964 resultados para Ottoman empire
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This article contests Sean McMeekin’s claims concerning Russian culpability for the First World War. McMeekin maintains that Ottoman rearmament, particularly the purchase of several battleships released onto the global arms market by South American states, threatened to create a situation where the Russian Black Sea Fleet would be outclassed by its Ottoman opposite number. Rather than waiting for this to happen, the tsarist regime chose to go to war. Yet, contrary to McMeekin’s claims, the Ottoman naval expansion never assumed threatening dimensions because the Porte was unable to purchase battleships from Chile or Argentina. As a result, it provided no incentive for Russia to go to war in 1914.
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Fictitious personal names and toponyms are not infrequent in legal casenotes as used for didactic purposes nowadays. There is a long tradition of fictitious names being used in the legal literature. The problem with medieval or early modern legal (here, rabbinical) responsa is that if they are used as evidence for historical purposes, as though they were chronicles, confusion may occurs. Historian Eliezer Bashan showed that this is the case, indeed, with particular reference to rabbinical responsa from the Ottoman empire where Holy Land toponyms occur. He set forth several tentative rules to decide whether a toponym is there to literally refer to the place it names, or whether, instead, the name is used fictitiously. This paper formalizes the ruleset.
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L’effondrement et le démantèlement de l’Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale ont conduit les Grandes puissances européennes à opérer un partage territorial du Proche-Orient, légitimé par le système des mandats de la Société des Nations (SDN). Sans précédent, cette administration internationale marqua le point de départ de l’internationalisation de la question de la Palestine, dont le droit international allait servir de socle à une nouvelle forme de colonialisme. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies (ONU) continua l’action entreprise par la SDN en s’occupant également de cette question sur la demande des Britanniques. En novembre 1947, l’ONU décida du partage de la Palestine en deux Etats pour résoudre les conflits entre sionistes et nationalistes arabes. Si ce partage fut accepté par les sionistes, il fut rejeté par les Etats arabes voisins et de nombreux Arabes palestiniens. Les affrontements opposant nationalistes arabes et sionistes de Palestine laissèrent place au conflit israélo-arabe après la proclamation d’Indépendance de l’Etat d’Israël en mai 1948. Au commencement de la guerre froide, les Etats-Unis et l’URSS prirent conscience de l’intérêt géostratégique de cette région, progressivement désinvestie par la France et la Grande-Bretagne. Dans cette étude, nous verrons comment la scène interétatique et la communauté internationale, successivement composée de la SDN puis de l’ONU, ont en partie scellé le sort du Proche et Moyen-Orient. Nous consacrerons également une analyse au rôle joué par les idéologies nationalistes arabes et sionistes, qui tiennent une place centrale au sein de ce conflit.
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Étant tous les deux récits d’événements, l’histoire et le roman ne sont pas logés à la même enseigne : le contenu du texte romanesque est habituellement considéré comme le contraire de celui du texte historique. On suppose que l’histoire raconte les vraies choses alors que le roman excelle dans l’imaginaire. Dans la représentation des génocides, le discours romanesque et celui historique partagent de nombreuses stratégies narratives à partir desquelles se réalise la relecture de l’expérience tragique. De nombreux artifices incitent le discours à se contenter d’être le (trans)porteur d’une conscience souveraine qui transcende les faits, le temps et l’espace reliés à l’événement. Ni l’histoire ni le roman ne sont reconstitutions expérientielles, mais le procédé de mise en récit doit démontrer une épaisseur discursive pouvant produire chez le lecteur la représentation d’un monde. Cette thèse prend pour objet les modalités littéraires des récits et des romans qui essayent de représenter l’expérience du génocide. En analysant ce dispositif discursif qui ne fait plus de différence entre le réel, le vrai et la vraisemblance, les livres de notre corpus présentent l’expérience du génocide et pensent les brisures et les déchirures d’humanité constatées dans différentes régions du monde (dans l’Empire ottoman, dans l’Allemagne nazie, en Bosnie, au Rwanda, etc.). Dans cette perspective, nous examinons la littérarisation de ces événements horribles qui se déroulent suivant un schéma narratif formé de séquences véridiques et de scènes imaginaires mettant en exergue toutes les innovations stylistiques et langagières qui font la singularité et l’originalité des ces œuvres. Fort de ces spécificités, les quatre principaux romans de notre corpus (Journal de déportation, Être sans destin, Le soldat et le gramophone et Le Passé devant soi) s’appuient sur une vraisemblance littéraire ou poétique qui leur permet d’aller à la quête d’une vérité ; une vérité littéraire non seulement subjective, mais en mesure d’accompagner la vérité historique.
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L’Empire ottoman, au XIXe siècle, s’affaiblit sans cesse et paraît destiné à s'effondrer. Il est l’objet de convoitises et de rivalités entre les puissances européennes. Sous sa suzeraineté, la Syrie et, avec elle, la région du Mont-Liban, est une zone clé sur le plan stratégique puisqu'elle domine l’accès aux voies menant à l’Inde et à l’Asie méridionale et orientale. La France et l'Angleterre tentent toutes deux de s'y imposer par communautés locales interposées : la première à travers les Maronites, la seconde à l'aide des Druzes. Au printemps 1860, des troubles éclatent entre les deux communautés, entraînant le massacre de milliers de chrétiens. Les puissances européennes, poussées par le gouvernement de Napoléon III, s'entendent pour intervenir au moyen d'une commission d'enquête et l'envoi de troupes. Cette expédition a pour mission officielle d’aider l’Empire ottoman à rétablir l’ordre et à protéger les chrétiens. Le présent mémoire démontre que la France impériale entretenait des visées politiques et économiques à l'égard de la Syrie et du Liban. L'historiographie n'avait jusqu'à présent pas analysé en profondeur les véritables mobiles français dans cette expédition. Les ambitions politiques et économiques ont été beaucoup plus déterminantes dans la décision française de mettre en branle l'expédition que le devoir « humanitaire » de protection des chrétiens ou la satisfaction de son opinion publique. Loin de se laisser abattre par la catastrophe que représentent les massacres qui menace la survie de sa clientèle et donc de son influence en Syrie, Paris, et particulièrement son ministre des Affaires étrangères E. Thouvenel, a réussi à tourner la situation à son avantage. Se servant habilement du désir d'ingérence des autres puissances et de son rôle de protectrice des chrétiens, la France est parvenue à acculer au pied du mur l'Angleterre, qui s'opposait à l'intervention, et à justifier celle-ci sur des principes éloignés de ses objectifs réels. Les troubles ont finalement constitué pour elle une occasion d'augmenter l'autonomie de la Montagne par rapport au pouvoir central et la puissance économique et politique de sa clientèle à travers la révision du statut administratif de la région. Ce faisant, elle a renforcé son influence dans l'Est méditerranéen et fait un pas de plus vers une domination française en Syrie.
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El interés de esta monografía es analizar las interacciones no-lineales con resultados emergentes que mantuvo la comunidad kurda en Siria, durante el periodo 2011-2014, y por las cuales se produjeron formas de auto-organización como resultado de la estructura compleja a la que pertenece. De esta forma, se explica cómo a raíz de la crisis política siria y los enfrentamientos con el Estado Islámico, se transformó el rol de los kurdos en Siria y se influenciaron las estructuras políticas del país y las naciones de la región con población kurda. Por lo tanto, esta investigación se propone analizar este fenómeno a través del enfoque de complejidad en Relaciones Internacionales y el concepto de Auto-Organización. A partir de ello, se indaga sobre las interacciones surgidas en estructuras más pequeñas, que habrían afectado un sistema mayor; estableciendo nuevas formas de organización que no pueden ser explicadas, únicamente, a partir de elementos causales.
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Bringing together a range of little-considered materials, this article assesses the portrayal of Persia in seventeenth-century travel literature and drama. In particular it argues that such texts use their awareness of Islamic sectarian division to portray Persia as a good potential trading partner in preference to the Ottoman Empire. A close reading of John Day, William Rowley and George Wilkins’ The Travailes of the Three English Brothers (1607) demonstrates how the play develops a fantasy model of how relations between Persia and England might function. The potential unity between England and Persia, imagined in terms of both religion and trade, demonstrates how Persia figured as a model ‘other England’ in early modern literature.
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This special issue conceives of “Shakespeare and Islam” in its broadest sense, conceptually, and opens up the conjunction to consideration of both the early modern and more recent periods. It is not directly concerned with addressing doctrinal questions: “Islam” is a flag of convenience for our purposes, an umbrella term that takes in not only the Ottoman Empire but also the Persian (a subject that, perhaps unsurprisingly, tends to be overshadowed by its stronger neighbour), and extends to a discussion of twentieth- and twenty-first-century issues of Shakespearean interpretation. In line with this journal's principal remit, the essays concentrate on questions of staging and interpretation, adaptation and appropriation, thus drawing on and contributing to one of the dominant fields of Shakespeare studies today. While the early modern period remains the collection's central interest, two concluding essays remind us (if we need reminding) that the seemingly endless recycling and reinterpretation of Shakespeare have implications for how we understand the conjunction with Islam today.
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This article discusses a series of texts by or about travellers to Safavid Persia in the early seventeenth century, and in particular the literature surrounding the Sherley brothers. It looks at the ways in which, in order to encourage support for the voyages they described, English travel writers emphasised the potential for closer Anglo-Persian relations. In doing so, such narratives took advantage of a developing awareness of sectarian division within Islam in order to differentiate Persia from the Ottoman Empire. The article then examines how The Travailes of the Three English Brothers (1607) by Day, Rowley and Wilkins, built on the possibilities suggested by the travel writings, and specifically their recognition of Islamic sectarian division, to develop an idealised model of how relations between Persia and England might function. More broadly, these texts demonstrate travellers’ interest in looking for potential correlation between Christian and Muslim identities during this period.
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Why are some states more willing to adopt military innovations than others? Why, for example, were the great powers of Europe able to successfully reform their military practices to better adapt to and participate in the so-called military revolution of the sixteenth and seventeenth centuries while their most important extra-European competitor, the Ottoman Empire, failed to do so? This puzzle is best explained by two factors: civil-military relations and historical timing. In the Ottoman Empire, the emergence of an institutionally strong and internally cohesive army during the early stages of state formation—in the late fourteenth century—equipped the military with substantial bargaining powers. In contrast, the great powers of Europe drew heavily on private providers of military power during the military revolution and developed similar armies only by the second half of the seventeenth century, limiting the bargaining leverage of European militaries over their rulers. In essence, the Ottoman standing army was able to block reform efforts that it believed challenged its parochial interests. Absent a similar institutional challenge, European rulers initiated military reforms and motivated officers and military entrepreneurs to participate in the ongoing military revolution.
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Este estudo tem como objetivo analisar a forma como o Brasil e o buscaram se inserir na sociedade internacional europeia – nos moldes Inglesa de Relações Internacionais a define - no período que vai da a assinatura da Lei Eusébio de Queiroz do lado brasileiro e do tratado de Império Otomano, até a criação da Liga das Nações, em 1919. Estes são como “impérios periféricos” ao centro europeu, integrando o grupo que não eram nem colônias, nem potências no período em tela. Assim, contrastar os esforços feitos por Brasil e Império Otomano em utilizar o internacional e a diplomacia – formal e não-formal –, e as formas de transformações que empreenderam em suas capitais visando serem “civilizados”. Por outro lado, chama-se atenção para as conexões que se entre Brasil e Império Otomano justamente em função dessa maior Europa. Estas conexões são analisadas então em duas fases. Uma tentativas formais de relações diplomáticas, chamada de “relações envolveu inclusive viagens de D. Pedro II a domínios otomanos. A vinda de súditos otomanos – gregos, armênios, judeus e árabes – para o Brasil e de novas relações diplomáticas travadas.
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[ES]drácula es un personaje real del siglo XV: príncipe de Valaquia, valiente luchador contra el imperio otomano por la independencia de su país, justo, pero muy cruel con los enemigos, cualidades que le confieren la inmortalidad de los personajes históricos. protagonista de creaciones literarias ya en su vida, se convierte en leyenda y adquiere la inmortalidad del vampiro gracias a stoker. Y, a la vez, la inmortalidad de los persona - jes de leyenda, literarios, pictóricos, musicales y cinematográficos, gracias a las numerosísimas creaciones artísticas inspiradas en su figura.
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This presentation concentrates on the role that the deportation of Christian minorities in Anatolia during the First World War played in the context of the history of law. Terminologies and the use of legal notions by contemporaries will be a special focus, because this is still helpful in the context of present-day discussions. Therefore a contextualisation as precise as possible is important, when the topic of deportation and genocide is addressed. At the same time it is important not to confuse historical and legal appraisals. In this presentation the general discussion as to the prospects and potential of a judicial punishment of violations of international legal norms before as well as during the First World War will therefore be included as much as the attitude of jurists in regard to the position of the Ottoman Empire within the international community of law abiding states. Finally this presentation will also focus on discussions at the end of the war around the trials in Istanbul and the purpose of the Paris Peace Conference. In this context and following ideas of Mahmood Mamdani the discourse on law can be shown to have served not only as a way of giving victims a voice, but also as a language of power already at the beginning of the 20th century.
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Anke von Kügelgen joins Peter to discuss developments over the last century or so, including attitudes towards past thinkers like Avicenna, Averroes and Ibn Taymiyya. This interview is based on research conducted to write a forthcoming book on Philosophy in the Islamic world in the 19th and 20th centuries, to be co-edited by Prof von Kügelgen together Professor Ulrich Rudolph, and Michael Frey as redactor. It will be the fourth volume of a German Overview of the whole history of philosophy in the Islamic world (Grundriss der Geschichte der Philosophie in der islamischen Welt, published by Schwabe Verlag in Basel). Prof von Kügelgen would like to recognize the contribution of her collaborators: her main partner for the philosophy in the Arab speaking countries is Sarhan Dhouib, originally from Tunesia, now at the University of Kassel. For Muslim Southasia, she is working with Jan Peter Hartung from the SOAS in London, and for Iran, Reza Hajatpour, Katajun Amirpur and Roman Seidel who are all at present at German Universities. The part on Philosophy in the Ottoman Empire is written by Sait Özervarlı from the Yildiz Teknik Universitesi in Istanbul and for Turkey by Christoph Herzog from the University of Bamberg.
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The Bull "Reversurus" (1867) and its dogmatic legitimization at the First Vatican Council in 1870 caused not only ecclesiastical controversy and Schism in the Armenian Catholic Church, but it had also wide political consequences for the Armenian Catholics in the Ottoman Empire. The conflict originally between the Armenian Catholics and Rome attracted very soon the attention of the European imperial Powers. France, the British Empire, the German Empire, Austria-Hungary and Russia were the main political powers who were involved in the Armenian affair. A full picture of the role of all these powers for the course of the Armenian Schism is missing. Mostly the role of France is foregrounded in the printed sources, as the main power, which supported the papacy to win during the Armenian affair. The role and the motives of the other imperial powers is almost missing. This article will try to describe as completely as possible the historical and political background, which brought to the escalation of the Armenian conflict beyond the national frontiers and led to number of conflicts at the international and transnational level. It will be shown that the imperial policy in Europe in the 19th century have played an enormous role throughout the Armenian Schism. It will be explained that several historical circumstances in Europe, especially the relation of the European imperial powers to each other as well as their expectations from the Ottoman Empire and its Armenian subjects were decisive for the duration and conclusion of the Armenian Schism.