493 resultados para récits
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Même si Alison Fairlie, Tzvetan Todorov, Han Verhoeff et Simone Balayé ont reconnu l'importance de la parole dans les récits littéraires de Benjamin Constant (Amélie et Germaine, Cécile, Ma vie et Adolphe), dans leurs commentaires ces critiques ont surtout mis en évidence les échecs et les malentendus inhérents à toute communication verbale. Au-delà de ces constatations, il restait à montrer que les récits constantiens donnent à voir et à comprendre l'intérêt que cet écrivain nourrissait pour la parole, tout particulièrement pour la parole privée -celle qu'il a choisi de mettre en scène dans ces quatre oeuvres, qui acquièrent, grâce à cette spécificité, une manière d'unité. Cette parole intime, aux antipodes de la parole publique, s'offre comme un champ d'investigation illimité tant le locuteur est alors impliqué dans sa pratique verbale. Les introspections des narrateurs-personnages constantiens font naître la peinture d'un sujet moderne, fragilisé dans sa vie personnelle et peu engagé dans la vie sociale, mais elles offrent surtout un vaste panorama des situations d'interlocution et présentent en creux les nombreuses ressources de la parole. Ces récits, qui accordent une attention tout à fait signifiante à l'écriture de la parole, mais échappent parfois à toute classification générique, parviennent à mimer les incertitudes de leur narrateur-personnage tout en révélant que c'est par la parole, originale et singulière, que le sujet s'individualise expérience rendue souvent difficile à cause de la langue conventionnelle dont usent ceux que l'on rencontre dans les lieux de sociabilité, en ce XIXe siècle naissant.
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Comprend : [Fig. p.9 : navire.] A toutes voiles. [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.15 : poissons volants.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.19 : côtes de l'Afrique.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.24 : le pont d'un navire dans la tempête.] Tempêtes et guerres. [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.28 : navire dans une tempête.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.41 : un train en Afrique.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [pl. p.47 : girafes se blessant sur les fils des poteaux électriques.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [pl. en reg. p.55 : convoi tiré par des boeufs au zambèze, dans la région de Buluwayo.] En wagon à boeufs. [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.57 : pièce de l'attelage des convois à boeufs du Zambèze.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.71 : une pirogue sur le fleuve zambèze.] En pirogue. [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.73 : les variétés d'oiseaux du Zambèze.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.75 : crocodiles du Zambèze.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.79 : campement sur les bords du Zambèze.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.86 : un pagayeur Africain.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011] ; [Fig. p.90 : missionnaire en Afrique.] [Cote : 16 ° G 987/Microfilm R 122011]
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Depuis les travaux d'Anita Guerreau-Jalabert sur la symbolique des triangles alimentaires dans le roman arthurien, personne ne saurait douter qu'au Moyen Âge la nourriture obéit à des codes. Une scène de table ne se réduit pas à une notation à valeur référentielle, à un éclat de vie aristocratique : intégrée au récit, la notation alimentaire est un élément constitutif du sens de l'oeuvre. Plus particulièrement, un plat peut servir de message adressé par un personnage à un autre. On s'est peu intéressé, si ce n'est pour la légende du coeur mangé, à ces passages où la nourriture vient compléter, voire se substituer à la parole. Des nouvelles de Boccace (traduites par Laurent de Premierfait) aux Cent Nouvelles nouvelles et au Pogge (traduit par Guillaume Tardif), mais aussi dans les romans (Ysaÿe le Triste, Le Cuer d'amours espris, Jehan de Saintré), les exemples ne manquent pas qui, à la fin du Moyen Âge, illustrent la variété des messages alimentaires. Si le plat qu'on sert peut être l'instrument d'une vengeance (le repas cannibale !), il est aussi et surtout utilisé comme moyen de séduction. Parfois, il s'agit d'un avertissement qui, par la transgression des codes, donne voix à la morale ; ailleurs, l'ironie s'en mêle, quand la nourriture traduit une attitude de dérision face au convive. Ce dernier procédé, plus ludique, ne se rencontre pas seulement - comme on pourrait s'y attendre - dans l'univers du fabliau ou de la nouvelle. Il traverse le Moyen Âge et, du XIIe au XVe siècle, prépare l'émergence du cuisinier dont l'art et les « joyeux dits » font un double du poète.