Procrastiner au péril de l'humanité : une perspective psychologique au problème du changement climatique

Dans ce mémoire, je cherche à rendre compte de l’inaction des individus à l’égard de la lutte contre les changements climatiques. Je soutiens que la procrastination permet d’expliquer l’inaction de certaines personnes à la fois informées et préoccupées par cet enjeu environnemental. Dans un premier temps, je présente différentes conceptions de la procrastination en philosophie. J’avance que la procrastination n’est pas nécessairement un comportement irrationnel et propose une définition descriptive de celle-ci. Dans un deuxième temps, je valide la légitimité du concept de la procrastination pour décrire l’attitude de certains individus face au changement climatique. Dans un troisième temps, je présente différents facteurs de la procrastination relative au changement climatique, à savoir les émotions négatives, la perspective temporelle, les préférences intransitives et la dissonance cognitive. Je conclus que la procrastination eu égard au changement climatique s’explique ultimement par une stratégie à court terme de régulation des émotions.

Procrastiner au péril de l'humanité : une perspective psychologique au problème du changement climatique.

Dans ce mémoire, je cherche à rendre compte de l’inaction des individus à l’égard de la lutte contre les changements climatiques. Je soutiens que la procrastination permet d’expliquer l’inaction de certaines personnes à la fois informées et préoccupées par cet enjeu environnemental. Dans un premier temps, je présente différentes conceptions de la procrastination en philosophie. J’avance que la procrastination n’est pas nécessairement un comportement irrationnel et propose une définition descriptive de celle-ci. Dans un deuxième temps, je valide la légitimité du concept de la procrastination pour décrire l’attitude de certains individus face au changement climatique. Dans un troisième temps, je présente différents facteurs de la procrastination relative au changement climatique, à savoir les émotions négatives, la perspective temporelle, les préférences intransitives et la dissonance cognitive. Je conclus que la procrastination eu égard au changement climatique s’explique ultimement par une stratégie à court terme de régulation des émotions.

Fragments in philosophy and science,

Philosophy: its relation to life and education.--The idealism of Spinoza.--Recent discussion in materialism.--Professor Watson on reality and time.--The cosmic and the moral.--Psychology past and present.--The postulates of physiological psychology.--The origin of volition in childhood.--Imitation: a chapter in the natural history of consciousness.--The origin of emotional expression.--The perception of external reality.--Feeling, belief, and judgment.--Memory for square size.--The effect of size-contrast upon judgments of position in the retinal field.--An optical illusion.--New questions in mental chronometry.--Types of reaction.--The "type-theory" of reaction.--The psychology of religion.--Shorter philosophical papers.--Shorter literary papers.

Compte rendu critique du livre Voir son steak comme un animal mort, de Martin Gibert

Compte-rendu / Review

Compte rendu critique du livre Voir son steak comme un animal mort, de Martin Gibert

Compte-rendu / Review

Estime de soi et autonomie

Ce mémoire est consacré à la condition de l’estime de soi telle que défendue par Paul Benson au sein de sa théorie substantielle de l’autonomie. Soulevant l’insuffisance des théories procédurales dans les cas d’oppressions, cette condition défend la nécessité de considérer les relations intersubjectives et le sentiment de mérite à agir au sein de la définition même de l’autonomie. En ce sens, les théories relationnelles permettent également de rendre compte de l’impact du contexte social sur les valeurs intériorisées par un agent, mais aussi sur la manière dont un agent s’évalue en fonction de ses expériences. Afin d’approfondir cette condition de l’estime de soi, j’étudie le rôle des émotions autoréflexives sur la perception d’un agent à l’égard de soi tout en soulevant comment ces dernières peuvent l’informer des valeurs qui lui sont propres, de celles provenant d’un contexte d’oppression. Dans un premier temps, j’explore en quoi consiste la condition de l’estime de soi selon Benson, son lien avec l’identité et comment elle met en lumière l’insuffisance des théories procédurales. Dans un deuxième temps, je la distingue des autres conceptions similaires telles que retrouvées dans les théories relationnelles tout en défendant que l’estime de soi n’est pas un phénomène affectif distinct, mais plutôt un jugement normatif s’élaborant à partir des expériences affectives vécues par un agent. Bien que défendant la thèse de Benson dans une perspective relationnelle, j’approfondis la définition de la condition de l’estime de soi en soulevant comment les émotions morales s’avèrent nécessaires pour qu’un agent soit autonome à l’égard de ses actions, de ses pensées et de ses valeurs.

Estime de soi et autonomie

Ce mémoire est consacré à la condition de l’estime de soi telle que défendue par Paul Benson au sein de sa théorie substantielle de l’autonomie. Soulevant l’insuffisance des théories procédurales dans les cas d’oppressions, cette condition défend la nécessité de considérer les relations intersubjectives et le sentiment de mérite à agir au sein de la définition même de l’autonomie. En ce sens, les théories relationnelles permettent également de rendre compte de l’impact du contexte social sur les valeurs intériorisées par un agent, mais aussi sur la manière dont un agent s’évalue en fonction de ses expériences. Afin d’approfondir cette condition de l’estime de soi, j’étudie le rôle des émotions autoréflexives sur la perception d’un agent à l’égard de soi tout en soulevant comment ces dernières peuvent l’informer des valeurs qui lui sont propres, de celles provenant d’un contexte d’oppression. Dans un premier temps, j’explore en quoi consiste la condition de l’estime de soi selon Benson, son lien avec l’identité et comment elle met en lumière l’insuffisance des théories procédurales. Dans un deuxième temps, je la distingue des autres conceptions similaires telles que retrouvées dans les théories relationnelles tout en défendant que l’estime de soi n’est pas un phénomène affectif distinct, mais plutôt un jugement normatif s’élaborant à partir des expériences affectives vécues par un agent. Bien que défendant la thèse de Benson dans une perspective relationnelle, j’approfondis la définition de la condition de l’estime de soi en soulevant comment les émotions morales s’avèrent nécessaires pour qu’un agent soit autonome à l’égard de ses actions, de ses pensées et de ses valeurs.

Mental and moral heredity in royalty; a statistical study in history and psychology.

Slip tipped in over imprint reads: This volume is sold in England by George Bell and Sons ... London.

Free will, moral responsibility and ADHD

One of the oldest problems in philosophy concerns the relationship between free will and moral responsibility. If we adopt the position that we lack free will, in the absolute sense—as have most philosophers who have addressed this issue—how can we truly be held accountable for what we do? This paper will contend that the most significant and interesting challenge to the long-standing status-quo on the matter comes not from philosophy, jurisprudence, or even physics, but rather from psychology. By examining this debate through the lens of contemporary behaviour disorders, such as ADHD, it will be argued that notions of free will, along with its correlate, moral responsibility, are being eroded through the logic of psychology which is steadily reconfiguring large swathes of familiar human conduct as pathology. The intention of the paper is not only to raise some concerns over the exponential growth of behaviour disorders, but also, and more significantly, to flag the ongoing relevance of philosophy for prying open contemporary educational problems in new and interesting ways.

Free will, moral responsibility and ADHD

One of the oldest problems in philosophy concerns the relationship between free will and moral responsibility. If we adopt the position that we lack free will, in the absolute sense—as have most philosophers who have addressed this issue—how can we truly be held accountable for what we do? This paper will contend that the most significant and interesting challenge to the long-standing status-quo on the matter comes not from philosophy, jurisprudence, or even physics, but rather from psychology. By examining this debate through the lens of contemporary behaviour disorders, such as ADHD, it will be argued that notions of free will, along with its correlate, moral responsibility, are being eroded through the logic of psychology which is steadily reconfiguring large swathes of familiar human conduct as pathology. The intention of the paper is not only to raise some concerns over the exponential growth of behaviour disorders, but also, and more significantly, to flag the ongoing relevance of philosophy for prying open contemporary educational problems in new and interesting ways.

The role of emotional intelligence in moral judgement

In this study we investigated the potential role of emotional intelligence (EI) in moral reasoning (MR). A sample of 131 undergraduate students completed a battery of psychological tests, which included measures of EI, MR and the Big Five dimensions of personality. Results revealed support for a proposed model of the relationship between emotional intelligence, personality and moral reasoning. Specifically, emotional intelligence was found to be a significant predictor of four of the Big Five personality dimensions (extraversion, openness, neuroticism, agreeableness), which in turn were significant predictors of moral reasoning. These results have important implications in regards to our current understanding of the relationships between EI, moral reasoning and personality. We emphasise the need to incorporate the constructs of EI and moral reasoning into a broader, explanatory personality framework.

Strengthening critical health psychology : a critical action orientation

The commentaries on my original article ‘The Emergence of Critical Health Psychology: Can it Contribute to Promoting Public Health?’ provided engaging views on what critical health psychology (CHP) actually is and does. Consideration of each commentary gave rise to numerous themes and generated my own further thoughts on CHP which I frame as five key areas of a continuing dialogue: (1) reflexivity and CHP; (2) health psychology: pluralist or not? (3) CHP as a moral project; (4) social action and change; and (5) strengthening critical approaches to health. Throughout I highlight concepts and issues that are integral to the capacity of CHP to create a shift towards a reinvigorated action-orientated agenda.