Against Rehabilitation; For Reparitive Justice

The difficulties of re-imagining the possible relationships between crime and justice in capitalist societies, and imagining the possible meanings of democracy in societies characterised by gross inequalities of knowledge, and exclusion of the majority from political decisions are well known. One such difficulty stems from the impossible necessity of maintaining stances of both constant reform and constant critique (see Carlen, 2012). Confronted with economic and cultural inequalities which routinely deny ideals of justice and democracy, there can be a temptation to suppress (or bracket-off) troubling knowledge of criminal justice's and democracy's maligned underbellies and instead talk 'as if' criminal justice's ideal play of governance is always and already realised in its rhetoric. In some senses, this 'as if' talk is aspirational and it is difficult to see how it could be otherwise if more just conceptions of criminal justice and more democratic forms of democracy are to be conceived. However, when, as often happens, aspirational criminal justice concepts become routinised and acted upon as if they can be realised without fundamental social change, they become penal imaginaries, part of a taken-for-granted ideological baggage which, because it is taken-for-granted, obstructs critique (see Carlen, 2008). One such penal imaginary is the concept of rehabilitation, a concept which has a long history of justifying almost every kind of non-lethal response to lawbreaking and which is currently being reborn yet again in theories of criminal desistance and anti-prison campaigns as well as in the more invidious rehabilitation industry with its sales of programmes for cognitive reform.

What Have We Learned in Five Decades of Neutralization Research?

Neutralization theory, though a popular framework for understanding deviant behavior, remains badly underdeveloped. Few attempts have been made to connect it to narrative and sociocognitive research in psychology and related fields. From this wider perspective, one reason neutralization theory has received only mixed empirical support is that it has been understood as a theory of criminal etiology. This makes little sense (how can one neutralize something before they have done it?) and makes the theory difficult to test. Neutralization should instead be seen as playing a role in persistence in or desistance from criminal behavior. The theory's central premises need to be substantially complicated. The notions that all excuses or justifications are "bad" and that reform involves "accepting complete responsibility" for one's actions are not tenable.

La dynamique de la déviance : comparaison entre les trajectoires de vie de délinquants et de joueurs excessifs

Cette thèse de doctorat explore les trajectoires de deux types de déviance, celle de joueurs excessifs (N=100) et celle de délinquants (N=172). Le questionnaire utilisé dans chacun des cas possède un important volet destiné à recueillir des renseignements de manière chronologique par différentes thématiques; la méthode des calendriers d’histoire de vie. L’intérêt d’une analyse de calendrier est qu’elle permet de tenir compte des changements ponctuels de comportement et d’évaluer les effets à court terme de la prise en charge des sujets au cours de leur carrière déviante. La démonstration se base sur trois dimensions des trajectoires : l’intensité de l’engagement, les épisodes d’abstinence volontaire et les épisodes de rechutes. Le résultat majeur de ma thèse montre que les circonstances de vie (facteurs dynamiques) rendent bien compte des dimensions des trajectoires alors que les caractéristiques des individus (facteurs fixes ou statiques) ont souvent très peu de force explicative. Une analyse attentive des effets indirects montre la pertinence de continuer à s’intéresser à ces facteurs. En effet, l’impact des caractéristiques dynamiques est souvent conditionnel à certaines variables statiques. Aucune étude, tant américaine que canadienne, ne s’est penchée sur la dynamique des trajectoires de joueurs excessifs. Le troisième chapitre examine les fluctuations mensuelles des sommes englouties dans les jeux de hasard et d’argent. On s’efforce de comprendre ce qui incite les joueurs à dépenser davantage certains mois et moins à d’autres. Une attention particulière est aussi consacrée aux mois où les joueurs cessent de participer aux jeux de hasard et d’argent et aux facteurs qui favorisent cette abstinence provisoire. Le quatrième chapitre se concentre sur les trajectoires de délinquants. Dans ce cas-ci, la performance criminelle, les revenus illégaux mensuels, mesure l’intensité de l’engagement criminel. On s’intéresse dans ce chapitre aux conditions régissant à la fois les épisodes de réussite criminelle et les épisodes concomitants de désistement temporaire. Les mesures « officielles » de récidive (nouvelle condamnation, nouvelle entrée en thérapie) présentent un problème de chiffre noir (les rechutes effectives sont plus nombreuses que les rechutes connues des autorités officielles). L’intérêt du chapitre cinq est de miser sur une analyse autorévélée des rechutes et du « moment » où ces rechutes se produisent. Le deuxième objectif de cette étude est de comparer les épisodes de rechutes dans ces deux trajectoires de déviance. La logique de ce chapitre suit celles des précédents, on s’intéresse à la dynamique qui entoure ces épisodes, on se demande si elle est similaire au sein des deux trajectoires déviantes.

Criminal achievement and offender self-efficacy

La notion de réussite criminelle a essentiellement été définie au moyen de l’indicateur objectif des gains monétaires. Si l’idée selon laquelle l’argent est au coeur de la réussite professionnelle fait l’objet d’un large consensus social, il semble improbable que les gains monétaires permettent à eux seuls d’appréhender la réussite. Pour mieux comprendre certaines dimensions des carrières criminelles telles que la persistance et le désistement, il paraît utile de se pencher sur la manière dont les criminels définissent leur propre réussite. Il a été établi que l’auto-efficacité, soit la croyance que possède un individu en sa capacité à accomplir une tâche, permet de prédire plusieurs dimensions des carrières légitimes. À partir de la théorie sur l’auto-efficacité, ce mémoire examine de quelle manière se forme l’auto-efficacité criminelle. Nous soutenons que les perceptions relatives à la réussite criminelle sont affectées par des facteurs semblables à ceux qui jouent dans le développement de l’auto-efficacité légitime. Nous partons de l’hypothèse que les criminels forgent leur auto-efficacité à partir de quatre sources d’expérience : les réussites personnelles, l’apprentissage vicariant, la persuasion sociale et les états physiologiques. Il est également avancé que certaines caractéristiques individuelles et environnementales ont un impact significatif sur le développement de l’auto-efficacité criminelle. Sur la base d’entrevues auprès de 212 délinquants, nos résultats indiquent que l’auto-efficacité criminelle est une construction complexe fondée sur les caractéristiques individuelles et environnementales, ainsi que sur les expériences criminelles personnelles. Nous discutons de l’impact éventuel de ces conclusions sur l’appréhension de la persévérance et du désistement dans les carrières criminelles.

Les facteurs de protection et leurs implications pour le traitement des délinquants sexuels

Rapport de stage présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maitrise en criminologie, option intervention

L'influence du degré d'optimisme dans la réinsertion sociale des délinquants

Projet de stage présenté à la Faculté des Arts et des Sciences en vue de l'obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en criminologie option stage en intervention.

La trajectoire de changement d’hommes ayant vécu des événements potentiellement traumatogènes

Rapport de stage présenté à Faculté des arts et des sciences en vue de l’obtention du grade de Maître (M.Sc.) en criminologie

Striving for a good life : the good lives model applied to released child molesters

The good lives model (GLM) is a strengths-based approach to offender rehabilitation in which treatment aims to equip offenders with the skills and resources necessary to satisfy primary goods, or basic human values, in personally meaningful and socially acceptable ways. The aim of the present research was to explore the practical utility of the GLM with a sample of released child molesters, and investigate the relationship between primary goods attainment and overall re-entry conditions (in terms of accommodation, social support and employment). Semi-structured interviews were conducted with 16 child molesters at one, three and six months following their release from prison. As expected, participants endorsed the majority of GLM primary goods with high importance, and positive re-entry experiences were associated with increased goods attainment. Implications for clinicians, policy makers and society as a whole are discussed.

Problem gambling patterns among Australian young adults: associations with prospective risk and protective factors and adult adjustment outcomes

There is instability in the developmental course of problem gambling [PG] over time; however, studies that examine PG at an aggregate level obscure these variations. The current study employed data from a longitudinal study of Australian young adults to investigate: 1) PG patterns (i.e., resistance, persistence, desistence, and new incidence); 2) prospective risk and protective factors for these patterns; and 3) behavioural outcomes associated with these patterns. A sample of 2261 young adults (55.73% female) from Victoria, Australia, who were part of the International Youth Development Study completed a survey in 2010 (T1, age 21) and 2012 (T2, age 23) measuring PG (two items based on established measures), risk and protective factors, and behavioural outcomes. The majority of the sample (91.69%) were resistors (no PG at T1 and T2), 3.62% were new incidence PG cases, 2.63% were desistors (PG at T1 but not T2), and 2.07% reported persistent PG at T1 and T2. Individual civic activism was protective of new incidence PG, while affiliation with antisocial peers and frequent alcohol use increased the risk of persistence. Persistent problem gamblers also experienced the greatest number of poor behavioural outcomes at T2. New incidence was associated with internalising symptoms at T2, while desistance was not associated with any behavioural outcomes. In conclusion, each PG pattern was associated with different predictors and outcomes, highlighting the need to consider variation in the course of young adult PG in order to provide efficacious prevention and intervention approaches, and to protect against relapse.

Aderência a um programa de atividade física e fatores associados

The aim of this study was to verify the adherence of participants in a program of physical activity; and to verify if there is any association between the age, Body Mass Index and General Functional Fitness Index with this adherence. It was used the control of frequency for 62 months and data of the anthropometric and functional evaluations of 122 participants (58 + 9 years). 49.2% of the participants gave the program up and 50.8% remained to it. The average of permanence time was 24 + 17 months. The percentage of the adherence of people with satisfactory fitness is greater than with not satisfactory fitness. The percentage of adherence of older people is larger than younger age. The percentage of adherence of not-obese is greater than of obese. However, none of these variables presented statistical difference. It can be concluded that even though there was adherence with similar results even to permanence as to desistance, the time of permanence in the program was very high when compared to other studies.

“Vivre en probation” : l’expérience de la probation et sa place dans la trajectoire de vie des contrevenants

La probation est aujourd’hui profondément ancrée dans notre système de justice pénale. Parmi les programmes de surveillance communautaire (probation, condamnation avec sursis ou libération conditionnelle), elle constitue de loin le programme le plus commun, avec près de 98 000 contrevenants adultes soit 61 % de la population adulte placée sous surveillance correctionnelle au Canada. Pour autant, les chercheurs ne manifestent depuis plusieurs décennies que peu d’intérêt pour la question. La mesure se banalisant, la recherche s’étiole. L’orientation de la recherche a amené le sujet à la marge des études sur la punition. En réponse à une demande existante (Phelps, 2015), ce mémoire est guidé par une approche sociologique centrée sur l’échelle individuelle, au niveau macroscopique. Il vise à la compréhension de l’expérience des contrevenants placés en probation.

“Vivre en probation” : l’expérience de la probation et sa place dans la trajectoire de vie des contrevenants

La probation est aujourd’hui profondément ancrée dans notre système de justice pénale. Parmi les programmes de surveillance communautaire (probation, condamnation avec sursis ou libération conditionnelle), elle constitue de loin le programme le plus commun, avec près de 98 000 contrevenants adultes soit 61 % de la population adulte placée sous surveillance correctionnelle au Canada. Pour autant, les chercheurs ne manifestent depuis plusieurs décennies que peu d’intérêt pour la question. La mesure se banalisant, la recherche s’étiole. L’orientation de la recherche a amené le sujet à la marge des études sur la punition. En réponse à une demande existante (Phelps, 2015), ce mémoire est guidé par une approche sociologique centrée sur l’échelle individuelle, au niveau macroscopique. Il vise à la compréhension de l’expérience des contrevenants placés en probation.

Escalation and deceleration of offending behaviours from adolescence to early adulthood

Relatively little longitudinal research is available in Australia to describe I the age/crime relationship in much detail, particularly patterns of offending occurring during the transition from adolescence to early adulthood. This paper addresses this issue using self-reported criminal involvement from a school-based sample, a group of socially disadvantaged individuals, and a group of officially identified offenders. The findings support the widespread research that rates of offending peak during adolescence, at which time offending is widespread, and that the criminal career is of relatively short duration. However, the results also demonstrate that the age/crime curve is not a unitary phenomenon. The type of offending behaviour being considered, the gender of the population, and the perpetrator's exposure to the criminal justice system contribute to the variability in the curve. In this study, the prevalence and mean level of overall offending for the total sample was higher during early adulthood than adolescence for vehicle offences and drug-use, rates of theft were similar in both periods, and vandalism and serious offending were lower. In addition, socially disadvantaged young people reported involvement in crime that peaked and desisted earlier in the life course compared to the school-based sample, and gender differences within these groups were also found. For the school-based sample, offending for females began and desisted earlier than for males, but within the at-risk group, the opposite was true. Implications for crime-prevention programming are discussed.

La place de la relation conjugale dans la réinsertion sociale des délinquants sous l’autorité des Services correctionnels du Québec

Rapport de stage présenté à la Faculté des arts et des sciences en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en criminologie, option intervention