701 resultados para peinture de vases


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La riche exposition consacrée par le Musée d'Orsay au peintre académique Jean-Léon Gérôme développait un discours explicite sur la relation entre ce peintre et le cinéma en des termes susceptibles d'ouvrir un débat fécond sur les manières d'envisager les liens entre le film et les arts plastiques qui l'ont précédé. L'accrochage, le catalogue, certaines interventions du colloque "Regarder Gérôme", ainsi que le "cycle péplum" présenté au Musée ont engagé, sur cette question de la référence au cinéma, de stimulantes réflexions d'ordre méthodologique et historiographique. En effet, l'accent n'a pas porté sur une contextualisation directe qui mette en perspective l'oeuvre de Gérôme par rapport aux avancées des techniques d'enregistrement de son époque, de projection et d'animation mécanique des images et qui ont conduit, dès les années 1880, à l'émergence du médium cinématographique. L'argument de l'exposition visait plutôt à dégager de l'oeuvre de Gérôme les signes d'une véritable "préfiguration" du cinéma, organisée en fonction de deux grands axes: d'une part l'influence manifeste de la peinture d'histoire sur l'iconographie des films de fiction à grand spectacle; d'autre part, des procédés visuels plus généraux, susceptibles d'être reliés à des effets spécifiquement cinématographiques. En reprenant la question du point de vue des recherches en histoire du cinéma, cet article souhaite soulever à cette occasion quelques problèmes d'ordre méthodologique.

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F. 1-12v. Calendrier d’Autun en français, inscrit à l’or et à l’encre, alternativement rouge et bleue : 1er juin, « s. Reverien » [év. d’Autun] ; 12 juin, en or : « s. Nazaire » [révélation] ; 28 juil., « ss. Nazaire et Celse » ; 4 août, « s. Cassien [év. d’Autun] » ; 1er sept., « s. Ladre » [Lazare] ; 5 sept., «ste Royne » [Reine d’Alise] ; 19 sept., « s. Soigne » [Seine] ; 24 sept., « Andoche » [év. d’Autun] ; 2 oct., « Legier » [év. d’Autun] ; 20 oct., « revelacion s. Ladre » ; 17 déc., « s. Lazaire » ; 20 déc., « s. Nasaire » [21 déc., dédicace de Saint-Nazaire d’Autun]. F. 13-18. Péricopes évangéliques : Io 1, 1-14, suivi du suffrage adressé à l’apôtre ; Mt 2, 1-12 ; Lc 1, 26-38 ; Mc 16, 14-20. Les évangiles de Mathieu et de Luc sont incomplets du début par suite de la perte du premier fol. F. 19-78v. Heures de la Vierge à l’usage de Rome. Les heures de tierce, sexte, none et vêpres sont incomplètes du début par suite de la perte du premier feuillet. F. 79-82v. “Obsecro te…”, prière au masculin (éd. Leroquais, Livres d’heures, II, 347). F. 83-86v. Office de la Croix « De sancta cruce ». F. 87-90v. Office du Saint Esprit « De sancto Spiritu ». F. 91-107v. Psaumes de la pénitence , suivis des Litanies, incomplet du premier feuillet. A noter, parmi les confesseurs, « sancte Ludovice », Louis d’Anjou, év. de Toulouse. F. 107v-154. Office des morts à l’usage de Rome. « In agenda mortuorum ad vesperas ». F. 154v-159. Addition du XVe siècle : « Oraison de saint Sebastien », suffrage ; [Oraison pour les trépassés] « Avete omnes fideles anime quorum corpora… coronemur... Domine Jhesu Christe salus et liberatio animarum... jubeas. Per... » (154v et 159). — Additions du début du XVIe siècle. « Veni creator Spiritus... spiritus. Amen » ; « De s. Johanne Baptista » ; « Salve regina misericordie vita... ostende » ; « Domine non sum digna… animeam meam », à noter la forme féminine (156-158). — Sur le verso du f. 158, a été cousu un petit feuillet de parchemin portant l’oraison « O passio magna, o profunda vulnera, o effusio sanguinis, o dulcis dulcedo, o mortis amaritudo, da michi vitam eternam. Amen. Pater. Ave Maria. Credo ».

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Référence bibliographique : Weigert, 22

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Les monographies consacrées à Jean-Baptiste Perronneau (ca 1715-1783) à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle traduisaient l'engouement pour l'art du XVIIIesiècle qui se déployait dans le Tout Paris de la Belle Époque. Elles rendaient justice au peintre de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, et à l'un des peintres favoris des contemporains des Impressionnistes qu'elles présentaient comme un artiste éclipsé de son vivant par son prestigieux aîné, Maurice Quentin Delatour (1704-1788). La première partie de la thèse étudie la carrière parisienne du peintre, ses appuis artistiques et sociaux, ses pratiques au pastel et à l'huile, de l'agrément en 1746 à la réception en 1753 et avant le début de la période des voyages en 1756. La rivalité avec Delatour, mise en scène dans un esprit d'émulation au Salon du Louvre pendant plus de vingt ans, y est largement évoquée. Un même nombre de portraits exposés fait comprendre que Perronneau avait de son vivant la faveur des artistes et du public. Il permet de mesurer les effets de la rivalité avec le peintre de Cour sur sa carrière. Delatour faisait exposer en 1750 son autoportrait à côté de son portrait demandé à Perronneau. Les qualités des deux peintres étaient comparées par la nouvelle critique. Notre étude s'attache à ce qui les rapproche comme à ce qui les sépare. Dans la deuxième partie, les peintres des milieux artistiques qu'il fréquente, Louis Tocqué, Jean-Baptiste Oudry, Charles Nicolas Cochin, pour citer les principaux, sont convoqués pour évaluer l'art de Perronneau dans ce que Cochin appelle la « ressemblance savante ». Les peintres les plus ambitieux s'attachent à son interprétation malgré les difficultés dues aux réactions de leur clientèle. La façon dont procède Perronneau est ici envisagée suivant deux aspects : d'une part, la composition du portrait selon une idée du naturel qui détermine l'attitude et une certaine imitation des défauts ; d'autre part, l'imitation de la nature qui réside dans les qualités de l'art, et donc picturales, appréciées des amateurs avertis. La façon qui lui est propre est de composer un naturel selon des poses variées, fondé sur la noblesse de l'attitude conjuguée à la simplicité, conformément à l'idéal courtois en vigueur depuis le XVIe siècle ; elle reste immuable au long de sa carrière. Dans l'imitation de la nature, sont mis en évidence des aspects cachés du faire lors de la mise en place du relief de la figure, les références aux maîtres anciens, Rembrandt, Van Dyck, la conscience de la distance à laquelle le tableau doit être vu, qui atténue la vigueur de la touche, comme le fait le verre qui sert aussi de vernis au pastel. L'idée de sprezzatura qui régit la distinction légère de la pose se décèle à la surface de ses portraits à travers l'apparence de facilité qu'il s'attache à leur donner, et jusque dans l'inimitable retouche finale. Grâce à la qualité de sa retouche, Perronneau accroît sensiblement dans certaines oeuvres à partir de 1768 l'expression savante et inventive de son sentiment. Afin de peindre comme il l'entend tout en gagnant sa vie et celle de sa famille, le peintre prend le parti de voyager comme l'y autorisait la libéralité de son statut. Dans la troisième partie est étudiée la trame de ses voyages que constituent les recommandations dont il bénéficie. Les identités des quatre cent dix modèles peints en France et en Europe de 1740 à 1782 sont systématiquement étudiées dans le catalogue ainsi que les conditions de leur rencontre avec le peintre. Elles décrivent une clientèle variée représentative de la mobilité des statuts dans l'Europe d'ancien Régime dont la composante nouvelle est la clientèle du monde de la banque internationale et du grand commerce. Leurs portraits peints à l'étranger ou dans les villes de Province que Perronneau présente au Salon irritent et inquiètent l'élite parisienne et donne lieu à de nouvelles tensions avec l'éternel rival, Delatour, au Salon de 1767. Perronneau se sent à juste titre évincé de Paris. Alors que l'on avait pu penser qu'il avait peu souffert des critiques du philosophe qui ne furent publiées qu'après sa mort, il apparaît que sa réputation pâtit de ses jugements diffusés par les nouvelles à la main au-dedes frontières et jusqu'auprès de la prestigieuse clientèle qui lui était acquise. Le travail sur son la carrière et l'oeuvre de Perronneau permet surtout une compréhension nouvelle de l'art du portrait au milieu du siècle, au moment où la représentation individuelle n'a jamais encore touché un aussi large public et où l'Académie ambitionne d'élever cet art au plus haut degré.

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Selon Ray Harryhausen, maître des effets spéciaux cinématographiques, « Gustave Doré aurait été un grand chef opérateur [...] il regardait les choses avec le point de vue de la caméra ». L'oeuvre de Doré a marqué de manière indélébile l'imaginaire filmique depuis ses origines. Et le cinéma, en retour, a « gravé » Doré dans l'imaginaire du XXe siècle. Peu de films sur la Bible, depuis la Vie et Passion de Jésus Christ produit par Pathé en 1902, qui ne se réfèrent à ses illustrations, ni d'adaptation cinématographique de Dante ou encore de Don Quichotte qui ne l'aient pris comme modèle, de Georg Wilhelm Pabst et Orson Welles à Terry Gilliam. Il n'est pas de films sur la vie londonienne et victorienne qui n'empruntent leurs décors aux visions de Londres, un pèlerinage, qu'il s'agisse de David Lean, de Roman Polanski ou de Tim Burton. Nombre de scènes oniriques, fantastiques, fantasmagoriques ont puisé dans l'oeuvre graphique de Doré, depuis le Voyage dans la lune de Georges Méliès en 1902. Si dans le domaine du dessin animé ou de l'animation, la dette de Walt Disney envers Doré est immense, ses forêts « primitives », notamment celles d'Atala, ont aussi servi aux différentes versions de King Kong, de l'original de 1933 au film de 2005 de Peter Jackson qui s'était déjà appuyé sur l'oeuvre de Doré dans Le Seigneur des anneaux. Ce chapitre vise à saisir l'étendue et la signification de cette imprégnation de l'imaginaire de Doré dans la culture de masse, de la dette explicite de Jean Cocteau envers les illustrations des Contes de Perrault dans La Belle et la bête (1945) aux réminiscences doréennes du personnage de Chewbacca dans la Guerre des Etoiles ou de la saga d'Harry Potter.

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F. 1-48. Le Roman de Renart. Le manuscrit, qui a été doté du sigle O dans les différentes éditions, est incomplet de la fin et mixte, proposant une structure relativement inédite. Il a récemment fait l’objet d’une édition critique par Aurélie Barre : Édition critique et littéraire du manuscrit O du « Roman de Renart » ( f. fr. 12583), doctorat, Université Lyon III, 2005. F. 1a-14b. Branche I.F. 1a-7e. [Branche Ia : « Le jugement de Renart »]. « Pierres qui son enging et s’art / Mist es vers faire de Renart…-… Tant qu’il [re]fu en sa santé / Com il avoit devant esté ». – F. 7e-10b. [Branche Ib : « Le Siège de Maupertuis »]. « Messires Nobles l’empereres / Vint au chastel ou Renart ere …-… Et Renart ainsi s’en eschape, / Des or gart bien chascun sa chape ! ». – F. 10b-14b. [Branche Ic : « Renart teinturier, Renart jongleur »]. « Li rois a fait son ban crier, / Par tout plevir et afier …-… Puis fu Renart lonc tens en mue ; / Ne va, ne vient, ne se remue » (éd. Barre, p.117-233, v. 1-3217). . F. 14b-20bBranche II. F. 14b-20b. [Branche II : « Le duel judiciaire »]. « Messires Nobles li lions / O lui avoit toz ses barons …-… Et autre redirai aprés, / A itant de cestui vos lés » (éd. Barre, p. 235-289, v. 1-1522). F. 20b-25c. Branche III.F. 20b-22a. [Branche IIIa : « Renart et Chantecler »]. « Seignors, oï avez maint conte, / Que maint contierres vos aconte …-… Dou coc qui li est eschapez, / Quant il ne s’en est saoulez ». – F. 22a-22f. [Branche IIIb : « Renart et la mésange »]. « Que que cil se plaint et demente, / Atant es vos une mesenge …-… Assez a grant travail eü / de ce dont li est mescheü ». – F. 22f-23c. [Branche IIIc. « Renart et Tibert »]. « Que qu’il se plaint de s’aventure, / Qui li avient et pesme et dure …-… Tornez s’en est a mout grant paine …-… Si com aventure le maine ». – F. 23c-24e. [Branche IIId : « Renart et l’andouille »]. «Renart qui mout sot de treslüe, / Et qui mout ot grant fain eüe …-… Esfondree ert entr’eus la guerre, / Mes ne velt trive ne pes querre ». – F. 24e-25c. [Branche IIIe : « Tibert et les deux prêtres »]. « Thibert li chaz, dont je a dit, / Doute Renart assez petit …-… Qui touz nos a enfantosmez : / A paine en sui vis eschapez ! » (éd. Barre, p. 291-340, v. 1-1265). F. 25c-27d. Branche IV. F. 25c-26a. [Branche IVa : « Renart et Tiercelin »]. « Entre .II. mons, en une plangne / Tout droit au pié d’une montaigne …-… Fuiant s’en va les sauz menuz : / Ses anemis a confonduz ». – F. 26a-27d. [Branche IVb : « Le viol d’Hersent »]. « Cis plaiz fu ainsi deffinez / Et Renars s’est acheminez …-… Et est venuz a sa mesnie / Qui soz la roche est entasnie » (éd. Barre, p. 341-359, v. 1-524). F. 27d-29d. Branche V. [« Renart et les anguilles »]. « Seignors, ce fu en cest termine / Que li douz tens d’esté decline …-…Que de Renart se vengera / Ne jamés jor ne l’amera » (éd. Barre, p. 361-378, v. 1-514). F. 29d-31e. Branche VI. [« Le puits »]. « Prime covient tel chose dire / Dont je vos puisse faire rire …-… Et il le puet prandre en sa marge, / Sachiez qu’i li fera domage ! » (éd. Barre, p. 379-396, v. 1-537).. 31e-39c. Branche VII. F. 31e-32e. [Branche VIIa : « Le jambon enlevé »]. « [U]n jour issit hors de la lande / Isengrins por querre viande …-… .XV. jours va a grant baudour, / Onques Renars n’i fist sejour ». – F. 32c-32e. [Branche VIIb : « Renart et le grillon »]. « Renart s’en va tout son chemin. / Or veut (en) engignier Isengrin …-… Tornez s’en est grant aleüre / Et vet aillors querre droiture ». – F. 32e-36e. [Branche VIIc : « L’Escondit »]. « Atant s’apense d’une chose / Dont il sa fame sovent chose …-…Tant defoulé et tant batu / Qu’a Malpertuis l’ont enbatu ». – F. 36e-39c. [Branche VIId : « La confession de Renart »]. « Foux est qui croit sa male pense : / Mout remaint de ce que fox panse …-…L’escofle lor donne a mengier, / Qu’il en avoient grant mestier (éd. Barre, p. 397-470, v. 1-1960). F. 36c-48e. Branche VIII. [« Renart et Liétart »]. « Uns prestres de la Croiz en Brie, / Que Damediex doint bone vie …-… Ou au chiés ou a la parclose, / Qui n’est aüsés de la chose » (éd. Barre, p. 471-554, v. 1-2470). F. 48e. Branche IX (v. 1-86). [« Les Vêpres de Tibert »]. « Oiez une novele estoire / Qui bien doit estre en mémoire …-… Jel conterai a Hameline, / La foi et la reconnoissance… » (éd. Barre, p. 555-557, v. 1-85).

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En tête, calendrier du XIVe s.

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La présente thèse s'inscrit dans la continuité de la publication des fouilles menées de 1986 à 2002 sur le site de la villa gallo-romaine d'Orbe-Boscéaz/VD par l'Institut d'archéologie et des sciences de l'antiquité de l'Université de Lausanne (URBA I, à paraître dans les Cahiers d'archéologie romande). Elle constitue l'analyse approfondie du corpus des peintures murales fragmentaires -succinctement présentées dans URBA I - appartenant à la pars urbana qui succéda, entre 161 et 180 apr. J.-C, à un édifice plus petit du Ier s. de notre ère -dont les peintures sont publiées dans l'ouvrage sus-mentionné. N'ayant subi que de très rares modifications, cette pars urbana de caractère palatial forme un "ensemble clos" autorisant une analyse globale de la conception architecturale et décorative voulue par le bâtisseur ou son commanditaire. Le corpus pictural, composé d'un matériel assez ingrat remplissant quelque 600 cagettes de stockage, offre de ce fait l'intérêt d'une grande homogénéité chronologique et reflète la cohérence et l'unité de la décoration peinte d'origine. Le travail de discrimination et de remontage des ensembles a permet d'individualiser au moins 220 décors et revêtements muraux; l'ensemble des hypothèses de restitution des peintures donne ainsi une image minimale de l'environnement pictural de la pars urbana. Ce corpus pictural n'est toutefois que l'une des composantes du programme décoratif, aussi l'analyse de ses caractéristiques est-elle confrontée à celle des autres composantes ornementales (architecture, placages de marbres et surtout le remarquable ensemble des mosaïques qui fait la célébrité du site). La conjugaison des divers éléments et leur répartition au sein d'un plan bien connu et très symétrique orientent sur les choix décoratifs majeurs, et permettent sinon de reconstituer, tout au moins d'approcher la conception du programme architectural et décoratif voulu par le commanditaire ou son architecte; ce programme, comme fréquemment, reflète le statut du commanditaire, le met évidemment en scène et tient un discours sur la villa, adressé tant aux habitants qu'aux visiteurs. On trouvera dans le travail six chapitres formant l'essentiel de l'exploitation du corpus pictural urbigène. Le premier chapitre est introductif, et présente dans ses grandes lignes la pars urbana de Boscéaz comme cadre de référence. Il est suivi par un état des lieux des peintures murales retrouvées sur le site, abordant leur répartition, leur état de conservation et la méthodologie adoptée pour leur traitement comme leur étude (chapitre 2). Le chapitre 3 constitue l'étude technique des enduits peints. Il réunit toutes les observations que l'on peut faire sur les techniques de réalisation des peinture murales, de la préparation et la pose des mortiers de support aux tours de main des peintres pour le rendu d'un motif. Ce chapitre s'inscrit dans la perspective, appliquée à Boscéaz, d'études marquantes comme celles sur les techniques de préparation des parois (Allag /Barbet 1972, Barbet 1995) sur l'identification des pigments (PACT 17, 1985, Béarat 1997, Colloque de Fribourg 1997) et sur l'analyse des mortiers (Coutelas 2003). Suit le catalogue des peintures, basé sur une sélection de 3414 plaques remontées et fragments (chapitre 4) : il propose une description rigoureuse et systématique des motifs, ainsi que leur analyse stylistique qui apporte les éléments comparatifs permettant la compréhension du matériel, et justifiant son interprétation, voire sa restitution. Les décors y sont présentés par local de découverte; un paragraphe introductif réunit les données de fouille et des informations sur le local ou le prélèvement des enduits, et donne le nombre et la détermination des décors retrouvés. Chacun d'eux fait l'objet d'une notice regroupant: une détermination par le mortier de support (le tectorium); les observations techniques diverses; la description, la restitution le cas échéant, et l'analyse stylistique. Cette dernière privilégie les comparaisons locales, en Suisse d'abord puis dans les pays limitrophes de façon à mettre en évidence les liens plausibles entre certains sites et les éventuels indices d'une production régionale. La documentation graphique qui accompagne chaque décor dans le volume d'illustrations est constituée avant tout des planches photographiques des fragments à l'échelle 1:3, accompagnés le cas échéant de dessins au trait justifiant la lecture des motifs. Ceux-ci permettent la reconstitution idéale

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Pourquoi retourner à Lefkandi ? Ce site exceptionnel a déjà donné naissance aux suppositions les plus diverses. Or ce sont elles, justement, qui font l'objet de la présente étude. Leur pertinence y est remise en cause, sur la base de critères épistémologiques. II est en effet établi, dans les pages qui suivent, qu'une supposition, pour être pertinente, doit être heuristique. Lefkandi n'est donc pas le seul site concerné. La question de la pertinence des suppositions touche l'archéologie tout entière. Lefkandi fait ici figure d'exemple uniquement. Il s'agit en effet d'un site exemplaire, à plus d'un titre. Tout d'abord, parce qu'il permet d'accéder à des suppositions portant sur une grande variété de thèmes propres à l'archéologie, comme la typologie ou la datation de vases et même de tombes par exemple, ou encore l'architecture, l'habitat, mais aussi les images. Ensuite, parce que son occupation du début de l'Âge du Fer, celle qui est retenue ici, correspond en Grèce à une période pour laquelle il y a peu ou pas de sources écrites. L'archéologie prime donc presque exclusivement dans l'étude du site. Enfin, parce que les découvertes atypiques qui y ont été faites, ainsi que la qualité des publications qui leur sont consacrées, font que Lefkandi a donné lieu, et donne encore lieu, depuis une quarantaine d'années, a de très nombreuses suppositions. Leur évaluation est d'autant plus nécessaire que depuis peu les fouilles ont repris sur le site, qui n'appartient donc pas qu'au passé ou au présent de la recherche, mais aussi à son avenir. Ce travail commence par une présentation succincte des fouilles de l'Âge du Fer de Lefkandi, jusqu'en 1994 (chapitre II). Les nouvelles fouilles, qui n'ont fait l'objet à ce jour que de rapports préliminaires, n'y sont pas abordées, pas plus qu'elles ne le sont dans les chapitres suivants. De même, l'histoire de la recherche, les polémiques passées ou en cours n'y figurent-elles pas : il ne s'agit ici que de fournir au lecteur un moyen de comprendre les suppositions qui suivent, et de pouvoir les resituer autant que faire se peut dans leur contexte archéologique d'origine. Il se poursuit, au chapitre III, avec la partie théorique : le rôle épistémologique des suppositions y est expliqué, tout comme les répercussions de ce dernier sur l'archéologie. Les conditions nécessaires à une supposition heuristique y sont détaillées. Le chapitre IV réunit et évalue les suppositions concernant les fouilles de l'Âge du Fer de Lefkandi. Elles ont été glanées tant dans les publications des résultats que dans les articles spécialisés. Elles sont dépouillées des arguments qui les justifient aux yeux de leurs auteurs (quand ils ne sont pas nécessaires à leur compréhension), puisque les arguments en question, archéologiques, n'entrent pas en compte dans l'évaluation, épistémologique, de leur pertinence. Elles sont classées par thèmes, et forment ainsi un catalogue qui n'a la prétention ni d'être exhaustif (ne serait-ce que parce qu'il ne comporte que des suppositions faites jusqu'en 2006), ni même d'être représentatif de leur nombre (certaines d'entre elles, trop répétitives, ont été réunies en une seule) ou encore de leur succès dans le cadre de l'histoire de la recherche (chacune d'entre elles n'est généralement citée qu'une fois, même si elle a été reprise par plusieurs auteurs). Il se veut en revanche révélateur, dans quelques cas du moins, et de manière plus ou moins prononcée, d'un lien entre thème et pertinence, dû aux conditions spécifiques de cette dernière. Ce même lien, ces mêmes conditions, permettent en conclusion (chapitre V) d'esquisser l'avenir de la recherche pour Lefkandi, mais aussi, de manière plus générale, d'insister sur l'impératif que constitue l'exigence de pertinence pour les suppositions en archéologie.

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Journaliste, caricaturiste et critique Josep Maria Junoy (1887-1955) compte parmi les plus originaux des poétes catalans de ce commencement de siécle. II a publié, entre autres, le livre Amour et Paysages (1920) et une série de poémes et de calligrammes qui complétent une intéressante production poétique en français. Junoy s’est associé aux mouvements qui cherchaient á renonveler la poésie et la peinture au début du XXC siécle dans une Catalogne en plein bouleversement.

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Notre objet d'étude est le développement de l'enfant tel qu'il est provoqué en situation, via les interventions éducatives qui y sont déployées, dans un de ses lieux de vie : le centre de vie enfantine. Notre recherche s'inscrit dans l'approche historico-culturelle et sémiotique du développement selon Vygotski et se situe dans la lignée des travaux de Moro et collaborateurs. L'appropriation par l'enfant des outils culturels, qui lui sont transmis en situation par l'adulte via la matérialité, transforme son psychisme et ce, dès la naissance. Nous convoquons une méthodologie plurielle constituée de trois temps distincts mais inter-reliés. Dans le premier temps, nous examinons les archives du centre de vie enfantine étudié et mettons ainsi au jour la socio-histoire des objectifs pédagogiques gouvernant les interventions éducatives déployées en situation. Dans le deuxième temps, nous étudions, en quasi-ethnographie, les situations éducatives telles qu'organisées ordinairement dans deux groupes d'enfants - les Trotteurs (enfants de 2 à 3 ans) et les Moyens (enfants de 3 à 4 ans) - et en extrayons les traits caractéristiques en vue de l'élaboration d'un modèle en cinq situations. Dans le troisième temps, nous analysons, en microgenèse, les interventions éducatives déployées pendant une année institutionnelle dans une situation catégorisée différemment sur le modèle en cinq situations selon qu'elle est organisée dans les groupes des Trotteurs et des Moyens : la situation peinture. Notre étude montre que les interventions éducatives, dans leurs composantes objectales et corporelles, visent le développement des capacités attentionnelles des enfants dans le groupe des Trotteurs et le développement de leurs fonctions exécutives dans le groupe des Moyens.

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La station valaisanne de Crans-Montana est richement représentée par la photographie, la peinture, les affiches et l'architecture. Cette thèse de doctorat s'emploie à réunir un large corpus de photographies et de représentations : peintures, affiches, cartes postales et reproductions de bâtiments emblématiques (voir le corpus illustré et documentaire annexé). Les questions liées à l'identité du territoire et son image sont les fils conducteurs de ce travail qui a débuté en 2008. Un premier ensemble visuel a été réuni par le Dr Théodore Stephani (1868-1951), un acteur fondamental pour l'histoire de la naissance de la station. Médecin, mais également photographe, il réalise une collection de plus de 1300 clichés, réunie en six albums, sur une période de trente-sept ans (1899-1936). Les photographies du médecin, originaire de Genève, fondateur de ce lieu désormais touristique sont le point de départ de cette recherche et son fil rouge. Celle-ci tentera d'articuler des représentations sur l'évolution du paysage et l'urbanisation de la station autour d'acteurs illustres, tels que les peintres Ferdinand Hodler (1853-1918) et Albert Muret (1874-1955), l'écrivain Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) et les nombreux hôteliers ou médecins qui ont marqué l'histoire de la naissance du Haut-Plateau. Les représentations débutent en 1896 car c'est à ce moment-là que le Dr Stephani s'établit à Montana. Les architectes les plus connus de la première période sont François-Casimir Besson (1869-1944), Markus Burgener (1878-1953), suivi de la deuxième génération autour de Jean-Marie Ellenberger (1913-1988), André Perraudin (1915-2014) et André Gaillard (1921-2010). Parallèlement ou avant eux, les peintres déjà cités, Ferdinand Hodler et Albert Muret, - suivis de René Auberjonois (1872-1957), Henri-Edouard Bercher (1877-1970), Charles-Clos Olsommer (1883-1966), Oskar Kokoschka (1886-1980), Albert Chavaz (1907¬1990), Paul Monnier (1907-1982) et Hans Emi (1909-2015) - qui appartiennent tous à l'histoire culturelle de la région. Quant aux écrivains qui ont résidé dans la région, nous citons Elizabeth von Arnim (1866-1941), sa cousine Katherine Mansfield (1888-1923) alors que l'oeuvre de Charles-Ferdinand Ramuz est largement développée par une interprétation de son oeuvre Le Règne de l'esprit malin (1917) et un clin d'oeil pour Igor Stravinsky (1882¬1971). Nous présenterons aussi les films de trois cinéastes qui se sont inspirés des oeuvres écrites par Ramuz lors de son passage à Lens, à savoir Dimitri Kirsanoff (1899-1957), Claude Goretta (1929) et Francis Reusser (1942). Le concept du « village » est abordé depuis l'exposition nationale suisse (1896) jusqu'au projet des investisseurs russes, à Aminona. Ce « village » est le deuxième mégaprojet de Suisse, après celui d'Andermatt. Si le projet se réalise, l'image de la station s'en trouvera profondément transformée. En 1998, la publication de Au bord de la falaise. L'histoire entre certitudes et inquiétudes amène une grande visibilité aux propositions de Roger Chartier, qui lie l'étude des textes aux objets matériels et les usages qu'ils engendrent dans la société. Il définit l'histoire culturelle comme "une histoire culturelle du social" alors que pour Pascal Ory, une histoire culturelle est "comme une forme d'histoire sociale", ce qui revient presque au même, mais nous choisirons celle d'Ory pour une histoire sociale du paysage et de l'architecture. Ce travail adopte ainsi plusieurs points de vue : l'histoire sociale, basée sur les interviews de nombreux protagonistes de l'histoire locale, et l'histoire de l'art qui permet une sélection d'objets emblématiques ; l'histoire culturelle offre ainsi une méthode transversale pour lire et relier ces différents regards ou points de vue entre les paysages, les arts visuels, l'architecture, la littérature et le cinéma.