que le système littéraire suédois de la littérature jeunesse comporte peu de livres traduits, en dehors des traductions massives d’ouvrages en anglais. Les questions auxquelles nous répondrons lors de notre présentation sont : Quels sont les livres actuellement traduits du français vers le suédois ? Qui les traduit (quels éditeurs et quels traducteurs) ? Nous allons ainsi montrer quelle a été l’évolution depuis 1970 jusqu’à nos jours. Nous ferons aussi le lien avec nos études précédentes concernant le sens inverse, c’est-à-dire la traduction en français de la littérature suédoise contemporaine pour la jeunesse et de nos résultats en la matière sur les livres traduits, les éditeurs et les traducteurs. Nous utiliserons comme base théorique la théorie du polysystème (Even-Zohar), notamment concernant le rôle de la littérature traduite dans un système littéraire, et les études descriptives de la traduction (voir Toury, Shavit, etc.).