883 resultados para Immanence of God.
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Personnage central du néoconfucianisme contemporain, Mou Zongsan (1909-1995) a écrit un nombre impressionnant de livres philosophiques. Loin d’ignorer les penseurs d’autres courants, il les intègre à ses théories pour en utiliser les forces. Ainsi, il s’intéresse au concept d’enseignement parfait (yuanjiao圓教). Cette notion fut introduite par l’école bouddhique Tiantai (Tiantai天台). Après une classification de tous les enseignements bouddhiques, il fut conclu que l’enseignement parfait consiste en un enseignement complet reflétant parfaitement l’intention ultime du Bouddha. Mou considère quatre critères pour déterminer quelle doctrine est conforme à cette idée : la préservation de tout ce qui existe, la possibilité pour tous d’atteindre l’illumination, englober tout sans distinction et utiliser un langage qu’il qualifie de non analytique. Dans cette étude, nous allons examiner l’utilisation faite par Mou du concept d’enseignement parfait. Il démontre la nécessité pour l’être humain d’avoir un esprit qui saisit à la fois la sphère phénoménale et nouménale. De cette façon, tout ce qui compose la réalité, pur et impur, est conservé. Il emprunte ensuite le concept du summum bonum kantien, c’est-à-dire le ratio proportionnel entre la vertu et le bonheur, et le révise à l’aide de l’enseignement parfait. Le résultat est tout à fait étonnant : l’être humain possède l’intuition intellectuelle, normalement réservé à Dieu chez Kant, et est ainsi responsable de son propre bonheur grâce à l’accomplissement d’actions morales. Cependant, le bouddhisme ne fournirait pas le cadre théorique idéal pour la notion très importante du summum bonum puisque l’aspect moral n’y serait pas assez développé. Mou affirme que, malgré leur origine bouddhique, les critères qui définissent un enseignement parfait peuvent être appliqués à d’autres courants de pensée. Il propose donc le confucianiste Wang Longxi王龍溪 (Wang Ji王畿 1498- 1583), dont les théories correspondent aux caractéristiques de l’enseignement parfait, pour établir un concept du summum bonum novateur.
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Ce mémoire entend présenter les formes de connaissance de soi développées par Thomas d’Aquin: la reditio incompleta, la réfraction sur les phantasmes, la conscience préréflexive, la réflexion par réfluence, l’analyse abstraite, le jugement critique et la reditio completa. L’âme humaine ne pouvant se connaître directement, elle a accès à son essence par le biais de tous ses actes ou actes de conscience. Notre analyse se concentre sur la connaissance habituelle, habitus de toutes les connaissances, qui est la racine de l’image trinitaire en l’homme et garantit la vérité des intellections humaines. Pour ce faire, nous avons procédé à la traduction des questions 87 à 89 de la Somme théologique, dans lesquelles Thomas présente la connaissance humaine des substances séparées et le statut de l’âme séparée, montrant en quoi l’esprit de l’homme partage un certain commun avec les autres esprits de son univers.
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Cotutelle de thèse réalisée en littérature comparée (option épistémologie) avec l'Université de Montréal sous la direction de Terry Cochran et en philosophie avec Paris X (Nanterre) sous la direction d'Alain Milon.
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Thèse de doctorat réalisée en cotutelle entre l'Université Paris IV Sorbonne et l'Université de Montréal
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Ce projet de mémoire de maîtrise portera sur Descartes et la preuve dite "ontologique" de l'existence de Dieu. La présentation qui sera faite de cette preuve, de ses tenants et de ses aboutissants, tiendra compte: premièrement, du rôle et du statut de celle-ci dans l'ordre des raisons métaphysiques; deuxièmement, des relations entre la preuve "ontologique" et la preuve dite "par les effets"; et troisièmement, des différentes oeuvres de Descartes dans lesquelles il est question de l'argument ontologique. Ainsi, cette analyse permettra de noter les différences relatives qu'il pourrait y avoir chez Descartes quant au fond ou à la forme de cet argument. Nous évoquerons notamment la position différente qu'occupe cette preuve dans deux écrits, soient les Méditations métaphysiques (1641) et les Principes de la philosophie (1644). Ce genre d'analyse nous permettra de nous pencher sur le débat initié par Martial Guéroult et Henri Gouhier concernant la place de la preuve "ontologique" de l'existence de Dieu au sein de l'ordre des raisons métaphysiques ainsi que ses relations avec la preuve "par les effets". La postérité de ce débat sera également considérée. Aussi, nous serons à même de poser la question à savoir s'il y a une évolution de la preuve "ontologique" de l'existence de Dieu au fil des oeuvres dans la pensée de Descartes. En résumé, dans ce mémoire, nous aborderons deux problématiques: la question de l'autonomie ou de la non autonomie de la preuve "ontologique" par rapport à la preuve "par les effets", et le questionnement quant à la possibilité d'une évolution de la place et de la nature de la preuve dite "ontologique" de l'existence de Dieu dans les écrits de Descartes.
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Le présent mémoire porte sur la question de la mort de Dieu dans la philosophie allemande du XIXe siècle. Plus précisément elle entend mettre en lumière le rôle qu’un auteur comme Ludwig Feuerbach (1804-1872) a pu jouer dans la réception d’un tel événement pour la philosophie de cette époque. On observe en effet chez Hegel et Nietzsche, certainement les deux philosophes les plus importants à s’être intéressés au thème de la mort de Dieu, deux manières tout à fait différentes, voire antinomiques, d’interpréter un tel événement. Ce qui fera dire à certains auteurs comme Deleuze et Foucault notamment, qu’entre Hegel et Nietzsche il ne saurait y avoir qu’une coupure radicale tant leurs compréhensions de la mort de Dieu diffère. Un tel geste trahit cependant un certain arbitraire qui empêche de comprendre la genèse philosophique d’un tel déplacement, entre Hegel et Nietzsche, dans la manière d’aborder la mort de Dieu. C’est ici que l’étude de la philosophie feuerbachienne s’avère fructueuse, car si elle demeure dans un dialogue critique par rapport à la conception hégélienne de la mort de Dieu, sa réponse opère cependant un déplacement qui anticipe certains aspects de la pensée nietzschéenne. C’est à partir de l’analyse de sa critique de la religion chrétienne et de l’anthropologie philosophique nouvelle qui l’y oppose que l’on sera en mesure de saisir la nature de ce déplacement feuerbachien.
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Le présent mémoire se donne pour fin d'étudier, en les replaçant au sein du contexte politique de leur époque, deux textes importants de la pensée politique de Justinien : l'Ekthesis d'Agapète le diacre, et le Dialogue de science politique. Ces deux textes représentent le point de vue de deux groupes d'acceptation de Constantinople – à savoir des groupes qui peuvent participer à l’élévation ou à la destitution d’un empereur : le clergé, et l'élite des sénateurs et des hauts-fonctionnaires. À partir de ce cadre conceptuel, il s'agira, pour ce mémoire, de définir les problématiques ayant trait à la fonction et la conception du pouvoir impérial et à la forme de l'État, telles que les présentent ces deux textes. À terme, devra émerger comme cadre interprétatif l'affrontement de deux tendances: d'une part, un hellénisme politique christianisé (associé au clergé), et, d'autre part, une romanité conjuguée à une vision néoplatonicienne du monde (associée à l'élite sénatoriale et fonctionnaire). Ces deux traditions posent des questions différentes. D'un côté, celle de l'orthodoxie de l'empereur et de la nécessité, pour ce dernier, de suivre les préceptes de l'éthique chrétienne, de se montrer digne de Dieu, dont il est le serviteur; de l'autre, celle de la sauvegarde de l'héritage romain, portant notamment sur le rôle du Sénat et l’importance de la loi, de même que le lien entre empereur et philosophe.
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Esta investigación responde a la inquietud del Mediador católico, al emplear el Modelo Relacional Simbólico, sabiendo el rechazo de la Iglesia al divorcio. La Mediación Familiar acompaña los esposos en proceso de separación. Pero ante la posición de la Iglesia, surge la pregunta: ¿Puede el mediador católico permanecer coherente con las Doctrinas de su Iglesia, empleando el Modelo Relacional Simbólico? La reflexión parte de la Palabra de Dios, desde el Antiguo Testamento, hasta los Evangelios y las cartas apostólicas, mirando las posiciones sobre la familia y el divorcio. En un segundo momento se detiene en la Doctrina Pontificia Católica al respecto en los últimos Pontífices. Se presenta luego el divorcio y las orientaciones pastorales de la Iglesia sobre el mismo. La reflexión se dirige finalmente al Modelo de Mediación y sus bondades, para compararlo en el último capítulo con las enseñanzas de la Iglesia y hallar las convergencias y divergencias. El resultado de este análisis permite a los investigadores hallar coherente la Mediación Familiar con el Modelo Relacional Simbólico con su fe.
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En el siglo XX, surgen agrupaciones y movimientos que buscan volver a las antiguas tradiciones, rechazando cualquier influencia externa que pueda amenazar su base religiosa. Uno de los componentes más importantes de este fenómeno es el hecho de mezclar sentimientos nacionalistas con una lucha en nombre de Dios.
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El suicidio asistido como una posible opción al final de la vida, es una idea que hasta ahora está siendo considerada, ya que existen argumentaciones a favor y en contra que han generado controvertidos debates a su alrededor. Algunos de los argumentos en contra están basados en los principios de las instituciones religiosas de orden cristiano, las cuales defienden el valor sagrado de la vida de las personas y la aceptación del sufrimiento como un acto de amor profundo y sumisión a los mandatos de Dios, el creador. Mientras del lado contrario, se encuentran quienes defienden el procedimiento, impulsando la autonomía y la autodeterminación que cada persona tiene sobre su vida. La revisión de la literatura realizada no sólo permite ampliar los argumentos de estas dos posiciones, sino que también permite conocer la historia del suicidio asistido, la posición que este procedimiento tiene en diferentes países del mundo, incluyendo a Colombia, y finalmente se presentan las contribuciones de la psicología entorno al procedimiento en discusión.
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La relación entre la política y la religión ha sido un fenómeno constante en la historia de Colombia, pero gracias a la pluralización religiosa manifestada en la Constitución Política de 1991 se abrió el panorama político para la participación política de congregaciones confesionales, diferentes a la católica. En este contexto de participación pluralista surgió la presente investigación que tiene como propósito la caracterización de la relación entre la Iglesia de Dios Ministerial de Jesucristo Internacional y el Movimiento Político MIRA a partir de la eficiencia electoral obtenida en las elecciones al Senado del 2006 y el 2010 en Bogotá. Dando como resultado una indiscutible relación entre la localización de una sede de la IDMJI y la concentración electoral por el MIRA en las localidades de Bogotá.
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El propósito de esta investigación es explorar los efectos del liderazgo carismático religioso sobre el desempeño electoral y la supervivencia del movimiento político MIRA en Colombia. Para ello, emplea una metodología cualitativa, que se vale principalmente de entrevistas a profundidad y observación no participante, para acercarse a las prácticas religiosas y a las actitudes políticas de los fieles de la Iglesia de Dios Ministerial de Jesucristo Internacional. A partir de la información recabada a lo largo de este estudio, se pretende demostrar que hay una relación entre el tamaño de la congregación religiosa y el número de votos que obtiene el movimiento MIRA. Ello, gracias a que el papel que María Luisa Piraquive desempeña dentro de la comunidad religiosa contribuye a la legitimación del accionar del movimiento político y al surgimiento de un voluntariado activo dentro de este, que se comporta disciplinada y comprometidamente con los objetivos de dicha organización.
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Este artículo explora un tema central en la filosofía de la religión actual: la relación entre la razón y la fe, a partir de la controversia que genera la defensa de Norman Malcolm del argumento ontológico de San Anselmo. Dado que Malcolm es conocido por su postura fideísta, surge la cuestión de cómo es posible que defienda al mismo tiempo dos posiciones que parecen contrarias: por un lado, que las demostraciones racionales son irrelevantes para producir la fe y, por el otro, que haya un argumento a favor de la existencia de Dios que pueda ser considerado válido. Esta posición se puede entender a partir de la tesis propuesta en este trabajo que consiste en sostener que si bien la fe religiosa no se obtiene por argumentos, la argumentación racional tiene un lugar dentro de la fe, el cual consiste en ayudar a comprender por la razón aquello que se cree. Este trabajo intenta mostrar que la postura de Malcolm no es contradictoria en tanto que implica la diferencia entre la creencia "que Dios existe", la cual sería el objeto de los argumentos racionales y no supone ninguna práctica o devoción religiosa, y la creencia "en Dios", la cual a la vez que presupone que Dios existe, constituye el tipo de creencia propiamente religiosa que se entiende en términos de confianza, fe y devoción.
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Followers of three world religions, Judaism, Christianity and Islam are waiting for the Messiah. Muslims are even waiting for aspiritual leader al-Mahdi. Two different persons claimed the title of al-Mahdi, at the end of the nineteenth century. Theyappeared almost at the same time, at the totally different places of the earth, with a completely different message and underthe rule of the British colonial power. The aim of the study is to compare the both religious figures, Mirza Ghulam Ahmadfrom India and Muhammad Ahmad from Sudan regarding their different messages, to illustrate the social, political andreligious factors that lead to the entirely different profile and image of these two men and how their organizations havedeveloped after their death up till today. The result shows that the Sudanese Mahdi Muhammad Ahmad claimed hisMahdiship in the year 1881. He became a political leader in a time when Sudan was under the rule of a colonial power. Hetook advantage of the religion for personal purposes and tried to liberate his native country Sudan. The contemporaryMuslim clergy criticized him for his claim because the content of the Hadith traditions did not support his claim ofMahdiship. He maintained his sole right for the interpretation of religion and of the laws of Sharia. He made changes even inthe chief pillars of Islam by asserting that Jehad with sword was more imperative than the pilgrimage journey to Mecca. Heasserted that the Prophet Muhammad himself had entrusted him to launch the holy war against the non-believers. He hadimmense ambitions which were never fulfilled since he suddenly died four years after his claim for Mahdiship, in June 1885.This day his followers are organized as a political party in Sudan with a modest roll in the Sudanese politics. The IndianMahdi Mirza Ghulam Ahmad claimed in 1889 to be Mahdi, Mujaddid, Muhaddas, Messiah and a Prophet at a time of socialand political peace, though Islam as a religion was firmly pushed by the Hindu and Christian missionaries. He had no politicalambitions at all and was utterly loyal to the British colonial power. His mission was to crush the Cross and to demonstrateIslam’s excellence over all the religions of the world through overwhelming arguments. He proclaimed that Jesus was humanand a Prophet and not the son of God. Jesus survived from the cross and died a natural death after he had lived for manyyears. Ahmad claimed that God had commanded him to put stop to the religious wars. The contemporary Muslim clergyblamed him for being an imposter, melancholic and hypochondriac who had self invented the divine revelations. He died year1908, nineteen years after his claim and the communion he found is established today in more than hundred countries of theworld. Reasons for the breakdown of mission of the Sudanese Mahdi were that his objectives were political and he challengedthe colonial power with the sword. Another decisive factor was his sudden death merely four years after the beginning of hismission. Reasons for the success of Indian Mahdi were that his objectives were purely religious and he was wholly loyal to theforeign government. He survived nineteen years after the beginning of his mission which made it possible for him to create acommunion based on solid grounds. His followers continued on the same path and never engaged in local politics where everthey lived. For further studies it will be of great interest to study the life of Mirza Ghulam Ahmad and objectively examine thearguments he presented in support of his divine appointment. Furthermore it is enriching to study the organization andactivities of the Ahmadiyya Muslim community to explore if they are in accordance with the basic principles of Ahmad.
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Biopolitics, Civil Society and Political Eschatology: Foucault’s distrust in the population’s inherent forces Michel Foucault’s scepticism toward discourses on the organic vitality of populations is not only explainable by his attention to the dark ‘underside of biopolitics – the risks of persecution of individuals, who threaten the population’s vitality from the inside. Moreover, it should be understood in light of Foucault’s acute sensitivity to the deep-seated, conflict-ridden nature of the population in terms of its inherent potential for cultural clashes, violent struggles, suspicions, hatred, or, in short, the perpetual conflicts of civil society. Foucault’s work led him to a position of ambiguous support for the state and to a more evident distrust in the forces of the population. He used the term “political eschatologies” about antipolitical visions that pronounce the end of politics in a final accord where social contradictions dissolve and the community will prevail over the state. Foucault played on the religious significations of the term, especially in regard to the religious, fanatic rejection of the duality between state and civil society, a rejection that rests on the belief in a completion of historical and political time and the final salvation of all in “the city of God. The article demonstrates Foucault’s highly ambiguous view of civil society, it examines his discussion Ferguson’s work on civil society, and it considers Foucault’s use of the term “political eschatologies” to indicate the dangers of extreme, anti-state, political movements. It challenges the image of Foucault as an unequivocal proponent of grass roots and identity politics.