874 resultados para Diet, high-fat
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Par la sécrétion d’adipokines, le tissu adipeux blanc viscéral présent chez des patients souffrant d’obésité promeut l’installation d’altérations métaboliques telles que l’intolérance au glucose, la résistance à l’insuline et le diabète de type 2. Les complications cardiovasculaires, en particulier l’athérosclérose, sont les principales causes de mortalité chez les patients atteints de diabète de type 2. Il a été démontré que la fraction vasculaire stromale du tissu adipeux est composée de cellules régénératives dérivées du tissu adipeux (CRTA) et que ces cellules possèdent des caractéristiques des cellules progénitrices stromales (CPS). L’impact de l’intolérance au glucose et du diabète de type 2 sur les adipocytes sont assez bien documentés. Par contre, les conséquences de ces pathologies sur le comportement des CRTA n’ont pas été mesurées d’une façon approfondie. Plus particulièrement, l’impact de ces altérations métaboliques sur le potentiel de différenciation des CRTA en adipocytes et en cellules endothéliales n’a pas été étudié. Ce projet a pour but d’évaluer, dans un modèle murin, l’effet de ces altérations métaboliques sur l’équilibre de la différenciation in vitro des CRTA en adipocytes ou en cellules endothéliales. L’intolérance au glucose et le diabète de type 2 ont été induit chez les souris par la prise de deux diètes riches en acides gras de provenance végétale (DV) ou animale (DA). L’impact de l’origine des acides gras sur la différenciation des CRTA a également été étudié. Pour ce faire, une mise au point de la culture cellulaire des CRTA s’est avérée nécessaire et compte pour une partie de ces travaux de maîtrise. Nos travaux ont démontré en premier lieu, que le DMSO est un agent qui conserve la viabilité et les propriétés progénitrices des CRTA suite à leur congélation. De plus, parmi les matrices testées, le collagène s’est avéré être celle qui conserve le mieux les caractéristiques des progéniteurs et même, qui enrichie la population cellulaire ensemencée en cellules progénitrices. La densité cellulaire des cellules non-adipeuses du tissu adipeux s’avère être significativement plus élevée chez les souris du groupe de la DV comparativement aux souris contrôles. De plus, l’évaluation in vitro de la différenciation adipogénique démontre un potentiel de différenciation plus important pour les CRTA provenant des souris de la DV par rapport au groupe contrôle et à la DA. Cependant, la différenciation en cellules endothéliales est inhibée chez les CRTA de la DV, comparativement à un retard de ce processus pour la DA. Nos travaux suggèrent que le potentiel de différenciation adipogénique et endothéliale des CRTA est affecté par le statut métabolique des souris ainsi que par la nature de la diète. Ces résultats mettent en lumière pour la première fois l’importance d’évaluer le comportement des CRTA en fonction du statut métabolique du donneur, un paramètre pouvant avoir un impact majeur dans l’utilisation des CRTA autologues en thérapie cellulaire pour la réparation de tissus vasculaires chez des patients diabétiques.
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Résumé L’augmentation de l’espérance de vie chez les patients atteints de fibrose kystique (FK) entraine une augmentation de la prévalence des anomalies de tolérance au glucose, soit l’intolérance au glucose (IGT) et le diabète (DAFK). En dépit du fait, que les anomalies de la tolérance au glucose soient associées à un mauvais prognostic, l’origine de ces troubles n’est pas encore clairement établie. Notre objectif était d’examiner le rôle de l’insulinopénie et de la résistance à l’insuline dans la détérioration de la tolérance au glucose dans une cohorte prospective observationelle patients FK non diabétique. Nos résultats démontrent une réduction marquée de la phase précoce de la sécrétion de l’insuline ainsi qu’une augmentation de l’aire sous la courbe de la glycémie (AUC) chez tous les groupes de patients. Nous avons aussi démontré qu’une variation de la sensibilité à l’insuline joue un rôle prépondérant dans les changements de catégorie de tolérance au glucose dans cette population. Finalement, il semblerait que l’augmentation de l’AUC du glucose et la réduction de la phase précose de la sécrétion d’insuline sont des meileurs prédicateurs du status clinique que les catégories de tolérance au glucose. Il existe plusieurs indices pour évaluer la sécrétion d’insuline et pourtant aucun n’a été validé chez les patients FK. Nous avons examiné la validité des index de la sécrétion de l’insuline dérivés de l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) ainsi que des valeurs à jeun par rapport au test de référence. Alors que la plupart des index calculés à partir de l’HGPO corrèlent significativement avec les valeurs du test de référence, cela n’est pas le cas pour les index calculés à partir des valeurs à jeun. La validation de ces index nous permet d’évaluer la sécrétion de l’insuline prospectivement dans notre cohorte de FK à partir de l’HGPO, est un test recommandé pour le dépistage du DAFK. Les recommandations nutritionnelles suggèrent aux patients FK une diète comprenant environ 40% de lipides afin d’éviter la malnutrition. Nous avons examiné le profil lipidique des patients FK diabétiques et non diabétiques après une HGPO et un repas hyperlipidique (RT). Nos résultats démontrent que la FK est associée à des augmentations de l’excursion glycémique lors de l’HGPO ou d’un RT comparativement aux témoins. Cependant, le RT provoque 1) une plus faible excursion glycémique comparativement à l’HGPO ; 2) une meilleure suppression de la production hépatique de glucose et 3) l’excursion lipidique postprandiale des patients FK reste normale. Il est donc peu probable que les anomalies de la sécrétion de l’insuline par les cellules soient secondaires à une lipotoxicité. Nous avons aussi examiné les taux d’adiponectine, une hormone sécrétée par le tissu adipeux et pouvant moduler l’action de l’insuline. Les niveaux d’adiponectine corrèlent négativement avec plusieurs facteurs présents chez les patients FK incluant l’IGT, l’inflammation et une adiposité centrale en dépit d'un faible poids corporel. Les patients FK ne présentaient aucune altération des taux d’adiponectine malgré la présence d’une résistance à l’insuline, une inflammation sub-clinique et de l’IGT. La FK apparaît donc comme une condition où il existe une discordance entre les taux d’adiponectine et la résistance à l’insuline ou l’inflammation. En conclusion la prévalence de l’IGT est élevée dans cette population caractérisée par une excursion glycémique anormalement plus élevée, due principalement à une altération de la sécrétion de l’insuline exacerbée par une résistance à l’insuline. Mots clés : Adiponectine, Hyperglycémie par voie oral (HGPO), intolérance au glucose, fibrose kystique, diabète, résistance à l’insuline, sécrétion de l’insuline.
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La relation entre l’obésité et le cancer, bien qu’établie par des études épidémiologiques, est peu connue. Pourtant, environ 25 % des cancers pourraient y être attribuables. Parmi les cancers reliés à l’obésité, les cancers du côlon, du sein chez les femmes ménopausées et de la prostate sont les plus fréquents. Des études sur modèles animaux ont suggéré une association positive entre une diète riche en gras et le développement du cancer mammaire et de la prostate. Nous avons étudié les mécanismes moléculaires par lesquels les acides gras influencent le devenir de lignées de cellules cancéreuses du sein et de la prostate. Ces travaux ont montré que les acides gras insaturés, dont l’oléate, induisent la prolifération cellulaire tandis que les acides gras saturés, dont le palmitate, diminuent la prolifération. Un traitement à l’oléate stimule la formation de gouttelettes lipidiques dans le cytoplasme des cellules de cancer du sein MDA-MB-231 et de la prostate DU145 alors qu’un traitement au palmitate entraîne l’apoptose. Le mécanisme d’action de l’oléate sur la prolifération a été étudié de façon plus approfondie. L’utilisation d’inhibiteurs pharmacologiques nous a permis de déterminer que l’effet prolifératif de l’oléate implique la voie PI3K/Akt, la voie ERK1/2 et l’activation d’un ou de plusieurs récepteur(s) couplé(s) aux protéines G (GPCR). L’oléate induit la phosphorylation rapide des protéines Akt et ERK1/2 dans les cellules de cancer du sein MDA-MB-231 et de la prostate DU145. Au cours des dernières années, deux GPCRs ont été identifiés comme étant activables par des acides gras à moyennes et à longues chaînes, GPR40 et GPR120. GPR40 étant exprimé dans plusieurs lignées cellulaires de cancer du sein et de la prostate contrairement à l’expression de GPR120 qui était inexistante dans la plupart des lignées, nous avons étudié l’implication de GPR40 dans l’effet prolifératif de l’oléate. Ces deux récepteurs n’étant pas exprimés dans les cellules épithéliales mammaires humaines en culture primaire, ces cellules ne répondent pas aux effets de l’oléate sur la prolifération et l’activation des voies de signalisation. L’activation des voies Akt et ERK1/2 par l’oléate dans les cellules MDA-MB-231 et DU145 est potentialisée par la surexpression du récepteur GPR40 et inhibée par l’utilisation d’un siRNA dirigé contre ce récepteur. Cependant, la prolifération induite par l’oléate ne semble pas affectée par la présence d’un siRNA dirigé contre GPR40. L’oléate étant un acide gras, il est capable d’entrer librement dans les cellules et une partie de ses effets sur la prolifération pourrait être attribuée à sa métabolisation. Un agoniste de GPR40, le GW9508, est en mesure d’activer GPR40 sans toutefois entrer dans les cellules ni activer le métabolisme de l’oléate. Le GW9508 stimule la phosphorylation des protéines Akt et ERK1/2 dans les cellules du cancer du sein MDA-MB-231 et de la prostate DU145, mais il n’est pas en mesure d’induire la prolifération cellulaire comme le fait l’oléate. Ces résultats nous permettent de mieux comprendre le mécanisme d’action de l’oléate sur les cellules de cancer du sein et de la prostate. L’oléate induit la signalisation de GPR40 qui est impliquée dans l’activation rapide des voies de signalisation Akt et ERK1/2. De son côté, l’effet prolifératif induit par l’oléate s’effectue par un mécanisme GPR40-indépendant, possiblement lié au métabolisme de l’oléate.
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CONTEXTE: L'inefficacité de captation des acides gras libres (AGL) par le tissu adipeux blanc (TAB) est connue pour favoriser la résistance à l'insuline (RI) dans les tissus périphériques, mais dans le foie, elle favorise également la production accrue de lipoprotéines contenant l'apolipoprotéine B100 (lipoprotéines apoB). Nous avons récemment démontré que les femmes post-ménopausées obèses avec un nombre élevé de lipoprotéines apoB à jeun (apoB plasmatique > 1,2 g/L) avaient plus de RI que les femmes avec un taux d’apoB normal. Notre objectif était donc d'examiner si l'inefficacité de captation des AGL pourrait être un mécanisme expliquant la RI, in vivo dans cette population. HYPOTHÈSES: Les femmes ménopausées en surpoids/obèses avec un taux d’apoB élevé ont moins d'efficacité à capter les AGL par le TAB que les femmes avec un taux d’apoB faible. MÉTHODES/RÉSULTATS: L'efficacité de captation des AGL a été examinée dans 22 femmes non diabétiques en surpoids/obèses. La population a été séparée selon la médiane d’apoB (0.9 g/L) en 2 groupes; les femmes ayant un taux d’apoB inférieur vs supérieur à la médiane (N=11/groupe). L'efficacité de captation des AGL par le TAB a été indirectement évaluée en suivant le sort d'un repas riche en gras (0.0162g 13C-trioléine/g de matières grasses, 66% de gras, 47g gras/m2 surface corporelle) marqué au 13C-trioléine, sur 6h en circulation ([13C]TG et [13C]AGL plasmatiques) et en oxydation (13CO2 dans l’air expiré [AE]). L’enrichissement en 13C des échantillons d’AE et du plasma a été mesuré par spectrométrie de masse pour ratio isotopique. Les femmes ayant un apoB élevé avaient une clairance plasmatique totale postprandiale des TG (p <0,05) réduite sans diminuer de la clairance plasmatique totale des AGL, par rapport aux femmes ayant un faible taux d’apoB. Cependant, en examinant le sort du 13C-trioléine, les femmes ayant un apoB élevé avait une réduction de la clairance des [13C]TG plasmatiques (44,78 μM vs 7,81 μM; p <0,05) et des [13C]AGL plasmatiques (2,64 uM vs 0,06 uM; p <0,05) à 6h, sans aucune différence en % récupéré de 13C-trioléine dans le CO2 de l’AE. Ces données suggèrent que les femmes ayant un taux d’apoB élevé ont une réduction postprandiale de la clairance et de la captation de 13Ctrioléine par le TAB. CONCLUSION: La captation inefficace des AGL par le TAB des femmes post-ménopausées en surpoids et obèses avec un surplus d’apoB peut être un mécanisme sousjacent à la RI chez ces sujets.
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OBJECTIF: L’apoB plasmatique prédit le diabète de type 2 chez l’humain. Une clairance ralentie des triglycérides (TG) favorise la lipotoxicité et la résistance à l’insuline (RI). Nous avons démontré ex vivo que les LDL, forme majeure d’apoB-lipoprotéines, altèrent le stockage des gras dans le tissu adipeux blanc (TAB) humain. Nous émettons l’hypothèse que le lien reliant l’apoB plasmatique à la RI et l’hyperinsulinémie est médié par un retard de clairance des gras diététiques. MÉTHODE/RÉSULTATS: Nous avons examiné la sécrétion d’insuline (SI), puis la RI lors d’un test de tolérance au glucose intraveineux suivi d’un clamp hyperinsulinémique-euglycémique chez des sujets obèses normoglycémiques (N=29, 45%hommes, indice de masse corporelle (IMC)≥27kg/m2, 45-74ans, post-ménopausés). La clairance des TG diététiques a été mesurée suivant l’ingestion d’un repas gras marqué au 13C. La fonction d’une biopsie de TAB (à jeun) a été mesurée comme la capacité à stocker un substrat de 3H-TG. L’apoB était de 1,03±0,05g/L et corrélait avec la RI, la 2ième phase de SI, un délai de clairance des TG diététiques et une réduction de la fonction du TAB. Un retard de clairance des TG diététiques était associé à la RI et la 2ième phase de SI. Une correction pour la clairance des TG diététiques ou la fonction du TAB a éliminé l’association entre l’apoB et la RI et la 2ième phase de SI. CONCLUSION: L’association entre l’apoB plasmatique et la RI et la SI chez les sujets obèses est médiée par une clairance ralentie des gras diététiques et une dysfonction du TAB.
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To gain insight in the relationship between innate immune system and metabolic disease, we aimed to investigate the effects of lactoferrin in obesity-related metabolic disturbances. Circulating lactoferrin concentration was significantly decreased in subjects with altered glucose tolerance (AGT) and associated negatively with obesity-related metabolic disturbances. The SNPs-induced aminoacidic changes in lactoferrin N-terminus region were associated with a low atherogenic lipid profile. Lactoferrin production in neutrophils decreased significatively in aging, chronic low-grade inflammation and type 2 diabetes. In vitro, lactoferrin increased insulin signaling pathway, even under insulin resistance conditions and displayed dual effects on adipogenesis (antiadipogenic in 3T3-L1 and adipogenic in human adipocytes). In conclusion, lactoferrin might play a potential protective role against insulin resistance and obesity related metabolic disturbances.
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Ecological data suggest a long-term diet high in plant material rich in biologically active compounds, such as the lignans, can significantly influence the development of prostate cancer over the lifetime of an individual. The capacity of a pure mammalian lignan, enterolactone (ENL), to influence the proliferation of the LNCaP human prostate cancer cell line was investigated as a function of cell density, metabolic activity, expression and secretion of prostate specific antigen (PSA), cell cycle profile, and the expression of genes involved in development and progression of prostate cancer. Treatment with a subcytotoxic concentration of ENL (60 mu M for 72 h) was found to reduce: cell density (57.5%, SD 7.23, p < 0.001), metabolic activity (55%, SD 0.03, p < 0.001), secretion of PSA (48.50% SD 4.74, p = 0.05) and induce apoptosis (8.33-fold SD 0.04, p = 0.001) compared to untreated cells. Cotreatment with 10 mu M etoposide was found to increase apoptosis by 50.17% (SD 0.02, p < 0.001). Additionally, several key genes (e.g. MCMs, survivin and CDKs) were beneficially regulated by ENL treatment (p < 0.05). The data suggest that the antiproliferative activity of ENL is a consequence of altered expression of cell cycle associated genes and provides novel molecular evidence for the antiproliferative properties of a pure lignan in prostate cancer.
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With increasing recognition of the pivotal role of vascular dysfunction in the progression of atherosclerosis, the vasculature has emerged as an important target for dietary therapies. Recent studies have indicated that chronic fatty acid manipulation alters vascular reactivity, when measured after an overnight fast. However, individuals spend a large proportion of the day in the postprandial (non-fasted) state. Several studies have shown that high fat meals can impair endothelial function within 3-4 h, a time period often associated with peak postprandial lipaemia. Although the impact of meal fatty acids on the magnitude and duration of the postprandial lipaemic response has been extensively studied, very little is known about their impact on vascular reactivity after a meal.
Acute effects of meal fatty acid composition on insulin sensitivity in healthy post-menopausal women
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Postprandial plasma insulin concentrations after a single high-fat meal may be modified by the presence of specific fatty acids although the effects of sequential meal ingestion are unknown. The aim of the present study was to examine the effects of altering the fatty acid composition in a single mixed fat-carbohydrate meal on glucose metabolism and insulin sensitivity of a second meal eaten 5 h later. Insulin sensitivity was assessed using a minimal model approach. Ten healthy post-menopausal women underwent four two-meal studies in random order. A high-fat breakfast (40 g fat) where the fatty acid composition was predominantly saturated fatty acids (SFA), n-6 polyunsaturated fatty acids (PUFA), long-chain n-3 PUFA or monounsaturated fatty acids (MUFA) was followed 5 h later by a low-fat, high-carbohydrate lunch (5.7 g fat), which was identical in all four studies. The plasma insulin response was significantly higher following the SFA meal than the other meals after both breakfast and lunch (P<0.006) although there was no effect of breakfast fatty acid composition on plasma glucose concentrations. Postprandial insulin sensitivity (SI(Oral)) was assessed for 180 min after each meal. SI(Oral) was significantly lower after lunch than after breakfast for all four test meals (P=0.019) following the same rank order (SFA < n-6 PUFA < n-3 PUFA < MUFA) for each meal. The present study demonstrates that a single meal rich in SFA reduces postprandial insulin sensitivity with 'carry-over' effects for the next meal.
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Background: Vagal stimulation in response to nutrients is reported to elicit an array of digestive and endocrine responses, including an alteration in postprandial lipid metabolism. Objective: The objective of this study was to assess whether neural stimulation could alter hormone and substrate metabolism during the late postprandial phase, with implications for body fat mobilization. Design: Vagal stimulation was achieved by using the modified sham feeding (MSF) technique, in which nutrients are chewed and tasted but not swallowed. Ten healthy subjects were studied on 3 separate occasions, 4 wk apart. Five hours after a high-fat breakfast (56 g fat), the subjects were given 1 of 3 test meals allocated in random order: water, a lunch containing a modest amount of fat (38 g), or MSF (38 g fat). Blood was collected for 3 h poststimulus for hormone and metabolite analyses. Results: Plasma insulin and pancreatic polypeptide concentrations peaked at 250% and 209% of baseline concentrations within 15 min of MSF. The plasma glucose concentration increased significantly (P = 0.038) in parallel with the changes observed in the plasma insulin concentration. The nonesterified fatty acid concentration was significantly suppressed (P = 0.006); maximum suppression occurred at a mean time of 114 min after MSF. This fall in nonesterified fatty acid was accompanied by a fall in the plasma glucagon concentration from 122 to 85 pmol/L (P = 0.018) at a mean time of 113 min after MSF. Conclusions: Effects on substrate metabolism after MSF in the postprandial state differ from those usually reported in the postabsorptive state. The effects of MSF were prolonged beyond the period of the cephalic response and these may be relevant for longer-term metabolic regulation.
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Purpose Wholegrain (WG) consumption is associated with reduced risk of cardiovascular disease, but clinical data on inflammation and immune function is either conflicting or limited. The objective of this study was to assess the impact of increasing WG consumption to at least 80 g/d on markers of inflammation and glucose metabolism and on phenotypic and functional aspects of the immune system, in healthy, middle-aged adults with low habitual WG intake. Methods Subjects consumed a diet high in WG (> 80 g/d) or low in WG (< 16 g/d, refined grain diet) in a crossover study, with 6-week intervention periods, separated by a 4-week washout. Adherence to the dietary regimes was achieved by dietary advice and provision of a range of food products, with compliance verified through analysis of plasma alkylresorcinols (ARs). Results On the WG intervention, WG consumption reached 168 g/d (P < 0.001), accompanied by an increase in plasma ARs (P < 0.001) and fibre intake (P < 0.001), without affecting other aspects of dietary intake. On the WG arm there were trends for lower ex vivo activation of CD4+ T cells and circulating concentrations of IL-10, C-reactive protein, C-peptide, insulin and plasminogen activator inhibitor-1. The percentage of CD4+ central memory T cells and circulating levels of adipsin tended to increase during the WG intervention. Conclusions Despite the dramatic increase in WG consumption, there were no effects on phenotypic or functional immune parameters, markers of inflammation or metabolic markers.
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RATIONALE: An altered gastric emptying (GE) rate has been implicated in the aetiology of obesity. The (13)C-octanoic acid breath test (OBT) is frequently used to measure GE, and the cumulative percentage of (13)C recovered (cPDR) is a common outcome measure. However, true cPDR in breath is dependent on accurate measurement of carbon dioxide production rate (VCO(2)). The current study aimed to quantify differences in the (13)C OBT results obtained using directly measured VCO(2) (VCO(2DM)) compared with (i) predicted from resting VCO(2) (VCO(2PR)) and (ii) predicted from body surface area VCO(2) (VCO(2BSA)). METHODS: The GE rate of a high-fat test meal was assessed in 27 lean subjects using the OBT. Breath samples were gathered during the fasted state and at regular intervals throughout the 6-h postprandial period for determination of (13)C-isotopic enrichment by continuous-flow isotope-ratio mass spectrometry. The VCO(2) was measured directly from exhaled air samples and the PDR calculated by three methods. The bias and the limits of agreement were calculated using Bland-Altman plots. RESULTS: Compared with the VCO(2DM), the cPDR was underestimated by VCO(2PR) (4.8%; p = 0.0001) and VCO(2BSA) (2.7%; p = 0.02). The GE T(half) was underestimated by VCO(2PR) (13 min; p = 0.0001) and VCO(2BSA) (10 min; p = 0.01), compared with VCO(2DM). CONCLUSIONS: The findings highlight the importance of directly measuring VCO(2)production rates throughout the (13)C OBT and could partly explain the conflicting evidence regarding the effect of obesity on GE rates.
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In vitro, the addition of lipids to a carbohydrate food has been found to increase the digestibility of starch. In contrast, in vivo studies have shown that the addition of fat to a food can reduce the glycaemic response (GR). The aim of this study was to assess if delayed gastric emptying (GE) causes reduced GR with the addition of lipids to a carbohydrate food and if a relationship between GR and in vitro digestion of starch exists for high fat foods. Ten healthy volunteers were tested on five occasions after consuming pancakes containing 50 g of available carbohydrate and 202 kcal of sunflower oil, olive oil, butter, medium chain triglyceride (MCT) oil or a control containing no oil. GR was measured using fingerpick blood samples, satiety using visual analogue scales and GE using the 13C octanoic acid breath test. There was a significant difference in GR between the different pancake breakfasts (p = 0.05). The highest GR was observed following the control pancakes and the lowest following the olive oil pancakes. There were significant differences in GE half time, lag phase and ascension time (p < 0.05) between the different pancakes with the control pancakes having the shortest GE time and the MCT pancakes the longest. There was a significant difference in satiety parameters fullness (p = 0.003) and prospective consumption (p = 0.050), with satiety being lowest following the control pancakes. There was a significant inverse correlation between the GR and all satiety parameters. A significant inverse correlation (p = 0.009) was also observed between the digestibility of starch in vitro and GR in vivo. The paper indicates that the digestibility of starch in vitro does not predict the GR for high fat containing foods
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Scope: The use of biomarkers in the objective assessment of dietary intake is a high priority in nutrition research. The aim of this study was to examine pentadecanoic acid (C15:0) and heptadecanoic acid (C17:0) as biomarkers of dairy foods intake. Methods and results: The data used in the present study were obtained as part of the Food4me Study. Estimates of C15:0 and C17:0 from dried blood spots and intakes of dairy from an FFQ were obtained from participants (n=1,180) across 7 countries. Regression analyses were used to explore associations of biomarkers with dairy intake levels and receiver operating characteristic (ROC) analyses were used to evaluate the fatty acids. Significant positive associations were found between C15:0 and total intakes of high-fat dairy products. C15:0 showed good ability to distinguish between low and high consumers of high-fat dairy products. Conclusion: C15:0 can be used as a biomarker of high-fat dairy intake and of specific high-fat dairy products. Both C15:0 and C17:0 performed poorly for total dairy intake highlighting the need for caution when using these in epidemiological studies.
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The aim of this study was to investigate endothelial venous function, mflammatory markers, and systemic oxidative stress after an oral lipid overload (OLO). We studied 18 healthy adults (9 men; age, 29.2 +/- 0.9 years; body mass index, 22.3 +/- 0.4 kg/m(2)). Blood samples were collected in the fasting state and 3, 4, and 5 hour after the OLO (1000 kcal, 58% fat) for metabolic variables, oxidative stress, inflammatory markers, adiponectin, and resistin. Changes in vein diameter to phenylephrine, acetylcholine, and sodium nitroprusside (dorsal hand vein technique) were measured before and after the OLO. Oral lipid overload increased triglycerides (61 +/- 6 vs 134 +/- 17 mg/dL, P <.001), insulin (7.2 +/- 0.8 vs 10.7 +/- 1.3 mu U/mL, P <.05), and resistin (5.38 +/- 0.5 vs 6.81 +/- 0.7 ng/mL, P <.05) and reduced antioxidant capacity (plasma total antioxidant capacity: 186.7 +/- 56 vs 161.8 +/- 50 U Trolox per microliter plasma, P <.01), vascular reactivity (171.3 +/- 85 vs 894.4 +/- 301 ng/mL, P <.001), and maximum acetylcholine venodilation (105.9% +/- 9% vs 61.0% +/- 7%, P <.05). No changes were observed for sodium nitroprusside. Post-OLO triglycerides were positively correlated with phenylephrine dose (rho = 0.38, P <.05) and resistin (rho = 0.43, P <.01) and negatively correlated with the maximum acetylcholine venodilation (rho = -0.36, P <.05). In conclusion, an OLO impaired venoconstriction responsiveness in healthy subjects, probably because of a reduction in the antioxidant capacity. (C) 2008 Elsevier Inc. All rights reserved.