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Le récepteur de la vasopressine de type 2 (V2R) joue un rôle crucial dans l’homéostasie hydrique. Exprimé principalement au niveau du rein, son activation par l’hormone antidiurétique arginine-vasopressine (AVP) favorise la réabsorption d’eau, participant ainsi à diminuer la diurèse. Plus de 200 mutations dans le gène du V2R ont été associées au diabète néphrogénique insipide congénital (DINc), une maladie causée par une perte de fonction du récepteur. À l’opposé, trois mutations découvertes récemment induisent un gain de fonction du V2R, et sont la cause du syndrome néphrogénique de l’anti-diurèse inappropriée (NSIAD). Les travaux de cette thèse visent à mieux comprendre les bases moléculaires responsables de la perte ou du gain de fonction des récepteurs mutants associés à ces deux maladies. Dans plus de 50% des cas, les mutations faux-sens affectent négativement l’adoption d’une conformation native par le V2R, provoquant la reconnaissance et la rétention intracellulaire des mutants par le système de contrôle de qualité du réticulum endoplasmique. Nos résultats ont démontré que l’interaction entre les récepteurs mutants et le chaperon moléculaire calnexine est dépendante de N-glycosylation et que sa durée varie en fonction de la mutation. De plus, l’importance de cette modification co-traductionnelle et des interactions lectines-sucres dans le processus de maturation d’un mutant donné s’est avérée une caractéristique intrinsèque, puisque l’absence de N-glycosylation n’a pas affecté le mutant Y128S (phénotype léger) tandis que la maturation du mutant W164S (phénotype sévère) a été totalement abolie. Nos résultats suggèrent aussi que l’action des chaperons pharmacologiques (CP), molécules favorisant la maturation des mutants du V2R, peut survenir à différentes étapes au cours du processus de maturation, selon le mutant réchappé. Ces différences entre muta nts suggèrent des processus biosynthétiques ‘personnalisés’ dictés par la nature de la mutation impliquée et pourraient expliquer la différence de sévérité des manifestations cliniques chez les patients porteurs de ces mutations. Bien qu’une récupération de fonction ait été obtenue pour les mutants Y128S et W164S par un traitement au CP, il n’en est pas de même pour toutes les mutations occasionnant un défaut conformationnel. C’est ce que nous avons démontré pour le mutant V88M, affligé de deux défauts, soit une faible efficacité de maturation combinée à une basse affinité pour l’AVP. Dans ce cas, et malgré une augmentation du nombre de récepteurs mutants la surface cellulaire, la diminution de l’affinité apparente du récepteur mutant pour l’AVP a été exacerbée par la présence résiduelle de CP à son site de liaison, rendant impossible l’activation du récepteur aux concentrations physiologiques d’AVP. Les mutants R137C et R137L ont une activité constitutive élevée et mènent au NSIAD tandis que la substitution de cette même arginine par une histidine (R137H) mène au DINc. Ces trois mutants se sont avéré partager plusieurs caractéristiques, dont une efficacité de maturation réduite et une désensibilisation spontanée élevée. La seule différence iden tifiée entre ces mutants est leur niveau d’activité constitutive. Le CP utilisé dans nos études possède aussi la propriété d’agoniste inverse, mais n’a pourtant pas diminué l’activité constitutive des mutants R137C/L, suggérant une conformation active ‘figée’. Seul l’effet chaperon a été observé, entraînant la hausse de récepteurs à la surface cellulaire, qui se traduit par une augmentation de la production de second messager. Nous avons par contre suggéré l’utilisation d’AVP puisqu’il favorise l’endocytose des récepteurs R137/L sans promouvoir leur activation, diminuant ainsi le nombre de récepteurs actifs à la surface cellulaire. Nous avons identifié la première mutation occasionnant un gain de fonction du V2R qui n’implique pas l’arginine 137. Le mutant F229V a une activité constitutive élevée et, contrairement aux R137C et R137L, il n’est pas sujet à une désensibilisation spontanée accrue. L’observation que des agonistes inverses sont aptes à inhiber l’activité constitutive de ce nouveau mutant est une découverte importante puisque l’insuccès obtenu avec les mutations précédentes suggérait que ces molécules n’étaient pas utiles pour le traitement du NSIAD. Considérés globalement, ces travaux illustrent le caractère particulier des formes mutantes du V2R et l’importance de bien cerner les conséquences fonctionnelles des mutations afin d’apporter aux patients atteints de DINc ou NSIAD une thérapie personnalisée, et de développer de nouveaux agents thérapeutiques adaptés aux besoins.
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La schizophrénie est une maladie complexe et a une prévalence approximative de 1% dans la population générale. Au sein des paradigmes neurochimiques, la théorie étiologique de la dopamine est celle qui prévaut alors que sont de plus en plus impliqués d’autres circuits de neurotransmission comme celui du glutamate. En clinique, les patients atteints de schizophrénie ont une grande propension à consommer des substances, particulièrement du cannabis. Nous avons cherché à étayer l’hypothèse d’un désordre du système cannabinoïde endogène, un important neuromodulateur. Ce mémoire propose d’abord dans un premier article une revue exhaustive de la littérature explorant le système endocannabinoïde et ses implications dans la schizophrénie. Puis, nous exposons dans un second article les résultats d’une recherche clinique sur les endocannabinoïdes plasmatiques dans trois groupes de sujets avec schizophrénie et/ou toxicomanie, pendant 12 semaines. Nous avons observé un effet miroir de deux ligands endocannabinoïdes, l’anandamide et l’oleylethanolamide, qui étaient élevés chez les patients avec double diagnostic et abaissés chez les toxicomanes, au début de l’étude. Au terme de l’étude, l’élévation des endocannabinoïdes s’est maintenue et nous avons supposé un marqueur de vulnérabilité psychotique dans un contexte de consommation. Finalement, nous avons analysé les résultats en les intégrant aux connaissances moléculaires et pharmacologiques ainsi qu’aux théories neurochimiques et inflammatoires déjà développées dans la schizophrénie. Nous avons aussi tenu compte des principales comorbidités observées en clinique: la toxicomanie et les troubles métaboliques. Cela nous a permis de proposer un modèle cannabinoïde de la schizophrénie et conséquemment des perspectives de recherche et de traitement.
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La polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD) est une des maladies génétiques les plus communes. ADPKD se manifeste le plus souvent au stade adulte par la présence de kystes rénaux, et bien souvent de kystes hépatiques, avec une progression très variable. ADPKD mène à une insuffisance rénale: les seuls recours sont la dialyse puis la transplantation rénale. Les mutations dispersées sur les gènes PKD1 (majoritairement; la protéine polycystine-1, PC1) et PKD2 (la protéine polycystine-2, PC2) sont responsables de l’ADPKD. Le mécanisme pathogénétique de perte de fonction (LOF) et donc d’un effet récessif cellulaire est évoqué comme causatif de l’ADPKD. LOF est en effet supporté par les modèles murins d’inactivation de gènes PKD1/PKD2, qui développent de kystes, quoique in utéro et avec une rapidité impressionnante dans les reins mais pas dans le foie. Malgré de nombreuses études in vitro, le rôle de PC1/PC2 membranaire/ciliaire reste plutôt hypothétique et contexte-dépendant. Ces études ont associé PC1/PC2 à une panoplie de voies de signalisation et ont souligné une complexité structurelle et fonctionnelle exceptionnelle, dont l’implication a été testée notamment chez les modèles de LOF. Toutefois, les observations patho-cellulaires chez l’humain dont une expression soutenue, voire augmentée, de PKD1/PC1 et l’absence de phénotypes extrarénaux particuliers remet en question l’exclusivité du mécanisme de LOF. Il était donc primordial 1) d’éclaircir le mécanisme pathogénétique, 2) de générer des outils in vivo authentiques d’ADPKD en terme d’initiation et de progression de la maladie et 3) de mieux connaitre les fonctions des PC1/PC2 indispensables pour une translation clinique adéquate. Cette thèse aborde tous ces points. Tout d’abord, nous avons démontré qu’une augmentation de PKD1 endogène sauvage, tout comme chez l’humain, est pathogénétique en générant et caractérisant en détail un modèle murin transgénique de Pkd1 (Pkd1TAG). Ce modèle reproduit non seulement les caractéristiques humaines rénales, associées aux défauts du cil primaire, mais aussi extrarénales comme les kystes hépatiques. La sévérité du phénotype corrèle avec le niveau d’expression de Pkd1 ce qui supporte fortement un modèle de dosage. Dans un deuxième temps, nous avons démontré par les études de complémentations génétiques que ces deux organes reposent sur une balance du clivage GPS de Pc1, une modification post-traductionelle typique des aGPCR, et dont l’activité et l’abondance semblent strictement contrôlées. De plus, nous avons caractérisé extensivement la biogénèse de Pc1 et de ses dérivés in vivo générés suite au clivage GPS. Nous avons identifié une toute nouvelle forme et prédominante à la membrane, la forme Pc1deN, en plus de confirmer deux fragments N- et C-terminal de Pc1 (NTF et CTF, respectivement) qui eux s’associent de manière non-covalente. Nous avons démontré de façon importante que le trafic de Pc1deN i.e., une forme NTF détachée du CTF, est toutefois dépendant de l’intégrité du fragment CTF in vivo. Par la suite, nous avons généré un premier modèle humanisant une mutation PKD1 non-sens tronquée au niveau du domaine NTF(E3043X) en la reproduisant chez une souris transgénique (Pkd1extra). Structurellement, cette mutation, qui mimique la forme Pc1deN, s’est également avérée causative de PKD. Le modèle Pkd1extra a permis entre autre de postuler l’existence d’une cross-interaction entre différentes formes de Pc1. De plus, nos deux modèles murins sont tous les deux associés à des niveaux altérés de c-Myc et Pc2, et soutiennent une implication réelle de ces derniers dans l’ADPKD tou comme une interaction fonctionnelle entre les polycystines. Finalement, nous avons démontré un chevauchement significatif entre l’ADPKD et le dommage rénal aigüe (ischémie/AKI) dont une expression augmentée de Pc1 et Pc2 mais aussi une stimulation de plusieurs facteurs cystogéniques tel que la tubérine, la β-caténine et l’oncogène c-Myc. Nos études ont donc apporté des évidences cruciales sur la contribution du gène dosage dans l’ADPKD. Nous avons développé deux modèles murins qui serviront d’outil pour l’analyse de la pathologie humaine ainsi que pour la validation préclinique ADPKD. L’identification d’une nouvelle forme de Pc1 ajoute un niveau de complexité supplémentaire expliquant en partie une capacité de régulation de plusieurs voies de signalisation par Pc1. Nos résultats nous amènent à proposer de nouvelles approches thérapeutiques: d’une part, le ciblage de CTF i.e., de style chaperonne, et d’autre part le ciblage de modulateurs intracellulaires (c-Myc, Pc2, Hif1α). Ensemble, nos travaux sont d’une importance primordiale du point de vue informatif et pratique pour un avancement vers une thérapie contre l’ADPKD. Le partage de voies communes entre AKI et ADPKD ouvre la voie aux approches thérapeutiques parallèles pour un traitement assurément beaucoup plus rapide.
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Les centrosomes sont de petits organites qui régulent divers processus cellulaires comme la polarité ou la mitose dans les cellules de mammifères. Ils sont composés de deux centrioles entourés par une matrice péricentriolaire. Ces centrosomes sont les principaux centres organisateurs de microtubules. De plus, ils favorisent la formation de cils, des protubérances sur la surface des cellules quiescentes qui sont critiques pour la transduction du signal. Une grande variété de maladies humaines telles que les cancers ou les ciliopathies sont liées à un mauvais fonctionnement des centrosomes et des cils. C’est pourquoi le but de mes projets de recherche est de comprendre les mécanismes nécessaires à la biogénèse et au fonctionnement des centrosomes et des cils. Tout d'abord, j’ai caractérisé une nouvelle protéine centrosomale nommée nephrocystine - 5 (NPHP5). Cette protéine est localisée dans les cellules en interphase au niveau de la région distale des centrioles. Sa déplétion inhibe la migration des centrosomes à la surface cellulaire lors de l’étape précoce de la formation des cils. NPHP5 interagit avec la protéine CEP290 via sa région C-terminale qui est essentielle pour la ciliogenèse. Elle interagit également avec la calmoduline ce qui empêche son auto-agrégation. J’ai démontré que les domaines de liaison de NHPH5 à CEP290 et à la calmoduline, ainsi que son domaine de localisation centrosomale sont séparables. De plus, j’ai démontré que les protéines NPHP5 présentant des mutations pathogènes ne peuvent plus interagir avec CEP290 et ne sont plus localisées aux centrosomes, rendant ainsi ces protéines non fonctionnelles. Enfin, en utilisant une approche pharmacologique pour moduler les événements en aval dans la voie ciliogénique, j’ai montré que la formation des cils peut être restaurée même en absence de NPHP5. D’autre part, j’ai étudié le rôle de NPHP5 dans l'assemblage et le trafic du complexe BBSome dans le cil. Le BBSome est composé de huit sous-unités différentes qui s’assemblent en un complexe fonctionnel dont on sait peu de chose sur la régulation spatiotemporelle de son processus d'assemblage. J’ai précédemment montré que NPHP5 favorisait la formation des cils et que son dysfonctionnement contribuait au développement de néphronophtise (NPHP). Bien que la NPHP et le syndrome de Bardet-Biedl (BBS) soient des ciliopathies qui partagent des caractéristiques cliniques communes, la base moléculaire de ces ressemblances phénotypiques n’est pas comprise. J’ai constaté que NPHP5, localisé à la base du cil, contient deux sites de liaison distincts pour le BBSome. De plus, j’ai démontré que NPHP5 et son partenaire CEP290 interagissent de façon dynamique avec le BBSome pendant la transition de la prolifération à la quiescence. La déplétion de NPHP5 ou CEP290 conduit à la dissociation d’au moins deux sous-unités du BBSome formant alors un sous-complexe dont la capacité de migration dans le cil n’est pas compromise. J’ai montré que le transport des cargos vers le compartiment ciliaire par ce sous-complexe n’est que partiellement altéré. Enfin, j’ai également concentré mes recherches sur une autre protéine centrosomale peu caractérisée. La protéine centrosomale de 76 kDa (Cep76) a été précédemment impliquée dans le maintien d’une duplication unique des centrioles par cycle cellulaire, et dans une interaction avec la kinase cycline-dépendante 2 (CDK2). Cep76 est préférentiellement phosphorylée par le complexe cycline A/CDK2 sur le site unique S83. Cet événement est essentiel pour supprimer l'amplification des centrioles en phase S. J’ai démontré que Cep76 inhibe cette amplification en bloquant la phosphorylation de Plk1 au niveau des centrosomes. D’autre part, Cep76 peut être acétylée au site K279 en phase G2, ce qui régule négativement son activité et sa phosphorylation sur le site S83. Ces études permettent d'améliorer notre compréhension de la biologie des centrosomes et des cils et pourraient conduire au développement de nouvelles applications diagnostiques et thérapeutiques.
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Interviews with more than 40 leaders in the Boston area health care industry have identified a range of broadly-felt critical problems. This document synthesizes these problems and places them in the context of work and family issues implicit in the organization of health care workplaces. It concludes with questions about possible ways to address such issues. The defining circumstance for the health care industry nationally as well as regionally at present is an extraordinary reorganization, not yet fully negotiated, in the provision and financing of health care. Hoped-for controls on increased costs of medical care – specifically the widespread replacement of indemnity insurance by market-based managed care and business models of operation--have fallen far short of their promise. Pressures to limit expenditures have produced dispiriting conditions for the entire healthcare workforce, from technicians and aides to nurses and physicians. Under such strains, relations between managers and workers providing care are uneasy, ranging from determined efforts to maintain respectful cooperation to adversarial negotiation. Taken together, the interviews identify five key issues affecting a broad cross-section of occupational groups, albeit in different ways: Staffing shortages of various kinds throughout the health care workforce create problems for managers and workers and also for the quality of patient care. Long work hours and inflexible schedules place pressure on virtually every part of the healthcare workforce, including physicians. Degraded and unsupportive working conditions, often the result of workplace "deskilling" and "speed up," undercut previous modes of clinical practice. Lack of opportunities for training and advancement exacerbate workforce problems in an industry where occupational categories and terms of work are in a constant state of flux. Professional and employee voices are insufficiently heard in conditions of rapid institutional reorganization and consolidation. Interviewees describe multiple impacts of these issues--on the operation of health care workplaces, on the well being of the health care workforce, and on the quality of patient care. Also apparent in the interviews, but not clearly named and defined, is the impact of these issues on the ability of workers to attend well to the needs of their families--and the reciprocal impact of workers' family tensions on workplace performance. In other words, the same things that affect patient care also affect families, and vice versa. Some workers describe feeling both guilty about raising their own family issues when their patients' needs are at stake, and resentful about the exploitation of these feelings by administrators making workplace policy. The different institutions making up the health care system have responded to their most pressing issues with a variety of specific stratagems but few that address the complexities connecting relations between work and family. The MIT Workplace Center proposes a collaborative exploration of next steps to probe these complications and to identify possible locations within the health care system for workplace experimentation with outcomes benefiting all parties.
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Background: The paper reports the findings from a follow-up study of the factors that contribute to whether young people dropout or continue once-weekly psychotherapy at a voluntary sector psychotherapy service for young people aged 12 to 21 years. Method: The study uses data from an ongoing audit of the psychotherapy service that started in 1993; 882 young people were included in the study. Premature termination of treatment was defined as dropping out before the 21st session. Continuation in treatment was defined as remaining in therapy after 20 sessions. Measures and areas of interest used in the study include diagnostic measures, the Youth Self Report Form and Young Adult Self Report Form, demographic characteristics and treatment related information. Results: Young people who continued in treatment were more likely to be older, have anxieties about sexual and relationship issues and have higher scores on self-reported anxiety-depression. Young people who dropped out of treatment were more likely to be younger, have higher self-reported delinquency scores, have a diagnosis of hyperactivity-conduct disorder and be homeless. Conclusions: The study of treatment termination has demonstrated the value of service audit and has led to a significant change in clinical practice.
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The aim was to determine in 32 healthy young men from northern and southern Europe whether differences in the secretion of insulin and glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) might explain these findings through the actions of these hormones on lipoprotein lipase. In a randomized, single-blind, crossover study the effects of 2 test meals of identical macronutrient composition but different saturated fatty acid (SFA) and monounsaturated fatty acid (MUFA) contents were investigated on postprandial GIP, insulin, the ratio of incremental triacylglycerol to apolipoprotein B-48 (a marker of chylomicron size), and the activity of postheparin lipases. Fasting and postprandial GIP concentrations and postheparin hepatic lipase (HL) activities were higher in the southern Europeans (P<0.001 and P<0.02, respectively). Lipoprotein lipase activity after the SFA-rich meal was higher in the northern Europeans (P<0.01). HL activity 9 h after the SFA-rich meal and the area under the curve (AUC) for the postprandial insulin response correlated with the AUC for the postprandial GIP response (r=0.44 (P<0.04) and r=0.46 (P<0.05), respectively). There were no significant differences in chylomicron size between the 2 groups for either meal, but when the groups were combined there was a difference in chylomicron size between the SFA- and MUFA-rich meals (P<0.05), which could be due to the formation of larger chylomicrons after the MUFA-rich meal. The significantly higher GIP and insulin responses and HL activities in southern Europeans may provide an explanation for a previous report of attenuated postprandial triacylglycerol and apolipoprotein B-48 responses in them.
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Background: Reports of the clinical characteristics of children and adolescents with anxiety disorders are typically based on community populations or from clinical samples with exclusion criterion applied. Little is known about the clinical characteristics of children and adolescents routinely referred for treatment for anxiety disorders. Furthermore, children and adolescents are typically treated as one homogeneous group although they may differ in ways that are clinically meaningful. Methods: A consecutive series of children (n = 100, aged 6-12 years) and adolescents (n = 100, aged 13-18 years), referred to a routine clinical service, were assessed for anxiety and comorbid disorders, school refusal and parental symptoms of psychopathology. Results: Children were significantly more likely to be diagnosed with separation anxiety disorder than adolescents. Adolescents with a primary anxiety disorder had significantly higher self and clinician rated anxiety symptoms and had more frequent primary diagnoses of social anxiety disorder, diagnoses and symptoms of mood disorders, and irregular school attendance. Limitations: Childhood and adolescence were considered categorically as distinct, developmental periods; in reality changes would be unlikely to occur in such a discrete manner. Conclusions: The finding that children and adolescents with anxiety disorders have distinct clinical characteristics has clear implications for treatment. Simply adapting treatments designed for children to make the materials more ‘adolescent-friendly’ is unlikely to sufficiently meet the needs of adolescents.
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Incorporating an emerging therapy as a new randomisation arm in a clinical trial that is open to recruitment would be desirable to researchers, regulators and patients to ensure that the trial remains current, new treatments are evaluated as quickly as possible, and the time and cost for determining optimal therapies is minimised. It may take many years to run a clinical trial from concept to reporting within a rapidly changing drug development environment; hence, in order for trials to be most useful to inform policy and practice, it is advantageous for them to be able to adapt to emerging therapeutic developments. This paper reports a comprehensive literature review on methodologies for, and practical examples of, amending an ongoing clinical trial by adding a new treatment arm. Relevant methodological literature describing statistical considerations required when making this specific type of amendment is identified, and the key statistical concepts when planning the addition of a new treatment arm are extracted, assessed and summarised. For completeness, this includes an assessment of statistical recommendations within general adaptive design guidance documents. Examples of confirmatory ongoing trials designed within the frequentist framework that have added an arm in practice are reported; and the details of the amendment are reviewed. An assessment is made as to how well the relevant statistical considerations were addressed in practice, and the related implications. The literature review confirmed that there is currently no clear methodological guidance on this topic, but that guidance would be advantageous to help this efficient design amendment to be used more frequently and appropriately in practice. Eight confirmatory trials were identified to have added a treatment arm, suggesting that trials can benefit from this amendment and that it can be practically feasible; however, the trials were not always able to address the key statistical considerations, often leading to uninterpretable or invalid outcomes. If the statistical concepts identified within this review are considered and addressed during the design of a trial amendment, it is possible to effectively assess a new treatment arm within an ongoing trial without compromising the original trial outcomes.
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The relationship between hallucinations and life events is a topic of significant clinical importance. This review discusses the extent to which auditory and visual hallucinations may be directly related to traumatic events. Evidence suggests that intrusive images occur frequently within individuals who also report hallucinatory experiences. However, there has been limited research specifically investigating the extent to which hallucinations are the re-experiencing of a traumatic event. Our current theoretical understanding of these relationships, along with methodological difficulties associated with research in this area, are considered. Recent clinical studies, which adopt interventions aimed at the symptoms of post-traumatic stress disorder in people diagnosed with a psychotic disorder, are reviewed. There is a need for the development of evidence-based interventions in this area.
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Pluripotent human embryonic stem (hES) cells are an important experimental tool for basic and applied research, and a potential source of different tissues for transplantation. However, one important challenge for the clinical use of these cells is the issue of immunocompatibility, which may be dealt with by the establishment of hES cell banks to attend different populations. Here we describe the derivation and characterization of a line of hES cells from the Brazilian population, named BR-I, in commercial defined medium. In contrast to the other hES cell lines established in defined medium, BR-I maintained a stable normal karyotype as determined by genomic array analysis after 6 months in continuous culture (passage 29). To our knowledge, this is the first reported line of hES cells derived in South America. We have determined its genomic ancestry and compared the HLA-profile of BR-I and another 22 hES cell lines established elsewhere with those of the Brazilian population, finding they would match only 0.011% of those individuals. Our results highlight the challenges involved in hES cell banking for populations with a high degree of ethnic admixture.
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Objectives: The aim of the study was to analyze the impact of lifetime panic disorder (PD) diagnosis in a sample of patients with bipolar disorder type I (BPI), evaluating clinical and demographic variables. Methods: Ninety-five outpatients from the Bipolar Disorder Research Program at the Institute of Psychiatry of the University of Sao Paulo Medical School were enrolled. Twenty-seven BPI patients with PD were compared to 68 BPI patients without any anxiety disorders regarding clinical and demographic variables. Results: Compared to BPI patients without any anxiety disorders, patients with BPI + PD presented significantly higher number of mood episodes (18.9 +/- 13.8 vs 8.5 +/- 7.8; P < .001), depressive episodes (10.8 +/- 8.2 vs 4.6 +/- 4,8; P = .001), and manic episodes (7.4 +/- 7.3 vs 3.6 +/- 3.6; P = .008). Patients with BPI + PD had more frequently a depressive episode as their first one compared to BPI patients without anxiety disorders (94.1% vs 57.5%; P = .011). Patients with BPI + PD had more comorbidity with lifetime diagnosis of drug abuse or dependence (33.3% vs 8.8%; P = .010) and eating disorders (29.6% vs 6.0%; P = .004). Conclusions: The higher number of mood episodes in general presented by patients with BPI + PD when compared with BPI patients without any anxiety disorders, along with the higher frequencies of drug misuse and eating disorders, indicates that PD comorbidity is associated with a poorer Course and outcome of BPI. The higher frequency of depression as the onset mood episode and the higher number of manic episodes in the group with PD may have important treatment implications and should be further investigated. (C) 2009 Elsevier Inc. All rights reserved.