994 resultados para Reproductive outcomes


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Problématique : Depuis bientôt deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) est le territoire d’un conflit armé qui, selon l’International Rescue Commite, aurait occasionné plus de 3 millions de décès et autant de déplacés internes. Plusieurs rapports font également cas des nombreux actes de violence sexuelle (les viols, les mutilations, l’esclavage, l’exploitation sexuelle, etc.) commis envers les filles, les femmes et dans une moindre ampleur les hommes. S’il existe un consensus sur le côté barbare des actes de violence sexuelle liés aux conflits armés, rares sont les études qui ont évalué leurs conséquences sur la santé reproductive des survivantes surtout en termes d’issues telles que les fistules, les douleurs pelviennes chroniques (DPC), le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue de tels actes. Par ailleurs, même si la santé mentale des populations en zones de conflit représente un sujet d’intérêt, l’impact spécifique de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale des survivantes a été peu étudié. De plus, ces travaux s’intéressent aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale et sur la santé reproductive séparément et ce, sans évaluer les relations qui peuvent exister entre ces deux dimensions qui, pourtant, s’influencent mutuellement. Aussi, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit, ainsi que la contribution des normes socioculturelles aux difficultés que rencontrent les survivantes, a été peu étudié. Pourtant, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit peut permettre de mieux comprendre comment l’expérience d’un tel acte peut affecter la santé mentale. Enfin, aucune étude n’a évalué les effets de la violence sexuelle liée au conflit en la comparant à la violence sexuelle non liée au conflit (VSNLC). Pourtant, il est reconnu qu’à de nombreux égards, la violence sexuelle liée au conflit est bien différente de la VSNLC puisqu’elle est perpétrée avec l’intention de créer le maximum d’effets adverses pour la victime et sa communauté. Objectifs : Les objectifs poursuivis dans cette thèse visent à : 1) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé reproductive; 2) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale en termes de sévérité des symptômes de stress posttraumatique (PTSD), de sévérité des symptômes de détresse psychologique et de probabilité de souffrir de troubles mentaux communs (TMC); 3) évaluer la contribution des troubles physiques de santé reproductive, en particulier les fistules et les douleurs pelviennes chroniques (DPC), aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale; 4) évaluer la contribution de l’état de santé mentale aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur le désir de rapports sexuels et le désir d’enfant; et 5) étudier l’impact de la violence sexuelle liée au conflit sur le plan social ainsi que la contribution des normes socioculturelles à ses effets adverses et la façon dont ces effets pourraient à leur tour influencer la santé des femmes et leur relation avec l’enfant issu de l’acte de violence sexuelle subi. Méthodologie : Un devis mixte de nature convergente a permis de collecter des données quantitatives auprès de l’ensemble des participantes (étude transversale) et des données qualitatives sur un nombre plus restreint de femmes (étude phénoménologique). Une étude transversale populationnelle a été conduite entre juillet et août 2012 auprès de 320 femmes âgées de 15 à 45 ans habitant quatre (4) quartiers de la ville de Goma située dans la province du Nord-Kivu en RDC. Les femmes ont été recrutées à travers des annonces faites par les responsables des programmes d’alphabétisation et de résolution de conflits implantés dans les différents quartiers par le Collectif Alpha Ujuvi, une ONG locale. Les issues de santé reproductive évaluées sont : les fistules, les DPC, le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue d’un acte de violence sexuelle. Les variables de santé mentale d’intérêt sont : la sévérité des symptômes de détresse psychologique, la sévérité des symptômes de PTSD et la probabilité de souffrir de TMC. Pour les analyses, l’exposition a été définie en trois (3) catégories selon l’expérience passée de violence sexuelle : les femmes qui ont vécu des actes de violence sexuelle liée au conflit, celles qui ont vécu des actes de VSNLC et celles qui ont déclaré n’avoir jamais subi d’acte de violence sexuelle au cours de leur vie. Les variables de confusion potentielles mesurées sont : l’âge, le statut matrimonial, le nombre d’enfants, le niveau d’éducation le plus élevé atteint et l’occupation professionnelle. Les mesures d’associations ont été évaluées à l’aide de modèles de régressions logistiques et linéaires simples et multiples. Des tests d’interaction multiplicative et des analyses stratifiées ont été également conduits pour évaluer l’effet potentiellement modificateur de quelques variables (âge, statut matrimonial, nombre d’enfants) sur la relation entre la violence sexuelle et les variables de santé reproductive ou de santé mentale. Ces tests ont également été utilisés pour évaluer la contribution d’une variable de santé reproductive ou de santé mentale aux effets de la violence sexuelle sur l’autre dimension de la santé d’intérêt dans cette étude. Une étude phénoménologique a été conduite dans le même intervalle de temps auprès de 12 femmes ayant participé à la partie quantitative de l’étude qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit et ont eu un enfant issu d’une agression sexuelle. Les sujets explorés incluent : la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit vécu et de la vie quotidienne par les victimes; la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit par la famille et l’entourage et leurs réactions après l’agression; la perception de la grossesse issue de l’acte de violence sexuelle par la victime; la perception de l’enfant issu de la violence sexuelle liée au conflit par la victime ainsi que son entourage; les conséquences sociales de l’expérience de violence sexuelle liée au conflit et les besoins des victimes pour leur réhabilitation. Une analyse thématique avec un codage ouvert a permis de ressortir les thèmes clés des récits des participantes. Par la suite, l’approche de théorisation ancrée a été utilisée pour induire un cadre décrivant l’impact social de l’expérience de la violence sexuelle liée au conflit et les facteurs y contribuant. Résultats : Le premier article de cette thèse montre que, comparées aux femmes qui n’ont jamais vécu un acte de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=11.1, IC 95% [3.1-39.3]), des DPC (OR=5.1, IC 95% [2.4-10.9]), de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=3.5, IC 95% [1.7-6.9]) et une absence de désir d’enfant (OR=3.5, IC 95% [1.6-7.8]). Comparées aux mêmes femmes, celles qui ont vécu la VSNLC ont plus de probabilité de souffrir de DPC (OR=2.3, IC 95% [0.95-5.8]) et de rapporter une absence de désir d’enfant (OR=2.7, IC 95% [1.1-6.5]). Comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont également une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=9.5, IC 95% [1.6-56.4]), des DPC (OR=2.2, IC 95% [0.8-5.7]) et de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=2.5, IC 95% [1.1-6.1]). En ce qui concerne les grossesses issues des viols, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit sont plus nombreuses à souhaiter avorter (55% vs 25% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Elles sont également plus nombreuses à déclarer qu’elles auraient avorté si les soins appropriés étaient accessibles (39% vs 21% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Le second article montre qu’en comparaison aux femmes qui n’ont jamais subi de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 8.6 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (30% vs 76%, p<0.0001). De plus, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 10.1 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (48% vs 76%, p<0.001). Les valeurs minimales et maximales de score de sévérité de symptômes de détresse psychologique sont de 0/12 pour les femmes qui n’ont jamais vécu de violence sexuelle, 4/19 pour celles qui ont vécu la VSNLC et de 5/18 pour celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au confit. En ce qui concerne la sévérité des symptômes de PTSD, les scores minimal et maximal sont respectivement de 0.36/3.22, 0.41/3.41 et 0.95/3.45. Le fait d’avoir développé une fistule ou de souffrir de DPC après l’agression sexuelle augmente la force des associations entre la violence sexuelle et la santé mentale. Les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui ont souffert de fistules présentent des symptômes de détresse psychologique et de PTSD plus sévères comparées aux femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit mais n’ont pas de fistules. Les résultats sont similaires pour les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui souffrent de DPC. Des résultats complémentaires suggèrent que le statut matrimonial modifie l’effet de la violence sexuelle sur la sévérité des symptômes de détresse psychologique, les femmes divorcées/séparées et les veuves étant celles qui ont les moyennes de score les plus élevées (respectivement 11.3 et 12.1 vs 9.26 et 9.49 pour les célibataires et les mariées). Par ailleurs, la sévérité des symptômes de détresse psychologique modifie l’association entre la violence sexuelle liée au conflit et le désir d’enfant. Le troisième article montre que, sur le plan social, l’expérience de violence sexuelle liée au conflit entraine également de lourdes conséquences. Toutes celles qui ont vécu ce type d’acte décrivent leur vie de survivante et de mère d’un enfant issu d’une agression sexuelle comme difficile, oppressive, faite de peines et de soucis et sans valeur. Plusieurs facteurs influencent la description que les victimes de violence sexuelle liée au conflit font de leur vie quotidienne, et ils sont tous reliés aux normes socioculturelles qui font de la femme une citoyenne de seconde zone, ne font aucune différence entre un viol et un adultère, condamnent les victimes de violence sexuelle plutôt que leurs agresseurs, rejettent et stigmatisent les victimes de tels actes ainsi que l’enfant qui en est issu. En réponse au rejet et au manque de considération, les femmes victimes de violence sexuelle liée au conflit ont tendance à s’isoler pour éviter les insultes et à garder le silence sur leur agression. En plus, les réactions de leur entourage/communauté ont tendance à leur faire revivre l’agression sexuelle subie, autant d’éléments qui nuisent davantage à leur réhabilitation. D’autres résultats démontrent que les enfants issus d’actes de violence sexuelle liée au conflit sont également rejetés par leur communauté, leur famille adoptive ainsi que le conjoint de leur mère, ce qui affecte davantage les survivantes. Avec leurs mères, les relations développées varient entre le rejet, la résignation et l’affection. Néanmoins, ces relations sont plus souvent tendues probablement à cause de la stigmatisation de la communauté. Conclusion: La violence sexuelle liée au conflit a des effets adverses sur la santé reproductive, la santé mentale mais également sur le plan social. Ces trois dimensions sont loin d’être isolées puisque cette étude a permis de démontrer qu’elles s’influencent mutuellement. Ceci suggère que la prise en charge des victimes de violence sexuelle liée au conflit ne doit pas se concentrer sur un aspect ou un autre de la santé mais prendre en compte l’ensemble des dimensions de la femme pour offrir une aide holistique, plus adaptée et qui sera plus efficace à long terme.

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Background: Political violence and war are push factors for migration and social determinants of health among migrants. Somali migration to Sweden has increased threefold since 2004, and now comprises refugees with more than 20 years of war experiences. Health is influenced by earlier life experiences with adverse sexual and reproductive health, violence, and mental distress being linked. Adverse pregnancy outcomes are reported among Somali born refugees in high-income countries. The aim of this study was to explore experiences and perceptions on war, violence, and reproductive health before migration among Somali born women in Sweden. Method: Qualitative semi-structured individual interviews were conducted with 17 Somali born refugee women of fertile age living in Sweden. Thematic analysis was applied. Results: Before migration, widespread war-related violence in the community had created fear, separation, and interruption in daily life in Somalia, and power based restrictions limited access to reproductive health services. The lack of justice and support for women exposed to non-partner sexual violence or intimate partner violence reinforced the risk of shame, stigmatization, and silence. Social networks, stoicism, and faith constituted survival strategies in the context of war. Conclusions: Several factors reinforced non-disclosure of violence exposure among the Somali born women before migration. Therefore, violence-related illness might be overlooked in the health care system. Survival strategies shaped by war contain resources for resilience and enhancement of well-being and sexual and reproductive health and rights in receiving countries after migration.

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Background: Political violence and war are push factors for migration and social determinants of health among migrants. Somali migration to Sweden has increased threefold since 2004, and now comprises refugees with more than 20 years of war experiences. Health is influenced by earlier life experiences with adverse sexual and reproductive health, violence, and mental distress being linked. Adverse pregnancy outcomes are reported among Somali born refugees in high-income countries. The aim of this study was to explore experiences and perceptions on war, violence, and reproductive health before migration among Somali born women in Sweden. Method: Qualitative semi-structured individual interviews were conducted with 17 Somali born refugee women of fertile age living in Sweden. Thematic analysis was applied. Results: Before migration, widespread war-related violence in the community had created fear, separation, and interruption in daily life in Somalia, and power based restrictions limited access to reproductive health services. The lack of justice and support for women exposed to non-partner sexual violence or intimate partner violence reinforced the risk of shame, stigmatization, and silence. Social networks, stoicism, and faith constituted survival strategies in the context of war. Conclusions: Several factors reinforced non-disclosure of violence exposure among the Somali born women before migration. Therefore, violence-related illness might be overlooked in the health care system. Survival strategies shaped by war contain resources for resilience and

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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OBJECTIVE: To assess the influence of hydatidiform mole (HM) management setting (reference center versus other institutions) on gestational trophoblastic neoplasia (GTN) outcomes. METHODS: This cohort study included 270 HM patients attending Botucatu Trophoblastic Diseases Center (BTDC, São Paulo State University, Brazil) between January 1.990 and December 2009 (204 undergoing evacuation and entire postmolar follow-up at BTDC and 66 from other institutions [OIs]). GTN characteristics and outcomes were analyzed and compared according to HM management setting. The confounding variables assessed included age, gravidity, parity, number of abortions and HM type (complete or partial). Postmolar GTN outcomes were compared using Mann-Whitney's test, chi(2) test or Fisher's exact test.RESULTS: Postmolar GTN occurred in 34 (34/204= 16.7%) BTDC patients and in 27 (27/66=40.9%) of those initially treated in other institutions. BTDC patients showed lower metastasis rate (5.8% vs. 48%, p = 0.003) and lower median FIGO (2002) score (2.00 0.00, 3.001 vs. 4.00 [2.00, 7.00], p = 0.003]. Multiagent chemotherapy to treat postmolar GTN was required in 2 BTDC cases (5.9%) and in 8 OI cases (29.6%) (p = 0.017). Median time interval between molar evacuation and chemotherapy onset was shorter among BTDC patients (7.0 [6.0, 10.0] vs. 10.0[7.0, 16.0], p = 0.040). CONCLUSION: BTDC patients showed GTN characteristics indicative of better prognosis. This underscores the importance of GTD specialist centers. (J Reprod Med 2012;57:305-309)

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The objective of this meta-analysis was to investigate the influence of meiotic spindle visualization in human oocytes on intracytoplasmic sperm injection (ICSI) outcomes. Search strategies included on-line Surveys of databases (MEDLINE, em BASE, Science Citation Index, Cochrane Controlled Trials Register and Ovid). The fixed effect was used for odds ratio. Ten trials fulfilled the inclusion criteria comparing in-vitro and clinical ICSI outcomes with or without visualization of meiotic spindle in fresh and in-vivo matured oocytes. According to the meta-analysis, the results showed statistically significant higher fertilization rate (P < 0.0001) when the meiotic spindle was viewed than when it was not. Moreover, the percentage of pro-nuclear-stage embyros with good morphology (P = 0.003), cleavage rate (P < 0.0001), percentage of day-3 top-quality embryos (P = 0.003) and percentage of embryos that reached the blastocyst stage (P < 0.0001) were statistically significantly better among, embryos derived from oocytes in which meiotic spindle was viewed compared with those in which meiotic spindle was not observed. However, these differences were not observed in the clinical pregnancy or implantation rates. This observation has clinical relevance mainly in countries where there is a legal limit on the number of oocytes to be fertilized. However, additional controlled trials are needed to further confirm these results.

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Background: The purpose of this study was to compare laboratory and clinical outcomes of intracytoplasmic morphologically selected sperm injection (IMSI) and conventional intracytoplasmic sperm injection (ICSI) in couples with repeated implantation failures.Methods: A total of 200 couples with at least two prior unsuccessful ICSI cycles were enrolled: 100 couples were submitted to IMSI and 100 were submitted to routine ICSI. For IMSI, spermatozoa were selected at 8400x magnification using an inverted microscope equipped with Nomarski (differential interference contrast) optics. For conventional ICSI, spermatozoa were selected at 400x magnification. Clinical outcomes were evaluated between the two groups.Results: Study patients were comparable in age, number of treatment failures, aetiology of infertility, percentage of normal form assessed by MSOME (motile sperm organelle morphology examination), semen parameters, total number of oocytes collected, number of mature oocytes collected, total number of embryos transferred and number of high-quality embryos transferred. No statistically significant differences between the two groups were observed with regard to rates of fertilisation, implantation and pregnancy/cycle. Although not statistically significant, rates of miscarriage (IMSI:15.3% vs ICSI:31.7%), ongoing pregnancy (IMSI:22% vs ICSI:13%) and live births (IMSI:21% vs ICSI:12%) showed a trend towards better outcomes in the IMSI group. In addition, analysis of subpopulations with or without male factor showed similar results.Conclusions: Our results suggest that IMSI does not provide a significant improvement in clinical outcome compared to ICSI, at least in couples with repeated implantation failures after conventional ICSI. However, it should be noted that there were clear trends for lower miscarriage rates (approximate to 50% reduced) and higher rates of ongoing pregnancy and live births (both nearly doubled) within the IMSI group. Further confirmation as well as randomized large-scale trials are needed to confirm the beneficial effects of IMSI in couples with poor reproductive prognoses.

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Background: Improved pregnancy, implantation, and birth rates have been reported after the use of reduced O2 concentration during embryo culture, mainly due to a reduction of the cumulative detrimental effects of reactive oxygen species. However, some studies have failed to report any positive effects. The objective of this meta-analysis was to evaluate the effect of a low-O2 environment on IVF/intracytoplasmic sperm injection (ICSI) outcomes.Methods: All available published and ongoing randomised trials that compared the effects of low (similar to 5%; OC similar to 5) and atmospheric (similar to 20%; OC similar to 20) oxygen concentrations on IVF/ICSI outcomes were included. Search strategies included online surveys of databases from 1980 to 2011. The outcomes measured were fertilisation rate, implantation rate and ongoing pregnancy rates. The fixed effects model was used to calculate the odds ratio.Results: Seven studies were included in this analysis. The pooled fertilisation rate did not differ significantly (P = 0.54) between the group of oocytes cultured at low O2 tension and the group at atmospheric O2 tension. Concerning all cycles, the implantation (P = 0.06) and ongoing pregnancy (P = 0.051) rates were not significantly different between the group receiving transferred sets containing only OC similar to 5 embryos and the group receiving transferred sets with only OC similar to 20 embryos. In a meta-analysis performed for only those trials in which embryos were transferred on day 2/3, implantation (P = 0.63) and ongoing pregnancy (P = 0.19) rates were not significantly different between the groups. In contrast, when a meta-analysis was performed using only trials in which embryos were transferred on days 5 and 6 (at the blastocyst stage), the group with transferred sets of only OC similar to 5 embryos showed a statistically significantly higher implantation rate (P = 0.006) than the group receiving transferred sets with only OC similar to 20 embryos, although the ongoing pregnancy (P = 0.19) rates were not significantly different between the groups.Conclusions: Despite some promising results, it seems too early to conclude that low O2 culture has an effect on IVF outcome. Additional randomised controlled trials are necessary before evidence-based recommendations can be provided. It should be emphasised that the present meta-analysis does not provide any evidence that low oxygen concentration is unnecessary.

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OBJECTIVE: To estimate the cumulative incidence of severe complications associated with genital chlamydia infection in the general female population. METHODS: The Uppsala Women's Cohort Study was a retrospective population based cohort study in Sweden, linking laboratory, hospital, and population registers. We estimated the cumulative incidence of hospital diagnosed pelvic inflammatory disease, ectopic pregnancy, and infertility, and used multivariable regression models to estimate hazard ratios according to screening status. RESULTS: We analysed complete data from 43 715 women in Uppsala aged 15-24 years between January 1985 and December 1989. Follow up until the end of 1999 included 709 000 woman years and 3025 events. The cumulative incidence of pelvic inflammatory disease by age 35 years was 3.9% (95% CI 3.7% to 4.0%) overall: 5.6% (4.7% to 6.7%) in women who ever tested positive for chlamydia, 4.0% (3.7% to 4.4%) in those with negative tests, and 2.9% (2.7% to 3.2%) in those who were never screened. The corresponding figures were: for ectopic pregnancy, 2.3% (2.2% to 2.5%) overall, 2.7% (2.1% to 3.5%), 2.0% (1.8% to 2.3%), and 1.9% (1.7% to 2.1%); and for infertility, 4.1% (3.9% to 4.3%) overall, 6.7% (5.7% to 7.9%), 4.7% (4.4% to 5.1%), and 3.1% (2.8% to 3.3%). Low educational attainment was strongly associated with the development of all outcomes. CONCLUSIONS: The incidence of severe chlamydia associated complications estimated from ours, and other population based studies, was lower than expected. Studies that incorporate data about pelvic inflammatory disease diagnosed in primary care and behavioural risk factors would further improve our understanding of the natural history of chlamydia. Our results provide reassurance for patients, but mean that the benefits of chlamydia screening programmes might have been overestimated.

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This research examined the relation between prenatal exposure to diethylstilbestrol (DES) and subsequent reproductive performance in females. Although previous studies have agreed that unfavorable pregnancy outcomes (spontaneous abortions, stillbirths, ectopic pregnancies, and premature births) occur with greater frequency in the exposed as compared to unexposed women, the role of exposure to DES in-utero on subsequent fertility (pregnancy achievement) remains controversial. Also, the possibility that the reproductive dysfunction reported in exposed women might be due to familial predisposition to reproductive dysfunction rather than to DES exposure has not been examined heretofore.^ The purposes of the research were to: (1) measure the overall differences in rates of live births between exposed and unexposed women; (2) determine if infertility or early unrecognized spontaneous miscarriages (as opposed to recognized fetal death) contributes to poor reproductive performance in the exposed; and (3) determine if constitutional predisposition contributes to poor reproductive performance in exposed daughters.^ The study population comprised those participants in the National Cooperative Diethylstilbestrol Adenosis (DESAD) Project who were identified through review of prenatal records. Birth interval curves (survival analyses) were used to compare the reproductive performance of exposed daughters and unexposed women. Birth interval curves were also constructed for unexposed siblings (of exposed participants) and unexposed nonsiblings to determine the role of constitutional predisposition in the reproductive performance of exposed daughters.^ The DES-daughters, as compared to unexposed women, were found to be at a reproductive disadvantage when the overall differences in rates of live births were compared.^ When the differences in rates of live births due specifically to infertility or early unrecognized spontaneous miscarriages (as opposed to recognized fetal death) were examined, the exposed maintained the reproductive disadvantage. This analysis was suggestive but not statistically significant for the first-birth-interval and was neither suggestive nor significant in the second-birth-interval. (Abstract shortened with permission of author.) ^

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Sexual/reproductive/health and rights are crucial public health concerns that have been specifically integrated into the Millennium Development Goals to be accomplished by 2015. These issues are related to several health outcomes, including HIV/AIDS and gender-based violence (GBV) among women. The Middle East and North Africa (MENA) region comprises Algeria, Bahrain, Egypt, Iran, Iraq, Israel, Jordan, Kuwait, Lebanon, Libya, Morocco, Oman, Qatar, Saudi Arabia, Syria, Tunisia, United Arab Emirates (UAE), West Bank and Gaza (WBG), and Yemen. This region is primarily Arabic speaking (except for Israel and Iran), and primarily Muslim (except for Israel). Some traditional and cultural views and practices in this region engender gender inequalities, which manifest themselves in the economic, political and social spheres. HIV and gender-based violence in the region may be interlinked with gender inequalities which breed justification for partner violence and honour killings, and increase the chance that HIV will transform into an epidemic in the region if not addressed. A feminist framework, focused on economic, political and social empowerment for women would be useful to consider applying to sexual/reproductive health in the region.^

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Thesis (Master's)--University of Washington, 2016-06