1000 resultados para Symptômes cliniques


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La notion que le début d'une schizophrénie puisse être marqué par une zone d'ombre aux caractéristiques vagues et aspécifiques n'est pas nouvelle dans l'histoire de la psychiatrie. Cependant, la question de son repérage et des traitements adaptés réapparaît dans les débats psychiatriques au cours de ces dernières années. Beaucoup d'efforts sont actuellement déployés pour repérer les phases prodromales à travers des outils très différents pour ce qui est de la conceptualisation dont ils sont issus (psychiatrique, psychologique ou phénoménologique). Il n'est néanmoins pas clair quelle proposition psychothérapeutique pourrait mieux profiter à ces patients, pour qui il est le plus souvent question d'un malaise aspécifique, du registre relationnel et existentiel, et pas encore d'une « maladie » stricto sensu. Dans cet article, à l'aide d'un suivi psychothérapeutique d'un jeune patient à risque de psychose, la question de la psychothérapie des prodromes est esquissée en essayant d'articuler la notion de symptômes de base, concept psychologique issu des travaux de Huber et Gross, avec une compréhension psychanalytique et d'inspiration phénoménologique. Les symptômes de base et leur transformation possible dans le processus psychothérapeutique sont décrits ainsi dans la perspective d'une théorie de la réparation de l'appareil à penser et de l'intersubjectivité de la dyade thérapeutique.

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Skin diseases may have severe aesthetic and psychological repercussions leading sometimes to discriminations and social isolation. Dermatologists have contributed to the development of many cosmetic procedures: peelings, botulinum toxin or hyaluronic acid injections, lasers, blepharoplasty, facelift, etc. Many of these treatments have interesting clinical applications and may help numerous patients with skin diseases to return to a normal social life.

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Dans le cadre d'une étude rétrospective au sein d'une unité de réhabilitation, nous avons cherché à examiner le degré de respect de recommandations de pratique clinique (RPC) abordant le traitement pharmacologique au long cours de la schizophrénie, par des médecins qui n'en ont qu'une connaissance indirecte. The Expert Consensus Guideline for the treatment of schizophrenia (ECGTS) a été retenu comme référence sur la base d'une comparaison avec cinq autres RPC principales. Sur un collectif de 20 patients, les recommandations de l'ECGTS sont totalement respectées dans 65 % des cas, partiellement respectées dans 10 % et non respectées dans 25 %, démontrant ainsi que la pratique clinique est clairement perfectible (principalement dans le traitement des symptômes psychotiques et dépressifs). Cependant, le respect des RPC ne garantit pas forcément la résolution de tous les problèmes cliniques rencontrés : 12 patients sur 20 présentent des effets secondaires à l'évaluation clinique et pour huit d'entre eux, les recommandations à ce niveau, sont respectées. Notre étude montre cependant que le choix et l'application d'une RPC ne sont pas simples. Les RPC actuelles donnent peu ou pas d'instruments de mesure, ni de critères précis pour évaluer les problèmes cliniques auxquels elles font référence. L'avenir appartient donc à des RPC qui proposent, outre les recommandations cliniques elles-mêmes, les moyens de leur vérification et de leur application sur le terrain.

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BACKGROUND: Rhino-orbito-cerebral mucormycosis is an opportunistic rapidly progressive infection affecting almost exclusively diabetic or immunocompromised patients. CASE REPORTS: Three cases are reported. For one patient mucormycosis was the first manifestation of juvenile diabetes and the evolution was favorable. In the second case the infection affected a known diabetic patient and the clinical course was fatal. The third patient was immunocompromised, showed mild clinical features and a rapidly fatal evolution, the diagnosis being made only postmortem. CONCLUSION: These three cases illustrate the wide clinical spectrum of rhino-orbito-cerebral mucormycosis, its serious nature and difficult diagnosis.

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La maîtrise des compétences cliniques est extrêmement importante pour le médecin. Leur enseignement est aujourd'hui facilité grâce à la disponibilité du «Swiss Catalogue of Learning Objectives for Undergraduate Medical Training» où sont décrits les niveaux de compétence à atteindre au terme des études de médecine. Un carnet de bord a été préparé à la Faculté de biologie et de médecine de Lausanne à partir de ce document. Il a permis de mettre en évidence chez les étudiants une très nette amélioration de la maîtrise des compétences cliniques entre le début et la fin des stages en médecine interne, chirurgie/orthopédie, pédiatrie, gynécologie/obstétrique et psychiatrie. Un tel outil devrait permettre dans l'avenir de mieux guider l'apprentissage des étudiants et de suivre leurs progrès à chaque étape du curriculum. [Abstract] The mastering of the clinical skills is of utmost importance for the physician. The teaching of the skills is nowadays made easier with the <<Swiss Catalogue of Learning Objectives for Undergraduate Medical Training>> which lists all the skills and their respective level of expected mastering at graduation. In order to do a survey on how good the students are at those skills, a logbook based on this document has been setup at the Faculty of biology and medicine of the University of Lausanne. This has shown that students went through a clear progression of the mastering of the skills during their elective year in internal medicine, surgery/orthopaedics, paediatric, obstetric and gynaecology as well as psychiatry. Such an instrument should in the future help to better guide the learning process of the clinical skills and to do a better follow-up of their progress.

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Introduction: Bien que l'imatinib (Glivec®) ait révolutionné le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) et des tumeurs stromales d'origine digestive (GIST), ses relations pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK-PD) ont été peu étudiées. De par ses caractéristiques pharmacocinétiques (PK), ce médicament pourrait toutefois représenter un candidat à un programme de suivi thérapeutique (TDM). Objectif: Cette étude observationnelle visait à explorer ces relations PK-PD, et à évaluer l'influence spécifique du génotype de la tumeur dans la population GIST. Méthode: Des données de 59 patients ont été collectées durant une étude pharmacocinétique précédente. Sur la base du modèle de population développé alors, les paramètres PK ont été obtenus par estimation bayésienne et ont permis d'estimer l'exposition au médicament (AUC; aire sous la courbe). Les paramètres se rapportant à la fraction libre de l'imatinib ont été déduits d'un modèle intégrant les taux plasmatiques d'alpha1-glycoprotéine acide. L'association entre l'AUC (ou la clairance) et la réponse ou la toxicité a été explorée par régression logistique. L'influence du génotype de la tumeur (gène KIT) sur la réponse a également été évaluée chez des patients GIST. Résultats: L'exposition du médicament totale et libre est corrélée au nombre d'effets indésirables (ex: OR 2.9 ± 0.6 pour un accroissement d'AUC d'un facteur 2; p<0.001). Une relation avec la réponse n'est par contre pas évidente (les bons répondeurs recevant souvent des doses plus faibles que les mauvais répondeurs). Cependant, chez les patients GIST, une AUC libre plus élevée prédit une meilleure réponse (OR 1.9 ± 0.6; p<0.001), notamment chez les patients présentant des mutations sur l'exon 9 du gène cible KIT (ou un gène wild-type). Un tel profile génétique est connu pour diminuer la sensibilité à l'imatinib, par opposition à des mutations sur l'exon 11. Discussion-conclusion: Ces résultats, associés à la grande variabilité PK observée, représentent des arguments pour évaluer, pour l'imatinib, le bénéfice d'un programme de TDM. Nos données suggèrent également qu'une stratification des patients selon le génotype de la tumeur est important.

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Introduction: L'ossification du ligament commun vertébral postérieur (LCVP) est une hyperostose prédominant au rachis cervical, associée à différentes pathologies constructrices comme l'arthrose, la maladie de Forestier (ou DISH : Diffuse Idiopathic Squeletal Hyperostosis) ou les spondylarthrites (1). Nous rapportons le cas d'une patiente avec ossification cervicale du LCVP, avec coexistence de DISH et de spondylarthrite.Observation: Patiente de 55 ans, d'origine Irakienne, qui présente depuis l'âge de 40 ans des lombalgies et des talalgies attribuées initialement à un métier physique. En 2008, apparait une cervicobrachialgie C6 gauche. L'IRM cervicale retrouve plusieurs hernies discales (C5-C6 et C6-C7 gauches) avec un canal cervical étroit constitutionnel et une ossification du LCVP cervical. Cette ossification est attribuée à un DISH (Figure1). L'échec du traitement conservateur de la névralgie et la menace neurologique de l'ossification du LCVP conduisent en 2010 à une laminectomie C3-C6 avec fixation postérieure (figure 2). En 2011, la patiente consulte en raison de la persistance de cette névralgie, ainsi que pour des lombalgies inflammatoires. La coexistence de ces symptômes inflammatoires et de l'ossification du LCVP nous incite à réaliser une IRM des sacroiliaques qui retrouve une sacroiliite bilatérale (figure 3). Le diagnostic de spondylarthrite HLA B27 négative est retenu devant l'association des signes cliniques et radiologiques. L'étiologie précise quant à l'origine de l'ossification du LCVP reste incertaine, néanmoins un traitement spécifique de la spondylarthopathie est proposé.Discussion: L'ossification du ligament vertébral commun postérieur est une hyperostose dont les principales causes sont le DISH et les spondylarthrites. On retrouve une ossification du ligament commun vertébral, qu'il soit lombaire, cervical ou dorsal, dans 10 à 50 % des DISH, et 3.5 à 30% des spondylarthrites. 4 types d'ossification du LCVP sont décrites : continue, segmentaire, mixte ou circonscrite. Selon Resnick, le DISH se différencie de la spondylarthrite par la présence d'ossifications antérolatérales d'au moins 4 vertèbres contigües sans érosion des sacroiliaques. Cependant on retrouve dans la littérature quelques cas décrivant la coexistence des 2 pathologies. Récemment, Kim et al. Ont rapporté un cas similaire à notre patiente, avec ossification du LCVP cervical et coexistence de DISH et de spondylarthrite (2).Conclusion: Devant la présence d'une ossification du ligament vertébral commun postérieur cervical, il convient de rechercher des signes de DISH et de spondylarthrite, car leur coexistence est possible. La prévalence exacte de cette association reste encore à déterminer.

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Contexte¦Le VIH reste une des préoccupations majeures de santé publique dans le monde. Le nombre de patients infectés en Europe continue de croître et s'élève, en 2008, à 2.3 millions (1). De plus, environ 30 % des personnes séropositives ignorent leur statut et, de ce fait, contribuent à la propagation de l'épidémie. Ces patients sont responsables de la moitié des nouveaux cas du VIH (2) ; ils transmettent, en effet, 3.5 fois plus l'infection que les patients dont le diagnostic est connu (3).¦Aux USA, en raison de l'épidémiologie actuelle du VIH, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont, en septembre 2006, mis le point sur la nécessité d'étendre drastiquement les tests et, de ce fait, ont publié de nouvelles recommandations. Non seulement, le test devra dépasser les groupes à risque dans les zones à grande prévalence mais aussi, être répandu à toute la population adulte de 13 à 64 ans sauf si la prévalence du VIH est en dessous de 0.1 % (4). Cette démarche est appelée routine opt-out HIV screening et plusieurs arguments parlent en faveur d'un dépistage systématique. Cette maladie rempli tout d'abord les 4 critères pour l'introduction d'un dépistage systématique : une maladie grave pouvant être mise en évidence avant l'apparition des symptômes, son diagnostic améliore la survie par une progression moins rapide et diminution de la mortalité, des tests de dépistage sensibles et spécifiques sont disponibles et les coûts sont moindres en comparaison aux bénéfices (5). Aux USA, 73 % des patients diagnostiqués à un stade avancé de l'infection VIH entre 2001 et 2005 avaient eu recours à l'utilisation des systèmes de soins au moins une fois dans les 8 ans précédant le diagnostic (6). Ces occasions manquées font aussi partie des arguments en faveur d'un dépistage systématique. En règle générale, le médecin se basant uniquement sur les symptômes et signes, ainsi que sur l'anamnèse sexuelle sous-estime la population à tester. Ce problème de sélection des candidats n'a plus lieu d'être lors d'un tel screening. Après cette publication des recommandations du CDC, qui introduit le dépistage systématique, il a été constaté que seulement 1/3 du personnel soignant interrogé connaissait les nouvelles directives et seulement 20 % offrait un dépistage de routine à tous les patients concernés (7). Cette étude nous montre alors qu'il est impératif de vérifier le niveau de connaissances des médecins après la publication de nouvelles recommandations.¦Devant le problème de l'épidémie du VIH, la Suisse opte pour une stratégie différente à celle des Etats-Unis. La Commission d'experts clinique et thérapie VIH et SIDA (CCT) de l'OFSP a tout d'abord publié, en 2007, des recommandations destinées à diminuer le nombre d'infections VIH non diagnostiquées, grâce à un dépistage initié par le médecin (8). Cette approche, appelée provider initiated counselling and testing (PICT), complétait alors celle du voluntary counselling and testing (VCT) qui préconisait un dépistage sur la demande du patient. Malheureusement, le taux d'infections diagnostiquées à un stade avancé a stagné aux environs de 30 % jusqu'en 2008 (9), raison pour laquelle l'OFSP apporte, en 2010, des modifications du PICT. Ces modifications exposent différentes situations où le test du VIH devrait être envisagé et apportent des précisions quant à la manière de le proposer. En effet, lors d'une suspicion de primo-infection, le médecin doit expliquer au patient qu'un dépistage du VIH est indiqué, un entretien conseil est réalisé avec des informations concernant la contagiosité élevée du virus à ce stade de l'infection. Si le patient présente un tableau clinique qui s'inscrit dans le diagnostic différentiel d'une infection VIH, le médecin propose le test de manière systématique. Il doit alors informer le patient qu'un tel test sera effectué dans le cadre d'une démarche diagnostique, sauf si celui-ci s'y oppose. Enfin, dans d'autres situations telles que sur la demande du patient ou si celui-ci fait partie d'un groupe de population à grande prévalence d'infection VIH, le médecin procède à une anamnèse sexuelle, suivie d'un entretien conseil et du test si l'accord explicite du patient a été obtenu (10).¦Nous pouvons donc constater les différentes stratégies face à l'épidémie du VIH entre les USA et la Suisse. Il est nécessaire d'évaluer les conséquences de ces applications afin d'adopter la conduite la plus efficace en terme de dépistage, pour amener à une diminution des transmissions, une baisse de la morbidité et mortalité. Aux USA, des études ont été faites afin d'évaluer l'impact de l'approche opt-out qui montrent que le screening augmente la probabilité d'être diagnostiqué (11). En revanche, en Suisse, aucune étude de ce type n'a été entreprise à l'heure actuelle. Nous savons également qu'il existe un hiatus entre la publication de nouvelles recommandations et l'application de celles-ci en pratique. Le 1er obstacle à la mise en oeuvre des guidelines étant leur méconnaissance (12), il est alors pertinent de tester les connaissances des médecins des urgences d'Hôpitaux de Suisse au sujet des nouvelles recommandations sur le dépistage du VIH de l'OFSP de mars 2010.¦Objectifs¦Montrer que les recommandations de l'OFSP de mars 2010 ne sont pas connues des médecins suisses.¦Méthodes¦Nous testerons la connaissance des médecins concernant ces recommandations via un questionnaire qui sera distribué lors d'un colloque organisé à cet effet avec tous les médecins du service des urgences d'un même établissement. Il n'y aura qu'une séance afin d'éviter d'éventuels biais (transmission d'informations d'un groupe à un autre). Ils recevront tout d'abord une lettre informative, accompagnée d'un formulaire de consentement pour l'utilisation des données de manière anonyme. La feuille d'information est rédigée de façon à ne pas influencer les candidats pour les réponses aux questions. Le questionnaire comprend deux parties, une première qui comprend divers cas cliniques. Les candidats devront dire si ces situations se trouvent, selon eux, dans les nouvelles recommandations de l'OFSP en termes de dépistage du VIH et indiquer la probabilité d'effectuer le test en pratique. La deuxième partie interrogera sur la manière de proposer le test au patient. La durée nécessaire pour remplir le questionnaire est estimée à 15 minutes.¦Le questionnaire élaboré avec la collaboration de Mme Dubois de l'UMSP à Lausanne et vont être testés par une vingtaine de médecins de premier recours de Vidy Med et Vidy Source, deux centres d'urgences lausannois.¦Réstulats escomptés¦Les médecins suisse ne sont pas au courant des nouvelles recommandations concernant le dépistage du VIH.¦Plus-value escomptée¦Après le passage du questionnaire, nous ferons une succincte présentation afin d'informer les médecins au sujet de ces recommandations. Aussi, l'analyse des résultats du questionnaire nous permettra d'agir au bon niveau pour que les nouvelles recommandations de l'OFSP de mars 2010 soient connues et appliquées, tout en ayant comme objectif l'amélioration du dépistage du VIH.

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L'objet de ce cahier est de décrire la méthode de construction d'un système de "Case MiX" qui, en se fondant sur les DRG, ne décrit plus seulement la clientèle hospitalière en fonction des diagnostics principaux mais aussi des comorbidités ou complications recensées et des interventions chirurgicales subies.

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Introduction. - L'ostéoporose est caractérisée par une diminution dela densité minérale osseuse (DMO) et une détérioration de lamicroarchitecture osseuse (MO). En routine clinique, l'appréciationde la MO se fait de façon approximative en utilisant les facteurs derisque clinique (FRC). Il est maintenant possible d'estimer de façonsimple la MO en mesurant le Trabecular Bone Score (TBS) par réanalysed'une image DXA lombaire. TBS a une valeur diagnostiqueet pronostique indépendante des FRC et de la DMO. Le but de lacohorte lausannoise OstéoLaus est de combiner des éléments facilesà obtenir en routine clinique, à savoir les FRC et les éléments issusde la DXA (DMO, TBS, VFA) pour évaluer le risque fracturaire defaçon transversale puis prospective.Patients et Méthodes. - Nous avons constitué une cohorte d'environ1400 femmes entre 50 et 80 ans de la région lausannoise enrôléedepuis 7 ans dans une vaste cohorte (CoLaus, 6 700 participants)évaluant les facteurs génétiques et phénotypiques de maladies fréquentescardiovasculaires et psychiatriques. Le taux de participationà Ostéolaus est > 85%. Ces femmes sont vues entre mars 2010et décembre 2012. Elles passent un questionnaire, un ultrasonosseux du talon, une DXA de la colonne et de la hanche et une évaluationpar VFA (selon la méthode semi-quantitative de Genant) etle TBS. Nous rapportons les résultats préliminaires sur 631 participantes.Les données concernant les fractures (fx) vertébrales ne distinguentpas les origines traumatiques ou non.Résultats. - L'âge est de 67,4 ± 6,7 ans, l'IMC de 26.1 ± 4,6. Les donnéesbrutes de la colonne lombaire montrent une DMO à 0,943 ±0,168 (T-score -1,4 DS) et un TBS à 1,271 ± 0,103. La corrélationentre DMO et TBS est faible avec r2 = 0,16. La prévalence des fx vertébralesgrade 2/3, des fx ostéoporotiques majeures, et de toutes lesfx ostéoporotiques est de 8,4 %, 17,0 % et 26.0 % respectivement. LesORs (par diminution d'une déviation standard) ajustés pour l'âge etl'IMC sont pour la DMO de 1,8 (1,2-2,5), 1,6 (1,2-2,1), 1,3 (1,1-1,6),et pour TBS de 2,0 (1,4-3,0), 1,9 (1,4-2,5), 1.4 (1,1-1,7), respectivement.Le taux de fx avec DMO <þ- 2,5 DS se situe entre 35 et 37 %et le taux de fx avec un TBS < 1.200 entre 37 et 44 %. Par contre cetaux augmente entre 54 et 60 % si l'on combine une DMO < - 2,5 DSou un TBS < 1,200.Conclusion. - Ces données préliminaires confirment la faible corrélationentre la DMO et le TBS. Ajouter le TBS à la DMO permetd'augmenter significativement le nombre de participantes avec unefx ostéoporotique prévalente. Une mesure simple et peu irradiantepar DXA offre ainsi 3 informations complémentaires et pertinentespour la routine clinique : la DMO, la recherche des fractures vertébraleset le TBS.