965 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, Microfinance
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Cette prsentation examinera le degr de certitude qui peut tre atteint dans le domaine scientifique. Le paradigme scientifique est compos de deux extrmes; causalit et dterminisme d'un ct et probabilit et indterminisme de l'autre. En faisant appel aux notions de Hume de la ressemblance et la contigut, on peut rejeter la causalit ou le hasard objectif comme tant sans fondement et non empirique. Le problme de l'induction et le sophisme du parieur proviennent dune mme source cognitif / heuristique. Hume dcrit ces tendances mentales dans ses essais Of Probability et Of the Idea of Necessary Connexion . Une discussion sur la conception de la probabilit de Hume ainsi que d'autres interprtations de probabilit sera ncessaire. Mme si la science glorifie et idalise la causalit, la probabilit peut tre comprise comme tant tout aussi cohrente. Une attitude probabiliste, mme si elle est galement non empirique, pourrait tre plus avantageuse que le vieux paradigme de la causalit.
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Chacune des ditions de la Critique de la raison pure contient une preuve de la ralit du monde externe : la premire se trouve dans le quatrime paralogisme et la deuxime dans la Rfutation de lidalisme . Ce travail examine lvolution du premier argument vers le deuxime, en rendant compte de deux critiques importantes de la premire dition qui ont influenc le second travail de Kant. La deuxime partie de ce travail se concentre sur des problmes propres la Rfutation, o sont traits des sujets particulirement problmatiques, tel que la structure de la conscience empirique dtermine, le rle du permanent dans ltablissement de lobjectivit, ainsi quun argument secondaire prsent dans les notes de bas de page du texte principal et de la prface.
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Cet essai a pour objet le rle de la notion de fiction dans les domaines de lart et de la science. Essentiellement, je soutiens que fiction dans ce contexte est a category mistake (concept versus genre) et je crois que cet essai peut russir cuire du pain philosophique en dvoilant une dispute verbale. Je suggre donc de clore un dbat philosophique dans son intgralit. Je prsente un expos du style de fictionnalisme abord par Catherine Z. Elgin et Nelson Goodman (que ce soit dans le contexte des arts ou des sciences, nous parvenons la comprhension grce des fictions sous formes de vrits non littrales ) et jexplore le concept de la fiction. Je soutiens que les reprsentations (textes descriptifs de toutes sortes, incluant les modles) sont constitues dlments fictionnels et dlments facetts ( lexception de la version idale possible ou impossible, cest--dire dans lesprit de Dieu, qui ninclurait que les facettes.) La comprhension ne peut provenir de la fiction, mais plutt dlments facetts ordonns de manire crer une comprhension qui conduit gnralement des prdictions, des explications et des manipulations. Je dfinis les facettes comme ayant des caractristiques organises, alors que les fictions ont des caractristiques dsorganises. La fiction dans son intgralit est donc, par dfinition, lexpression du nant (of nothing), ou en matire de langues idales (mathmatiques), lexpression de contradiction. Les fictions et les facettes relvent des reprsentations qui sont elles-mmes primitives. Les textes descriptifs sont donc fictionnels par degr. Les rcits qui sont trs fictionnels ont une certaine valeur (souvent ludique) mais contiennent toujours au moins une facette. En fin de compte, toutes les activits reprsentationnelles devraient tre considres irrelles, incompltes, bien que parfois connectes la ralit, cest--dire, prises entre une description raliste facette et une fiction dans son intgralit.
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Dans cette thse en psychologie morale, je mintresse au rle de limagination dans la perception morale. Je soutiens que limagination y a une fonction pistmique dans la mesure o en saccompagnant ou non dmotions elle nous rvle des normes, des valeurs ou des vertus morales qui seraient autrement passes inaperues. En simulant des croyances et des perceptions, limagination nous permet daccder ces caractristiques dune situation moralement pertinentes, mais perceptuellement non saillantes. Jidentifie trois modes de perception morale imaginative : 1) la prise de perspective qui consiste endosser le point de vue dautrui, 2) le cadrage imaginatif qui dsigne le fait de voir un lment dune situation comme autre quil nest et, 3) la comparaison imaginative qui, grce la pense contrefactuelle, claire le monde actuel partir dun monde possible imagin. Chacun de ces modes contribue enrichir notre connaissance morale, et partant, amliorer notre dlibration morale. Jappuie ma dmonstration sur des travaux rcents en philosophie de la psychologie, en psychologie cognitive et sociale, en neuropsychologie et, bien videmment, en psychologie morale.
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La prsente tude vise dgager les paramtres lmentaires dune analyse phnomnologique de la danse. Demble, la pense de Maurice Merleau-Ponty simpose comme cadre privilgi pour rvler lexprience vcue de cet art qui met en scne un savoir corporel complexe. partir de sa thorie de la perception, dont dcoulent les phnomnes relatifs au corps moteur, lespace et lintersensorialit, notre tude amnage les contours dune analyse existentielle du geste dans. Ce faisant, nous nous heurtons un constat : le phnomne de la danse se prsente comme un lment perturbateur de la pense merleau-pontienne. En effet, il incite en questionner les aspects fondamentaux, voire en constater certaines limites. Informe par les tudes de Rudolf Laban, instigateur de la danse libre allemande et par les celles des philosophes contemporains Maxine Sheets-Johnstone, Michel Bernard, Laurence Louppe et Renaud Barbaras, notre tude dmontre en effet que la thse merleau-pontienne de la perception empche de cibler le travail kinesthsique du corps propre dans lempire du sentir qui lanime et de reconnaitre sa constitution profondment dynamique. Pour combler cette carence, nous invitons une phnomnologie de la danse qui puisse embrasser sa nature potique, la sensibilit cratrice quelle requiert et le travail sensible quelle habilite. Nous envisageons alors, avec le philosophe de la sensation Renaud Barbaras, de nous inspirer dune heuristique aux traits vitalistes pour rhabiliter certaines notions battues en retraite par la tradition phnomnologique. En nous tournant vers les concepts de force, de dsir, dintensification, nous tentons de retrouver dans la logique de la sensation elle-mme un dynamisme fondamental que lexprience esthtique amplifie. La recherche nous montre que la danse est lart qui, mieux que nul autre, rend compte de ce phnomne complexe.
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Thse ralise en cotutelle avec l'Universit Paris IV-Sorbonne
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Travail ralis en cotutelle (Universit de Paris IV-La Sorbonne).
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En se penchant sur Lhomme rvolt dAlbert Camus, ce mmoire entend valuer la pertinence de la rvolte camusienne laube du troisime millnaire. Du constat de labsurde quant la condition existentielle de lhomme, Camus a esquiss une rvolte affranchie de toute idologie en dmontant, entre autres, les mcanismes propres la philosophie de lhistoire et au nihilisme. partir de la critique des penses hglienne, nietzschenne et marxienne, il a tent de dfinir les caractristiques inhrentes la rvolte. Rdig au milieu du XXe sicle, Lhomme rvolt est marqu par les squelles dune histoire chaotique dj plus que cinquantenaire. Pour autant, son propos semble tre encore dactualit. Avec la complicit de philosophes contemporains tels que Cornlius Castoriadis, Pierre Rosanvallon et Bernard Stiegler, cest autant la pertinence de la rvolte camusienne qui est ici considre quune corrlation entre cette rvolte et la dignit humaine. Lhomme rvolt a-t-il encore sa place en ce dbut du troisime millnaire et dans laffirmative : quelle est cette place?
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Cette recherche a bnfici du soutien de plusieurs organismes. Dabord, je remercie le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) de mavoir accord la bourse J.A. Bombardier bourse de recherche pour la maitrise. Je remercie galement le dpartement de philosophie pour les quelques bourses de recherche et de voyage qui mont t offertes au cours de mes tudes de deuxime cycle au dpartement. Je tiens finalement exprimer ma gratitude envers le Groupe de recherche interuniversitaire en philosophie politique (GRIPP) pour son soutient financier ainsi que pour lexprience enrichissante quil ma promulgu. Une partie de ce mmoire a t prsente en avril 2012 la Graduate Conference on Global Justice, tenue la Gallatin School, New York University.
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Ce mmoire propose de faire lanalyse pistmologique du pouvoir crateur de la slection naturelle. Lobjectif sera de dterminer en quelle mesure il est lgitime ou non de lui attribuer un tel pouvoir. Pour ce faire, il sera question de savoir si lexplication slectionniste peut rpondre la question de lorigine des formes structurelles du vivant. Au premier chapitre, nous verrons le raisonnement qui mena Darwin accorder un pouvoir crateur la slection naturelle. Nous comprendrons alors quun cadre exclusivement darwinien nest peut-tre pas mme de rpondre au problme de la nouveaut volutionnaire. Au deuxime chapitre, nous verrons dans une perspective darwinienne quil est possible de conserver lessence de la thorie darwinienne et daccorder la slection naturelle un pouvoir crateur, bien que deux des piliers darwiniens fondamentaux doivent tre remis en question. Au troisime chapitre, nous verrons dans une perspective postdarwinienne que le pouvoir cumulatif de la slection naturelle nest peut-tre pas mme dexpliquer ladaptation sur le plan individuel, ce qui remet lourdement en question le pouvoir crateur de la slection naturelle. Nous comprendrons alors que le dbat, entre partisans dune vision positive et partisans dune vision ngative de la slection naturelle, dpend peut-tre dun prsuppos mtaphysique particulier.
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Alors que la plupart des thories librales ont mis laccent sur les principes de justice, et sur une conception de la justice qui nous fait penser la socit et les relations individuelles de manire de plus en plus abstraite, les rflexions sur le respect de soi nous portent plutt vers ce qui est essentiel la valeur et limportance de lidentit des personnes et de leurs relations sociales. Ces rflexions nous rvlent que non seulement les principes de justice ne sont pas la seule source de respect, mais que tant les cultures et les religions que les communauts morales et les groupes comprhensifs ont des rles fondamentaux pour le niveau de respect de soi et de respect mutuel que les individus prouvent envers eux-mmes et envers les autres. Si les projets de vie, les valeurs et les croyances des individus sont rvls comme fondamentaux leur autonomie et leur vie comme individu, les rflexions sur le multiculturalisme et le pluralisme rvlent les difficults de notre temps : comment une socit peut-elle promouvoir le respect de soi des individus dans un tel contexte de diversit morale, comprhensive, religieuse, etc.? Critiquant les thories de John Rawls, Will Kymlicka, ainsi que certains arguments de philosophes tels que Bhiku Parekh et David Miller, la thse dfendue dans ce mmoire prend la position trs forte quune socit doit donner beaucoup plus de moyens aux individus pour que leur respect de soi soit favoris. La thse centrale est que les individus ont tous le droit un contexte de valorisation, soit un espace politique propre une communaut ou un groupe et qui inclut les institutions et les pouvoirs ncessaires pour que le respect de soi des membres de ces groupes puisse tre favoris. Cest seulement par un tel droit et par les revendications structurelles et institutionnelles qui sy rapportent que les groupes culturels et religieux, ainsi que les communauts morales et les groupes comprhensifs peuvent tre reconnus politiquement et quune thorie librale et multiculturelle des individus et des groupes puisse concilier idal et ralit.
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Ralis en cotutelle avec l'Universit de Paris-Sorbonne (Paris IV).
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Le sujet vis par cette dissertation est la logique ordinale de Turing. Nous nous rfrons au texte original de Turing Systems of logic based on ordinals (Turing [1939]), la thse que Turing rdigea Princeton sous la direction du professeur Alonzo Church. Le principe dune logique ordinale consiste surmonter localement lincompltude gdelienne pour larithmtique par le biais de progressions daxiomes rcursivement consistantes. tant donn son importance considrable pour la thorie de la calculabilit et les fondements des mathmatiques, cette recherche mconnue de Turing mrite une attention particulire. Nous retraons ici le projet dune logique ordinale, de ses origines dans le thorme dincompltude de Gdel jusqu' ses avances dans les dveloppements de la thorie de la calculabilit. Nous concluons par une discussion philosophique sur les fondements des mathmatiques en fonction dun point de vue finitiste.
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Si le rapport entre Derrida et Bergson na pas fait lobjet de nombreuses tudes, les commentaires existants tmoignent peu prs tous dune vision commune : entre les deux philosophes, les divergences peuvent tre attnues, voire dissoutes, par la considration de convergences plus fondamentales. Les pages qui suivent seront loccasion pour nous de faire contrepoids cette vulgate interprtative. Sans nier lexistence de points de contact entre Derrida et Bergson, nous voudrions en effet montrer quun important dsaccord subsiste entre eux au sujet de la possibilit de lintuition. Alors que Derrida met en cause les doctrines intuitionnistes, Bergson rige lintuition en mthode philosophique. Le prsent mmoire prendra pour fil conducteur les motifs de cette discorde. Rduit sa plus simple expression, lobjectif que nous y poursuivrons sera de montrer que les penses bergsonienne et derridienne, lorsque mises en dialogue, rvlent un dsaccord partiel qui permet de rflchir de faon fconde sur la possibilit de lintuition. Pour tre plus exact, nous caresserons ici une triple ambition : i/ cerner troitement lobjet du litige entre Derrida et Bergson, trop peu soulign par les commentateurs, et dont nous montrons quil sarticule une entente partielle ; ii/ tirer au clair les diverses raisons qui amnent lun sen prendre lintuition, lautre embrasser la mthode intuitive ; iii/ tablir que certains arguments de Bergson, bien quils connaissent un regain dintrt depuis quelques annes, paraissent lacunaires lorsquon les confronte diffrentes objections.
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Ce mmoire se concentre sur le problme de la rgression pistmique. Il sagit dun problme trs important puisquil remet en question la possibilit de la justification. Nous nous intresserons aux dtails de ce problme, ainsi quaux rponses qui lui sont offertes. Traditionnellement, deux rponses sont concurrentes: le fondationnalisme et le cohrentisme. La premire propose darrter la rgression un fondement, alors que la seconde propose de sintresser la cohrence partage par les croyances. Toutefois, le but de notre mmoire est de prsenter et de dfendre une troisime solution: linfinitisme. Introduite dans les annes 1990 par Peter Klein, linfinitisme est une des plus rcentes thories de la justification et, malgr son intrt, elle est encore trs peu dfendue. Cette thorie propose de rsoudre le problme de la rgression en basant la justification des croyances sur des sries infinies et non rptitives de raisons. Cette ide est intressante, car linfinitisme renverse le problme dorigine, puisque les rgressions infinies sont gnralement perues comme tant un problme pour la connaissance et la source du scepticisme. Notre objectif est de montrer que linfinitisme est la meilleure solution possible au problme de la rgression. Pour ce faire, nous faisons la synthse des principaux arguments pour linfinitisme. Cela nous permettra de distinguer trois types dinfinitisme pour ensuite retenir un de ces types, une forme impure dinfinitisme, comme tant le meilleur. Finalement, nous confronterons linfinitisme ces critiques pour montrer quil sagit dune thorie de la justification qui est rellement viable.
