Un mapa de representaciones sobre uso/s y usuario/s de drogas ilegales desde la Semiótica de Enunciados

El objetivo del presente trabajo es describir, poner en práctica y evaluar los alcances del método analítico conocido como Semiótica de Enunciados para el análisis de representaciones sociales, a partir de entrevistas realizadas a actores vinculados al fenómeno de las drogas ilegales. En esta oportunidad posibilitó establecer un primer mapa conceptual de cómo diversos actores (legisladores, militantes sociales, usuarios y ex usuarios de drogas, trabajadores estatales en adicciones, miembros de organizaciones civiles) definen uso/s y usuario/s de drogas ilegales, siendo identificadas dos formaciones discursivas que están en tensión. Además deja en evidencia algunas tensiones dentro de cada formación discursiva, así como las correlaciones entre ambas formaciones, y las contradicciones u opacidades en el discurso de los actores

Repenser l’histoire de la jouabilité : l’émergence du jeu de stratégie en temps réel

L’objectif de cette thèse est de réfléchir aux enjeux d’une histoire du jeu de stratégie en temps réel (STR). Il s’agit de mieux comprendre les contextes dans lesquels le genre prend sens pour historiciser son émergence et sa période classique. Cette thèse cherche à documenter, d’une part, la cristallisation du STR en tant qu’objet ayant une forme relativement stable et en tant que corpus précis et identifié et, d’autre part, l’émergence des formes de jouabilité classiques des STR. La première partie est consacrée à décrire l’objet de cette recherche, pour mieux comprendre la complexité du terme « stratégie » et de la catégorisation « jeu de stratégie ». La seconde partie met en place la réflexion épistémologique en montrant comment on peut tenir compte de la jouabilité dans un travail historien. Elle définit le concept de paradigme de jouabilité en tant que formation discursive pour regrouper différents énoncés actionnels en une unité logique qui n’est pas nécessairement l’équivalent du genre. La troisième partie cartographie l’émergence du genre entre les wargames des années 1970 et les jeux en multijoueur de la décennie suivante. Deux paradigmes de jouabilité se distinguent pour former le STR classique : le paradigme de décryptage et le paradigme de prévision. La quatrième partie explique et contextualise le STR classique en montrant qu’il comporte ces deux paradigmes de jouabilité dans deux modes de jeu qui offrent des expériences fondamentalement différentes l’une de l’autre.

Repenser l’histoire de la jouabilité : l’émergence du jeu de stratégie en temps réel

L’objectif de cette thèse est de réfléchir aux enjeux d’une histoire du jeu de stratégie en temps réel (STR). Il s’agit de mieux comprendre les contextes dans lesquels le genre prend sens pour historiciser son émergence et sa période classique. Cette thèse cherche à documenter, d’une part, la cristallisation du STR en tant qu’objet ayant une forme relativement stable et en tant que corpus précis et identifié et, d’autre part, l’émergence des formes de jouabilité classiques des STR. La première partie est consacrée à décrire l’objet de cette recherche, pour mieux comprendre la complexité du terme « stratégie » et de la catégorisation « jeu de stratégie ». La seconde partie met en place la réflexion épistémologique en montrant comment on peut tenir compte de la jouabilité dans un travail historien. Elle définit le concept de paradigme de jouabilité en tant que formation discursive pour regrouper différents énoncés actionnels en une unité logique qui n’est pas nécessairement l’équivalent du genre. La troisième partie cartographie l’émergence du genre entre les wargames des années 1970 et les jeux en multijoueur de la décennie suivante. Deux paradigmes de jouabilité se distinguent pour former le STR classique : le paradigme de décryptage et le paradigme de prévision. La quatrième partie explique et contextualise le STR classique en montrant qu’il comporte ces deux paradigmes de jouabilité dans deux modes de jeu qui offrent des expériences fondamentalement différentes l’une de l’autre.

Diversity, difference and nation: indigenous peoples on screen in Mexico

This paper draws on constructivist theories of identity that regard the self as, paradoxically, coming into existence through interaction with the other, to investigate the discursive formation of indigenous people in the forging of Mexican national identity. The aim of the essay is to show how difference has been managed and deployed in the establishment of national Mexican identities from independence until the present. This is done with reference to visual culture and film and illustrated with examples from the ‘Golden Age’ as well as ‘the New Mexican Cinema’.

Research in information systems: A study of diversity and inter-disciplinary discourse in the AIS basket journals between 1995 and 2011

The paper investigates how Information Systems (IS) has emerged as the product of inter-disciplinary discourses. The research aim in this study is to better understand diversity in IS research, and the extent to which the diversity of discourse expanded and contracted from 1995 to 2011. Methodologically, we apply a combined citations/co-citations analysis based on the eight Association for Information Systems basket journals and the 22 subject-field classification framework provided by the Association of Business Schools. Our findings suggest that IS is in a state of continuous interaction and competition with other disciplines. General Management was reduced from a dominant position as a reference discipline in IS at the expense of a growing variety of other discourses including Business Strategy, Marketing, and Ethics and Governance, among others. Over time, IS as a field moved from the periphery to a central position during its discursive formation. This supports the notion of IS as a fluid discipline dynamically embracing a diverse range of adjacent reference disciplines, while keeping a degree of continuing interaction with them. Understanding where IS is currently at allows us to better understand and propose fruitful avenues for its development in both academia and practice. © 2013 JIT Palgrave Macmillan All rights reserved.

La formation discursive eurorégionale. Articulation et approche sémantique d’un corpus multilingue

L’objectif de cet article est double :il s’agit, d’une part, de présenter un nouveau corpus permettant d’envisager le phénomène émergent de la communication transfrontalière en Europe et, d’autre part, de formuler trois questionnements utiles au cadrage de son analyse sémantique. À partir du corpus eurorégional – multilingue et multigenre - nous posons les questions de la dispersion des discours en ligne, de l’hétérogénéité des données et de la contextualisation de l’analyse. Notre démarche consiste à construire progressivement un modèle d’analyse adapté à l’appréhension, tantôt automatique et tantôt manuelle, de la diversité des textes. Enfin, nous proposons d’illustrer la démarche en l’appliquant à la mobilité, observable récurrent du corpus.

English as identity formation

Literate practices and identities matter, those of both students and their teachers. There is considerable research exploring the discursive construction of students’ literacy practices and identities and the discursively mediated identities of literacy and English teachers. As Moje and Luke (2009) note, how identity is viewed influences and is influenced by the way literacy is viewed. Teachers’ literate identities and conceptualisations of literacy shape what counts as literacy in their classrooms, but also frame, shape and often limit students’ identities, both as readers and as writers (Hall, 2012).

La migration pour études : l’expérience de retour des diplômés guinéens dans leur pays d’origine après une formation au Canada

Notre recherche a pour objet la migration pour études et plus précisément l’expérience de retour et du non-retour des diplômés guinéens formés au Canada. Elle repose sur une démarche qualitative. Prenant appui sur des matériaux discursifs issus d’entrevues individuelles dans deux sites (en Guinée et au Canada), auprès d’un échantillon de trente et un diplômés, notre étude s’est attachée, dans un premier temps, à faire ressortir les motivations des étudiants à « retourner au pays » à la fin de leurs études au Canada ou, à l’inverse, à demeurer dans le pays d’accueil. Dans une seconde phase, la recherche s'est intéressée au devenir des enquêtés après leurs études et en particulier à l’insertion ou réinsertion sociale, familiale et professionnelle des diplômés retournés en Guinée ou installés au Canada. Enfin, notre étude examine les perspectives d’avenir de l’ensemble de nos répondants; leurs satisfactions et frustrations après le retour en Guinée ou l’installation au Canada, le bilan qu’ils tirent de leur expérience de migration pour études mais aussi les perspectives de retour éventuelles et les liens que ceux qui sont restés entretiennent avec leur pays d’origine. Pour les diplômés retournés en Guinée, l’analyse des données montre que les « perspectives d’emploi et de promotion » ont joué un rôle central dans leur décision de rentrer. Ils sont également nombreux a déclaré avoir choisi le retour pour des raisons familiales. Certains justifient aussi leur retour par « la volonté de servir le pays ». Si l’insertion familiale a été facile pour la plupart des diplômés retournés en Guinée, la réinsertion sociale, le retour à des pratiques sociales et à un environnement précaire « qu’ils avaient oublié » semble en revanche avoir été moins aisé. Sur le plan professionnel, le séjour canadien est perçu comme ayant eu un impact très positif sur leur carrière. Les diplômes canadiens semblent très valorisés en Guinée et les réseaux canadiens que les diplômés ont pu établir lors de leur séjour sont aussi très utiles. La possibilité de trouver un emploi décent au Canada domine également le discours des répondants qui ont choisi de demeurer au pays d’accueil après leur formation. Les répondants ayant choisi de demeurer au Canada évoquent également fréquemment l’idée de « sacrifier » leur retour au profit de « l’avenir » des enfants. La politique de l’immigration canadienne par « l’incitation » de demeurer au Canada après les études ont aussi influencé certains diplômés dans leurs décisions de ne pas retourner. Même s’ils évoquent fréquemment l’emploi pour justifier leur installation au Canada, nos répondants restés au Canada ne trouvent pas facilement un travail qui correspond à leur formation et doivent souvent se contenter de « petits boulots ». Plusieurs pointent du doigt le «bilinguisme» et la «discrimination» en milieu de travail comme obstacles majeurs. Enfin, pour bon nombre d’entre eux le « retour au pays » est une perspective jamais écartée, la plupart n’ont jamais coupé le lien avec leur pays d’origine et plusieurs tiennent à faire connaître la culture guinéenne à leurs enfants.

Identity formation at the beginning of the twenty-first century: Intersubjectivity, art, and medicine in Siri Hustvedt’s works

„Ich bin, weil du bist“ – so lautet eines der Schlüsselzitate in What I Loved, dem 2003 erschienenen dritten Roman der zeitgenössischen amerikanischen Autorin Siri Hustvedt. Die Bedeutung von Beziehung und Interaktion für die Identitätsbildung spielt eine zentrale Rolle nicht nur in diesem Roman, sondern auch in ihrem Gesamtwerk, das vier Romane, ein memoir, drei Essay-Sammlungen und einen Lyrikband umfasst. Hustvedt erforscht die Identität als ein vielschichtiges Produkt bewusster und unbewusster Verknüpfungen innerhalb der sozialen und biologischen Umwelt. Das Bewusstsein wird als eine dialogisch geprägte Entität gezeigt, dessen Identität erst durch die Beziehung auf ein Anderes geformt werden kann. Um dem Mysterium der menschlichen Identitätsfindung nachzuspüren, bedient sich Hustvedt sowohl philosophischer, psychoanalytischer, biologischer als auch kunsttheoretischer Diskurse. In ihren Romanen stellt sich die Frage nach der Erklärung von Identität als komplexe Problematik dar: Ist die Beziehung zu anderen Menschen vor allem durch unsere Entwicklung als Kind und die Nähe zu Bezugspersonen geprägt? In welchem Ausmaß ist das Empfinden von Subjektivität beeinflusst von körperlichen und unbewussten Mechanismen? Inwiefern ist die Wahrnehmung visueller Kunst eine Kooperation zwischen Betrachter und Künstler? rnDiesen und anderen Fragen geht diese Dissertation nach, indem sie Hustvedts Werk als Anlass für eine Analyse intersubjektiver Strukturen der Identität nimmt. Die Intersubjektivitätsphiloso¬phien von Hegel, Buber, Bakhtin, Husserl, und Merleau-Ponty dienen hierbei als Ausgangspunkt für die Interpretation von relationaler Identität in Hustvedts Werken. Die Dissertation konzentriert sich auf Hustvedts Darstellung der Beziehung zwischen Selbst und Anderem in der Photographie und in der Malerei, der Überschreitung von Körpergrenzen in Hysterie und Anorexie sowie der Auswirkung des Verlustes von Bezugspersonen auf die persönliche Identität. Entscheidend für den Hustvedtschen Kunstbegriff ist das Zusammenspiel von Kunstobjekt, Künstler und Betrachter. Die Grenzen zwischen Innerem und Äußeren werden aufgelöst: mal wird der Rezipient Teil des Kunstwerks, mal verschmilzt der Künstler förmlich mit seinem Objekt. Auch hier wird wiederum deutlich, dass Identität nur in Wechselbeziehung und als zwischenmenschliche Kooperation entsteht. Hustvedt betritt durch ihre einzigartige Auseinandersetzung mit den Wechselbeziehungen und fragilen Grenzen zwischen Ich und Umwelt Neuland auf dem Gebiet der literarischen Identitätsforschung, da sie ihr Prinzip des „mixing,“ des unausweichlichen Eindringens fremder Substanz in die eigene Identität, aus dem Blickwinkel dieser verschiedenen Erklärungsansätze beleuchtet. rn

The discursive construction of Japanese identity and its haunting others

This dissertation examined the formation of Japanese identity politics after World War II. Since World War II, Japan has had to deal with a contradictory image of its national self. On the one hand, as a nation responsible for colonizing fellow Asian countries in the 1930s and 1940s, Japan has struggled with an image/identity as a regional aggressor. On the other hand, having faced the harsh realities of defeat after the war, Japan has seen itself depicted as a victim. By employing the technique of discourse analysis as a way to study identity formation through official foreign policy documents and news media narratives, this study reconceptualized Japanese foreign policy as a set of discursive practices that attempt to produce renewed images of Japan's national self. The dissertation employed case studies to analyze two key sites of Japanese postwar identity formation: (1) the case of Okinawa, an island/territory integral to postwar relations between Japan and the United States and marked by a series of US military rapes of native Okinawan girls; and (2) the case of comfort women in Japan and East Asia, which has led to Japan being blamed for its wartime sexual enslavement of Asian women. These case studies found that it was through coping with the haunting ghost of its wartime past that Japan sought to produce "postwar Japan" as an identity distinct from "wartime imperial Japan" or from "defeated, emasculated Japan" and, thus, hoped to emerge as a "reborn" moral and pacifist nation. The research showed that Japan struggled to invent a new self in a way that mobilized gendered dichotomies and, furthermore, created "others" who were not just spatially located (the United States, Asian neighboring nations) but also temporally marked ("old Japan"). The dissertation concluded that Japanese foreign policy is an ongoing struggle to define the Japanese national self vis-à-vis both spatial and historical "others," and that, consequently, postwar Japan has always been haunted by its past self, no matter how much Japan's foreign policy discourses were trying to make this past self into a distant or forgotten other.

The Discursive Construction of Japanese Identity and its Haunting Others

This dissertation examined the formation of Japanese identity politics after World War II. Since World War II, Japan has had to deal with a contradictory image of its national self. On the one hand, as a nation responsible for colonizing fellow Asian countries in the 1930s and 1940s, Japan has struggled with an image/identity as a regional aggressor. On the other hand, having faced the harsh realities of defeat after the war, Japan has seen itself depicted as a victim. By employing the technique of discourse analysis as a way to study identity formation through official foreign policy documents and news media narratives, this study reconceptualized Japanese foreign policy as a set of discursive practices that attempt to produce renewed images of Japan’s national self. The dissertation employed case studies to analyze two key sites of Japanese postwar identity formation: (1) the case of Okinawa, an island/territory integral to postwar relations between Japan and the United States and marked by a series of US military rapes of native Okinawan girls; and (2) the case of comfort women in Japan and East Asia, which has led to Japan being blamed for its wartime sexual enslavement of Asian women. These case studies found that it was through coping with the haunting ghost of its wartime past that Japan sought to produce “postwar Japan” as an identity distinct from “wartime imperial Japan” or from “defeated, emasculated Japan” and, thus, hoped to emerge as a “reborn” moral and pacifist nation. The research showed that Japan struggled to invent a new self in a way that mobilized gendered dichotomies and, furthermore, created “others” who were not just spatially located (the United States, Asian neighboring nations) but also temporally marked (“old Japan”). The dissertation concluded that Japanese foreign policy is an ongoing struggle to define the Japanese national self vis-à-vis both spatial and historical “others,” and that, consequently, postwar Japan has always been haunted by its past self, no matter how much Japan’s foreign policy discourses were trying to make this past self into a distant or forgotten other.