1000 resultados para Archéologie
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Ce mmoire prsente les rsultats d'une recherche zooarchologique portant sur deux occupations d'un site du dbut de la colonisation Baie-Saint-Paul (XVIIe-XVIIIe sicle). L'analyse de leurs assemblages fauniques, totalisant 1175 restes osseux, a dmontr le caractre diamtralement oppos des deux occupations. Le site d'habitation des goudronniers a rvl une exploitation des ressources sauvages visant suppler un levage dficient et fournir un revenu d'appoint par le commerce des fourrures. Pour sa part, le site de la ferme tablie par le Sminaire de Qubec a rvl une alimentation base sur les produits de l'levage, mais supple par la chasse de gibier disponible dans les environs immdiats du site. La diffrence d'exploitation faunique souligne par l'tude zooarchologique du site de la ferme du Bas-de-la-Baie a galement permis de confirmer le rle central de l'levage pour les sites ruraux de la valle laurentienne tout en soulignant leur variabilit, visible au sein de l'levage et dans l'apport supplmentaire fourni par la chasse et la pche.
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Ce mmoire sintresse la relation entre des archologues et des Atikamekw de la communaut de Wemotaci, situe en Haute-Mauricie. Cette relation est aborde sous langle de la transmission des savoirs. En effet, archologues et Amrindiens possdent des systmes de connaissances distincts et cest de la dynamique de rencontre entre ces deux corpus de savoirs dont il est ici question. Contrairement ce que dcrit gnralement la littrature, les diffrences de conceptions divers niveaux comme le rapport au pass, au territoire ou lobjet nempchent pas une reconnaissance mutuelle des savoirs entre les archologues et les Atikamekw. Chacun des groupes acquiert et intgre mme les connaissances de lautre selon ses proccupations et ses besoins. Cette transmission des connaissances ne se limite pas lchange entre les archologues et les Atikamekw, elle a galement eu lieu entre les diffrentes gnrations amrindiennes. travers une histoire o se conjuguent colonisation, ducation et sdentarisation, les savoirs des Atikamekw se trouvent au cur du changement. Cest ainsi que la pratique archologique peut devenir un moyen pour mettre en valeur des connaissances autochtones en permettant une rencontre intergnrationnelle sur un terrain de fouilles archologiques. Enfin, dans un contexte o les nations autochtones dsirent participer tout ce qui concerne la protection de leur patrimoine culturel, larchéologie peut galement devenir un outil de rappropriation culturelle.
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La ville prhispanique de Cantona, situe dans la valle dOriental dans ltat de Puebla au Mexique, atteignit sa premire apoge culturelle entre 150 av. J.C. et 600/650 A.D. Durant cette priode, des complexes crmoniaux comprenant des groupes de pyramides-temples et des terrains de jeu de balle furent construits. Ces installations servirent au droulement de nombreux rites au cours desquels les victimes de sacrifices taient dcapites, dmembres, dcharnes, corches, bouillies, brles et, dans certains cas, consommes. Dautres traitements du corps humain comportent linhumation dindividus en position assise et replis sur eux-mmes. Pour mieux comprendre le traitement mortuaire rituel des corps humains Cantona, les dcouvertes faites sur place sont compares aux donnes datant de la mme poque obtenues dans trois rgions voisines : la valle de Mexico, Puebla-Tlaxcala et le golfe du Mexique. A partir de ces renseignements, on peut en dduire que la majorit des dcouvertes faites Cantona sont les restes des dpouilles et offrandes provenant de rites destins la communication avec les dieux et lobtention de la fertilit, tandis que les dpouilles des individus en position assise appartiennent des prtres ou des personnages religieux.
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Ce mmoire porte sur la chronologie culturelle des Amrindiens du Nord-Est amricain. Il vise documenter un des pisodes culturels de la prhistoire de lEstrie, soit le Sylvicole moyen ancien, compris entre lan 400 avant notre re et 500 de notre re. De la poterie typique de cette priode a t rcolte sur le site Vieux-Pont (BiEx-1) Lennoxville par des archologues amateurs et professionnels depuis sa dcouverte. Lanalyse des tessons de poterie ralise dans ce projet a surtout rvl une forte homognit de leffet basculant, une technique dapplication dcorative, sur la paroi interne et la panse des vases. Elle a aussi permis de proposer une occupation rcente au Sylvicole moyen ancien, entre les ans 1 et 500-600 de notre re. Lanalyse comparative suggre la participation des groupes de Vieux-Pont aux mmes rseaux dinteractions et dchanges que ceux des rgions de Montral, de Qubec, du Haut-Richelieu et de la Nouvelle-Angleterre.
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La squence culturelle rgionale de lArchaque suprieur et terminal de la valle de lOutaouais nest pas complte, mais les variations stylistiques, technologiques et fonctionnelles des artfacts sur le plan rgional et local facilitent le dcoupage culturel. La reconstruction de la chane opratoire des haches, des herminettes et des gouges en pierre polie des sites Muldoon et Lamoureux, deux sites du sud-est ontarien, pourrait permettre de dceler une tradition technologique rgionale cheval entre lArchaque laurentien, lArchaque post-laurentien et dautres courants des Grands Lacs. Lanalyse des haches, des herminettes et des gouges des sites Muldoon et Lamoureux dmontre lutilisation massive de lamphibolite. La moiti distale de ces outils est surtout polie et finement abrase et la moiti proximale souvent clate, mais parfois abrase. Ces lments technologiques et lindustrie de pierre taille dmontrent des ressemblances et des diffrences avec les sites laurentiens de la rgion, et certains sites post-laurentiens du Qubec et de lOntario mridional. Le matriel en pierre polie des sites Muldoon et Lamoureux dmontre des liens technologiques vers lOuest tout en gardant un contact avec la sphre dinteraction postlaurentienne. La valle de lOutaouais semble alors prendre une place indpendante dans lArchaque suprieur, certaines continuits technologiques sobservent entre lArchaque laurentien et lArchaque post-laurentien.
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Ce mmoire reconstitue lhistoire des thories, modles et hypothses qui ont t formuls, principalement en archéologie, afin dexpliquer la naissance de lagriculture qui correspond, du point de vue chronologique, la transition (ou rvolution) nolithique. Ces schmes explicatifs sont dcrits chronologiquement depuis la naissance de larchéologie prhistorique, dans la premire moiti du XIXe sicle, jusqu maintenant. Ils sont classifis en fonction des principales coles qui ont jou un rle prdominant en archéologie prhistorique depuis son origine, soit : lvolutionnisme multilinaire, lcole culturelle-historique, le processualisme, le nodarwinisme et le postprocessualisme. Les thories spcifiques (dites de niveau mitoyen ou rgionales ) qui ont t avances par ces coles sont prsentes dans leur ordre chronologique, soit (principalement) : les thories de la dessiccation ou de loasis, des flancs de colline, de la priphrie, du stress dmographique, du festin comptitif, de la rvolution des symboles, etc. Ce mmoire pose enfin les jalons dune thorie multifactorielle qui intgre ou synthtise les principaux facteurs qui ont pu influer sur la naissance de lagriculture et sur la transition nolithique.
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Ce mmoire porte sur la variabilit observe dans un assemblage, compos la fois dartfacts lithiques et cramiques, reprsentatif de la plus grande collection archologique domine par une composante du Sylvicole moyen ancien connue au Qubec. Les traits caractristiques des poteries qui ont t transportes, abandonnes, et en partie manufactures sur la station 3-arrire du complexe de Pointe-du-Buisson, sont apprhends travers une acception holistique de la notion de style, qui inclut tous les aspects des attributs quelle couvre, savoir les technologiques, les morphologiques, les dcoratifs et les fonctionnels. Grce lapplication dune mthode typologique, une approche peu utilise depuis plusieurs dcennies, du moins dans le Nord-Est amricain, et dont le mrite propre rside dans sa capacit traiter lartfact dans son ensemble, des schmas comportementaux (cognitifs et procduraux) visibles sur les tessons de bord dcors ont t mis en lumire. Ces derniers sont intimement lis aux techniques dcoratives employes par les potires, et semblent stre modifis au fil du temps de la manire suivante : type sigill prcdant les types plus rcents repouss et basculant. Une analyse comparative, base sur un chantillon de sites localiss dans la rgion de Haut-Saint-Laurent et dans celles avoisinantes, a par ailleurs soulign dimportantes similarits entre lassemblage cramique de la composante du Sylvicole moyen ancien de BhFl-1d et ceux des sites de Vieux-Pont (Estrie), dOka (rivire des Outaouais), de Pointe-du-Gouvernement (Haut-Richelieu) et de Winooski (aux abords du Lac Champlain dans le Vermont). Ces rsultats appuient lidentification dune manifestation culturelle qui est trs troitement connecte aux phases Canoe Point et Winooski de la tradition Point Peninsula. Rsultant des conclusions susmentionnes, et dautres issues denqutes rcentes, des considrations dordre taxonomique sensuivent. Bien quune refonte complte du taxon Sylvicole moyen soit prmature, une critique de ce taxon savre ncessaire. Aussi des taxons tels que lEarly Horticultural Period de Snow ou le Sylvicole initial de Wright et Clermont sont discuts, dans la mesure o ils pourraient renvoyer une dfinition plus gnrale, mais aussi peut-tre plus fidle, des caractristiques anthropologiques propres aux populations qui ont vcu le long du Saint-Laurent et de ses tributaires depuis le Sylvicole infrieur jusqu la fin du Sylvicole moyen tardif.
Prhistoire de la Moyenne-Cte-Nord : le chert de la Minganie et lutilisation des ressources lithiques
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Ce mmoire traite de lutilisation des matires premires lithiques telle que reprsente sur les sites prhistoriques de la Moyenne-Cte-Nord du Golfe du Saint-Laurent, au Qubec. Cette tude rgionale se base sur la ranalyse dun nombre important de collections archologiques et accorde une grande importance lidentification et la description des matires premires utilises. Un matriau dorigine locale, le Chert de la Minganie, y occupe une place particulire. Limportance de ce matriau pour la prhistoire rgionale tait jusquici virtuellement inconnue. Suite nos analyses, un inventaire complet des matires premires utilises est mis sur pied. Ces donnes mettent en vidence un certain nombre de comportements. Principalement, nous identifions deux ensembles qui illustrent la prsence de territoires attribuables la rpartition de groupes amrindiens subrgionaux (bandes). Finalement, travers lutilisation des ressources lithiques, les liens qui rattachent les groupes de notre rgion dtude ceux de la pninsule du Qubec-Labrador sont illustrs.
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Kabazi II est un site de plein air, situ sur la deuxime range des Monts de Crime. Aprs sa dcouverte en 1986, les investigations archologiques effectues entre 1987 et le milieu des annes 90 ont tabli que Kabazi II avait auparavant servi de lieu de chasse et dabattage pour les groupes nanderthaliens de la rgion. Les tudes archozoologiques antrieures (Patou-Mathis 2003, 1999, 2005, 2006a, 2006b) ont dtermin que les stratgies de subsistance des Nanderthaliens du Kabazi II taient trs spcialises et principalement axes sur la chasse des petits groupes de Equus hydruntinus mais aussi, loccasion, sur la chasse dautres espces. Ces comportements ont persist malgr les changements climatiques et technologiques travers lhistoire doccupation du site. Cette tude prsente lanalyse des assemblages fauniques encore indits des niveaux II/1,II/2-1, II/2, II/3, II/4, II/5, II/7, II/8, II/9, II/13, II/13A de Kabazi II. Nos rsultats sont en accord avec ceux obtenus parles dtudes antrieures ; cependant, des diffrences par rapport la fonction du site ont t constates et un lien possible avec Kabazi V, un abri sur roche tout prs de Kabazi II, a t tabli. On croit que la persistance des activits de subsistance des Nanderthaliens de Kabazi II pendant presque 100 000 ans de prsence est due la polyvalence des nes asiatiques tels que Equus hydruntinus, au contexte gographique et gologique de la rgion ainsi quaux caractristiques du site elles-mmes.
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Ralis en cotutelle avec le Dpartement de Prhistoire du Musum national dHistoire naturelle (Paris, France), cole doctorale Sciences de la nature et de lHomme (ED 227)
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Ce mmoire consiste en une analyse zooarchologique dun assemblage faunique provenant dun site Dorstien des les Nuvuk dans lArctique canadien. Les donnes fauniques ont t analyses statistiquement en appliquant des indices dutilit conomique et des indices de densit des os. Une tude concernant le niveau de conservation de lassemblage a rvl peu dvidence de modification taphonomique des spcimens. Les analyses fauniques ont permis didentifier une stratgie de subsistance de type gnraliste et base sur lexploitation de mammifres marins, surtout des phoques annels, pratique par les occupants du site de KcFs-2. Une prdominance dindividus immatures (phoques annels) dans lassemblage indique une abondance de ressources marines dans les rgions du nord de la Baie dHudson et du dtroit dHudson au moment de loccupation, ce qui est aussi manifeste dans des tudes antrieures concernant les conomies des peuples du Paloesquimau tardif pour la priode donne. Loccupation du site de KcFs-2 sest produite durant la priode du Dorstien rcent au Nunavik (1500-800 B.P.), et la squence est dfinie comme ayant t multi-saisonnire (de lhiver lt). Lanalyse des produits de lindustrie osseuse (ttes de harpons et sculptures en ivoire) a permis de confirmer laffiliation culturelle des occupants.
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La dcouverte du site Nepress (BiEr-21) en 2004 et les saisons de fouilles subsquentes ont permis de dcouvrir de nombreux vestiges archologiques. Ce mmoire a donc pour objectif de dterminer lidentit culturelle des occupants qui ont frquent le site, en prenant en considration les activits rituelles et la stratgie dapprovisionnement en matire lithique. Pour y parvenir, une analyse morpho-mtrique de lassemblage lithique a t effectue. La distribution intra-site des artfacts a galement t prise en considration lors de lanalyse. Une squence chronologique du Nord-Est amricain remontant au Sylvicole infrieur est prsente dans ce mmoire. Une priode doccupation semble dominer sur le site Nepress, soit le Sylvicole infrieur. Cette manifestation est caractrise par la prsence dartfacts diagnostiques de la culture Meadowood. Ces objets sont un grattoir triangulaire bifacial Meadowood, ainsi quune imitation de pointe de type box-base.
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Le site archologique de Las Mercedes est situ sur le versant atlantique du Costa Rica. Ce site monumental est considr comme le haut lieu d'une socit hirarchise ayant une organisation sociopolitique complexe. Las Mercedes semble avoir t un centre administratif et crmoniel dont l'apoge se situe entre 1000 et 1500 ans de notre re. Notre mmoire porte sur la documentation d'assemblages cramiques extraits de contextes archologiques stratigraphiques provenant notamment de deux monticules architecturaux. Notre projet se veut une contribution une meilleure connaissance de Las Mercedes, selon une perspective diachronique d'affiliation culturelle et de squences d'occupation. Les datations radiomtriques provenant de l'assise des monticules convergent aux alentours de l'an 1000 de notre re. D'autre part, les assemblages cramiques correspondant aux styles culturels El Bosque (500 avant notre re 500 de notre re), La Selva (500-1000) et La Cabana (1000-1500) reprsentant une squence temporelle d'environ deux millnaires. La prsente tude vise comprendre ce phnomne l'aide des donnes provenant de l'intervention archologique conduite, en 2005, conjointement par le Museo Nacional du Costa Rica et l'Universit de Montral. Les assemblages sont dcrits selon des attributs technologiques, morphologiques et stylistiques en vue d'en faire une tude comparative et interprtative. Les rsultats de notre recherche suggrent qu'indpendamment des contextes archologiques, les assemblages ont un composition htrogne forme des trois styles culturels. Par ailleurs, le modle prsente un certain caractre homogne. Ainsi, les assemblages se composent de faon rcurrente de 12% de cramique El Bosque, 55 % La Selva et 33 % La Cabana. Une interprtation parcellaire peut tre soutire de ce mlange cramique. L'amalgame des styles culturels tmoignent que Las Mercedes a connu une longue occupation, toutefois les rsultats ne permettent pas de confirmer ou d'infirmer nos hypothses de travail.
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Pour respecter les droits dauteur, la version lectronique de ce mmoire a t dpouille de ses documents visuels et audiovisuels. La version intgrale du mmoire [de la thse] a t dpose au Service de la gestion des documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Ce projet de recherche a comme objectif gnral de dterminer lidentit culturelle des occupants amrindiens qui se sont tablis sur le site Rioux (DaEi-19), le Verte, au cours du Sylvicole suprieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transit dans la rgion de lestuaire du Saint-Laurent pendant cette priode, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malcites, les Mikmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accept que les Stadaconiens se rendaient rgulirement dans lestuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. Linfluence de ce groupe sur les Algonquiens de la rgion, et vice versa, fait encore lobjet de dbats. Lidentit culturelle des Amrindiens qui ont occup les sites caractre iroquode dans lestuaire est toujours une question dlicate, puisque les nombreux changes ont pu, de part et dautre, transformer la culture matrielle des diffrents groupes. La mthodologie prconise pour rpondre la question de lidentit culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis contribution une foule dinformations provenant de diverses sources archologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrts au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole suprieur tardif. Bien que la recherche nait pas permis dtablir la prsence dun groupe algonquien sur place, linfluence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matires premires utilises sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Cte-Sud en gnral, ntaient pas intrusifs la rgion et quils participaient un important rseau dchange avec les Algonquiens des provinces maritimes. Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre mthodologie et de critiquer lapproche archologique classique base essentiellement sur lidentification stylistique, la typologie et lidentification macroscopique.
