994 resultados para Conversation analysis
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Imitaatiopeli vuorovaikutuksellisen asiantuntemuksen ja yhteiskunnallisten jakojen tutkimusvälineenä
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L’objet de ce mémoire est de s’interroger sur la co-construction et la négociation de l’identité organisationnelle par la parole dans les interactions quotidiennes. Cette étude a été menée sur une organisation du monde de l’humanitaire, Médecins Sans Frontières (MSF) et plus précisément sur une mission réalisée dans la région du Nord- Kivu en République Démocratique du Congo. Les données ont été collectées en employant la méthode du vidéo shadowing, encore appelée vidéo filature, une approche consistant à suivre et filmer des acteurs dans leurs interactions du quotidien, et particulièrement, dans notre cas, le chef de mission. La méthodologie utilisée pour analyser les enregistrements vidéo a, par la suite, été inspirée de l’analyse de conversation et de l’ethnométhodologie. Les concepts phares sur lesquels se base cette recherche sont la « ventriloquie » et la « présentification », deux concepts en communication organisationnelle développés par François Cooren de l’École de Montréal. Plus précisément, nous nous sommes attachés à montrer comment les acteurs de MSF cultivent l’identité et l’image de leur organisation à travers des « conversations identitaires». Nous avons ainsi pu observer et analyser comment les acteurs de l’organisation agissent par le biais de la parole pour construire et établir l’identité de leur organisation, et à travers cela, leur propre identité.
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Le sujet de ce mémoire émane d’une volonté d’intégrer la recherche à ma réalité organisationnelle, celle des Forces canadiennes (FC). De cette aspiration est née l’idée d’étudier comment se dévoilent la face et la figuration lors de l’instruction de base. Partant d’une approche interactionniste, l’attention a été portée sur la face et la figuration d’un stagiaire au cours de trois interactions avec ses supérieurs. C’est plus précisément, la filature et l’analyse de conversation qui ont été mobilisées pour examiner cette problématique. La pertinence de la démarche est qu'elle met de l'avant une perspective de recherche peu présente dans la littérature, mais surtout, qu’elle s’insère dans un contexte organisationnel méconnu. L'entreprise vise d’une part, à nourrir la théorie en raffinant des concepts existants : la face et la figuration. D’autre part, elle cherche à éclairer la pratique en mettant en évidence des actes communicationnels difficilement observables dans le cadre habituel des activités militaires.
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Thèse réalisée en cotutelle entre le Département de communication de l'Université de Montréal (sous la direction de François Cooren)et le Centre de sociologie des organisation de Sciences Po Paris (Institut d'études politiques de Paris; sous la direction de Bruno Latour).
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Cette thèse propose une contribution théorique et méthodologique pour l’étude de la constitution de l’identité dans les organisations. Elle présente le développement d’une conceptualisation originale du problème de la durée des identités, qui s’incarne à travers la tension stabilité-changement. L’identité, vue soit comme une réalité qui évolue au fil des changements, ou alors comme quelque chose qui perdure, est abondamment étudiée en communication organisationnelle. En effet, plusieurs auteurs mettent l’accent sur la dimension performative de l’identité au détriment de sa dimension stable et fixe. Je propose, dans cette thèse, que ces deux dimensions de l’identité sont l’objet d’une tension dialectique, et que la configuration et l’interprétation de narratifs identitaires par les individus en interaction permet d’effectuer la médiation entre ces deux aspects de l’identité (Ricoeur, 1990). La thèse s’efforce de montrer que la mise en tension des dimensions temporelles de l’identité permet par ailleurs de regarder la construction concomitante des identités personnelles, collectives et de l’organisation. À partir d’une méthode d’analyse élaborée à partir de la théorie de l’identité narrative de Paul Ricoeur (1990) et inspirée de l’analyse de conversation, je réalise une étude minutieuse de narratifs identitaires produits lors d’entrevues de groupe. Cette méthode a permis d’analyser simultanément et comme un tout le contenu textuel des narratifs ainsi que leur performance en contexte. Les données analysées proviennent d’un travail de recherche de terrain que j’ai réalisé en 2007 et 2008 auprès des employés de la division québécoise de la Gendarmerie royale du Canada.
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Le sujet de la gestion du risque m’a toujours interpelée, surtout après que j’ai vécu deux ouragans et un tremblement de terre dévastateurs au Salvador. Bien qu’on ait assez écrit sur le sujet en le reliant souvent aux changements climatiques, on ne sait pas comment les organisations gouvernementales et civiles vivent cette gestion du risque au quotidien. À partir d’une étude ethnographique de la Commission de la protection civile de la Mairie de Tecoluca au Salvador, j’observais les processus qui se mettent en place dans la recherche et l’analyse des facteurs structuraux causant les situations de vulnérabilité. Pour ce faire, j’adoptais une approche basée sur l’étude des interactions, mobilisant les théories de la cognition distribuée et de l’acteur réseau. Comme je le montre, la gestion du risque, vue comme un processus participatif, se caractérise, d’une part, par la coopération et la coordination entre les personnes et, d’autre part, par la contribution d’outils, de technologies, de documents et de méthodes contribuant à la détection de risques. Ceci exige la mobilisation de connaissances qui doivent être produites, partagées et distribuées entre les membres d’un groupe à travers les divers artéfacts, outils, méthodes et technologies qu’ils mobilisent et qui les mobilisent. À ce sujet, la théorie de la cognition distribuée permet d’explorer des interactions qui se produisent au sein d’un groupe de travail en se focalisant sur ce qui contribue à l’acte de connaitre, conçu comme une activité non pas seulement individuelle, mais surtout collective et distribuée. Par ailleurs, la théorie de l’acteur-réseau me permet, quant à elle, de montrer comment dans l’exécution de cette tâche (la gestion du risque), la contribution active d’acteurs non humains, tant en soi qu’en relations avec les acteurs humains, participe de l’activité de détection et de prévention du risque.
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Le présent mémoire porte sur les stratégies de gestion de rumeurs par les organisations sur Internet et sur les réseaux sociaux. Il se veut une étude dite « ventriloque » des figures d’autorité mises en présence par les organisations et les internautes à travers leurs interactions. L'objectif de cette recherche est ainsi d’étudier les stratégies employées par les organisations pour gérer les rumeurs sur Internet et d’observer les interactions entre l’organisation et ses consommateurs afin de comprendre le rapport des organisations avec leurs consommateurs, réels ou potentiels, grâce aux figures mises en scène et invoquées dans leurs stratégies. Comme nous le montrons dans nos analyses, les organisations mettent en scène une multitude de figures d’autorité pour convaincre leurs consommateurs. En même temps, elles se positionnent comme sujettes à des agentivités qui sont contextuelles aux rumeurs auxquelles elles font face. De la même façon, les internautes mettent en scène les préoccupations qui les animent. Les dialogues entre organisations et internautes reflètent différentes relations entre ces deux parties. En particulier, nous montrons que les organisations n’interagissent pas toutes de la même manière avec les internautes. Cette analyse s’appuie sur des données récoltées sur les sites internet des organisations étudiées et sur les réseaux Facebook et Twitter.
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Ce mémoire propose de décrire et comprendre les pratiques communicationnelles menant à la prise de décision consensuelle d’une collaboration interorganisationnelle (CI) spécifique, la Table québécoise de la sécurité routière (TQSR). Nous adoptons la perspective de la communication constitutive des organisations (CCO) développée par « l’École de Montréal » pour appréhender les dimensions constitutives de ces pratiques de communication et de ce mode privilégié de décision en CI. Après un aperçu de la littérature disponible en matière de CI et concernant la notion de consensus, nous proposons de nous concentrer sur les pratiques communicationnelles du consensus en adoptant la perspective du consensus par absence d’opposition d’Urfalino (2014). L’analyse de conversation et les principes d’une approche rhétorique sont ensuite mobilisés pour rendre compte des pratiques de communication qui permettent l’accomplissement du consensus lors d’une séance plénière du troisième cycle de travail de la TQSR, spécifiquement consacrée à la rédaction de son rapport final. Nous verrons que 1) les pratiques communicationnelles mobilisées facilitent l’arrêt de la décision et que 2) celles-ci sont constitutives du consensus qui favorise l’unité du collectif de collaboration.
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The journey from the concept of a building to the actual built form is mediated with the use of various artefacts, such as drawings, product samples and models. These artefacts are produced for different purposes and for people with different levels of understanding of the design and construction processes. This paper studies design practice as it occurs naturally in a real-world situation by observing the conversations that surround the use of artefacts at the early stages of a building's design. Drawing on ethnographic data, insights are given into how the use of artefacts can reveal a participant's understanding of the scheme. The appropriateness of the method of conversation analysis to reveal the users' understanding of a scheme is explored by observing spoken micro-interactional behaviours. It is shown that the users' understanding of the design was developed in the conversations around the use of artefacts, as well as the knowledge that is embedded in the artefacts themselves. The users' confidence in the appearance of the building was considered to be gained in conversation, rather than the ability of the artefacts to represent a future reality.
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How a design concept was interactionally produced in the talk-in-interaction between an architect and client representatives was studied. The empirical analysis was informed by ethnomethodology and conversation analysis to observe structures and patterns of talk that accomplished actions and practices of design. Some differences were observed between the properties of the design concept in comparison with the design ideas that were considered during these conversations. The design concept was observed to be significant for assessing why some moves in a design space were considered better than others. The importance of the design concept to these interactions raised more general questions about what a design concept is and how it can be described as an object type. With reference to studies of science, technology and society these concerns were provisionally engaged with and further study of the object properties of design concepts is suggested.
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Williams syndrome (WS) is characterized by apparent relative strengths in language, facial processing and social cognition but by profound impairment in spatial cognition, planning and problem solving. Following recent research which suggests that individuals with WS may be less linguistically able than was once thought, in this paper we begin to investigate why and how they may give the impression of linguistic proficiency despite poor standardized test results. This case study of Brendan, a 12-year-old boy with WS, who presents with a considerable lack of linguistic ability, suggests that impressions of linguistic competence may to some extent be the result of conversational strategies which enable him to compensate for various cognitive and linguistic deficits with a considerable degree of success. These conversational strengths are not predicted by his standardized language test results, and provide compelling support for the use of approaches such as Conversation Analysis in the assessment of individuals with communication impairments.
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The coordination of design is a multi-faceted problem in construction. In design interactions in particular the real-time coordination of design activity is a persistent concern. The use of objects to coordinate the activity of design is studied as this happens in interactions between an architect and a building user group, in a setting where maintaining awareness of the design situation is important. An account of ways in which this was accomplished and how design activity is coordinated through interactional practices is provided. The empirical analyses examine design interaction from an ethnomethodological/conversation analysis (EM/CA) informed perspective to examine: ways in which mutual orientation to design issues are accomplished, how objects can provide a resource for the recognition of the activities of others and ways in which objects might be observable as momentarily intelligible. Subtle interactional practices involving talk, gesture and gaze were some of the small ways in which mutual orientation to the design actions of others became observable. The production of actions sequentially, in response to another's action, marked the real-time coordination of design moves in this setting. The relevance of accounts of micro-interaction to develop understanding of design activity and how it is coordinated are considered.
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The overall purpose of this study is to gain knowledge about dialogues in the setting of the preschool. The more in-depth purpose is to highlight what happens in dialogues between a teacher and a child when more children join the situation of interaction in which the dialogue is taking place. A further purpose is to attempt to understand what it is that influences change in the dialogue and what significance the actions of the teacher can have for this change. The study is based on several questions that concern interaction in preschools, who it is that initiates an increase in the number of participants in those situations that involve dialogue, and what happens with the dialogue when more children join and what causes the change in the dialogue. The study is based on video observations from a preschool; approximately 10 teachers and 50 children between the ages of one and six took part in the study. The situations that were observed and documented in video format were everyday activities (both indoor and outdoor) that were led at a nominal level by teachers. In total, 40 films were recorded. Film length was between one and 60 minutes. In 32 of the films, there was interaction between a teacher and several children, and 18 of these included dialogues between a teacher and several children. Dialogue is here given a specific significance and refers to the interaction that can be described in terms of presence, listening, reciprocity, and extending. This definition of dialogue derives from a combination of Martin Buber’s philosophy of dialogue and aspects of interaction that earlier research found to be significant for children’s learning. In two of the 18 films that showed dialogue, no other children became part of the situation of interaction; the remaining 16 films were transcribed; and both verbal and non-verbal events were made apparent in the transcriptions. Analyses of the recorded material and of the transcriptions were conducted using analytical terms borrowed from conversation analysis as well as the central term for this study dialogue. The results demonstrate a complex practice and also demonstrate that dialogues in the sense given in this study take place between children and teachers. Situations of interaction also occur where dialogues take place in which a number of children join. It can be the child joining the situation of interaction who takes the initiative to an increased number of participants; however, it can also be the teacher or the child in the dialogue. The initial address can take place during a moment of transition in the interaction or at the same time as another participant is talking. The dialogue often changes when more children join the situation where the dialogue is taking place. The dialogue can end completely or be interrupted and resume. The results further demonstrate that the dialogue can continue without seemingly being affected by the fact that more children join. This happens when the child joining and the teacher in the dialogue interact in a non-verbal manner at the same time as the teacher is talking with the child in the dialogue. The dialogue can also be continued with more participants. Who takes the initiative, how the initial address occurs, and which content is given focus by the different participants are all factors that seem to affect what happens to the dialogue. How the teacher acts when more children join also appears to be significant in terms of what happens with the dialogue when more children join. In those situations where the teacher begins talking with a number of children about different subjects, the interaction ceases to be dialogic. When the teacher asks the joining child to wait, the dialogue is both interrupted and resumed, and on those occasions when the dialogue continues with more participants, the teacher listens to the joining child and the participants take turns speaking.