1000 resultados para Statut fonctionnel


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Contexte: Les centres de jour offrent des interventions de groupe des personnes ges qui prsentent des incapacits, dans le but de favoriser leur maintien domicile. Des tudes rcentes tendent dmontrer quune utilisation rgulire du service serait ncessaire pour induire des effets bnfiques. Objectifs: Cette recherche visait documenter lutilisation des centres de jour par des personnes ges qui prsentent des incapacits. Elle comportait trois principaux objectifs: 1) Caractriser les utilisateurs de centre de jour et ce qui les distingue des non-utilisateurs et analyser les dterminants de lutilisation du centre de jour. 2) Explorer ladquation entre les activits offertes par les centres de jour et les caractristiques dautonomie et de sant des utilisateurs. 3) Dfinir les facteurs associs la rgularit de la participation. Mthodes: Cette recherche sappuie sur une analyse secondaire de donnes recueillies auprs de 723 personnes ges qui ont particip au projet de dmonstration SIPA (Services intgrs pour personnes ges) implant dans deux CLSC de la rgion de Montral. Lutilisation du centre de jour a t documente pendant une priode de six mois, auprs des cinq centres de jour existant sur ce mme territoire. Des informations sur le fonctionnement des centres de jour ont t obtenues par des entrevues et des rencontres de groupe auprs de coordonnateurs de ces centres. Les donnes ont t analyses laide de statistiques descriptives, danalyses en regroupement et danalyses de rgression logistique et multiple. Rsultats: Les rsultats sont prsents dans trois articles, soit un pour chacun des objectifs. Article 1: La proportion dutilisateurs de centre de jour est de 18,8% (IC-0,95: 16,0 21,7%). Les facteurs suivants augmentent la probabilit dutiliser le centre de jour: tre plus jeune (RC: 1,12; IC-0,95: 1,06 1,19); ne pas avoir une ducation universitaire (RC: 1,92; IC-0,95: 1,04 3,57); recevoir laide du CLSC pour les activits de vie quotidienne plus dune fois par semaine (RC: 1,73 et 2,48 pour aide de deux cinq fois par semaine et aide de six sept fois par semaine respectivement; IC-0,95: 1,06 2,80 et 1,22 5,06); faire partie du bassin de desserte dun centre de jour dont les cots sont moins levs (RC: 1,054 ; IC-0,95: 1,001 1,108 pour chaque augmentation de 1$); et pour les hommes seulement, avoir dj subi un accident vasculaire crbral et prsenter davantage dincapacits fonctionnelles (interaction entre le sexe et la prsence dun AVC: RC: 0,298; IC-0,95: 0,108 0,825; interaction entre le sexe et les capacits fonctionnelles mesures lOARS: RC: 1,096; IC-0,95: 1,019 1,178). De plus, on observe une plus grande probabilit dutiliser le centre de jour chez les personnes qui cohabitent avec une personne de soutien. Toutefois, cette relation ne sobserve que chez les personnes nes au Canada (interaction entre la cohabitation avec la personne de soutien et le pays de naissance: RC: 0,417; IC-0,95: 0,185 0,938). Article 2: Des analyses en regroupement ont permis de distinguer quatre profils de participants ayant des caractristiques similaires: 1) les personnes fragilises par un ge avanc et un grand nombre de problmes de sant; 2) les participants plus jeunes et plus autonomes que la moyenne, qui semblent des utilisateurs prcoces; 3) les personnes qui prsentent des incapacits dorigine cognitive; et 4) celles qui prsentent des incapacits dorigine motrice. Les activits de groupe des centres de jour ont t regroupes en huit catgories: exercices physiques; groupe spcifique pour un diagnostic ou un problme fonctionnel commun; activits fonctionnelles; stimulation cognitive; activits musicales ou de rminiscence; sports et jeux physiques; intgration sociale; prvention et promotion de la sant. Les activits les plus frquentes sont les exercices physiques et les activits dintgration sociale auxquelles ont particip plus de 90% des utilisateurs de centre de jour, et ce en moyenne respectivement 78% (23%) et 72% (24%) de leurs prsences au centre de jour. Les autres catgories dactivits rejoignent de 45% 77% des participants, et ce en moyenne 35% (15%) 46% (33%) de leurs prsences. La participation aux diverses catgories dactivits a t tudie pour chaque profil dutilisateurs et compare aux activits recommandes pour divers types de clientle. On observe une concordance partielle entre les activits offertes et les besoins des utilisateurs. Cette concordance apparat plus grande pour les participants qui prsentent des problmes de sant physique ou des incapacits dorigine motrice et plus faible pour ceux qui prsentent des symptmes dpressifs ou des atteintes cognitives. Article 3: Les participants au centre de jour y sont inscrits en moyenne raison de 1,56 (0,74) jours par semaine mais sont rellement prsents 68,1% des jours attendus. Les facteurs suivants sont associs une participation plus rgulire au centre de jour en termes de taux de prsences relles / prsences attendues: ne pas avoir travaill dans le domaine de la sant (b: ,209; IC-0,95: ,037 ,382); recevoir de laide du CLSC les jours de frquentation du centre de jour (b: ,124; IC-0,95: ,019 ,230); tre inscrit pour la journe plutt que la demi-journe (b: ,209: IC-0,95: ,018 ,399); lors de ses prsences au centre de jour, avoir une moins grande proportion dactivits de prvention et promotion de la sant (b: ,223; IC-0,95: ,044 ,402); et enfin, avoir un aidant qui prsente un fardeau moins lev pour les personnes avec une atteinte cognitive et un fardeau plus lev pour les personnes sans atteinte cognitive (interaction entre la prsence datteinte cognitive et le fardeau de laidant: b: -,008; IC-0,95: -,014 -,044). Conclusion: Conformment leur mission, les centres de jour rejoignent une bonne proportion des personnes ges qui prsentent des incapacits. Cette tude fait ressortir les caractristiques des personnes les plus susceptibles dy participer. Elle suggre la ncessit de revoir la planification des activits pour assurer une offre de services qui tienne davantage compte des besoins des participants, en particulier de ceux qui prsentent des atteintes cognitives et des symptmes de dpression. Elle dmontre aussi que lintensit dexposition au service semble faible, ce qui soulve la question des seuils dexposition ncessaires pour induire des effets favorables sur le maintien domicile et sur la qualit de vie de la clientle cible.

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Lentree virale du VIH-1 dans ses cellules cibles constitue une cible therapeutique de choix. A lheure actuelle, un inhibiteur de fusion et un inhibiteur ciblant le corecepteur CCR5 sont utilises en therapie. Dans notre etude, notre objectif etait devaluer le profil antiviral et fonctionnel de plusieurs types moleculaires envisages comme inhibiteurs dentree du corecepteur CXCR4, soient : 1) de derives peptidiques mimant des portions du recepteur 2) de derives peptidiques issus du ligand naturel de CXCR4, le SDF-1 et 3) de derives du puissant inhibiteur de faible poids moleculaire, le T140. Notre recherche se concentrait sur la mise au point de molecules capables dinhiber lentree du VIH en ciblant selectivement le corecepteur CXCR4 tout en conservant les fonctions naturelles de ce dernier. Parmi les molecules testees, certaines possedent un grand potentiel dans le developpement de nouveaux medicaments antiretroviraux.

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Laugmentation de la population ge dans la socit indique que les systmes de soins de la sant font face de nouveaux dfis. Les hauts niveaux dincapacit qui en rsultent peuvent tre rduits par les nouvelles technologies, la promotion de la sant ainsi que des stratgies de prvention. Les crits scientifiques rcents soulignent la supriorit des prothses dentaires implanto-portes par rapport aux prothses conventionnelles en termes de satisfaction et de qualit de la vie des patients. Cependant, il n'est toujours pas clair si ces avantages ont des effets positifs long terme sur la sant orale et gnrale ainsi que sur la qualit de vie des populations ges. Objectifs, Hypothses : Notre but tait de mesurer limpact des prothses mandibulaires retenues par 2 implants sur la qualit de vie associe la sant bucco-dentaire et gnrale ainsi que sur la sant orale et la qualit du sommeil des ans dents. Nous avons valu les hypothses nulles suivantes : il n'y a aucune diffrence entre les individus portants des prothses mandibulaires retenues par 2 implants (IODs) et ceux qui portent des prothses conventionnelles (CDs), par rapport la qualit de vie relie la sant bucco-dentaire et gnrale, la sant orale et la qualit du sommeil, un an aprs avoir reu leurs nouvelles prothses. Mthodes : Dans cette tude randomise contrle, 255 ans ont reu au hasard IODs ou les CDs, les deux types de prothses tant opposs des prothses maxillaires conventionnelles. La qualit de la vie relie la sant bucco-dentaire (OHRQoL) et la sant gnrale subjective ont t mesures avec les questionnaires Oral Health Impact Profile (OHIP-20) et Short Form-36 (SF-36) en condition pr-traitement et aprs un an. La qualit du sommeil et la somnolence diurne ont t mesures laide du questionnaire Qualit de Sommeil de Pittsburg et de l'chelle de Somnolence Epworth. La sant orale a t value par un examen clinique. Les variables indpendantes taient le sens de cohrence et le type de prosthse, ainsi que des variables socio-dmographiques. En utilisant des analyses statistiques bi et multi-factorielles, des comparaisons lintrieur dun mme groupe et entre deux groupes ont t effectues. Rsultats : Les diffrences pr et post traitement pour les cotes OHIP taient significativement plus grandes pour le groupe IOD que le groupe CD (p<0.05). Le type de traitement et la cote pr-traitement taient des facteurs significatifs OHRQoL (p < 0.0001). Dans le groupe CD, il y avait une diminution significative par rapport aux cotes de Physical Component Scores (PCS), le fonctionnement physique, le rle physique et la douleur physique entre les donnes pr-traitement et un an aprs le traitement, ce qui indique une diminution au niveau de la sant gnrale subjective. Dans le groupe IOD, une diminution statistiquement non significative a t remarque par rapport toutes les cotes des sous-chelles de SF-36, sauf pour la douleur physique. Le modle final de rgression a dmontr quaprs ajustement pour les variables ge, sexe, statut marital et type de traitement, la cote totale finale dOHIP et les donnes de bases de PCS prdisaient la cote finale de PCS (p < 0.0001). Aucune corrlation significative entre sens de cohrence et OHRQoL n'a t dtecte (r =-0.1; p > 0.05). Les ans porteurs des prothses conventionnelles avaient presque 5 fois plus de chance davoir une stomatite prothtique que ceux portant des prothses mandibulaires hybrides retenues par 2 implants (p < 0.0001). Les ans ayant subjectivement une mauvaise sant gnrale avaient une qualit de sommeil moins bonne que ceux avec une meilleure sant gnrale subjective (p < 0.05). Les personnes qui avaient une OHRQoL moins bonne taient presque 4 fois plus somnolentes pendant le jour que celles avec une meilleure OHRQoL (p=0.003, 2; OR =3.8 CI 1.5 to 9.8). L'analyse de rgression a montr que la sant gnrale subjective et OHRQoL prvoient la qualit du sommeil (p=0.022 et p=0.001, respectivement) et la somnolence diurne (p=0.017 et p=0.005, respectivement). Conclusions: Les rsultats de cette tude suggrent que, chez les ans dents, des prothses mandibulaires hybrides retenues par deux implants amnent une amlioration significative de la qualit de vie relie la sant bucco-dentaire et maintiennent la sensation dune meilleure sant physique. Des prothses hybrides implanto-portes peuvent contribuer la sant orale en rduisant les traumatismes infligs la muqueuse orale et en contrlant la stomatite prothtique. Les ans dents dont le niveau de qualit de vie relie la sant bucco-dentaire est bas, peuvent aussi avoir des troubles de qualit du sommeil.

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La scoliose idiopathique de ladolescent (SIA) est une maladie dont la cause est encore inconnue, et qui gnre des dformations complexes du rachis, du thorax et du bassin. La prvalence est de 4% dans la population adolescente au Qubec. Cette pathologie affecte surtout les filles durant leur pousse de croissance pubertaire. Parmi plusieurs hypothses mises, lhypothse neuroendocrinienne, impliquant une dficience en mlatonine comme agent tiologique de la SIA a suscit beaucoup dintrt. Cette hypothse dcoule du fait que lablation de la glande pinale chez le poulet produit une scoliose ressemblant sous plusieurs aspects la pathologie humaine. La pertinence biologique de la mlatonine dans la scoliose est controverse, tant donn que la majorit des tudes chez lhomme nont pu mettre en vidence une diminution significative des niveaux de mlatonine circulante chez les patients scoliotiques. Nous avons dmontr un dysfonctionnement dans la signalisation de la mlatonine au niveau des tissus musculo-squelettiques chez une srie de patients atteints de SIA (Moreau & coll. 2004). Nous avons confirm ce dfaut chez un plus grand nombre de patients ainsi quen utilisant une nouvelle technologie (spectroscopie cellulaire dilectrique) nayant pas recours un prtraitement des cellules donnant ainsi des rsultats plus prcis. Cette technique a montr la prsence des mmes groupes fonctionnels identifis auparavant par la technique dAMPc. Le dysfonctionnement de la signalisation de la mlatonine est d une phosphorylation accrue des protines G inhibitrices. Ce dfaut pourrait tre caus par un dsquilibre de lactivit des kinases et phosphatases capables de rguler la phosphorylation des protines Gi. Parmi ces kinases, PKCd a suscit initialement notre intrt vu quelle peut phosphoryler les protines Gi. Nous avons dmontr que cette kinase interagit avec le rcepteur de la mlatonine MT2 et que cette interaction varie selon le groupe fonctionnel auquel un patient SIA appartient. Par la suite nos travaux se sont dirigs vers la dcouverte deffecteurs cellulaires rguls par la mlatonine et plus spcifiquement lostopontine (OPN), compte tenu de son rle prsum comme mcanorcepteur et dans certaines structures jouant un rle dans la proprioception, le contrle postural et la fonction vestibulaire. LOPN a t identifie initialement par sa surexpression au niveau protique et de lARNm dans la musculature paraspinale uniquement chez les poulets scoliotiques. Nous avons galement utilis un autre modle animal, la souris C57Bl/6 naturellement dficiente en mlatonine. Nous avons gnr des souris bipdes en amputant les membres antrieurs de souris OPN KO, des souris CD44 KO ainsi que des souris contrles C57Bl/6. Nos rsultats ont montr quaucune souris OPN KO (n=50) ou CD44 KO (n=60) ne dveloppe la maladie, contrairement aux souris contrles C57Bl/6 (n=50) dont 45% deviennent scoliotiques. Ces rsultats nous ont pousss investiguer le rle de cette protine dans ltiopathogense de la maladie chez lhumain. Nos rsultats ont montr une augmentation des niveaux circulants dOPN chez les patients atteints de la SIA et que llevation en OPN corrlait avec la svrit de la maladie. Nos tudes chez les enfants asymptomatiques ns de parents scoliotiques et qui sont plus risque de dvelopper la maladie ont aussi dmontr des diffrences significatives au niveau des concentrations en OPN en comparaison avec les sujets sains. En effet, plusieurs enfants risque prsentaient des niveaux dOPN suprieurs 800ng/ml suggrant un plus grand risque de dvelopper une scoliose indiquant aussi que laugmentation des niveaux en OPN prcde le dbut de la maladie.

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La schizophrnie est une maladie mentale grave qui prsente une comorbidit frquente avec la toxicomanie et avec divers troubles immunitaires. Une mta-analyse ralise rcemment dans notre laboratoire a montr une augmentation dIL-6 (une cytokine pro-inflammatoire), du rcepteur soluble dIL-2 (un marqueur dactivation du systme immunitaire), et dIL-1RA (une cytokine anti-inflammatoire) dans la schizophrnie, suggrant lexistence dun syndrome inflammatoire dans cette maladie. La toxicomanie aussi est associe au drglement du rseau des cytokines inflammatoires, mais les effets dpendent du type de drogues et ils sont parfois diamtralement opposs. On dispose encore de peu dinformations sur le statut immunitaire et inflammatoire des patients qui ont un double diagnostic de schizophrnie et de toxicomanie. Le but de ce travail tait dexplorer lexistence dun tat inflammatoire systmique chez les patients schizophrnes et toxicomanes, et linfluence du traitement avec un mdicament antipsychotique atypique, la qutiapine. Les objectifs spcifiques taient : 1) Mesurer les concentrations plasmatiques des cytokines inflammatoires chez les schizophrnes et toxicomanes avant, pendant et aprs traitement avec la qutiapine ; et 2) Faire des tudes de corrlations entre les taux de cytokines, les symptmes cliniques, et la consommation de drogues. Les rsultats montrent que comparativement aux contrles normaux, les patients avec un double diagnostic prsentent une augmentation dIL-6, dIL-1RA, du sIL-2R et dIL-8 avant traitement la qutiapine. Les augmentations des concentrations plasmatiques dIL-1RA sont particulirement importantes chez les patients avec double diagnostic, si on les compare celles publies chez les schizophrnes sans toxicomanie. Le traitement la qutiapine ninfluence pas les concentrations plasmatiques de ces cytokines, sauf sIL-2R qui augmente davantage au cours du traitement. Des corrlations positives de puissance modre sont retrouves entre IL-6 et dpression, IL-6 et alcool, IL-1RA et cognition, IL-8 et dpression, IL-8 et alcool, sIL-2R et cannabis. Notre tude rvle que la rponse inflammatoire est active chez les schizophrnes et toxicomanes. De plus, la toxicomanie semble jouer un rle facilitant ou potentialisateur dans les augmentations des taux circulants dIL-1RA. Les tudes en cours sur diffrentes populations de schizophrnes avec ou sans toxicomanie, et chez des toxicomanes non schizophrnes permettront de prciser le rle des diffrentes drogues dabus dans le syndrome inflammatoire chez les schizophrnes, ainsi que les implications de ce syndrome sur le plan clinique et thrapeutique.

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L'absentisme parmi le personnel soignant prend de plus en plus d'ampleur dans les institutions sanitaires publiques au Cameroun. Il reprsente l'heure actuelle l'une des principales causes de l'effondrement du systme de soins de sant. Ce phnomne se doit d'tre rduit des proportions raisonnables; cependant, les informations nationales sur les niveaux dabsentisme parmi ce personnel, les cots associs, ainsi que sur les facteurs qui le dterminent restent encore trs faibles. Cette recherche avait pour objectifs de mesurer le niveau dabsentisme parmi les prestataires de soins de sant des hpitaux publics du Cameroun ; de dterminer linfluence des caractristiques personnelles et des facteurs occupationnels sur le comportement dabsence parmi ces professionnels ; et dvaluer les rpercussions conomiques de labsentisme en termes de cots associs la perte de productivit pour les employeurs. Elle portait sur du personnel soignant, notamment les mdecins, les infirmiers et les aides-soignants exerant dans les formations sanitaires publiques (hpitaux) du Cameroun au mois doctobre 2008. Labsentisme tait mesur par le nombre dheures et dpisodes (frquence) dabsences et concernait les retards et les absences de trois jours conscutifs et moins. Les facteurs personnels et occupationnels tudis taient lge, le sexe, le statut civil, les responsabilits familiales (nombre denfants), le niveau dducation, lunit de soins, le type demploi, le rgime demploi, lhoraire de travail, le temps supplmentaire, lanciennet dans lhpital, la taille de lhpital et le revenu de lemploy. Les donnes ont t recueillies dans 15 formations sanitaires publiques rparties dans six rgions du Cameroun, sur la priode allant du 1er au 31 octobre 2008, partir des documents officiels manant du gouvernement et des hpitaux. Les analyses statistiques comportaient des analyses descriptives, des analyses bivaries et des analyses multivaries. Le taux de participation moyen des employs a t de 50,7%. Sur les 516 personnes qui composaient lchantillon, 93,4% avaient eu au moins une absence au travail au mois doctobre 2008. Le taux dabsentisme global tait de 7,2%, et variait entre 2% et 37% dans les hpitaux. Chaque participant avait en moyenne 12 pisodes dabsences pendant cette priode et la dure moyenne dabsences par participant tait denviron 13 heures et 21 minutes. La dure de lhoraire de travail, le fait de travailler dans un hpital rgional, de travailler selon un horaire fixe, dtre un personnel PPTE et de ne pas effectuer du temps supplmentaire, sont associs significativement une plus grande frquence des absences. La dure de lhoraire de travail, le fait dtre mdecin, de travailler dans un service daccueil et des urgences, de travailler selon un horaire fixe et dtre une femme, ont un lien significativement positif avec la dure des absences. Cet absentisme a absorb environ 8% de la masse salariale doctobre 2008. On estime environ 4 088 568 dollars US courants (2008), les dpenses consacres par le secteur public de la sant du Cameroun cet absentisme en 2008, ce qui reprsentait approximativement 2,1% des dpenses publiques de sant. La rduction de labsentisme de courte dure parmi les professionnels de la sant du secteur public au Cameroun passe par lamlioration du style de gestion des hpitaux et lapprofondissement des recherches sur le comportement dabsence parmi ces professionnels.

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La vise de ce mmoire est dexpliquer les rcents changements des lois sur limmigration et lasile. prime abord, le moment de ces changements suggre une influence des attentats du 11 septembre 2001. La littrature avance toutefois que ces changements dateraient plutt de la fin de la Guerre froide. Nous avons donc vrifi deux hypothses, la premire tant que les changements lgislatifs dcoulent de lvolution des flux migratoires, et la seconde voulant quils rsultent dune connexion scuritmigration . Nous avons dabord eu recours aux crits sur les changements institutionnels et les politiques dimmigration et dasile et sur la constitution des migrations comme enjeu scuritaire. Ensuite, nous avons tudi le contenu des lois sur limmigration et lasile de pays membres de lOCDE de 1989 2008. Deux typologies ont t construites pour valuer leffet des flux migratoires sur lesdits changements lgislatifs. Enfin, une analyse lexicomtrique nous a permis dvaluer le poids des enjeux scuritaires dans les lois sur limmigration et lasile depuis 1989. Nous avons not labsence de corrlation entre changements lgislatifs et flux migratoires mais la prsence dun lien entre ces changements et la connexion scuritmigration . Le rle jou par le 11 septembre et dautres attaques terroristes a t vrifi pour les tatsUnis, le RoyaumeUni et lUnion europenne. Ce mmoire dmontre ainsi la mutation des lois sur limmigration et lasile qui sont passes du statut de rgulateur des migrations internationales celui de garant de la scurit nationale .

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Projet ralis dans le cadre d'une cotutelle avec l'Universit de Bourgogne (Dijon, France)

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Ltiologie de lobsit infantile est multifactorielle et complexe. Le patrimoine gntique tout comme lenvironnement dun enfant peuvent favoriser lapparition dun surplus de poids. Cest pourquoi plusieurs tudes se sont penches sur le lien entre lenvironnement familial et en particulier le rle de la mre et le risque dobsit chez lenfant. Lobjectif est de mieux comprendre quels sont les facteurs de risque maternels spcifiques chaque population afin de mieux prvenir ce flau. Ce projet a donc cherch identifier quelles sont les relations entre les facteurs de risque maternels et lindice de masse corporelle denfants qubcois avec surcharge pondrale. Parmi les facteurs de risque tudis, on note des liens entre le niveau de scolarit de la mre, son statut familial et son niveau dinscurit alimentaire. Sur le plan cognitif et comportemental, le lien entre lindice de masse corporelle (IMC) de lenfant et la perception maternelle du poids de son enfant ainsi que le niveau de restriction alimentaire maternel ont galement t analyss. Au total, 47 entrevues ont t compltes par tlphone auprs des mres denfants obses ou en embonpoint grce un large questionnaire destin dcrire le profil des familles consultant les cliniques externes du CHU Ste Justine. Les tests de Fisher pour les variables catgorielles, le test de T de comparaison des moyennes du Z-score de lIMC des enfants ont permis deffectuer les analyses statistiques. Les rsultats obtenus dmontrent quun lien existe entre le niveau de scolarit maternel et la prsence dinscurit alimentaire. De mme, il a t possible de constater que les enfants avec une mre restrictive des apports alimentaires de leur enfant avaient un Z-score de lIMC significativement plus lev. Ces rsultats suggrent quil existe des liens entre le profil socio-conomique et comportemental de la mre et le surplus de poids de lenfant. Des tests auprs dun plus large chantillon seront ncessaires afin de confirmer ces rsultats, lobjectif tant, entre autres, de mieux cibler les enfants risque dembonpoint ou dobsit et de mieux outiller les professionnels de la sant en contact avec ces familles.

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OBJECTIF: Chez les Autochtones, la relation entre le degr d'loignement et les issues de naissance est inconnue. Lobjectif de cette tude est dvaluer cet impact parmi les Premires Nations du Qubec. MTHODE : Nous avons utilis les donnes vitales de Statistique Canada pour la province du Qubec pour la priode 1991-2000. Lensemble des naissances gocodes parmi les communauts des Premires Nations groupes en quatre zones en se basant sur le degr d'loignement a t analys. Nous avons utilis la rgression logistique multi-niveaux pour obtenir des rapports de cotes ajusts pour les caractristiques maternelles. RESULTATS : Le taux de naissances prmatures varie en fonction de lloignement de la zone dhabitation (8,2% dans la zone la moins loigne et 5,2% dans la Zone la plus loigne, P<0,01). En revanche, plus la zone est loigne, plus le taux de mortalit infantile est lev (6,9 pour 1000 pour la Zone 1 et 16,8 pour 1000 pour la Zone 4, P<0,01). Le taux lev de mortalit infantile dans la zone la plus loigne pourrait tre partiellement expliqu par le fort taux de mortalit post-natale. Le taux de mort subite du nourrisson est 3 fois plus lev dans la zone 4 par rapport la zone 1. Cependant la mortalit prnatale ne prsente pas de diffrences significatives en fonction de la zone malgr une frquence leve dans la zone 4. La morbidit prinatale tait semblable en fonction de la zone aprs avoir ajust pour lge, lducation, la parit et le statut civil. CONCLUSIONS : Malgr de plus faibles taux denfants haut risque (accouchements prmaturs), les Premires Nations vivant dans les communauts les plus loignes ont un risque plus lev de mortalit infantile et plus spcialement de mortalit post-nonatale par rapport aux Premires Nations vivant dans des communauts moins loignes. Il y existe un grand besoin dinvestissement en services de sant et en promotion de la sant dans les communauts les plus loignes afin de rduire le taux de mortalit infantile et surtout post-nonatale.

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Cette recherche porte sur le financement public de lenseignement suprieur au Prou et ses impacts dans une perspective longitudinale couvant la priode 1993-2003. Cette priode est importante parce quelle a t tmoin, dans ce pays, de changements majeurs aux plans du financement public et de la configuration du systme denseignement suprieur. La recherche consiste principalement dans des analyses secondaires de donnes pertinentes publies par des organismes nationaux et internationaux. Les analyses sont structures partir dun schma dinputs et outputs. On considre comme inputs les ressources financires et les ressources humaines, lesquelles comprennent les professeurs et les tudiants, et comme outputs les taux de diplomation (efficacit interne) et la demande de diplms par le march du travail (efficacit externe). La thorie de la dpendance de ressources sert de cadre pour interprter les rapports entre le financement public et ses incidences sur les rponses institutionnels et ses consquences. Dans la priode retenue, le financement du secteur public a dcru de 32% en raison dun dsengagement progressif de ltat. Une consquence majeure de la diminution du financement public a t la croissance rapide du secteur priv de lenseignement suprieur. En effet, alors quen 1993 il y avait 24 institutions prives denseignement suprieur, il y en avait, en 2003, 46 institutions. La baisse du financement public et la croissance du secteur priv denseignement suprieur ont eu des incidences sur la slectivit des tudiants, sur le statut des professeurs, sur limplication des universits en recherche et sur les taux de diplomation. Le taux de slectivit dans le secteur public a augment entre 1993 et 2003, alors que ce taux a diminu, dans la mme priode, dans le secteur priv. Ainsi, le secteur public rpond la diminution du financement en restreignant laccs lenseignement suprieur. Le secteur priv, par contre, diminue sa slectivit compensant ainsi laugmentation de la slectivit dans le secteur public et, par le fait mme, augmente sa part de march. galement, tant dans le secteur public que dans le secteur priv, les professeurs sont engags principalement sur une base temporaire, ce qui se traduit, particulirement dans le secteur priv, dans un moindre engagement institutionnel. Enfin, les universits publiques et prives du Prou font peu de recherche, car elles favorisent, pour balancer leurs budgets, la consultation et les contrats au dtriment de la recherche fondamentale. Paradoxalement, alors que, dans le secteur priv, les taux de slectivit des tudiants diminuent, leurs taux de diplomation augmentent plus que dans le secteur public. Enfin, les formations avec plus dtudiants inscrits, tant dans le secteur public que priv, sont les moins coteuses en infrastructure et quipements. Ds lors, la pertinence de la production universitaire devient problmatique. Cette recherche rvle que les organisations universitaires, face un environnement o les ressources financires deviennent de plus en plus rares, dveloppent des stratgies de survie qui peuvent avoir des incidences sur la qualit et la pertinence de lenseignement suprieur.

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Malgr les problmes que pose la dlinquance juvnile au Sngal, les rponses des dcideurs semblent inefficaces, surtout pour les filles dviantes. Ainsi, lobjectif de notre tude est de dterminer les caractristiques familiales, scolaires et des amis des adolescentes judiciarises Dakar en les comparant celles de Montral. Les enqutes se sont droules Dakar sur trente adolescentes interroges avec un instrument adapt du MASPAQ. Les similitudes entre les chantillons concernent lge moyen et le statut judiciaire quasi-identiques, le milieu socio-conomique dfavoris et la structure familiale en majorit monoparentale matricentrique. Les autres rsultats concernent surtout les liens sociaux plus forts chez les dakaroises alors que lactivit marginale est plus importante chez les montralaises. Les liens sociaux des dakaroises constitueraient une protection contre la dviance. Le contexte culturel galement, en favorisant un contrle social, pousserait dvelopper plus de contraintes internes, autre protection contre la dviance. Des perspectives sont envisages notamment utiliser linstrument avec des garons.

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Problmatique : Plusieurs expositions rsidentielles ont t associes la prvalence de lasthme. Toutefois, peu dtudes populationnelles ont examin la relation entre ces facteurs et un asthme mal matris chez lenfant. Objectif : valuer les facteurs environnementaux rsidentiels associs un asthme mal matris chez les enfants montralais gs de 6 mois 12 ans. Mthodes : Les donnes sont tires dune enqute transversale mene en 2006 sur la sant respiratoire denfants montralais gs de 6 mois 12 ans (n=7980). La matrise de lasthme a t value chez les enfants avec un asthme actif au cours de lanne prcdent lenqute (n=980) selon des critres recommands par les lignes directrices canadiennes sur lasthme. Les rapports de prvalence (RP) et les intervalles de confiance (IC) 95 % caractrisant lassociation entre les facteurs environnementaux, incluant la prsence dallergnes, dirritants, dhumidit et de moisissures, et le risque dun asthme mal matris ont t estims laide de modles de rgression log-binomiale. Les sujets avec une matrise acceptable de lasthme ont t compars ceux dont la maladie tait mal matrise. Rsultats : Des 980 enfants avec un asthme actif au cours de lanne prcdant lenqute, 36 % ont rencontr au moins un des critres des lignes directrices canadiennes suggrant un asthme mal matris. Les caractristiques de la population associes un asthme mal matris sont : un plus jeune ge, des antcdents datopie parentale, une faible scolarisation de la mre, une mre dorigine trangre et le statut de locataire. Aprs ajustement pour lge de lenfant, latopie parentale et lexposition la fume de tabac au domicile, une intensit de trafic leve proximit du domicile (RP, 1,35; IC 95 %, 1,00-1,81) et la localisation au sous-sol de la chambre de lenfant ou de sa rsidence (RP 1,30; IC 95 %, 1,01-1,66) taient associes un risque accru dasthme mal matris. Conclusions : Une matrise sous-optimale de lasthme semble tre associe lexposition au trafic routier et des conditions dhumidit excessive et probablement de moisissures. Cette dernire exposition tant plus frquente, elle a probablement un plus grand impact en matire de sant publique.

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L'volution des soins mdicaux auprs de la population ayant une lsion mdullaire (LM) s'est traduite par une amlioration du profil fonctionnel des personnes atteintes. Ainsi une proportion importante retrouve une capacit se tenir debout et marcher qu'il convient d'valuer adquatement. Si quelques outils spcifiques la population lse mdullaire existent pour valuer leur ambulation, aucune valuation de l'quilibre debout n'a t valide auprs de cette clientle. L'chelle de Berg est un outil recommand auprs de diverses populations, entre autres celles possdant des pathologies d'origine neurologique; et le score obtenu semble li au niveau d'autonomie la marche ainsi qu'aux aides techniques utilises. L'objectif de ce projet de recherche tait donc d'tablir la validit concomitante de l'chelle de Berg auprs de la population LM et d'explorer les liens entre le score Berg et l'aide technique utilise. Pour ce faire, trente-deux sujets BM ASIA D ont t recruts parmi la clientle hospitalise de l'Institut de radaptation Gingras-Lindsay de Montral. L'valuation de l'quilibre debout a t ralise l'aide de l'chelle de Berg ainsi que des tests statiques, dynamiques et des limites de stabilit du Balance Master. Le Walking Index for Spinal Cord Injury (WISCI), le Spinal Cord Injury Functional Ambulation Inventory (SCI-FAI), la vitesse de marche sur 10m et le Timed up and go ont t utiliss pour valuer l'ambulation. Des analyses descriptives et corrlatives ont t effectues sur les donnes obtenues. Une corrlation forte (0.714<Rs<0.816; p<0.01) a t observe entre l'chelle de Berg et les diverses valuations de la marche. Des associations adquates ont galement t obtenues entre l'chelle de Berg et le test des limites de stabilit du Balance Master (-0.752<Rs<-0.463; p<0.01). Les preuves statiques du Balance Master ont rvl de plus faibles corrlations avec les diverses mesures cliniques (-0.444<Rs<-0.414; p<0.01). Finalement, les preuves dynamiques antropostrieures et mdiolatrales du Balance Master ont indiqu une relation quivoque avec l'chelle de Berg, n'tant relies significativement qu'avec certaines preuves en antropostrieur (3 et 1s; -0.590<Rs<-0.524; p<0.01). Un effet plafond significatif est visible sur l'chelle de Berg, le WISCI et le SCI-FAI limitant leur utilit pour les personnes ayant une rcupration suprieure. Les rsultats ont aussi montr un profil diffrent des personnes ttraplgiques quant la russite des diffrentes preuves du Berg par comparaison aux sujets paraplgiques. Pour les rsultats relis aux aides techniques, lanalyse des donnes descriptives rvlent que le score Berg permet gnralement de faire la distinction entre les personnes indpendantes d'aides techniques, les utilisateurs de marchettes de bquilles ou de cannes, et ce, particulirement pour les personnes paraplgiques. Cette tude a permis de documenter la validit concomitante de l'chelle de Berg auprs des personnes LM ayant une lsion incomplte (ASIA D) tant donn les relations leves dmontres entre les paramtres de la marche et les rsultats certains tests du Balance Master. En somme, la prsente tude permet de recommander l'utilisation de l'chelle de Berg pour valuer l'quilibre debout des personnes LM.

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Sommaire Cette thse examine les liens entre la prsence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. Ltude a examin lassociation entre le comportement suicidaire et diffrents aspects des pratiques parentales incluant laffection, lexercice du contrle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thse a galement examin leffet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de ltude a t dexplorer le rle du sexe de ladolescent comme facteur de vulnrabilit face au suicide. Lchantillon de ltude tait compos 1096 adolescents Montralais, gs de 11 18 ans. Lchantillon tait galement rparti entre filles et garons, frquentant deux coles secondaires de la rgion de Montral, dans la province du Qubec au Canada. Il y avait deux groupes ltude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets prsentant des idations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapport fut administr chaque sujet pour valuer les dimensions suivantes auprs de la mre et du pre : le niveau de proximit affective, le niveau de supervision parentale, le contrle comportemental et le contrle psychologique, la tolrance lgard des amis, ainsi que la frquence et limpact motionnel des conflits. Une chelle a galement valu la prsence ventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester lhypothse de base de ltude, une srie danalyses descriptives et une MANCOVA ont t ralises. Lhypothse gnrale de la thse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires prsenteraient des relations plus problmatiques avec leurs parents fut confirme. En contrlant leffet de la dtresse psychologique des adolescents, les analyses ont men la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximit affective avec la mre, une frquence plus leve de conflits avec la mre, un excs du contrle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, prsentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indpendamment de la structure familiale, les caractristiques suivantes du pre taient respectivement perues par ladolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximit affective, impact motionnel et frquence leve des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces rsultats ont t interprts la lumire des thories de la socialisation qui mettent laccent sur le rle central de la qualit des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les rsultats ont aussi rvl que les filles adolescentes sont plus exposes aux risques suicidaires tels que tentatives et idations suicidaires. Les conclusions de cette tude soulignent le besoin urgent de recherches plus pousses sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thse met galement laccent sur la ncessit de mettre en place des programmes de prvention auprs des adolescents prsentant des risques suicidaires levs.