L’analyse de composants émotionnels dans des stratégies d’apprentissage

Un certain nombre de théories pédagogiques ont été établies depuis plus de 20 ans. Elles font appel aux réactions de l’apprenant en situation d’apprentissage, mais aucune théorie pédagogique n’a pu décrire complètement un processus d’enseignement en tenant compte de toutes les réactions émotionnelles de l’apprenant. Nous souhaitons intégrer les émotions de l’apprenant dans ces processus d’apprentissage, car elles sont importantes dans les mécanismes d’acquisition de connaissances et dans la mémorisation. Récemment on a vu que le facteur émotionnel est considéré jouer un rôle très important dans les processus cognitifs. Modéliser les réactions émotionnelles d’un apprenant en cours du processus d’apprentissage est une nouveauté pour un Système Tutoriel Intelligent. Pour réaliser notre recherche, nous examinerons les théories pédagogiques qui n’ont pas considéré les émotions de l’apprenant. Jusqu’à maintenant, aucun Système Tutoriel Intelligent destiné à l’enseignement n’a incorporé la notion de facteur émotionnel pour un apprenant humain. Notre premier objectif est d’analyser quelques stratégies pédagogiques et de détecter les composantes émotionnelles qui peuvent y être ou non. Nous cherchons à déterminer dans cette analyse quel type de méthode didactique est utilisé, autrement dit, que fait le tuteur pour prévoir et aider l’apprenant à accomplir sa tâche d’apprentissage dans des conditions optimales. Le deuxième objectif est de proposer l’amélioration de ces méthodes en ajoutant les facteurs émotionnels. On les nommera des « méthodes émotionnelles ». Le dernier objectif vise à expérimenter le modèle d’une théorie pédagogique améliorée en ajoutant les facteurs émotionnels. Dans le cadre de cette recherche nous analyserons un certain nombre de théories pédagogiques, parmi lesquelles les théories de Robert Gagné, Jerome Bruner, Herbert J. Klausmeier et David Merrill, pour chercher à identifier les composantes émotionnelles. Aucune théorie pédagogique n’a mis l’accent sur les émotions au cours du processus d’apprentissage. Ces théories pédagogiques sont développées en tenant compte de plusieurs facteurs externes qui peuvent influencer le processus d’apprentissage. Nous proposons une approche basée sur la prédiction d’émotions qui est liée à de potentielles causes déclenchées par différents facteurs déterminants au cours du processus d’apprentissage. Nous voulons développer une technique qui permette au tuteur de traiter la réaction émotionnelle de l’apprenant à un moment donné au cours de son processus d’apprentissage et de l’inclure dans une méthode pédagogique. Pour atteindre le deuxième objectif de notre recherche, nous utiliserons un module tuteur apprenant basé sur le principe de l’éducation des émotions de l’apprenant, modèle qui vise premièrement sa personnalité et deuxièmement ses connaissances. Si on défini l’apprenant, on peut prédire ses réactions émotionnelles (positives ou négatives) et on peut s’assurer de la bonne disposition de l’apprenant, de sa coopération, sa communication et l’optimisme nécessaires à régler les problèmes émotionnels. Pour atteindre le troisième objectif, nous proposons une technique qui permet au tuteur de résoudre un problème de réaction émotionnelle de l’apprenant à un moment donné du processus d’apprentissage. Nous appliquerons cette technique à une théorie pédagogique. Pour cette première théorie, nous étudierons l’effet produit par certaines stratégies pédagogiques d’un tuteur virtuel au sujet de l’état émotionnel de l’apprenant, et pour ce faire, nous développerons une structure de données en ligne qu’un agent tuteur virtuel peut induire à l’apprenant des émotions positives. Nous analyserons les résultats expérimentaux en utilisant la première théorie et nous les comparerons ensuite avec trois autres théories que nous avons proposées d’étudier. En procédant de la sorte, nous atteindrons le troisième objectif de notre recherche, celui d’expérimenter un modèle d’une théorie pédagogique et de le comparer ensuite avec d’autres théories dans le but de développer ou d’améliorer les méthodes émotionnelles. Nous analyserons les avantages, mais aussi les insuffisances de ces théories par rapport au comportement émotionnel de l’apprenant. En guise de conclusion de cette recherche, nous retiendrons de meilleures théories pédagogiques ou bien nous suggérerons un moyen de les améliorer.

An fMRI study of emotional episodic memory in schizophrenia : effects of diagnosis and sex

La schizophrénie est une psychopathologie largement hétérogène caractérisée entre autres par d’importantes défaillances dans le fonctionnement cognitif et émotionnel. En effet, par rapport à la population générale, forte proportion de ces individus présentent une mémoire déficitaire pour les événements émotionnels. À ce jour, le peu d’études qui se sont penchées sur la mémoire émotionnelle épisodique dans la schizophrénie, ont uniquement mis l’emphase sur l'effet de la valence des stimuli (c’est-à-dire le caractère agréable ou désagréable du stimulus). Toutefois, aucune n’a investigué spécifiquement l’intensité de la réaction aux stimuli (c’est-à-dire une faible par rapport à une forte réaction) malgré quantité de preuves faisant montre, dans la population générale, de différents processus de mémoire émotionnelle pour des stimuli suscitant une forte réaction par rapport à ceux évoquant une faible réponse. Ce manque est d’autant plus flagrant étant donné le nombre d’études ayant rapporté un traitement et un encodage atypiques des émotions spécifiquement au niveau de l’intensité de la réponse subjective chez des patients atteints de schizophrénie. Autre fait important, il est étonnant de constater l’absence de recherches sur les différences de sexe dans la mémoire émotionnelle étant donné l’ensemble des divergences entre hommes et femmes atteints de schizophrénie au niveau de la prévalence, de l’âge de diagnostic, de la manifestation clinique, de l’évolution de la maladie, de la réponse au traitement et des structures cérébrales. Pour pallier à ces lacunes, ce mémoire a évalué : (1) l’effet de la valence des stimuli et de l'intensité de la réaction émotionnelle au niveau des fonctions cérébrales correspondant à la mémoire émotionnelle chez des patients atteints de schizophrénie comparativement à des participants sains; et (2) les possibles différences de sexe dans les processus cérébraux impliqués dans la mémoire émotionnelle chez des patients atteints de schizophrénie par rapport à des volontaires sains. Ainsi, la première étude a comparé les activations cérébrales de patients atteints de schizophrénie par rapport à des participants sains au cours d’une tâche de mémoire émotionnelle dont les stimuli variaient à la fois au niveau de la valence et de l'intensité de la réaction subjective. 37 patients atteints de schizophrénie ainsi que 37 participants en bonne santé ont effectué cette tâche de mémoire émotionnelle lors d’une session d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Pour toutes les conditions étudiées (images négatives, positives, de faible et de forte intensité), le groupe atteint de schizophrénie a performé significativement moins bien que les volontaires sains. Comparativement aux sujets sains, ils ont montré moins d’activations cérébrales dans les régions limbiques et préfrontales lors de la reconnaissance des images négatives, mais ont présenté un patron d'activations similaire à celui des participants sains lors de la reconnaissance des images chargées positivement (activations observées dans le cervelet, le cortex temporal et préfrontal). Enfin, indépendamment de la valence des stimuli, les deux groupes ont démontré une augmentation des activations cérébrales pour les images de forte intensité par rapport à celles de plus faible intensité. La seconde étude a quant à elle exploré les différences de sexe potentielles au niveau des activations cérébrales associées à la mémoire émotionnelle dans la schizophrénie et dans la population en général. Nous avons comparé 41 patients atteints de schizophrénie (20 femmes) à 41 participants en bonne santé (19 femmes) alors qu’ils effectuaient la même tâche de mémoire émotionnelle mentionnée plus haut. Or, pour cette étude, nous nous sommes concentrés sur les conditions suivantes : la reconnaissance d’images positives, négatives et neutres. Nous n'avons pas observé de différences entre les hommes et les femmes au niveau des performances à la tâche de mémoire pour aucune des conditions. En ce qui a trait aux données de neuroimagerie, comparativement aux femmes en bonne santé, celles atteintes de schizophrénie ont montré une diminution des activations cérébrales dans les régions corticales du système limbique (p. ex. cortex cingulaire moyen) et dans les régions sous-corticales (p. ex. amygdale) lors de la reconnaissance d'images négatives. Pour ce qui est de la condition positive, elles ont présenté, comparativement au groupe de femmes saines, des diminutions d’activations spécifiquement dans le cervelet ainsi que dans le gyrus frontal inférieur et moyen. Les hommes atteints de schizophrénie, eux, ont montré une augmentation d’activations par rapport aux hommes sains dans le gyrus préfrontal médian lors de la reconnaissance des stimuli négatifs ; ainsi que dans les régions pariétales, temporales et limbiques lors de la reconnaissance des stimuli positifs. Dans un autre ordre d’idées, notre analyse corrélationnelle a mis en évidence, chez les femmes, un lien significatif entre l’activité cérébrale et les symptômes au cours de la mémoire des stimuli positifs, alors que chez les hommes atteints schizophrénie, ce lien a été observé au cours de la mémoire des stimuli négatifs. Bref, l’ensemble de nos résultats suggère, chez les patients atteints de schizophrénie, un fonctionnement cérébral atypique spécifiquement lors de la reconnaissance d’images négatives, mais un fonctionnement intact lors de la reconnaissance de stimuli positifs. De plus, nous avons mis en évidence la présence de différences de sexe dans les activations cérébrales associées à la mémoire épisodique émotionnelle soulignant ainsi l'importance d’étudier séparément les hommes et les femmes atteints de schizophrénie dans le cadre de recherches sur les plans cognitif et émotionnel.

Psychologie des leaders narcissiques organisationnels

Résumé Le premier article de la thèse se veut une revue systématique des données empiriques mettant en lumière les antécédents à la base de l’émergence du leadership narcissique dans les organisations, ses composantes psychologiques ainsi que ses incidences tant pour les organisations que pour leurs membres. Conséquemment, cette étude brosse initialement une recension détaillée des principaux facteurs idiosyncrasiques, culturels, environnementaux et structurels participant à la manifestation du leadership narcissique dans les organisations. Par la suite, elle en sonde la teneur en isolant l’existence de cinq composantes psychologiques, soit le charisme, l’influence intéressée, la motivation fallacieuse, l’inhibition intellectuelle et la considération simulée. Enfin, elle souligne les conséquences négatives de son actualisation dont les principales sont : la production de prises de décisions volatiles et risquées; la création d’un climat organisationnel toxique; la destruction de la confiance des subordonnés; la détérioration de l’efficacité organisationnelle; l’émergence d’une gestion dysfonctionnelle; et la manifestation de comportements non-éthiques. Le deuxième article s’avère une analyse comparative de deux types de leadership se révélant, de prime abord, trompeusement analogues. Ces deux types sont le leadership transformationnel et le leadership narcissique. Quoique se situant aux antipodes en matière de satisfaction de besoins (influence idéalisée versus influence intéressée), de promotion de visions (motivation inspirationnelle versus motivation fallacieuse), de réceptivité à la rétroaction d’autrui (stimulation intellectuelle versus inhibition intellectuelle) et de traitement des relations interpersonnelles (considération individualisée versus considération simulée), les leaderships transformationnel et narcissique partagent entre eux un élément commun : le charisme du leader. C’est précisément cette dernière caractéristique, conférant à son détenteur un puissant halo magnétisant, qui se révèle le creuset de la spéciosité du leadership narcissique opérant essentiellement lors des tout premiers contacts avec le leader. En fait, le charisme du leader narcissique sert en quelque sorte de fard, composé de charme et de fascination, masquant une décevante réalité psychologique et dont les propriétés captieuses s’étiolent rapidement. Le troisième article de la thèse est une étude conceptuelle examinant la structuration idiosyncrasique des criminels en col blanc ayant commis des fraudes financières se chiffrant à plusieurs dizaines de millions de dollars. Exploitant le croisement des deux dimensions fondamentales de l’agression, soit sa fonction (proactive ou réactive) et sa forme (directe ou indirecte), cette étude propose une taxonomie archétypique de différents types de psychopathie susceptible de mieux cerner la psychologie du criminel en col blanc d’envergure. L’agression est dite proactive lorsqu’elle est motivée par des impératifs de prédation indépendants de l’état émotionnel de l’individu. L’action de l’individu prédateur est intentionnelle et instrumentale. Elle vise l’atteinte d’objectifs préétablis avant l’actualisation de l’agression. Par contre, elle est considérée réactive lorsque la préservation de l’intégrité physique ou psychologique de l’individu est l’objet d’une menace émergeant de son environnement externe immédiat. Dans ce cas, la réaction agressive de l’individu est émotionnellement conditionnée. Par ailleurs, nonobstant la nature de sa fonction, l’agression peut s’exprimer directement ou indirectement. Elle est considérée directe lorsqu’elle a pour cible l’agressé en tant que tel. La forme physique d’agression peut être physique (sévices corporels) ou verbale (menaces et insultes). Par contre, lorsqu’elle emprunte des modes d’expression plus subtils, tels les rumeurs, l’humour malicieux et la tromperie, l’agression est dite indirecte. Le pairage des deux dimensions fondamentales de l’agression permet la construction d’un modèle d’analyse bidimensionnelle englobant quatre types de psychopathie, à savoir les psychopathies parasitique (préservation indirecte), colérique (préservation directe), cynégétique (prédation directe) et sympathique (prédation indirecte). C’est précisément cette dernière forme de psychopathie, le type sympathique caractérisé par un étaiement idiosyncrasique narcissico-machiavélique, qui traduit le mieux la psychologie des criminels en col blanc d’envergure. Enfin, le quatrième et dernier article de la présente thèse se propose d’explorer une problématique de recherche n’ayant reçu que très peu d’attention de la part des membres de la communauté scientifique, à savoir l’examen de l’adéquation d’un modèle dimensionnel du narcissisme pathologique inspiré du modèle développé par Roche, Pincus, Lukowitsky, Ménard et Conroy (2013). Au moyen d’une étude de cas exploratoire, il a été possible d’associer la vulnérabilité narcissique au segment décompensatoire (échec des stratégies inadaptées d’agrandissement de soi) du modèle théorique inspiré de celui de Roche et al. (2013) et ce, conformément à ses prescriptions. En effet, la comparaison des résultats de l’un des deux participants de l’étude, madame H, obtenus lors des deux saisies de données espacées d’un intervalle d’une année, indique une diminution de la vulnérabilité narcissique lors de la période de re-compensation. En outre, cette diminution est accompagnée de celle de la grandiosité narcissique. En somme, la relation positive entre les deux dimensions du narcissisme pathologique se révèle, sur un plan longitudinal, constante dans les deux segments – compensatoire (recours à des stratégies inadaptées d’agrandissement de soi) et décompensatoire – du modèle théorique inspiré de celui de Roche et al. (2013). Par ailleurs, les résultats obtenus auprès des deux participants à l’étude de cas, monsieur B et de madame H, s’avèrent éclairants eu égard à la prépondérance respective de chacune des dimensions (grandiosité et vulnérabilité) narcissiques en fonction des segments compensatoire et décompensatoire du modèle théorique inspiré de celui de Roche et al. (2013). Se trouvant en mode de compensation narcissique lors des deux saisies de données, monsieur B affiche une grandiosité narcissique supérieure à sa vulnérabilité narcissique. Cette constatation respecte en tous points les prescriptions théoriques du modèle. Quant à madame H, qu’elle soit en mode de compensation ou de décompensation narcissique (postulat non démontré eu égard aux prescriptions du modèle théorique utilisé), sa vulnérabilité narcissique demeure constamment plus élevée que sa grandiosité narcissique. Théoriquement, selon les prescriptions du modèle, la prépondérance devrait être observée chez la dimension « grandiosité narcissique » en période de compensation. De toute évidence, les données obtenues auprès de madame H s’écartent de ces prescriptions.

Grabbing attention while reading website pages: the influence of verbal emotional cues in advertising

The increasing use of the World Wide Web has promised a huge advertising platform for marketers. Investment in online advertising is growing and is expected to overcome traditional media. However, recent studies have reported that users avoid looking at advertising displayed on the World Wide Web. This study aimed at examining the impact of verbal emotional cues (negative/neutral/positive) to capture attention on website’s advertising areas through an eye tracker system. The results revealed significant statistical differences between fixations to negative, positive words and neutral words. Significant differences between the number of fixations and recognition of the target words were found only for the negative valence words. We conclude that negative emotional words could play a major role on user attention to advertising.

Amygdalar function reflects common individual differences in emotion and pain regulation success

Although the co-occurrence of negative affect and pain is well recognized, the mechanism underlying their association is unclear. To examine whether a common self-regulatory ability impacts the experience of both emotion and pain, we integrated neuroimaging, behavioral, and physiological measures obtained from three assessments separated by substantial temporal intervals. Out results demonstrated that individual differences in emotion regulation ability, as indexed by an objective measure of emotional state, corrugator electromyography, predicted self-reported success while regulating pain. In both emotion and pain paradigms, the amygdala reflected regulatory success. Notably, we found that greater emotion regulation success was associated with greater change of amygdalar activity following pain regulation. Furthermore, individual differences in degree of amygdalar change following emotion regulation were a strong predictor of pain regulation success, as well as of the degree of amygdalar engagement following pain regulation. These findings suggest that common individual differences in emotion and pain regulatory success are reflected in a neural structure known to contribute to appraisal processes.

Conscientiousness predicts greater recovery from negative emotion

Greater levels of conscientiousness have been associated with lower levels of negative affect. We focus on one mechanism through which conscientiousness may decrease negative affect: effective emotion regulation, as reflected by greater recovery from negative stimuli. In 273 adults who were 35 - 85 years old, we collected self-report measures of personality including conscientiousness and its self-control facet, followed on average 2 years later by psychophysiological measures of emotional reactivity and recovery. Among middle-aged adults (35 - 65 years old), the measures of conscientiousness and self-control predicted greater recovery from, but not reactivity to, negative emotional stimuli. The effect of conscientiousness and self-control on recovery was not driven by other personality variables or by greater task adherence on the part of high conscientiousness individuals. In addition, the effect was specific to negative emotional stimuli and did not hold for neutral or positive emotional stimuli.

Whole-brain functional connectivity during emotional word classification in medication-free Major Depressive Disorder: abnormal salience circuitry and relations to positive emotionality

Major Depressive Disorder (MDD) has been associated with biased processing and abnormal regulation of negative and positive information, which may result from compromised coordinated activity of prefrontal and subcortical brain regions involved in evaluating emotional information. We tested whether patients with MDD show distributed changes in functional connectivity with a set of independently derived brain networks that have shown high correspondence with different task demands, including stimulus salience and emotional processing. We further explored if connectivity during emotional word processing related to the tendency to engage in positive or negative emotional states. In this study, 25 medication-free MDD patients without current or past comorbidity and matched controls (n=25) performed an emotional word-evaluation task during functional MRI. Using a dual regression approach, individual spatial connectivity maps representing each subject’s connectivity with each standard network were used to evaluate between-group differences and effects of positive and negative emotionality (extraversion and neuroticism, respectively, as measured with the NEO-FFI). Results showed decreased functional connectivity of the medial prefrontal cortex, ventrolateral prefrontal cortex, and ventral striatum with the fronto-opercular salience network in MDD patients compared to controls. In patients, abnormal connectivity was related to extraversion, but not neuroticism. These results confirm the hypothesis of a relative (para)limbic-cortical decoupling that may explain dysregulated affect in MDD. As connectivity of these regions with the salience network was related to extraversion, but not to general depression severity or negative emotionality, dysfunction of this network may be responsible for the failure to sustain engagement in rewarding behavior.

Prolonged marital stress is associated with short-lived responses to positive stimuli

Marital stress is associated with a higher incidence of psychiatric disorders, in particular major depression. One pathway through which marital stress may impact emotional health is by compromising emotion-responding processes. We examined a longitudinal sample of adults (N = 116; 59 males; 39–84 years) to verify how marital stress predicts reactivity to, and recovery from, emotional provocation. Individuals watched positive, neutral, and negative pictures while an objective measure of affective state, corrugator supercilii muscle activity, was recorded continuously. Our results indicate that marital stress is associated with short-lived responses to positive pictures, indexed by a less persistent decrease in corrugator activity after picture offset. Extending beyond the prior focus on negative emotional processes, these results suggest that social stress may impact health by influencing the time course of responding to positive events.

A sociometric analysis for the creation of an integrated multicultural work team

This research aimed to apply the sociometric theory and its methodology to create an integrated multicultural work team. The study focused on the application of the sociometry theory, developed by Jacob L. Moreno in 1934, to analyze the small multicultural group. In the beginning, a review of the literature was done to have a better understanding of Sociometric Theory as well as the modern tools and software developed to analyze and map the social networks. After this part of the study, the qualitative study was done, in which 26 students from 12 countries, which studied together in a Corporate International Master (2014-2015), developed by Georgetown University’s McDonough School of Business, Corporate Master of Business Administration from ESADE Business School and FGV/EBAPE, were surveyed and asked them to choose people, among the selected group, who they attracted, rejected or they were neutral towards, in 4 different scenarios: work team, leadership, trip (leisure time) and personal problem. Additionally, there were, two questions asked about how they felt when they answered the survey and which question(s) was/were difficult to answer and why. The focus on these two questions was to understand the emotional state of the respondents when they answered the survey and related this emotional state to the Sociometric Theory. The sociometric matrix, using Microsoft Excel, was created using the answers and the total of the positive, negative and neutral choices were analyzed for each scenario as well as the mutualities and incongruences of the choices. Furthermore, the software Kumu was used to analyze the connections between the people in the selected group using three metrics: size, degree centrality and indegree. Also Kumu was used to draw the social maps or sociometric maps. Using the relationship level analyses of the sociometric matrix and maps, it was possible to create an integrated multicultural work team. In the end, the results obtained suggest that it is possible to apply the sociometric methodology to study the relationships inside companies, project teams and work teams and identify the best work team based on the interrelationship between the people as well as the lack of communication among the team members, project team or inside the company as a whole.

Por trás das grades :reflexões sobre a experiência do ser apenado na situação de privação de liberdade

This research has resulted of investigations appeared from our work experience as psychologist in a prison of the state Rio Grande do Norte. It deals with the meeting with prisoner in the search for the rescue of the human being dignity, discovering the being that finds annulled by backwards of the prison. The current debate on the prisoners in Brazil has as focus the creation of efficient strategies in the combat to the criminal acts, not being worried in understanding the historical and social conditions in the context in which such acts develop. Our objective was to reach an understanding of the experience of the prisoner in the situation of freedom deprivation in Natal (RN) city. Its significant social relevance meets in emphasized thematic which intends to be revealing of the not-said one of these citizens. The epistemological space and the vision of adopted human being support in the humanist ideas of the Centered Approach in the Person and construct self, central nucleus of the personality theory proposal by Carl Rogers. We opt to the phenomenological method as way of access to the singularity of the experience of each one of the participants, supporting us in the strategy of the narrative as expression of the lived world. The results had pointed that the investigated experience is through suffering, that is, the way to be in the world of prisoner in the situation of freedom deprivation is felt by him/her as difficult to support. This reality is had by him/her as difficult to control, having a negative emotional repercussion for the self, leading the citizen to the alienation of his/her existential flow in these circumstances. The reflections produced in this work take us to consider that the punishment practices on behalf of a normalization of the behavior, linked to the recovery idea, do not meet to the intention of the arrests, that come demonstrating to the inefficacy of the objectives shown in the law as well as the loss of the human being dignity

UNUSUALLY STRONG ATTRACTION IN THE PRESENCE OF CONTINUUM BOUND-STATE

The result of few-particle ground-state calculation employing a two-particle nonlocal potential supporting a continuum bound state in addition to a negative-energy bound state has occasionally revealed unusually strong attraction in producing a very strongly bound ground state. In the presence of the continuum bound state the difference of phase shift between zero and infinite energies has an extra jump of pi as in the presence of an additional bound state. The wave function of the continuum bound state is identical with that of a strongly bound negative-energy state, which leads us to postulate a pseudo bound state in the two-particle system in order to explain the unexpected attraction. The role of the Pauli forbidden states is expected to be similar to these pseudo states.

Sexual Risk Recognition Deficits: The Role of Prior Victimization and Emotion Dysregulation

Recent theoretical writings suggest that the ineffective regulation of negative emotional states may reduce the ability of women to detect and respond effectively to situational and interpersonal factors that increase risk for sexual assault. However, little empirical research has explored this hypothesis. In the present study, it was hypothesized that prior sexual victimization and negative mood state would each independently predict poor risk recognition and less effective defensive actions in response to an analogue sexual assault vignette. Further, these variables were expected to interact to produce particularly impaired risk responses. Finally, that the in vivo emotion regulation strategy of suppression and corresponding cognitive resource usage (operationalized as memory impairment for the vignette) were hypothesized to mediate these associations. Participants were 668 female undergraduate students who were randomly assigned to receive a negative or neutral film mood induction followed by an audiotaped dating interaction during which they were instructed to indicate when the man had “gone too far” and describe an adaptive response to the situation. Approximately 33.5% of the sample reported a single victimization and 10% reported revictimization. Hypotheses were largely unsupported as sexual victimization history, mood condition, and their interaction did not impact risk recognition or adaptive responding. However, in vivo emotional suppression and cognitive resource usage were shown to predict delayed risk recognition only. Findings suggest that contrary to hypotheses, negative mood (as induced here) may not relate to risk recognition and response impairments. However, it may be important for victimization prevention programs that focus on risk perception to address possible underlying issues with emotional suppression and limited cognitive resources to improve risk perception abilities. Limitations and future directions are discussed.

Emotional engagement and orienting: the effects of picture size on affective response

For their survival, humans and animals can rely on motivational systems which are specialized in assessing the valence and imminence of dangers and appetitive cues. The Orienting Response (OR) is a fundamental response pattern that an organism executes whenever a novel or significant stimulus is detected, and has been shown to be consistently modulated by the affective value of a stimulus. However, detecting threatening stimuli and appetitive affordances while they are far away compared to when they are within reach constitutes an obvious evolutionary advantage. Building on the linear relationship between stimulus distance and retinal size, the present research was aimed at investigating the extent to which emotional modulation of distinct processes (action preparation, attentional capture, and subjective emotional state) is affected when reducing the retinal size of a picture. Studies 1-3 examined the effects of picture size on emotional response. Subjective feeling of engagement, as well as sympathetic activation, were modulated by picture size, suggesting that action preparation and subjective experience reflect the combined effects of detecting an arousing stimulus and assessing its imminence. On the other hand, physiological responses which are thought to reflect the amount of attentional resources invested in stimulus processing did not vary with picture size. Studies 4-6 were conducted to substantiate and extend the results of studies 1-3. In particular, it was noted that a decrease in picture size is associated with a loss in the low spatial frequencies of a picture, which might confound the interpretation of the results of studies 1-3. Therefore, emotional and neutral images which were either low-pass filtered or reduced in size were presented, and affective responses were measured. Most effects which were observed when manipulating image size were replicated by blurring pictures. However, pictures depicting highly arousing unpleasant contents were associated with a more pronounced decrease in affective modulation when pictures were reduced in size compared to when they were blurred. The present results provide important information for the study of processes involved in picture perception and in the genesis and expression of an emotional response. In particular, the availability of high spatial frequencies might affect the degree of activation of an internal representation of an affectively charged scene, and might modulate subjective emotional state and preparation for action. Moreover, the manipulation of stimulus imminence revealed important effects of stimulus engagement on specific components of the emotional response, and the implications of the present data for some models of emotions have been discussed. In particular, within the framework of a staged model of emotional response, the tactic and strategic role of response preparation and attention allocation to stimuli varying in engaging power has been discussed, considering the adaptive advantages that each might represent in an evolutionary view. Finally, the identification of perceptual parameters that allow affective processing to be carried out has important methodological applications in future studies examining emotional response in basic research or clinical contexts.

Gender Differences in Emotional Responses to Hooking Up

The present research looked to explore the relationship between the emotional responses of college students to different hooking up behaviors. Seven hundred and nine undergraduates participated in a web-based survey that included a demographic questionnaire, SDS, PANAS, AUDIT, and a measure of hooking up. This measure examined the frequency with which they participated in eight different types of hooking up varying by degree of familiarity to their hook partner and whether or not the hook up was coital or non-coital, as well as their emotional responses to the behavior and their perception of the emotional responses of their partner. Results showed that both menand women experienced more positive emotional responses to hooking up behaviors than negative emotional responses. Men experienced significantly more positive emotional responses to hook up behaviors than did women. Women experienced significantly more negative emotional responses for hook ups that were coital with strangers than did men, while men experienced more positive emotional responses for hook ups that were coital with strangers, coital with acquaintances, and coital with partners that were previous romantic partners than did women. Men also experienced more positive emotional responses for hook ups that were non-coital with strangers and non-coital withacquaintances. Men tended to rate their partner’s positive emotional responses higher than what women reported experiencing, particularly for hook ups with less familiar partners. Women’s ratings of their partner’s negative emotional responses were lower than what men actually reported experiencing. The data collected provide several opportunities for future analyses to be conducted and this research will add to the relatively small body of literature on hooking up.

Memory of childbirth in the second year: the long-term effect of a negative birth experience and its modulation by the perceived intranatal relationship with caregivers

OBJECTIVE: To assess the memory of various subdimensions of the birth experience in the second year postpartum, and to identify women in the first weeks postpartum at risk of developing a long-term negative memory. DESIGN, METHOD, OUTCOME MEASURES: New mothers' birth experience (BE) was assessed 48-96 hours postpartum (T1) by means of the SIL-Ger and the BBCI (perception of intranatal relationships); early postnatal adjustment (week 3 pp: T1(bis)) was also assessed. Then, four subgroups of women were defined by means of a cluster-analysis, integrating the T1/T1(bis) variables. To evaluate the memory of the BE, the SIL-Ger was again applied in the second year after childbirth (T2). First, the ratings of the SIL-Ger dimensions of T1 were compared to those at T2 in the whole sample. Then, the four subgroups were compared with respect to their ratings of the birth experience at T2 (correlations, ANOVAs and t-tests). RESULTS: In general, fulfillment, emotional adaptation, physical discomfort, and anxiety improve spontaneously over the first year postpartum, whereas in negative emotional experience, control, and time-going-slowly no shift over time is observed. However, women with a negative overall birth experience and a low level of perceived intranatal relationship at T1 run a high risk of retaining a negative memory in all of the seven subdimensions of the birth experience. CONCLUSIONS: Women at risk of developing a negative long-term memory of the BE can be identified at the time of early postpartum, when the overall birth experience and the perceived intranatal relationship are taken into account.