954 resultados para Organophosphate, occupational exposure, baseline
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Les fluides de coupe sont principalement utilisés pour leurs propriétés lubrifiantes et/ou pour leur qualité de refroidissement des pièces en métallurgie. Ils sont utilisés pour faciliter l'opération d'usinage et contribue à améliorer la durée de vie de l'outil utilisé. Ils permettent d'éloigner les copeaux de la zone de coupe, ce qui contribue à l'obtention d'un état de surface de qualité, et de refroidir le copeau et la pièce usinée afin de contribuer à la précision dimensionnelle de la pièce finie. Les usages des fluides de coupe sont en évolution depuis les années 2000. Il y a environ 15-30 ans, seules les huiles entières étaient utilisées. Aujourd'hui, l'utilisation des huiles varie selon le type d'application mais il est à noter toutefois que l'usage des huiles entières est en pleine décroissance depuis 2001, contrairement à celui des fluides aqueux (émulsions) en pleine expansion. Les fluides de coupe exposeraient selon l'étude SUMER plus de 1 million de travailleurs. Il existe deux grands secteurs principaux utilisateurs de ces fluides : le travail des métaux (qui expose selon l'INRS le plus grand nombre de salariés) et l'automobile (plus grand secteur utilisateur selon la CSNIL, Chambre Syndical Nationale de l'Industrie des Lubrifiants). De nombreux éléments existent autour de la prévention des risques liés à l'utilisation des fluides de coupe mais comme le rappelait l'INRS dans son rapport publié en 2002, la plupart des méthodes de prévention, collectives ou individuelles, bien que déjà connues, ne sont pas toujours appliquées, et notamment dans les petites entreprises. De plus les moyens de surveillance, bien que largement détaillés dans de nombreux guides, sont rarement mis en oeuvre. Néanmoins, des substances dangereuses peuvent se retrouver soit au sein de la formulation des fluides de coupe (comme certains additifs, biocides..), soit se former au cours du stockage (comme c'est le cas de pour la NDELA, N-nitroso diéthanolamine). Certaines substances ont déjà vu leur usage en tant que biocide être interdit en France, tel que le formaldéhyde ou encore l'acide borique. Des solutions de substitution existent déjà, telles que la micro-lubrification ou l'usinage à sec. Mais la mise en place ou la recherche de substituts s'accompagne souvent de difficultés en ce qui concerne l'adaptation du processus industriel. La mise en oeuvre des collaborations avec les fournisseurs doit donc être fortement encouragée. Enfin, il existe des zones d'ombre concernant les risques associés au développement microbiologique intervenant lors du vieillissement des fluides. L'utilisation grandissante de ces fluides de type aqueux est en lien avec ces problèmes de contamination microbienne des fluides ainsi que les pathologies respiratoires qui semblent y être associées. Cependant l'absence de référentiel exclut toute interprétation des résultats relatifs à ces agents microbiologiques retrouvés à la fois dans les fluides et les aérosols. Conclusions : En raison de la complexité de la formulation des fluides de coupe, il n'existe pas aujourd'hui de méthode de mesure fiable pour évaluer l'exposition à ces produits. Ainsi la mise en place d'une évaluation quantitative des risques sanitaires complète semble prématurée voire impossible. Il apparaît cependant nécessaire d'aller plus loin en matière de prévention : - une valeur limite pourrait être imposée concernant les quantités en amines secondaires précurseurs de nitrosamines, telle que développée dans le modèle allemand, le respect de cette réglementation allemande est déjà un argument mis en place par certains fournisseurs français ; - La micro-lubrification et la recherche de substitution doivent être encouragées ; - L'élaboration d'un référentiel microbiologique qui puisse tenir compte de la qualité des fluides et de la protection des travailleurs devrait être soutenue. [Auteurs]
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Ami, ou ennemi, le soleil ? Qui n'a jamais maudit un petit excès de bain de soleil sanctionné par une peau brûlée ? Mais en hiver, quand il se fait rare, l'huile de foie de morue est la panacée que prescrit la sagesse de nos grands-mères pour remplacer la vitamine D qu'en temps normal il nous aide à synthétiser. Pour pouvoir faire le point sur les dangers et les bénéfices du rayonnement solaire, il faut connaître son intensité et en particulier celle du rayonnement ultraviolet (UV) qui a une forte influence sur la santé.Durant ces dernières décades, une forte augmentation des cancers de la peau a été constatée dans les pays développés. La communauté médicale suppose que cette augmentation est liée à une plus forte exposition aux UV, qui serait elle-même due à des changements d'habitudes de la population (engouement pour les loisirs en plein air, pour les vacances sous les tropiques, popularité du bronzage, etc.) et éventuellement à un accroissement du rayonnement UV. [Auteurs]
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Purpose (1) To identify work related stressors that are associated with psychiatric symptoms in a Swiss sample of policemen and (2) to develop a model for identifying officers at risk for developing mental health problems. Method The study design is cross sectional. A total of 354 male police officers answered a questionnaire assessing a wide spectrum of work related stressors. Psychiatric symptoms were assessed using the "TST questionnaire" (Langner in J Health Hum Behav 4, 269-276, 1962). Logistic regression with backward procedure was used to identify a set of variables collectively associated with high scores for psychiatric symptoms. Results A total of 42 (11.9%) officers had a high score for psychiatric symptoms. Nearly all potential stressors considered were significantly associated (at P < 0.05) with a high score for psychiatric symptoms. A significant model including 6 independent variables was identified: lack of support from superior and organization OR = 3.58 (1.58-8.13), self perception of bad quality work OR = 2.99 (1.35-6.59), inadequate work schedule OR = 2.84 (1.22-6.62), high mental/intellectual demand OR = 2.56 (1.12-5.86), age (in decades) OR = 1.82 (1.21-2.73), and score for physical environment complaints OR = 1.30 (1.03-1.64). Conclusions Most of work stressors considered are associated with psychiatric symptoms. Prevention should target the most frequent stressors with high association to symptoms. Complaints of police officers about stressors should receive proper consideration by the management of public administration. Such complaints might be the expression of psychiatric caseness requiring medical assistance. Particular attention should be given to police officers complaining about many stressors identified in this study's multiple model. [Authors]
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Le présent rapport rend compte d'une partie du travail déjà réalisé sur l'inventaire des données disponibles dans la littérature scientifique sur l'exposition des travailleurs agricoles aux pesticides en France. La possibilité de tirer parti de la littérature produite sur d'autres pays que la France est également explorée dans deux études de cas (réentrée en arboriculture et insecticides en élevages ovins). Les résultats seront exposés par ailleurs car le recueil et l'analyse de données produites par ces études sur les situations d'exposition des personnes travaillant en milieu agricole dans des pays étrangers posent des problèmes méthodologiques spécifiques si on veut pouvoir en tirer des enseignements pour la France. En matière de revue de la littérature scientifique, l'idéal de l'exhaustivité est généralement impossible à atteindre pour des raisons qui tiennent à la croissance exponentielle du nombre de publications scientifiques, à la pluralité des langues de publication, à la fragmentation et à l'accessibilité limitée des bases documentaires ... Nous pensons avoir recueilli tous les documents accessibles, mais peut-être certains nous ont-il échappé. C'est pourquoi le présent rapport est à la fois un exposé de résultats et un appel à contributions complémentaires. Il explicite les détails de la démarche adoptée (critères de sélection des articles, traçabilité des étapes de l'analyse ...) sous une forme qui permet à chacun d'avoir prise sur les résultats mais aussi de proposer des compléments au recensement réalisé. Il vise à être la première brique d'une base de connaissances partagée qui permette de capitaliser les données disponibles et qui puisse être mise à jour régulièrement.
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A growing body of epidemiologic evidence suggests an association between exposure to cleaning products and respiratory dysfunction. Due to the lack of quantitative assessments of respiratory exposures to airborne irritants and sensitizers among professional cleaners, the culpable substances have yet to be identified.Purpose: Focusing on previously identified irritants, our aims were to determine (i) airborne concentrations of monoethanolamine (MEA), glycol ethers, and benzyl alcohol (BA) during different cleaning tasks performed by professional cleaning workers and assess their determinants; and (ii) air concentrations of formaldehyde, a known indoor air contaminant. METHODS: Personal air samples were collected in 12 cleaning companies, and analyzed by conventional methods. RESULTS: Nearly all air concentrations [MEA (n = 68), glycol ethers (n = 79), BA (n = 15), and formaldehyde (n = 45)] were far below (<1/10) of the corresponding Swiss occupational exposure limits (OEL), except for ethylene glycol mono-n-butyl ether (EGBE). For butoxypropanol and BA, no OELs exist. Although only detected once, EGBE air concentrations (n = 4) were high (49.48-58.72mg m(-3)), and close to the Swiss OEL (49mg m(-3)). When substances were not noted as present in safety data sheets of cleaning products used but were measured, air concentrations showed no presence of MEA, while the glycol ethers were often present, and formaldehyde was universally detected. Exposure to MEA was affected by its amount used (P = 0.036), and spraying (P = 0.000) and exposure to butoxypropanol was affected by spraying (P = 0.007) and cross-ventilation (P = 0.000). CONCLUSIONS: Professional cleaners were found to be exposed to multiple airborne irritants at low concentrations, thus these substances should be considered in investigations of respiratory dysfunctions in the cleaning industry; especially in specialized cleaning tasks such as intensive floor cleaning.
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Manufactured nanoparticles are introduced into industrial processes, but they are suspected to cause similar negative health effects as ambient particles. The poor knowledge about the scale of this introduction did not allow global risk analysis so far. In 2006 a targeted telephone survey among Swiss companies (1) showed the usage of nanoparticles in a few selected companies but did not provide data to extrapolate on the totality of the Swiss workforce. To gain this kind of information a layered representative questionnaire survey among 1'626 Swiss companies was conducted in 2007. Data was collected about the number of potentially exposed persons in the companies and their protection strategy. The response rate was 58.3%. An expected number of 586 companies (95%−confidence interval 145 to 1'027) was shown by this study to use nanoparticles in Switzerland. Estimated 1'309 (1'073 to 1'545) workers do their job in the same room as a nanoparticle application. Personal protection was shown to be the predominant type of protection means. Companies starting productions with nanomaterials need to consider incorporating protection measures into the plans. This will not only benefit the workers' health, but will also likely increase the competitiveness of the companies. Technical and organisational protection means are not only more cost−effective on the long term, but are also easier to control. Guidelines may have to be designed specifically for different industrial applications, including fields outside nanotechnology, and adapted to all sizes of companies.