72 resultados para Lentivirus


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La réplication et l’assemblage du virus de l’hépatite C (VHC) sont régulés finement dans le temps et l’espace par les interactions protéiques entre le virus avec l’hôte. La compréhension de la biologie du virus ainsi que sa pathogénicité passe par les connaissances relatives aux interactions virus/hôte. Afin d’identifier ces interactions, nous avons exploité une approche d’immunoprécipitation (IP) couplée à une détection par spectrométrie de masse (MS), pour ensuite évaluer le rôle des protéines identifiées dans le cycle viral par une technique de silençage génique. Les protéines virales Core, NS2, NS3/4A, NS4B, NS5A et NS5B ont été exprimées individuellement dans les cellules humaines 293T et immunoprécipitées afin d’isoler des complexes protéiques qui ont été soumis à l’analyse MS. Ainsi, 98 protéines de l’hôte ont été identifiées avec un enrichissement significatif et illustrant une spécificité d’interaction. L’enrichissement de protéines connues dans la littérature a démontré la force de l’approche, ainsi que la validation de 6 nouvelles interactions virus/hôte. Enfin, le rôle de ces interactants sur la réplication virale a été évalué dans un criblage génomique par ARN interférant (ARNi). Deux systèmes rapporteurs de la réplication virale ont été utilisés : le système de réplicon sous-génomique (Huh7-Con1-Fluc) et le système infectieux (J6/JFH-1/p7Rluc2a), ainsi qu’un essai de toxicité cellulaire (Alamar Blue). Parmi les protéines de l’hôte interagissant avec le VHC, 28 protéines ont démontré un effet significatif sans effet de toxicité cellulaire, suggérant fortement un rôle dans la réplication du VHC. Globalement, l’étude a mené à l’identification de nouvelles interactions virus/hôte et l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles.

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Le neuroblastome (NB) est une tumeur fréquente et agressive du jeune enfant. Les tumeurs de haut grade de forme métastatique, généralement développées chez l'enfant de plus de 1 an, sont associées à une importante mortalité malgré un traitement lourd incluant une chimiothérapie à haute dose. La chimiorésistance est donc un problème majeur qui caractérise ces NB de haut grade. Une des hypothèses pour expliquer cette chimiorésistance est celle de l’activation de l’autophagie, un mécanisme auquel recourent les cellules afin de faire face aux situations de stress. D’ailleurs, plusieurs études ont démontré que l'autophagie était activée à la suite des thérapies anticancéreuses. Son inhibition pourrait donc représenter une stratégie thérapeutique très intéressante pour le traitement de cancers. Le but de ce projet de recherche a été de mettre en évidence l'importance de l'autophagie dans les cellules du NB ainsi que l'effet de son inhibition sur la sensibilité des cellules du NB à la chimiothérapie conventionnelle. La présence d'autophagie dans les cellules de NB et sa valeur pronostic ont été évaluées par une étude immunohistochimique et par western blot sur 184 tumeurs patient. Ensuite, dans le but de déterminer l'effet de la chimiothérapie conventionnelle sur le niveau d'autophagie, des études in vitro sur 6 lignées cellulaires ont été effectuées utilisant des tests de mesure d'autophagie (MDC, monodanylcadaverine), de viabilité cellulaire (MTT) et de western blot. Celles ci ont été suivies par des tests d'inhibition de l'autophagie par deux méthodes: l’inactivation du gène ATG5 par un lentivirus contenant un shRNA ciblant ATG5 ou de l'hydroxychloroquine (HCQ), un inhibiteur pharmacologique de l’autophagie. Cette inhibition a été testée seule ou en combinaison avec une chimiothérapie conventionnelle dans le but de déterminer le rôle de l'autophagie dans la sensibilisation des cellules de NB à la chimiothérapie. Ensuite, l’intérêt de l’inhibition de l’autophagie a été évalué sur des modèles murins. Enfin, le niveau d'autophagie a été testé dans des cellules souches de NB. Notre étude a démonté que l'autophagie est présente à un niveau basal dans une majorité des NB mais qu'elle ne représentait pas un facteur pronostic dans ce type de tumeur. Les différentes chimiothérapies testées induisent une augmentation de l'autophagie dans les cellules du NB. Les deux tests d'inhibition ont démontré in vitro que l'autophagie participe à la résistance des cellules aux traitements chimiothérapeutiques classiques du NB. Le blocage de l’autophagie in vivo augmente l’efficacité de la chimiothérapie, cependant certaines données associées au traitement par HCQ devront être complétées. Cette étude démontre que l'inhibition de l'autophagie en combinaison avec la chimiothérapie classique représente une approche thérapeutique prometteuse dans le traitement du NB.

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Problématique: Le virus du papillome humain (VPH) est présent dans près de 50% des cancers de l’oropharynx. Le potentiel oncogénique du VPH est encodé dans les oncoprotéines E6 et E7, qui agissent en modulant différents gènes, dont les gènes suppresseurs de tumeur p53 et pRb. Les cellules VPH positives démontrent une altération au niveau de la signalisation de la réponse aux dommages à l’ADN (RDA), un mécanisme de contrôle dans l’arrêt de la croissance des cellules ayant subit des dommages au niveau de leur ADN. Hypothèse et objectifs : Nous croyons que les défauts au niveau de la RDA des cancers VPH positifs peuvent être exploités afin de sensibiliser préférentiellement les cellules cancéreuses aux traitements de radiothérapie. Cette stratégie de recherche nécessite l’élaboration d’un modèle cellulaire de carcinogenèse isogénique pour le cancer de l’oropharynx que nous proposons de développer et de caractériser. L’étude vise à dériver des lignées isogéniques à partir de kératinocytes primaires et cellules épithéliales de l’oropharynx pour ensuite valider la carcinogenèse de notre modèle in vitro & in vivo Méthodologie : Des lignées cellulaires de kératinocytes primaires et de cellules épithéliales de l’oropharynx ont été successivement modifiées par transduction afin de présenter les mutations associées aux cancers de l’oropharynx induits par le VPH. Les cellules ont été modifiées avec des lentivirus codants pour la télomérase (hTERT), les oncogènes E6, E7 et RasV12. Afin de valider la cancérogenèse in vitro de notre modèle, des études d’invasion en matrigel et de croissance sans ancrage en agar mou ont été réalisées. Les populations cellulaires transformées ont été ensuite introduites dans des souris immunodéficientes afin d’évaluer leur tumorogénicité in vivo. Résultats : À partir des plasmides recombinés construits par méthodes de clonage traditionnelle et de recombinaison « Gateway », nous avons produit des lentivirus codants pour la télomérase humaine (hTERT), les oncogènes viraux E6 et E7 et l’oncogène Ras. Les kératinocytes primaires et cellules épithéliales de l’oropharynx ont été infectés successivement par transduction et sélectionnés. Nous avons validé l’expression de nos transgènes par méthode d’immunofluorescence, de Western Blot et de réaction de polymérisation en chaîne quantitative en temps réel (qRT-PCR). Nous avons établi trois lignées des cellules épithéliales de l’oropharynx (HNOE) à partir d’échantillons tissulaires prélevés lors d’amygdalectomie (HNOE42, HNO45, HNOE46). Les cellules transduites avec le lentivirus exprimant le promoteur fort CMV/TO de l’oncogène RasV12 ont présenté un changement morphologique compatible avec une sénescence prématurée induite par l’oncogène Ras. En exprimant des quantités plus faibles du RasV12 mutant, la lignée cellulaire HEKn hTERT-E6-E7 PGK RasV12 a réussi à échapper à la sénescence induite par l’oncogène Ras. La population cellulaire exprimant HEKn hTERT-E6-E7-PGK RasV12 a présenté un phénotype malin en culture et à l’étude d'invasion, mais n’a pas démontré de résultats positifs à l’étude de croissance sans ancrage en agar mou ni en xénogreffe en souris immunodéficientes. Conclusion : Nos résultats démontrent qu’en présence des oncogènes viraux E6 et E7, il y a un troisième mécanisme suppresseur de tumeur qui médie la sénescence induite par l’oncogène Ras. Nous avons identifié que la présence de E6 seule ne suffit pas à immortaliser les kératinocytes primaires humains (HEKn). Nous n’avons pas réussi à créer un modèle in vitro de carcinogenèse pour les cancers de l’oropharynx induits par le VPH.

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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The aim of the present study was to determine the coinfection of Leishmania sp. with Toxoplasma gondii, Feline Immunodeficiency Virus (FIV) and Feline Leukemia Virus (FeLV) in a population of cats from an endemic area for zoonotic visceral leishmaniasis. An overall 66/302 (21.85%) cats were found positive for Leishmania sp., with infection determined by direct parasitological examination in 30/302(9.93%), by serology in 46/302(15.23%) and by both in 10/302 (3.31%) cats. Real time PCR followed by amplicon sequencing successfully confirmed Leishmania infantum (syn Leishmania chagasi) infection. Out of the Leishmania infected cats, coinfection with FIV was observed in 12/66(18.18%), with T. gondii in 17/66 (25.75%) and with both agents in 5/66(7.58%) cats. FeLV was found only in a single adult cat with no Leishmania infection. A positive association was observed in coinfection of Leishmania and FIV (p < 0.0001), but not with T. gondii (p > 0.05). In conclusion, cats living in endemic areas of visceral leishmaniasis are significantly more likely to be coinfected with Fly, which may present confounding clinical signs and therefore cats in such areas should be always carefully screened for coinfections. (C) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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Este estudo teve como objetivo produzir um antígeno (Ag) a partir de cultura de células de membrana sinovial caprina (MSC) infectadas com o vírus de artrite encefalite caprina (CAEV), pela técnica de microfiltração seriada, substituindo a ultracentrifugação em colchão de sacarose (UCCS) para utilização em ELISA indireto (ELISA-i). Amostras de 188 soros caprinos, que previamente foram testados pelo Western blot (WB) com Ag UCCS, foram submetidas à análise pelo ELISA-i com o novo antígeno produzido, que mostrou concordância de 92% em relação ao antígeno UCCS. A sensibilidade e a especificidade do ELISA em relação ao WB foram de 95,6% e 88,5%, respectivamente. A nova técnica, criada a partir de microfiltrações, mostrou-se efetiva e de baixo custo para o diagnóstico sorológico de anticorpos para CAEV em comparação ao antígeno ultracentrifugado, e constitui uma alternativa viável para produção de antígeno purificado de lentivírus de pequenos ruminantes.

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CAE is caused by a lentivirus. The animals are mainly infected when taking contaminated colostrums and/or milk. This study proposed a CAE control strategy without sacrificing contaminated mothers. Thirty-nine female kids, born to CAE seropositive mothers were isolated from their mothers at birth and fed heat-treated colostrums and pasteurized milk from seronegative goats up to two months of age. All kids were submitted to three-monthly serological tests from birth to 12 months; seropositives were segregated from the herd. The control group consisted of 12 kids born to seropositive mothers that remained with their mothers. Diagnosis was the same, but seropositve animals were not segregated. At the end of 12 months, 34 (87%) animals from the experimental group remained seronegative with 76% to 98% confidence limits; in control group animals, the accumulated negativity rate was 17%, with 0% and 38% confidence limits. These results show that the proposed plan is viable to assure disease control in contaminated herds and that without it contamination can pass to animals born to infected goats.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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Objetivou-se neste estudo, avaliar a dinâmica da infecção intramamária de ovelhas por meio da avaliação clínica, da contagem de células somáticas e do isolamento de bactérias envolvidas na infecção mamária ao longo de toda a lactação, bem como o perfil de sensibilidade destes isolados frente a antimicrobianos. Foram avaliadas 34 ovelhas da raça Santa Inês criadas em sistema semi-intensivo e submetidas ao mesmo manejo higiênico-sanitário e nutricional acompanhadas antes e durante o período de lactação: aproximadamente 10 dias que precedeu ao parto, 15 dias pós-parto (dpp), 30 dpp, 60 dpp e 90 dpp (secagem). Nestes momentos foi realizado o exame clínico da glândula. A contagem de células somáticas (CCS) e o CMT foram realizados nos momentos seguintes ao parto (15dpp, 30dpp, 60dpp e 90dpp), assim como a análise bacteriológica, realizada além dos momentos citados anteriormente, também no momento que precedeu ao parto. A colheita do leite foi realizada por ordenha manual. Todas as ovelhas foram submetidas à sorologia para lentivírus. Os dados da variável CCS foram submetidos ao teste de normalidade segundo Kolmogorov-Smirnov e por não atender a premissa de normalidade, foram transformados em log de base 10 (Log10). Por conseguinte efetuou-se a análise de variância e contraste de médias pelo teste de Tukey com nível de significância de P<0,05. Foi realizado o estudo descritivo das variáveis empregando-se a distribuição de frequências (%). O valor médio da CCS das glândulas não reagentes ao CMT, ao longo do período de lactação, variou de 387.896,08 células/mL a 620.611,11 células/mL e nas glândulas reagentes, dependendo do escore do CMT, apresentou valores médios que variaram de 2.133.914,19 células/mL a 6.730.514,50 células/mL, sem contudo sofrer influência das diferentes fases da lactação. Os resultados obtidos permitiram concluir que a mastite subclínica representa uma preocupação sanitária na criação de ovelhas Santa Inês, chamando-se atenção para o período que precede o parto devido o alto percentual de isolamento bacteriano em glândulas aparentemente sadias, bem como a elevada frequência de isolamento, particularmente de Staphylococcus coagulase-negativo no primeiro mês de lactação.

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)

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The aim of the present study was to determine the coinfection of Leishmania sp. with Toxoplasma gondii, Feline Immunodeficiency Virus (FIV) and Feline Leukemia Virus (FeLV) in a population of cats from an endemic area for zoonotic visceral leishmaniasis. An overall 66/302 (21.85%) cats were found positive for Leishmania sp., with infection determined by direct parasitological examination in 30/302(9.93%), by serology in 46/302(15.23%) and by both in 10/302 (3.31%) cats. Real time PCR followed by amplicon sequencing successfully confirmed Leishmania infantum (syn Leishmania chagasi) infection. Out of the Leishmania infected cats, coinfection with FIV was observed in 12/66(18.18%), with T. gondii in 17/66 (25.75%) and with both agents in 5/66(7.58%) cats. FeLV was found only in a single adult cat with no Leishmania infection. A positive association was observed in coinfection of Leishmania and FIV (p < 0.0001), but not with T. gondii (p > 0.05). In conclusion, cats living in endemic areas of visceral leishmaniasis are significantly more likely to be coinfected with Fly, which may present confounding clinical signs and therefore cats in such areas should be always carefully screened for coinfections. (C) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.

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In the northeast of Brazil, caprine arthritis-encephalitis (CAE) is one of the key reasons for herd productivity decreasing that result in considerable economic losses. A comparative study was carried out using computed radiography (CR), histological analysis (HA), and scanning electronic microscopy (SEM) of the joints of CAE infected and normal goats. Humerus head surface of positive animals presented reduced joint space, increased bone density, and signs of degenerative joint disease (DJD). The carpal joint presented no morphological alterations in CR in any of the animals studied. Tarsus joint was the most affected, characterized by severe DJD, absence of joint space, increased periarticular soft tissue density, edema, and bone sclerosis. Histological analysis showed chronic tissue lesions, complete loss of the surface zone, absence of proteoglycans in the transition and radial zones and destruction of the cartilage surface in the CAE positive animals. Analysis by SEM showed ulcerated lesions with irregular and folded patterns on the joint surface that distinguished the limits between areas of normal and affected cartilage. The morphological study of the joints of normal and CAE positive goats deepened understanding of the alteration in the tissue bioarchitecture of the most affected joints. The SEM finding sustained previous histological reports, similar to those found for rheumatoid arthritis, suggesting that the goat infected with CAE can be considered as a potential model for research in this area.