996 resultados para Grimm, Wilhelm
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1813
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[s.c.]
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Loin d'être « purement allemands », nombre de contes des Grimm réécrivent les contes français largement diffusés en Allemagne au 18e siècle en les « reconfigurant » selon leurs propres paradigmes esthétiques et idéologiques. L'étude introductive de la comparatiste Ute Heidmann montre que ce dialogisme européen est resté peu exploré en raison d'une « scénographie en trompe-l'oeil » qui les présente comme issus du « terroir » hessois. Toutefois, les notes des Grimm (constituées en volume autonome dès 1822), dont une partie importante est traduite et commentée ici pour la première fois en français par Loreto Núñez, indiquent ces intertextes tout en les faisant passer pour des « correspondances » dues à une origine commune. L'étude de Jean Mainil retrace le dialogue intertextuel de Rapunzel (Raiponce) avec Persinette de La Force et Petrosinella de Basile. Les cinq études suivantes de Cyrille François, Nathalie Prince, Pascale Auraix-Jonchière, Jean-Michel Adam et Marcio Venício Barbosa retracent les dialogues intertextuels que les contes des Grimm, eux-mêmes fondamentalement intertextuels, ont sollicité à leur tour dans des textes du 19e et du 20e siècle. Elles montrent comment Hans-Christian Andersen, Jean Lorrain (dont l'étonnant conte Neigefleur est reproduit à la suite de l'étude de Nathalie Prince), Robert Walser, Henry Pourrat et les écrivains brésiliens Millôr Ferandes, Mario Prata, Chico Buarque et Guimarães Rosa inventent de nouvelles formes et des procédés intertextuels originaux en réponse aux contes des Grimm en créant de nouveaux contes originaux comme l'avaient fait les Grimm eux-mêmes en réponse aux narrateurs français. Dans les Mélanges, Veronica Bonanni prolonge ce dossier par une étude consacrée à la traduction par Collodi de L'Oiseau bleue de Marie-Catherine d'Aulnoy, qui procède également d'un véritable dialogue intertextuel.
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Wilhelm Zielys ca. 1511-21 in Bern entstandene Prosaromane ‛Olwier und Artus' und ‛Valentin und Orsus' nach französischer Vorlage sind bisher kaum erschlossen. Lediglich ihre Paratexte werden seit jeher registriert: Zielys Vorrede zum 1521 als Doppelausgabe erschienenen Erstdruck beider Romane sowie ein erläuterndes Schlusskapitel zu ‛Olwier und Artus' gelten als innovative Lösungsversuche des im 16. Jahrhundert virulenten Wahrheitsproblems der Literatur und als frühe Zeugnisse für die Entwicklung modernen Fiktionsbewusstseins. Der Beitrag analysiert zunächst in systematischem Zugriff Verbindungspunkte zur neuzeitlichen Literaturästhetik und zeigt auf, daß diese Verbindungen nicht historisch sein können. In einem zweiten, historischen Zugriff untersucht er Zielys Modell im Kontext seines Gesamtwerks und stellt es in den kulturgeschichtlichen Zusammenhang der Jahre um 1520 in der alten Eidgenossenschaft. Er arbeitet die enge Anbindung der poetologischen Positionierung Zielys an den glaubensgeschichtlichen Diskurs am Vorabend der Berner Reformation heraus und wirft neue Fragen zur Auseinandersetzung mit dem Fiktionsproblem im Prosaroman, zugleich auch nach dem literaturwissenschaftlichen Zugang zu vormoderner Fiktionalität, auf.
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Dans «La Belle au bois dormant» et «Dornröschen», des personnages aux pouvoirs magiques déterminent l'avenir des héroïnes en leur accordant des dons positifs ou négatifs. La comparaison des textes montre toutefois que les fées et les weise Frauen (femmes sages), issues de traditions différentes, ne jouent pas les mêmes rôles dans les intrigues et que leurs actions ne sont pas présentées de la même manière. Si le conte de Perrault explique les motivations des fées et en fait des êtres réfléchis, le Märchen des Grimm représente les weise Frauen comme des figures énigmatiques appartenant à un univers où se déroulent des événements inexpliqués. Ainsi, le traitement de ces personnages féminins emblématiques reflète une volonté de rationaliser le merveilleux chez Perrault, contrairement aux Grimm, et témoigne ainsi de différences génériques, mais aussi historiques et culturelles plus larges. / Both in «La Belle au bois dormant» and in «Dornröschen», characters with magical powers determine the future of the heroines by endowing them with positive or negative gifts. The comparison of the two texts nonetheless shows that the fées (fairies) and the weise Frauen (wise women) -coming as they do from different cultural traditions- do not play the same role in the plot, nor are their actions presented in the same way. Whereas Perrault's conte explains the fairies' motivations and portrays them as rational beings, Grimm's Märchen depicts weise Frauen as mysterious women who belong to a universe of unexplained events. The treatment of these wondrous feminine figures thus testifies to a willingness to rationalise the marvellous in Perrault, and to present it as self-evident in Grimm, thereby reflecting generic as well as broader historical and cultural differences.
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Contient : Lettres de Klüpfel à Grimm (1764-1765)