779 resultados para Social support


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La prise optimale dun traitement antirtroviral est la cl du succs de ces traitements. Cette prise devrait tre dau moins 95 % des mdicaments antirtroviraux prescrits afin de supprimer long terme la rplication virale et donc de restaurer et de prserver la fonction immunologique. Cependant, les personnes vivant avec le virus de limmunodficience humaine (PVVIH) prouvent des difficults adopter et maintenir ce niveau de prise dans le temps. Bien que certaines interventions aient dmontr leur capacit faciliter ce comportement, au Qubec il ny a pas dintervention systmatique pour soutenir ces personnes dans la prise quotidienne de ces traitements. Le but de cette tude tait donc de dvelopper et dvaluer une intervention pour faciliter le comportement de prise optimale dun traitement antirtroviral chez des personnes vivant avec le VIH. Pour guider le dveloppement de lintervention, la dmarche appele intervention mapping a t suivie. Le cadre thorique propos par Godin et ses collgues (2005) qui inclut le sentiment defficacit personnelle et les attitudes positives face la prise optimale dun traitement antirtroviral a t ainsi utilis non seulement pour prdire et expliquer le comportement de prise, mais aussi pour laborer lintervention. Selon ce modle, le soutien social, la satisfaction envers les professionnels et le fait de ne pas ressentir deffets indsirables sont autant de facteurs modifiables associs au sentiment defficacit personnelle et aux attitudes positives. Lintervention dveloppe visait lacquisition et la mobilisation des habilets ncessaires pour influencer ces facteurs en vue de rehausser le sentiment defficacit personnelle et les attitudes positives ainsi que pour faciliter ce comportement. Cette intervention comportait quatre rencontres dune dure de 45 75 minutes, schelonnant sur 12 semaines, avec une infirmire iii possdant une expertise en VIH. Lvaluation de leffet de cette intervention sur le comportement et les variables explicatives a t effectue laide dun essai clinique avec rpartition alatoire. La principale variable rsultat a t mesure laide dun questionnaire autoadministr, de la charge virale et du nombre de CD4. Autant la variable rsultat principale que les variables explicatives ont t mesures avant lintervention et aprs celle-ci, soit 12 et 24 semaines. Lchantillon tait constitu de 51, personnes vivant avec le VIH et suivies dans une clinique Montral : 23 dans le groupe contrle et 28 dans le groupe exprimental. Des analyses de variance (ANOVA) mesures rptes ont t ralises afin danalyser leffet de lintervention sur la prise optimale dun traitement antirtroviral et les autres variables intermdiaires dans le temps. Les rsultats montrent une tendance positive (p = 0,056) quant lobtention dune charge virale indtectable dans le groupe intervention. Ainsi, 43,8 % plus de personnes du groupe exprimental comparativement au groupe contrle (78,6 % versus 34,8 %) avaient une charge virale indtectable 12 semaines et 32,8 % de plus 24 semaines (89,3 % versus 56,5 %). Bien quaucun effet significatif ait t trouv en regard des variables explicatives, probablement cause dun manque de puissance statistique, les lgres augmentations observes dans le groupe exprimental sont cohrentes avec le modle thorique utilis (Godin & al., 2005). Cette tude contribue lavancement des connaissances en proposant une intervention pour faciliter la prise optimale dun traitement antirtroviral chez des personnes vivant avec le VIH.

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Introduction : De nos jours, les femmes atteintes de cancer du sein peuvent esprer une survie prolonge et un grand nombre dentre elles peuvent mme entrevoir la gurison. Alors que le dpistage prcoce et les traitements rigoureux donnent espoir de plus en plus de femmes, les chercheurs et les cliniciens doivent maintenant se pencher sur la qualit de vie de ces femmes chaque phase clinique de la trajectoire de soins. Les difficults physiques, fonctionnelles, psychologiques et sociales avec lesquelles les femmes vivent peuvent compromettre leur qualit de vie, do lintrt dvaluer celle-ci. Peu de chercheurs se sont intresss au changement longitudinal de la qualit de vie de ces femmes aux diffrents moments de la trajectoire de soins en oncologie : diagnostic, traitement et suivi. De plus, peu se sont demands si la perception que les femmes ont de leur communication avec les professionnels de la sant influence leur qualit de vie le long de la trajectoire de soins. Objectifs principaux : 1) Dcrire lvolution de la qualit de vie lie la sant des femmes atteintes de cancer du sein pendant le diagnostic, les traitements de radiothrapie et le suivi; 2) Dcrire lvolution de la perception que les femmes ont de leur communication avec les mdecins, les infirmires et les technologues en radio-oncologie au cours des mmes phases cliniques; 3) Examiner lvolution de la relation entre la perception que les femmes ont de leur communication avec les professionnels de la sant et leur qualit de vie lie la sant durant les phases cites prcdemment. Mthodes : Lchantillon se composait de 120 femmes atteintes dun cancer du sein prcoce (stades I et II) qui parlaient le franais, ges de plus de 18 ans (55 ans 9,5) qui ont eu une chirurgie conservatrice. Les femmes ont complt des questionnaires la priode entourant le diagnostic (en moyenne six semaines aprs le diagnostic), mi-chemin de la radiothrapie (en moyenne 27 semaines aprs le diagnostic) et de trois quatre mois aprs la fin de la radiothrapie (en moyenne 48 semaines aprs le diagnostic). chaque temps de mesure, elles ont complt six questionnaires dune dure totale de 60 minutes au centre hospitalier ou domicile : un sur les donnes sociodmographiques, un sur les renseignements mdicaux, le MOS SSS, le EORTC QLQ-C30/BR23 et le MCCS. Rsultats : Les analyses GEE montrent que la qualit de vie lie la sant des femmes atteintes de cancer du sein change dans le temps. Elle diminue pendant la radiothrapie, sauf pour le fonctionnement motionnel et cognitif. Les analyses dmontrent aussi que certains facteurs cliniques, intrapersonnels et interpersonnels influencent leur qualit de vie. Prcisment, plus les femmes avancent en ge et plus elles peroivent quelles ont eu du soutien social le long de la trajectoire de soins, plus leur qualit de vie est meilleure pour les dimensions gnriques et spcifiques du fonctionnement. De plus, celles qui prsentent une tumeur de stade II et celles qui ont eu de la radiothrapie et lhormonothrapie ont des scores plus levs pour certaines dimensions de qualit de vie comparativement celles dont le cancer se situe au stade I et celles qui ont eu la chimiothrapie, la radiothrapie et lhormonothrapie. Les rsultats font tat galement dune interaction entre le facteur temps et un facteur intrapersonnel pour le fonctionnement rle et le fonctionnement sexuel des femmes. La perception que les femmes ont de leur communication avec les mdecins et les autres professionnels de la sant change trs peu avec le temps. Ainsi, les femmes se peroivent plus comptentes dans la recherche dinformation avec les radio-oncologues pendant la radiothrapie quavec les chirurgiens-oncologues au moment du diagnostic. Elles peroivent aussi la vrification et la recherche dinformation par les radio-oncologues pendant la radiothrapie plus satisfaisante que celle des chirurgiens-oncologues lors de lannonce du diagnostic. Globalement, les femmes peroivent leur communication avec les radio-oncologues et les chirurgiens-oncologues comme tant meilleure pendant la radiothrapie et au suivi quau moment du diagnostic avec les chirurgiens-oncologues. Les analyses GEE montrent aussi que certains facteurs cliniques (nature des traitements), intrapersonnels et interpersonnels (ge, niveau de scolarit et soutien social peru) sont des facteurs susceptibles dinfluencer la faon dont elles peroivent leur communication avec les professionnels de la sant. Enfin, la perception des femmes quant leurs comptences de communication lgard des mdecins et des autres professionnels de la sant explique davantage leur qualit de vie lie la sant que celle des comptences des professionnels de la sant. Donc, les femmes ont un meilleur score pour le fonctionnement rle , motionnel et elles ont moins deffets secondaires et de symptmes pendant la radiothrapie et au suivi lorsquelles se peroivent comptentes envers les mdecins (chirurgiens-oncologues et radio-oncologues) pour la recherche dinformation et laspect socio-affectif dun entretien aux temps prcdents. De plus, lge des femmes, le soutien social peru, le stade de la maladie et la nature des traitements ont une influence sur le lien entre leur qualit de vie et leur communication avec les professionnels de la sant. Enfin, une interaction est prsente entre le facteur temps et un facteur clinique ou intrapersonnel pour les dimensions de qualit de vie suivantes : rle, motionnel et fonctionnement sexuel. Conclusion et retombes : Les rsultats de la prsente thse soulignent limportance dvaluer de faon longitudinale la qualit de vie lie la sant des femmes atteintes de cancer du sein diffrents moments de la trajectoire de soins, particulirement pendant la radiothrapie, et, pour les intervenants psychosociaux, de soccuper des jeunes femmes diagnostiques et de celles qui ne peroivent pas recevoir un soutien social. Ainsi, de meilleures ressources psychosociales pourront tre mises sur pied pour aider ces groupes de femmes. Les rsultats montrent galement quil est essentiel dinformer les chirurgiens-oncologues de limportance dtablir une communication satisfaisante avec les femmes atteintes de cancer du sein lors de lannonce du diagnostic afin de favoriser une perception positive par les femmes de leur communication avec les chirurgiens-oncologues. Enfin, les rsultats obtenus soulignent les avantages pour les femmes atteintes de cancer du sein dtre proactives et de se sentir comptentes pour la recherche dinformation et laspect socio-affectif dune relation avec les chirurgiens-oncologues et les radio-oncologues dans le maintien dune bonne qualit de vie lie la sant.

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La prsente tude en anthropologie mdicale propose dexaminer la dimension socioculturelle des dsordres fonctionnels gastro-intestinaux (DFGI) en considrant lexprience de six familles qubcoises francophones o un pr-adolescent souffre de symptmes associs un DFGI. Le regard anthropologique qui nous a permis dapprhender ces expriences de douleur sappuie principalement sur les travaux issus de la psychiatrie transculturelle, de mme que sur les influences de lanthropologie du corps et de la phnomnologie. travers ce regard, la somatisation est considre comme une forme de communication de la douleur, module de manire importante par le contexte socioculturel et reprsentative dune certaine souffrance sociale. Ce langage ponctu didiomes de dtresse et de mtaphores permet aux individus dexprimer leur souffrance et de mobiliser un soutien social efficace pour la prendre en charge. Ds lors, le corps doit tre peru comme un corps vcu; comme un lieu de marquage du social, mais galement comme un instrument de positionnement social et une frontire o des mouvements dappartenance et de divergence sont exprims. Par lexploration, dans chacune de ces familles, des diffrentes manires de dcrire les symptmes, de les interprter et dy ragir, nous avons procd la reconstruction dhistoires particulires pour voir comment ces symptmes venaient sinscrire dans la biographie individuelle et familiale. travers lanalyse de la construction du sens de la douleur et des pratiques adoptes pour la contrler, la douleur abdominale nous est apparue comme intimement lie lexprience sociale et la mdicalisation comme une base pour une meilleure apprhension de cette douleur. Par ses maux de ventre, lenfant exprime ses limites corporelles et sociales. lintrieur de la famille, lexpression de cette limite peut tre parfois drangeante, confrontante, et mme entraner des rapports conflictuels. Cest ainsi quest ngocie une approche approprie la douleur qui redfinit les rles de chacun par rapport cette dernire. Le ventre devient le mdiateur qui permet le compromis ncessaire au vivre ensemble ou au vivre dans le monde . lissue de ii cette ngociation qui implique la participation du mdecin traitant, les rapports sont parfois reconstruits et la relation au monde et aux autres peut devenir diffrente.

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Peu dtudes explorent les frquences de traumas et dtat de stress posttraumatique (SPT) chez les itinrants, spcifiquement parmi ceux avec des troubles lis lutilisation de substances (TUS). Lobjectif principal de cette tude tait de mesurer les frquences de trauma et dSPT parmi les usagers en traitement pour des TUS Montral. Lautre objectif tait de vrifier les diffrences entre ceux ayant ou non un SPT. 51 individus itinrants, 9 femmes et 42 hommes, ont constitu lchantillon. Lge moyen tait de 46 ans (SD = 7.19). Les participants ont vcu en moyenne 4.24 (SD = 2.06) types de trauma. 49% de lchantillon avaient potentiellement un diagnostic dSPT. La majorit avait: un parent alcoolique, vcu un trauma dans lenfance et un soutien social faible. Les participants qui avaient potentiellement un diagnostic dSPT: avaient un parent alcoolique, vcurent un trauma dans lenfance et utilisaient davantage de stratgies de coping inadaptes.

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Lobjectif principal de ce mmoire est de dterminer leffet modrateur des vnements stressants subis lors de lenfance sur la relation entre les conditions de lorganisation du travail et le niveau de dtresse psychologique vcue par les policiers et les employs de bureau de la ville de Montral (SPVM). Les objectifs secondaires sont de dterminer le rle direct des conditions de lorganisation du travail et des vnements stressants subis lors de lenfance sur le niveau de dtresse psychologique de cette population. Des donnes secondaires dcoulant dune enqute ralise auprs de 410 employs du SPVM nous ont permis de raliser cette tude et de faire les analyses statistiques ncessaires. Cette recherche nous a permis de dceler quelques facteurs pouvant influencer le niveau de dtresse psychologique des employs du SPVM. Entre autres, les rsultats nous indiquent un niveau de dtresse psychologique assez faible pour notre chantillon. De plus, ceux-ci nous dmontrent que parmi les conditions de lorganisation du travail, deux variables indpendantes sont associes une variation du niveau de dtresse psychologique, cest--dire les demandes psychologiques et le soutien social des superviseurs. En effet, les demandes psychologiques font augmenter le niveau de dtresse psychologique, tandis que le soutien des superviseurs le fait diminuer. De plus, nos rsultats soutiennent que le fait dtre un homme, de vivre en couple, de ne pas subir de tensions avec son enfant et son conjoint, de pratiquer des activits physiques, de ne pas consommer de tabac et de possder un centre de contrle interne sont associs un faible niveau de dtresse psychologique. Paralllement, cette tude nous a permis davoir une comprhension plus exhaustive du rle spcifique des vnements de vie stressants vcus lors de lenfance en ce qui concerne la dtresse psychologique vcue en milieu de travail. Ainsi, nos analyses multivaries nous ont permis didentifier le fait quil ny avait pas prsence dun effet modrateur des vnements stressants subis lors de lenfance sur la relation entre les conditions de lorganisation du travail et le niveau de dtresse psychologique. Pour ce qui est de la relation des vnements stressants subis lors de lenfance sur le niveau de dtresse psychologique, aucun lien na t dcel lors des analyses.

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La rcidive sexuelle est un sujet dintrt pour plusieurs chercheurs et intervenants qui travaillent auprs des dlinquants sexuels. Afin de mieux prvenir la rcidive sexuelle, il importe de bien connatre les causes sous-jacentes cette problmatique. De cette manire, il sera possible dlaborer des programmes de traitement efficaces et spcifiques la problmatique. Au cours des dernires annes, les tudes sur les prdicteurs de la rcidive sexuelle ont mis laccent essentiellement sur les prdicteurs statiques, mais aussi et de plus en plus sur les prdicteurs dynamiques. Cependant, il ressort de ces tudes que les caractristiques inhrentes limplication du dlinquant lintrieur de son programme de traitement ont t peu tudies. Consquemment, le but de cette tude est danalyser les prdicteurs dynamiques de la rcidive, lalliance thrapeutique, la motivation en cours de traitement et le support social en lien la rcidive sexuelle. Pour ce faire, un chantillon de 299 agresseurs sexuels adultes de sexe masculin est pris en considration. Les donnes pour mener terme les analyses statistiques sont recueillies avant le dbut du traitement et en cours de traitement. Trois types de rcidive sont considrs : 1) sexuelle, 2) violente, 3) gnrale. Les variables indpendantes portent sur des outils psychomtriques et sont de deux ordres : 1) pr-traitement, 2) en cours de traitement. Deux variables contrles sont utilises : 1) traitement complt ou non, 2) type de traitement; cognitivo-comportemental ou mixte. Ainsi, des analyses prliminaires (test T pour groupes indpendants) sont effectues afin de slectionner les variables utilises pour la ralisation des analyses de survie. En raison de la faible prvalence de rcidive sexuelle (5,4%), seules les rcidives violentes (10,5%) et gnrales (18,7%) sont considres. Ltude nous apprend que les rsultats aux analyses de survie pour les rcidives violentes et gnrales tendent tre en continuit celles retrouves dans les tudes existantes sur le sujet. Effectivement, ltude actuelle informe de la pertinence de complter un programme de traitement comme facteur de protection contribuant rduire le risque probable de rcidive. Le fait de prsenter des croyances pdophiliques ou encore, de ne pas prsenter de traits de personnalit compulsive sont des facteurs qui contribuent augmenter les risques relatifs de rcidive criminelle.

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Objectif : Lobjectif principal de cette thse est dexaminer les dterminants de lutilisation des services de soins pour des raisons de sant mentale dans le sud-ouest de Montral. Donnes et mthodes : Ltude utilise les donnes de la premire phase du projet portant sur le dveloppement dune zone circonscrite dtudes pidmiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montral . Les donnes ont t collectes entre mai 2007 et aot 2008 auprs dun chantillon de 2434 personnes slectionnes au hasard dans tout le territoire de ltude. De cet chantillon, nous avons slectionn un sous-chantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de sant mentale au cours de la dernire anne. 423 personnes ont rencontres ce critre et constituent lchantillon pour les analyses de la prsente thse. Le modle comportemental dAndersen a servi de cadre pour le choix des variables analyser. Parce que lapproche socio-spatiale a t privilgie pour modliser les dterminants de lutilisation des services, les analyses ont t effectues laide de quatre logiciels distincts savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Rsultats : Les rsultats montrent que 53,66% de notre chantillon ont utiliss au moins un service de sant pour des raisons de sant mentale. On constate nanmoins que les dterminants de lutilisation des services en sant mentale sont la fois complexes et spatialement ingalement rparties. En ce qui concerne les caractristiques sociodmographiques et cliniques, les femmes et ceux qui peroivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problme de sant mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de sant mentale est aussi associ lutilisation des services. Laugmentation du nombre de diagnostics entrane une augmentation de lutilisation des services (=0,38; p<0,001). Dautres variables comme lge, le statut matrimonial, la taille du mnage, le soutien social et la qualit de vie influencent indirectement lutilisation des services. titre illustratif toute augmentation de lge entrane une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui son tour fait diminuer la dtresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation dune unit de dtresse psychiatrique entrane une augmentation de lutilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrlation positive entre lutilisation des services et la dfavorisation matrielle, la dfavorisation sociale et le nombre dimmigrants rcents sur un territoire. Par contre, la corrlation entre la prvalence de la sant mentale et lutilisation des services est ngative. Les analyses plus pousses indiquent que le contexte de rsidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de lutilisation des services. De plus, lorsquon contrle pour les caractristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente lutilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes dfavoriss du point de vue socioconomique ont un effet nfaste sur lutilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les rsultats de ltude suggrent que si on veut optimiser lutilisation des services en sant mentale, il est important dagir prioritairement au niveau de la collectivit. Plus spcifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprs de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problme de sant mentale. Sur le plan de la planification des soins de sant, on devrait augmenter loffre des services dans les territoires dfavoriss pour en faciliter laccs aux habitants.

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Implant en 1999 dans le quartier Centre-Sud Montral, le programme d'intervention psychosociale Bien dans mes baskets (BdmB) utilise le basketball comme outil pour entrer en contact avec des jeunes risque de dlinquance. Ce programme se distingue par le fait que ses entraneurs-travailleurs-sociaux (ETS) interviennent tant dans le dveloppement d'habilets de vie que dhabilets sportives. La prsente tude vise comprendre comment les expriences vcues au sein de BdmB ont pu contribuer au dveloppement dhabilets de vie chez les adolescents qui ont particip au programme lorsquils taient lcole secondaire. Une mthodologie rtrospective qualitative a t utilise pour cette tude. Des entretiens semi-dirigs ont t effectus auprs de 14 anciens athltes-tudiants (A) masculins qui ont particip BdmB pendant leurs tudes secondaires. Le verbatim des entretiens enregistrs a t transcrit afin de procder une analyse de contenu par thmatique. Les rsultats suggrent que quatre principaux facteurs semblent contribuer au dveloppement dhabilets de vie chez certains participants : le modelage de lETS a permis aux A de reproduire les comportements de leur entraneur; le dveloppement dun sentiment dattachement entre les joueurs a engendr la cration dun nouveau rseau social dans lequel les A ont pu trouver du soutien social; une culture dquipe influence par la philosophie de BdmB semble avoir t intriorise par les joueurs; et BdmB a agi dans certains cas comme facteur de protection contre des influences externes ngatives. Les rsultats suggrent que le sport collectif combin des interventions psychosociales favoriserait le dveloppement dhabilets de vie.

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Le biais de confusion est un dfi majeur des tudes observationnelles, surtout s'ils sont induits par des caractristiques difficiles, voire impossibles, mesurer dans les banques de donnes administratives de soins de sant. Un des biais de confusion souvent prsents dans les tudes pharmacopidmiologiques est la prescription slective (en anglais prescription channeling ), qui se manifeste lorsque le choix du traitement dpend de l'tat de sant du patient et/ou de son exprience antrieure avec diverses options thrapeutiques. Parmi les mthodes de contrle de ce biais, on retrouve le score de comorbidit, qui caractrise l'tat de sant d'un patient partir de mdicaments dlivrs ou de diagnostics mdicaux rapports dans les donnes de facturations des mdecins. La performance des scores de comorbidit fait cependant l'objet de controverses car elle semble varier de faon importante selon la population d'intrt. Les objectifs de cette thse taient de dvelopper, valider, et comparer les performances de deux scores de comorbidit (un qui prdit le dcs et lautre qui prdit linstitutionnalisation), dvelopps partir des banques de services pharmaceutiques de la Rgie de l'assurance-maladie du Qubec (RAMQ) pour leur utilisation dans la population ge. Cette thse vise galement dterminer si l'inclusion de caractristiques non rapportes ou peu valides dans les banques de donnes administratives (caractristiques socio-dmographiques, troubles mentaux ou du sommeil), amliore la performance des scores de comorbidit dans la population ge. Une tude cas-tmoins intra-cohorte fut ralise. La cohorte source consistait en un chantillon alatoire de 87 389 personnes ges vivant domicile, rpartie en une cohorte de dveloppement (n=61 172; 70%) et une cohorte de validation (n=26 217; 30%). Les donnes ont t obtenues partir des banques de donnes de la RAMQ. Pour tre inclus dans ltude, les sujets devaient tre gs de 66 ans et plus, et tre membres du rgime public d'assurance-mdicaments du Qubec entre le 1er janvier 2000 et le 31 dcembre 2009. Les scores ont t dvelopps partir de la mthode du Framingham Heart Study, et leur performance value par la c-statistique et laire sous les courbes Receiver Operating Curves . Pour le dernier objectif qui est de documenter limpact de lajout de variables non-mesures ou peu valides dans les banques de donnes au score de comorbidit dvelopp, une tude de cohorte prospective (2005-2008) a t ralise. La population l'tude, de mme que les donnes, sont issues de l'tude sur la Sant des Ans (n=1 494). Les variables d'intrt incluaient statut marital, soutien social, prsence de troubles de sant mentale ainsi que troubles du sommeil. Tel que dcrit dans l'article 1, le Geriatric Comorbidity Score (GCS) bas sur le dcs, a t dvelopp et a prsent une bonne performance (c-statistique=0.75; IC95% 0.73-0.78). Cette performance s'est avre suprieure celle du Chronic Disease Score (CDS) lorsqu'appliqu dans la population l'tude (c-statistique du CDS : 0.47; IC 95%: 0.45-0.49). Une revue de littrature exhaustive a montr que les facteurs associs au dcs taient trs diffrents de ceux associs linstitutionnalisation, justifiant ainsi le dveloppement d'un score spcifique pour prdire le risque d'institutionnalisation. La performance de ce dernier s'est avre non statistiquement diffrente de celle du score de dcs (c-statistique institutionnalisation : 0.79 IC95% 0.77-0.81). L'inclusion de variables non rapportes dans les banques de donnes administratives n'a amlior que de 11% la performance du score de dcs; le statut marital et le soutien social ayant le plus contribu l'amlioration observe. En conclusion, de cette thse, sont issues trois contributions majeures. D'une part, il a t dmontr que la performance des scores de comorbidit bass sur le dcs dpend de la population cible, d'o l'intrt du Geriatric Comorbidity Score, qui fut dvelopp pour la population ge vivant domicile. D'autre part, les mdicaments associs au risque d'institutionnalisation diffrent de ceux associs au risque de dcs dans la population g, justifiant ainsi le dveloppement de deux scores distincts. Cependant, les performances des deux scores sont semblables. Enfin, les rsultats indiquent que, dans la population ge, l'absence de certaines caractristiques ne compromet pas de faon importante la performance des scores de comorbidit dtermins partir de banques de donnes d'ordonnances. Par consquent, les scores de comorbidit demeurent un outil de recherche important pour les tudes observationnelles.

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Ce mmoire est rdig dans le cadre dune recherche multidisciplinaire visant dvelopper de meilleurs outils dintervention et politiques en sant mentale au travail. Lobjectif principal de cette tude tait de cibler les dterminants de lpuisement professionnel et des troubles musculosquelettiques et leur cooccurrence chez une population policire. Un chantillon de 410 policiers du Service de Police de Montral (SPVM) a t sond laide dun questionnaire bas sur des outils standardiss en sant mentale au travail. Les conditions organisationnelles, variables indpendantes de cette tude, ont t identifies partir de modles thoriques valids. Lanalyse segmente de chacun des grands concepts (latitude dcisionnelle, soutien social au travail, demandes, justice distributive et sur engagement) rvle que leffet des conditions organisationnelles ne se manifeste pas galement sur chacune des trois dimensions de lpuisement professionnel (lpuisement motionnel, le cynisme et lefficacit professionnelle). De plus, on observe que les trois formes de rcompenses de justice distributive tires du modle Dsquilibre-Efforts-Rcompenses (Siegrist, 1996) ne sont pas distribues galement selon les dimensions de lpuisement professionnel. Selon nos donnes, la justice distributive destime de soi et le sur engagement savrent significatifs dans tous les cas en regard des dimensions de lpuisement professionnel et de son indice global. Finalement, nos rsultats rvlent que la justice distributive destime de soi a un lien significatif sur la cooccurrence de lpuisement professionnel et des troubles musculosquelettiques. Par contre, on note que des outils de recherche plus spcifiques permettraient une analyse approfondie de leffet des conditions organisationnelles sur les troubles musculosquelettiques et sur leffet de cooccurrence entre les deux problmes ltude.

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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral

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Rapport de stage prsent la Facult des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Matre s sciences (M.Sc.) en criminologie

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Nous ne pouvons, dsormais, ignorer limplication des aidants familiaux au sein du dispositif des soins de sant. Lors de lapparition dune maladie chronique, telle une dmence de type Alzheimer, certains aidants prennent considrablement part dans les soins, au risque de sacrifier leur propre sant physique et mentale. Cette population est maintenant considre vulnrable sur les plans physiques, psychologiques et sociaux, et requiert un soutien adapt ses besoins. Par ailleurs, la gestion de la prise en charge, ainsi que les stratgies employes par les aidants, sont loin dtre homognes et varient dun aidant un autre. Objectif : Afin damliorer le soutien destin aux aidants, ce mmoire vise illustrer limportance de considrer les types de soutien adopts et analyser le sens donn par laidant dans le soutien envers un proche atteint de dmence de type Alzheimer. Sujets : Six aidants familiaux soutenant un proche (conjoint(e) ou parent) atteint de dmence de type Alzheimer ont t rencontrs plusieurs reprises, un intervalle dune anne et demi, et ce jusquau dcs du proche. Mthode : Lapproche qualitative longitudinale a permis lanalyse des 16 entretiens afin de mieux cerner les types de soutien employs par les aidants partir des typologies daidants labores par Clment, Gagnon, & Rolland (2005) et Pennec (2002) et lidentit damour de compassion dtaille par Underwood (2009). Les identits dcrites par ces auteurs savrent tre des idaltypes inexistants tels quels dans la ralit. Rsultats : lexception dun sujet, tous les aidants ont adopt des traits et des stratgies de gestion de prise en charge se rapportant plus dune identit daidant. Dans le cas de laidante qui nous navons pas pu apposer une identit, peu dinformation au niveau de ses stratgies dans la gestion de la prise en charge a t partage. Ceci serait probablement d au fait que laidante est trs peu organise dans le soutien et quelle prend peu dinitiatives, tant elle-mme atteinte de dmence de type Alzheimer. Conclusion : Afin de mieux adapter les services et le soutien destins aux aidants familiaux, il importe de mieux comprendre les stratgies de soutien des aidants et leur volution.

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Rapport de stage prsent la Facult des arts et des sciences en vue de lobtention du grade de matrise en criminologie (option intervention).

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En rponse la disproportion des familles de minorits visibles dans le systme montralais de la protection de la jeunesse, cette recherche explore, du point de vue de l'intervenant, le rle de ses comptences culturelles et du soutien informel parental dans llaboration d'une relation de collaboration. Lanalyse porte sur 24 entrevues individuelles, o 48 interventions sont racontes par des intervenants. Les rsultats proposent une typologie, labore partir de la collaboration des parents et de lengagement de leur rseau informel dans lintervention. Ils prsentent ensuite une description des comptences culturelles et de leur utilisation auprs des dynamiques familiales comprises dans la typologie. La discussion aborde la rsilience sociale, les stratgies dintervention et le constructionnisme social. Trois principales ides sont voques : une conception de la collaboration qui inclut le rseau informel, une rflexion sur la notion de comptences culturelles et le dveloppement dune pratique rflexive.