545 resultados para Scénario pédagogique
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L'approche pédagogique, appelée aujourd'hui pédagogie ouverte, a vu le jour en Angleterre, puis s'est diffusée aux États-Unis et au Canada. Elle a cours au Québec depuis les années 1970 grâce à certaines publications et à des rencontres de perfectionnement. Bien qu'un assez large éventail d'enseignants y ait été mis en contact par des sessions, séminaires, conférences et publications, force nous est de reconnaître qu'à ce jour nous n'y avons trouvé aucune recherche empirique permettant d'évaluer en classe du primaire le degré d'implantation de cette approche pédagogique; or, il est important, dans un contexte d'innovation pédagogique, de pouvoir connaître ce degré d'implantation pour orienter le développement, assurer le perfectionnement personnel, porter un diagnostic, évaluer les effets et pour aider pédagogues et administrateurs à faire des choix pertinents, à rendre des décisions valables. Pour répondre à cette attente, notre propos sera donc d'élaborer et d'adapter un instrument d'observation convenant à ce contexte, permettant d'évaluer le degré d'implantation de la pédagogie ouverte dans des classes du primaire. Pour y parvenir, nous suivrons les étapes suivantes: consultation des recherches sur le sujet pour définir l'objet de la pédagogie ouverte et y étudier les instruments d'évaluation existants, adaptation de l'instrument éventuellement retenu, vérification auprès d'experts québécois en pédagogie ouverte, affinement par l'expérimentation dans des classes respectivement à pédagogie ouverte et encyclopédique et par l'étude comparée des résultats. Cette démarche permettra donc d'accéder à un instrument d'évaluation apte à mesurer le degré d'implantation de cette approche pédagogique dans des classes du primaire et à discriminer les classes à pédagogie ou verte de celles à pédagogie encyclopédique.
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De tous les temps, les individus formant une société se sont donné des moyens pour communiquer. Des langages gestuels, oraux ou écrits se sont alors développés. Entre autres processus de communication, nous retrouvons l'écriture et la lecture. Les Égyptiens, 2500 ans avant Jésus-Christ, possédaient déjà un code écrit. Par la suite, et pendant de nombreux siècles, la lecture a été réservée à une certaine élite. C'est avec l'avènement de l'imprimerie et de l'école obligatoire (de 1500 à 1800), que l'on a assisté à une certaine démocratisation de la lecture. De nos jours, la majorité de la population a accès aux livres, aux périodiques et aux journaux, par l'intermédiaire de nombreux points de vente ou de prêt. Depuis un siècle, plusieurs études dans le domaine de la lecture ont été effectuées, allant des préoccupations d'ordre physiologique, sociologique aux études psychologiques ou pédagogiques. La présente recherche appartient à la dernière catégorie, c'est-à-dire qu'elle est d'ordre pédagogique. Nous nous intéressons ici au développement du goût de lire chez des jeunes de dix et onze ans qui fréquentent le système scolaire québécois. Dans ce contexte, nous nous attardons particulièrement à un médium littéraire en général apprécié chez les jeunes lecteurs, c'est-à-dire la bande dessinée humoristique. L'étude menée ici se déroule dans le contexte d'une approche pédagogique particulière que l'on pourrait nommer la lecture régulière libre.
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Au Québec, depuis le Rapport Parent, on entend parler de plus en plus d'école milieu de vie, d'humanisation de la vie de la classe, de développement intégral de l'enfant, de respect de son individualité, etc. De plus, si on regarde les objectifs préconisés dans les programmes du ministère de l'Éducation du Québec (MEQ), on voit bien qu'ils rejoignent le développement global de l'enfant, c'est-à-dire que des objectifs d'ordre intellectuel, social, affectif et physique sont visés. Malgré de nombreux écrits sur le sujet, on sait qu'il n'est pas si simple de joindre la théorie à la pratique et d'atteindre ces objectifs. Bien sûr, plusieurs changements, plusieurs innovations voient le jour dans nos écoles primaires, mais rares sont les changements qui permettent l'atteinte de la finalité si importante du ministère de l'Éducation, soit le développement intégral de l'enfant. Par contre, certaines écoles choisissent de répondre intégralement à cette mission en redéfinissant le fonctionnement de la vie de la classe, le rôle des intervenants et des parents et en se donnant des projets pédagogiques particuliers. Il s'agit entre autres, des écoles alternatives pédagogiques. Plusieurs personnes croient que ces écoles répondent moins aux exigences du MEQ, mais au contraire, celles-ci respectent les différents objectifs énoncés dans les programmes. Pour ce faire, les écoles alternatives choisissent des moyens différents des écoles traditionnelles. Ces écoles remettent en question certaines valeurs telles que la compétition, l'élitisme et le conformisme, pour en préconiser d'autres comme le respect, la coopération, le développement intégral et finalement, l'autonomie qui semble être la valeur la plus importante. Malgré l'unicité de chaque projet pédagogique des écoles alternatives, l'autonomie est une valeur partagée et commune à toutes ces écoles. Bien que ces écoles existent au Québec depuis plus de vingt-cinq ans, peu de données sont disponibles à leur sujet, entre autres en ce qui concerne le développement de l'autonomie chez l'enfant. L'autonomie étant l'objectif principal des écoles alternatives, nous croyons qu'il serait pertinent d'y accorder une attention particulière. Comment se concrétise cette valeur dans le quotidien de ces écoles? Quels sont les moyens ou les pratiques pédagogiques utilisés dans ce milieu afin que les finalités visées se réalisent dans la pratique? Afin de mieux connaître les écoles alternatives, il serait pertinent de répondre à ces questions. Tel est l'objet de la présente recherche; à savoir, étudier la vie de la classe alternative par rapport à l'autonomie. Le document suivant se divise en trois grandes parties: le chapitre premier est consacré à la problématique de la recherche dans laquelle nous apporterons des précisions sur le milieu alternatif-pédagogique, sur l'autonomie et sur nos objectifs de recherche. Le deuxième chapitre présente la méthodologie de notre recherche, et finalement, l'analyse et l'interprétation des résultats seront traités dans le troisième chapitre.
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La profession enseignante implique nécessairement une relation entre des personnes : son objet principal étant un ensemble de sujets dont on vise le développement; son outil privilégié, un rapport humain d'aide et de médiation. Cet état de fait nous amène à nous questionner sur la dimension éthique présente dans la relation éducative. Plus précisément, notre recherche vise une clarification et une meilleure compréhension de cette dimension de la pratique pédagogique. Pour atteindre cet objectif, en nous appuyant sur une méthodologie de type qualitatif, nous avons recueilli, à l'aide d'entrevues semi-directives, les témoignages de dix enseignantes et enseignants du secondaire en rapport avec la dimension éthique de leur pratique quotidienne. L'analyse de ce matériel a été réalisée suivant les procédures et les techniques d'analyse d'abord mises de l'avant par Glaser et Strauss en 1967, puis reprises et enrichies plus récemment par Strauss et Corbin (1990) et Paillé (1994) : la méthode d'analyse par théorisation ancrée. Pour l'essentiel, nos résultats mettent en évidence la pensée et la pratique pédagogique d'enseignantes et d'enseignants dont la dimension éthique se traduit, non pas uniquement dans la relation maître-élève, mais à travers l'ensemble des relations professionnelles entretenues avec diverses instances ; la société, l'institution scolaire et les élèves. D'une part, il apparaît que la principale source régissant les décisions éthiques de l'enseignant s'avère la personne même de l'enseignant, c'est-à-dire ses valeurs et ses représentations personnelles. D'autre part, il ressort que, dès l'entrée dans la profession, les valeurs et les représentations personnelles de l'enseignant sont confrontées à celles de la société, de l'institution, des élèves. En fait, l'enseignant se trouve partagé entre plusieurs forces : les pressions des parents, de la société, les attentes de l'institution scolaire, de la direction, des collègues, les demandes des élèves et enfin, ses attentes personnelles, son désir individuel. En somme, si le concept d'éthique renvoie à trois composantes de l'agir humain, soit les conduites, les valeurs et les représentations (Legault, 1993); en éducation, il semble que les conduites, les valeurs et les représentations de l'enseignant sont continuellement façonnées à travers les relations qu'il vit avec les différents partenaires de la relation éducative. Dans cette étude, il se dégage que la dimension éthique dans la relation éducative se caractérise principalement par un processus de négociation : négociation du rôle social, négociation de la pratique pédagogique et négociation de la relation avec les élèves. À notre avis, il s'agit bien d'une négociation et plus précisément d'une négociation éthique latente à travers laquelle l'enseignant, plus ou moins consciemment, cherche à trouver un accord, un terrain d'entente, une conciliation entre ses valeurs, ses représentations initiales, ses attentes et celles qu'il perçoit de la société, de l'institution scolaire et de ses élèves.
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Notre intérêt pour la problématique du pouvoir de l'enseignante et de l'enseignant s'inscrit dans la foulée d'une démarche de croissance personnelle entreprise depuis une quinzaine d'années et alimentée par une remise en question de notre rôle d'enseignant universitaire initiée à peu près à la même époque suite à des déceptions d'ordre professionnel. Déçu en particulier par les élèves à qui nous faisions le reproche de ne pas suffisamment investir de temps dans la poursuite de leurs apprentissages, nous avons décidé de commencer à enseigner pour nous ou, si on veut, à nous centrer sur nos propres apprentissages. Et sans doute à force d'inviter nos élèves à se centrer sur leurs propres apprentissages en diminuant leurs attentes face au rôle que nous pouvions jouer sur ce plan, nous avons pu graduellement expérimenter que le pouvoir d'autorité est un pouvoir factice et que c'est en acceptant d'abandonner le pouvoir, que nous récupérions un pouvoir différent et certes beaucoup plus nourrissant, qui nous permettait finalement et presque paradoxalement, de maintenir une relation plus profonde avec ces mêmes élèves au-delà des moyens par lesquels s'exerçait ce pouvoir pédagogique: évaluation des connaissances, fixation des autres règles de gestion de classe pour ne citer que celles-là. Il est donc devenu pour nous impératif de concilier dans notre quotidien d'enseignant la réalité du pouvoir que nous détenions inévitablement en classe et celle d'une relation moins hiérarchique que nous désirions de plus en plus vivre avec nos élèves. C'est donc pour répondre à un besoin profond que nous avons décidé peu à peu d'entreprendre la présente démarche de réflexion.
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Ce mémoire se situe dans le cadre d'une recherche visant à mieux comprendre le processus d'intégration des étudiants étrangers dans une université québécoise. Nous poursuivons l'objectif de documenter les difficultés rencontrées par ces étudiants étrangers sur les plans académique et non-académique. Nous sommes préoccupés par l'intensité des difficultés d'intégration ainsi que par l'importance qu'elles peuvent avoir aux yeux de l'étudiant concerné. Nous dégagerons également dans les pages qui suivent certaines résultantes des difficultés d'intégration. Notre population est constituée de 10 étudiants d'origine africaine, asiatique et américaine (Amérique centrale) en séjour au Québec depuis au moins un an et inscrits au 1er, 2e ou 3e cycle dans différentes faculté et départements. Ce sont des séjournants c'est-à-dire qu'ils sont détenteurs d'un permis de séjour pour études au Canada. Les résultats obtenus révèlent que les principaux problèmes académiques sont: les problèmes linguistiques, les relations entre professeurs et étudiants, la nouveauté du régime académique, l'approche pédagogique, les critères d'évaluation, la diffusion d'informations incorrectes et inadéquates, l'acquisition de connaissances sur la culture des autres ainsi que l'influence exercée en général par l'intégration sur la démarche d'apprentissage. Par contre, les problèmes non-académiques sont: les structures d'accueil de l'université, les connaissances préalables sur la nouvelle université et la nouvelle société, les types de réaction affichées devant les difficultés vécues, les interactions avec les Québécois, les types (les formes) de communication, les différences de mode de vie, le degré de participation aux activités et organisations sur le campus, etc. Nous avons aussi observé deux tendances au point de vue des actions et des réactions des étudiants étrangers devant leur processus d'intégration. Dans la première tendance, l'étudiant est tourné vers lui. Il réfère à ses ressources personnelles pour gérer son processus d'intégration. Il se considère comme le véritable acteur de son processus d'intégration. Dans la seconde tendance, l'étudiant est tourné vers le milieu environnant pour puiser les ressources lui permettant de gérer son intégration. Dans ce cas, l'étudiant met davantage l'accent sur les injustices et la discrimination dont il est victime. Ces deux tendances déterminent dans une bonne mesure la façon dont l’étudiant va s'intégrer dans son nouveau milieu. Sur le plan de l'organisation du document, sa structure reflète notre volonté d'accorder une importance prépondérante à la lisibilité. Voilà pourquoi nous avons reporté dans la mesure du possible la plupart des éléments techniques comme les tableaux et les figures à la fin du document.
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Deux objectifs seront poursuivis par la présente recherche. Le premier sera de déterminer le niveau de conceptualisation du langage écrit des enfants de la maternelle. Sur la base de ces évaluations nous poursuivrons le second objectif, soit de déterminer si une intervention particulière peut influencer le développement des habiletés cognitives et métacognitives nécessaires à la compréhension de notre système d'écriture. Les résultats nous permettront de formuler des recommandations quant à l'attitude pédagogique à privilégier avant d'entreprendre l'enseignement formel pour faciliter d'emblée l'entrée dans l'écrit. Par le biais de cette recherche, nous tenterons de répondre à plusieurs interrogations. Lorsque l'enfant entre en première armée, quelles connaissances a-t-il du langage écrit et du fonctionnement de notre système d'écriture? Que peut faire l'enseignante ou l'enseignant de 1re année pour améliorer l'accès au code écrit de notre langue? Comment doit-elle, comment doit-il ajuster ses interventions sans nuire au travail intellectuel déjà entrepris par l'enfant? L'approche théorique d'Emilia Ferreiro ainsi que les travaux de Downing et Fijalkow serviront de fondement à notre étude. Grâce à l'épreuve d'écriture inventée qui a donné lieu à la psychogenèse de l'écriture élaborée par Ferreiro, nous pourrons analyser les productions écrites des enfants. Les protocoles ne seront pas mesurés en regard de la réussite ou de l'échec, mais selon le niveau atteint: «les réponses étant seulement la manifestation externe de mécanismes internes d'organisation» (Ferreiro, 1987, p. 16). L'épreuve du langage technique de la lecture-écriture issue de la théorie de la clarté cognitive élaborée par Downing et Fijalkow viendra compléter nos informations en permettant de situer le degré de clarté cognitive des enfants.
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Il est assez difficile d’évaluer en termes d’autonomie, du moins jusqu’en 1961, l’évolution de la loi concernant les dépenses des commissions scolaires : elles dépendent en partie de leurs sources de revenus, mais il nous semble clair que leur autonomie, du moins théoriquement, a diminué de beaucoup à partir de 1961, à cause de la nécessité de faire approuver leur budget annuel. Si de façon générale on peut dire que les commissaires d’écoles ont moins d’autonomie aujourd’hui qu’en 1846, l’évolution de la législation n’a cependant pas, durant toute cette période, suivi une courbe générale unique pour les six secteurs analysés. Nous avons remarqué deux tendances opposées jusqu’en 1961 : d’une part le législateur a graduellement diminué l’autonomie des commissaires dans leurs relations avec les instituteurs et le domaine pédagogique, et d’autre part il a augmenté leurs pouvoirs dans le domaine financier. Mais à partir de 1961, il a beaucoup diminué leur autonomie financière. En résumé, les commissaires d’écoles sont moins libres aujourd’hui qu’en 1846, mais leurs responsabilités générales sont cependant plus considérables.
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Sur quoi fonder une éthique de responsabilité et quelle place accorder aux cultures et aux traditions dans un contexte nouveau caractérisé par la mondialisation? Pour répondre à cette question, posée à partir de l’Afrique, nous avons pris un long chemin de réflexion. À partir de l’évaluation faite par Fabien Eboussi de la crise multiforme actuelle qui frappe l’Afrique, où l’auteur cherche et désigne les coupables et les responsables que sont, selon lui, les cultures africaines, la colonisation européenne et le christianisme, nous nous sommes concentré sur le sujet humain comme tel. La responsabilité est d’abord, à nos yeux, une question de conscience morale. Les approches anthropologiques utilisées dans leurs théories éthiques par Xavier Thévenot, Paul Ricoeur et Emmanuel Levinas nous ont permis de bâtir une définition du sujet comme une « liberté précédée ». L’antécédence est à la fois un principe anthropologique et éthique dans la relation et dans l’existence. Nous avons appliqué ce principe de précédence à la notion africaine d’ancestralité conçue comme le temps éthique hiérarchisé et orienté. Pour échapper à l’étroitesse tribale ou ethnique dans laquelle se vit cette ancestralité africaine, nous l’avons étendue aux dimensions de l’humanité, comme le fondement d’une éthique de responsabilité universelle. On est ancêtre de l’humanité. Sous le néologisme d’ancestrogenèse, nous avons proposé une éthique fondée sur le recrutement de ces ancêtres ou bienfaiteurs de l’humanité. L’ancestrogenèse est donc la construction d’une communauté humaine où chaque membre soit responsable de ses actes devant sa communauté locale – naturelle ou historique – en lien avec toute la communauté humaine dont la facilité de la communication accélère la convergence. À la suite de Bénezet Bujo, et pour fonder cette communauté sur le roc et la faire survivre aux fluctuations de l’esprit humain, nous avons placé le Christ à la tête des ancêtres, comme proto-ancêtre. En lui, nous avons le Verbe créateur unique, le sauveur unique et le rassembleur unique de l’humanité de tous lieux et de tous temps. Voilà qui suscite une multitude de questions d’ordre pédagogique, biblique, christologique, ecclésiologique, éthique, anthropologique, politique et sociologique, questions relatives à la formation morale du sujet-ancêtre telle qu’ébauchée dans le cadre limité de cette recherche.
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L’éducation! Voilà un sujet de littérature et de recherches peu nouveau sur lequel s'est penché toutes les générations. Chacune d'elles y a apporté ses précisions et ses modifications. Le Québec, depuis les dix dernières années, vit une période d'évolution très rapide et ce, à tous les niveaux. Le monde de l'éducation n'échappe pas à cette révolution tranquille amorcée il y a quelques années. Au contraire, le secteur de l'enseignement semble être le plus profondément touché tout au moins en ce qui concerne les structures extérieures. L'apport de sciences connexes à la pédagogie, telles la sociologie et la psychologie a grandement contribué à une remise en question de la pédagogie telle que nous la connaissions au Québec depuis longtemps. Ce présent travail se veut une réflexion critique sur la pédagogie au Québec et sur la réforme amorcée depuis quelques années. Dans un premier chapitre, il sera question de l'école traditionnelle, de ses objectifs, de ses moyens et de ses techniques. Dans un second chapitre, nous nous proposons d'évaluer la réforme pédagogique commencée depuis peu au Québec et de montrer comment, en réalité, cette réforme Université de Sherbrooke ne touche que des aspects bien superficiels. Nous allons consacrer le troisième chapitre aux fondements de la pédagogie nouvelle ou naturelle telle que nous la préconisons. Enfin, dans un dernier chapitre, soit le quatrième, nous envisageons de faire une évaluation provisoire de l'expérience vécue à Windsor et où nous appliquons, dans deux classes de première année, les concepts et les fondements de la pédagogie centrée sur l'enfant.
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Cette recherche a pour but d analyser l Ecole Augusto Severo, située dans la ville de Natal dont la construction date de 1907,étant le premier établissement d enseignement primaire à l état du Rio Grande do Norte, pendant le processus de restructuration de l enseignement républicain. On cherche à comprendre la représentation de ce milieu scolaire, comme équipement urbain, dans le processus de modernisation de la ville et comme modèle éducationnel pour l état entre 1908 et 1913. En se servant des études historiographes sur le processus de modernisation de quelques villes brésiliennes et des innovations de l enseignement public primaire au pays, à la fin du dix-neuvième siècle et pendant la première décennie du vingtième siècle, comme source pour mieux saisir le contexte général et spécifique. On reconstitue les aspects économiques, sociaux et politiques déterminants des interventions publiques réalisées dans cette ville par les gouvernements républicains ayant comme obectif la construction d une ville embellie,hygiénique et civilisée. Située au quartier Ribeira, principal scénario de la modernité de Natal, l Ecole Augusto Severo est mise em relief comme symbole de civilité du paysage urbain de l époque pour le citoyen du Rio Grande do Norte. Elle disposait de services d énergie et d un tram électrique. Il y avait devant, un grand lac arborisé et une station ferroviaire. A côté, il y avait le théâtre Carlos Gomes (actuellement Alberto Maranhão). Par suíte de son imposante architecture, raffiné style éclectique,on reflète l idéal républicain des elites locales, avec une conception d espace symbolique et éducative de surveillance et contrôle, caractéristiques de l école graduée républicaine
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Apprendre avec le support d'aides-apprenants se veut un programme préventif du décrochage scolaire visant l'ensemble des jeunes fréquentant les écoles de niveau primaire. Il vise essentiellement, à travers le processus d'apprentissage de l'élève, une modification ou un changement dans l'intervention et les interactions des différents acteurs scolaires, qu'ils soient directeur-trice, enseignants-es, parents et élèves afin d'améliorer la qualité du vécu pédagogique de ces jeunes. La motivation scolaire, l'estime de soi, la responsabilisation dans les apprentissages et la coopération sont les thèmes au centre de la conception de ce projet qui a été expérimenté et évalué auprès de deux groupes d'élèves (N = 54) d'une école primaire de la Commission Scolaire Catholique de Sherbrooke. L'évaluation a permis de recueillir des données de nature quantitative ainsi que de nature qualitative, permettant de justifier, l'efficience et l'efficacité d'un tel projet dans la recherche d'une meilleure qualité de vie au plan pédagogique. Les résultats obtenus démontrent la pertinence de poursuivre et d'assurer la continuité d'une telle démarche pédagogique afin que puissent en bénéficier à court, moyen et long terme les premiers utilisateurs des services éducatifs, à savoir les élèves. Un guide : Apprendre avec le support d'aides-apprenants, construit à partir de l'expérimentation du projet Apprendre à apprendre, permet aux différents partenaires-éducateurs l'élaboration de nouvelles stratégies pédagogiques amenant à la réalisation de l'école milieu de vie.
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Jusqu'à une date récente, l'histoire de l'éducation des filles demeurait un champ d'étude encore pratiquement inexploré. Plusieurs ouvrages ont cependant déjà traité de la question de l'éducation au Québec à différents points de vue. Le plus récent et le plus complet semble être la grande synthèse de Louis-Philippe Audet, Histoire de l'enseignement au Québec, 1608-1971. Audet y traite de plusieurs aspects: législation, administration, pédagogie, qui nous permettent de retracer l'évolution du système scolaire québécois. Mais comme tous les auteurs des études reliées à ce domaine, Audet n'établit aucune distinction entre l'éducation des filles et celle des garçons. Par ailleurs, il paraît conscient du fait qu'il ne s'attarde pas à l'éducation des filles sur des avenues spécifiques: "Nous avons conscience de n'avoir pas rendu tout à fait justice à l'enseignement ménager et familial qui a connu, au Québec, durant un quart de siècle, voire un demi-siècle, une vogue de plus en plus considérable". La place accordée à l'éducation des filles dans cet ouvrage est sensiblement nulle. Ce constat est exemplaire et se retrouve dans la majorité des ouvrages consacrés à l'histoire de l'éducation. Depuis le début des années 1980, plusieurs historiennes ont commencé à s'intéresser à ce sujet. Elles ont vite perçu le rôle important joué par les congrégations religieuses féminines dans ce secteur et des recherches furent orientées dans cette direction. Ces recherches touchent différents aspects de la vie pédagogique des couvents: les programmes, la clientèle étudiante, la philosophie de l'enseignement, les manuels scolaires, les activités para-scolaires, les journaux étudiants. En sont résultées plus d'une douzaine de monographies concernant autant de congrégations. […]
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La problématique de réintégration des jeunes immigrants nous a conduit à élaborer un projet, destiné à les soutenir dans leurs difficultés d'adaptation sociale et d'intégration scolaire, auxquelles ils ont à faire face les premières années de leur arrivée au pays. L'étude nous a mené à diagnostiquer les organismes qui interviennent dans le milieu des écoles primaires de Brossard. La population de cette ville compte un fort pourcentage d'immigrants. Le diagnostic avait pour objet de déterminer si une vision globale et à long terme de l'intégration des élèves immigrants se développait dans les écoles, depuis les quinze dernières années. C'est auprès des directions d'écoles et des responsables des organismes scolaires et communautaires que les informations ont été recueillies. Elles ont permis de vérifier si le milieu scolaire pouvait offrir quelque point d'appui au projet Le diagnostic a été précédé d'une enquête. À cette occasion, le projet fut soumis à un groupe de spécialisés afin de connaître leur opinion sur le modèle proposé. L'objectif général de l'enquête était de vérifier la faisabilité d'une coopérative scolaire destinée à offrir des services de soutien pédagogique à des élèves du primaire, par des élèves du secondaire, en dehors des heures de classe. Nous avons suggéré l'outil coopératif parce qu'il permet une insertion dans la réalité sociale et économique, il initie au processus démocratique et il invite les participants à développer leur autonomie. Les résultats de l'enquête n'ont pas été probants quant à la faisabilité du projet. Par ailleurs, le diagnostic démontre que plusieurs organismes du milieu ont mis sur pied de structures et des programmes facilitant l'intégration des immigrants. Depuis 1974, année de l'arrivée massive de Vietnamiens, suivis de Cambodgiens, de Laotiens, de Chiliens, d'Indiens et de Chinois, l'immigration n'a jamais cessé à Brossard. Malgré tout, il se trouve des gens pour considérer le phénomène comme nouveau. Ce point de vue est suffisamment partagé pour expliquer, en 1992, la quasi-absence de programmes d'aide à l'intégration et de stratégies d'intervention dans les écoles. Devant la faiblesse de l'intérêt porté au problème et le manque de points d'appui pour le projet, il faut tirer les conclusions qui s'imposent. Ainsi, autant la faisabilité que la désirabilité du projet dans sa forme actuelle sont remises en cause par les résultats de la recherche, il faudra donc construire à partir des nouvelles perspectives qui s'en sont dégagées.
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Dans notre recherche-intervention, nous nous sommes questionnée sur les façons d’instaurer motivation et culture de l’écrit dans la classe de français, chez les élèves du présecondaire à la cinquième secondaire, inscrits à la Formation Générale aux Adultes (FGA) au Centre Marchand de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, à travers un processus créateur authentique et signifiant qui modifie les rapports parfois difficiles entre les élèves et l’écrit. Tout en tenant compte des caractéristiques des élèves concernés, nous avons abordé, entre autres, la créativité, le rapport entre soi, l’autre et le monde grâce à l’écriture libre, les interactions entre la lecture, l’écriture et l’oral, la motivation, le savoir-écrire en tant que compétence, le plaisir du texte et la démocratisation de l’écrit. Proposant une vision renouvelée de l’écriture, nous avons inclus dans nos classes des activités qui rompaient avec l’enseignement traditionnel du français (les ateliers d’écriture) et des outils qui favorisaient la continuité des tâches et l’autoévaluation (le portfolio de présentation, le recueil et la bande-annonce). Ces tâches nous ont permis d’instaurer une culture de l’écrit et d’agir sur la motivation des élèves. Nous en sommes arrivée à produire une analyse critique des modes d’intervention à privilégier pour que le processus créateur occupe la place qui lui revient dans la classe de français et pour que l’engagement des élèves, dans l’acte d’écrire, devienne plus signifiant et plus authentique, donc, conséquemment, plus motivant. Bref, conformément à l’esprit du renouveau pédagogique qui a fait son entrée au secondaire en 2005, nous souhaitons que notre recherche aide les enseignants de français à réévaluer l’importance du processus créateur, lequel fait partie intégrante de l’acte d’écrire, acte qui, lui-même, s’inscrit dans une continuité et une évolution encore peu mesurées.